F. mas

Je pense que la testostérone est une construction sociale.

On trouve quand même assez régulièrement la fausse dichotomie "science" du genre et activisme politique autour de ses défenseurs, comme si la frontière existait, ou comme s'il suffisait que ses canons soient enseignés à l'université pour en distinguer l'acception savante de l'acception vulgaire. Honnêtement, les cultural studies de toute façon ont toujours été un bon gros foyer à merde et surtout un fromage pour les militants de tout poil. Je connais d'honnêtes chercheurs même à gauche qui sont exaspérés par ce genre de programmes qui pour eux symbolise l'évolution plus profonde de la gauche dans son ensemble : comme on est complètement nul sur le plan économique, on va faire de l'activisme sur les questions de société en soutenant même les projets les plus branquignolesques pour épater les crétins et créer des postes pour les électeurs et/ou éducateurs potentiels. Tiens pour mémoire, pour les plus straussiens d'entre vous, un essai qui est d'une actualité déprimante http://iwcenglish1.typepad.com/Documents/14434540-The-Closing-of-the-American-Mind.pdf

Mon humble avis que je partage : ce n'est pas parce que des universitaires qui vivent ou qui espèrent vivre des programmes de recherche universitaires sur le genre proclament qu'il s'agit d'une discipline scientifique qu'elle en devient une par apposition des mains du pouvoir et de quelques grouillots en manque de sujets de recherches bidons. Maintenant, je suis assez d'accord qu'on parte des déclarations de ses défenseurs pour s'en faire une idée honnête. Comme par exemple ici http://www.laviedesidees.fr/Genre-etat-des-lieux.html Les second et quatrième paragraphes sont tout à fait éclairants du réductionnisme "anti essentialiste" et utilisant la grammaire appauvrie des relations de domination entre homme et femme pour comprendre et analyser l'ensemble des relations sociales. Maintenant toute ressemblance avec d'autres disciplines pseudo-scientifiques ayant court à l'université aujourd'hui ne serait bien entendu que purement fortuite. Autre chose, la première fois que j'ai entendu parler de John Money, c'est à la lecture de the blank slate de S. Pinker, qui explique que ses théories, qui ont eu leur heure de gloire aux Etats-Unis dans les années 1970, se sont révélées fausses. Donc je veux bien qu'on gueule contre le système scolaire français, qu'il s'agit d'un coup de l'extrême droite et que personne n'a entendu parler de ce type, mais visiblement elle a contaminé jusqu'à l'autre côté de l'atlantique^^

Meura ou L'harmattan ?

Disons que ce qui m'agace, une fois mis de côté ton ton de crevard de droitard, c'est ton incapacité inouie à comprendre un problème simple : les classes moyennes paient plein pot pour un système de redistribution sociale dont elle ne bénéficie pas, et que tu ne sais même pas de quoi tu parles quand tu parles de libéralisme, qui ne consiste pas à "assumer ses choix", parce qu'au regard de ce critère, tout le monde est libéral à partir du moment ou il accepte de se soumettre à n'importe quelle contrainte, quelque que soit la contrainte. On nage vraiment dans la nullité post ado.

Moi ce qui me fait sourire, ce sont les gens qui donnent des leçons et qui ne semblent pas avoir fait une seule leçon d'économie de leur vie, et ne pas connaître la situation en France. Non seulement l'aléa économique s'est un peu amplifié ces dernières années dans ce pays, mais en plus, c'est la classe moyenne qui paie plein pot les transferts liés à la redistribution sociale. La situation est-elle comparable en NZ ou en Australie ? Si c'est le cas, je ne vois pas pourquoi tu passes ton temps sur ce forum à pleurer sur le vilain zocializme francaoui, et dans la situation inverse, tu racontes n'importe quoi.

Oui, et je ne vois aucune note de bas de page qui précise : j'utiliserai le langage mathématique pour justifier n'importe quelle connerie.

+1

Et puis c'est pas crédible, on ne cite les juifs à aucun moment.

Dans les rêves de Caroline Fourest

J'ai le titre : "cocu mais contente"

Mouais hof. J'ai entendu des blagues de Sim plus funs...(mais qui se rappelle de Sim ???)

fasciiiiste !

Si on devait supprimer l'expression "extrême droite" du vocabulaire français, beaucoup de journalistes se retrouveraient au chômage Cela mis à part, l'article ne démontre rien, il ne fait qu'affirmer que l'idéologie du genre n'est pas une idéologie, ce qui est discutable (understatement) et que la preuve, c'est que l'UE est d'accord. Affirmer que les assertions de l'UE sont "simplement" des directives rétablissant l'égalité hommes-femmes relève de la désinformation. Le dernier argument (sur l'interdiction du homeschooling) est le strawman le plus grossier de l'ensemble de l'article.

Je l'ai luet maintenant misslib le lit Rincevent : effectivement, sur ce sujet, je ne vois pas grand chose à redire à part ses sorties sur le libétalisme, rares il faut bien le dire, et sur la positiion de l'Eglise dont l'analyse me semble discutable.

Le livre de de Benoist m'a aussi intéressé parce qu'il a lu certains livres que j'ai lu aussi, notamment le livre de Pinker sur la nature humaine. Ce dernier, qui pourtant n'aborde la question du genre que dans ses derniers chapitres, est à charge contre les sciences sociales purement environnementalistes et ses présupposés. Il y a même, de mémoire, un chapitre qui critique la division trop nette entre culture et nature, rupture qui est bien sûr centrale pour penser les sciences sociales comme une discipline totalement autonome.

Il fait un exposé sur les différentes théories qui occupent le champ des gender studies, et en fait une critique, notamment à la lumière des dernières avancées en matière de sciences cognitives et de biologie. Je retiens une critique en particulier une qui me semble très forte, et que partage l'essentiel des théoriciens du sujet, qui est la nette séparation faite entre nature et convention, et l'incapacité de faire le lien entre les deux :non seulement est posé la différence entre genre et sexe, ce qui est tout à fait pensable, mais aussi l'absolue non communication entre les deux (qui est d'ailleurs la condition, à mon avis absurde et odieuse, pour désigner tout ce qui vient de la convention comme arbitraire, et donc à déconstruire et reconstruire en fonction des lubies des édiles qui nous gouvernent et leurs auxiliaires universitaires). J'ajouterais en plus qu'en bon hayékien frotté d'evopsy, il me semble présomptueux et faut de penser que les conventions en général et celles touchant au genre en particulier puissent être à la fois détacher de leur environnement social, culturel et économie (les conventions ne sont pas arbitraires, elles sont aussi construites pour répondre aux attentes et aux besoins d'individus situés dans le temps et l'espace, confrontés aux problèmes de rareté et d'abondance de ressources qui peuvent expliquer en partie -sans doute pas uniquement- l'adoption de telle ou telle convention, habitude, pratique sans qu'aucun individu en particulier n'en initie la pratique) et reconstruites selon la volonté d'un individu ou d'une clique de faqueux un peu tordus, aussi brillants qu'il(s) soi(en)t.

Le dernier livre d'Alain de Benoist sur les théories du genre est particulièrement bien, synthétique et informé sur le sujet. En plus, c'est écrit dans un excellent style classique, ce qui nous change des journalistes et des universitaires.

Le truc de base c'est le Cornu http://www.amazon.fr/Vocabulaire-juridique-G%C3%A9rard-Cornu/dp/2130559867

Lol

Je vais finir par croire que certains ne savent pas que les organes génitaux ne servent pas seulement à faire pipi

En plus ils se marient entre eux et bouffent de l'opossum avant de dormir à 25 dans des caravanes. Il peut parfois paraître simpliste de rappeler des évidences même si ce n'est pas très à la mode.

Moi je cumule : on m'a dit conservateur, marxiste de droite et j'en passe alors que je suis libertarien de gauche selon Biba (ou cosmo je sais plus).