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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. commence "Skepticism and Freedom. A Modern Case for Classical Liberalism" de Richard A. Epstein.

  2. boter en touche. Bon ok, elle est nulle.
  3. Pfff…petite nature. Tu n'auras pas pu assister aux concerts d'Ozzy Osbourne dans les 80's. Il avait l'habitude dit-on de décapiter des chauves souris avec les dents sur scène.
  4. "The next time some academics tell you how important diversity is, ask how many Republicans there are in their sociology department" (Thomas Sowell). Il faut reconnaître que dans cette matière improbable, les auteurs un peu intéressants sont peu étudiés en France, mais ils existent néanmoins ( Weber, Nisbet, Berger, Boudon, Bell, etc.).
  5. termine "Que faire de Carl Schmitt ?" de JF Kervégan.

  6. termine "Que faire de Carl Schmitt ?" de JF Kervégan.

  7. Oui. Quand j'étais à la fac, il n'y avait que deux catégories de personnes qui portaient le keffieh : les gauches et les fafs. Maintenant, même si en France, le symbole semble s'être un peu démonétisé, sans doute suite aux aléas de la mode féminine récente, il reste pour beaucoup de militants un signe de ralliement anti-sioniste. Je vois d'ailleurs que loin de contredire ma première intuition, la fiche wiki dresse même le code couleur des différents keffieh portés en Palestine en fonction des affiliations partisanes (OLP, FPLP, Hamas, etc).
  8. Moi, très subjectivement, ça me fait penser à ça : Mais je ne doute pas une seule minute que le keffieh ait d'autres significations que celles que lui prêtent les activistes.
  9. je viens de finir "Empiricism and History" de Stephen Davies.

  10. je viens de finir "Empiricism and History" de Stephen Davies.

  11. En fait, je crois que pour comprendre la relation de la politique étrangère à l'opinion publique, il faut l'historiciser, ne serait-ce que pour comprendre les différences de signification entre ce qu'on considère être l'opinion publique aujourd'hui (l'opinion dominante de la société telle qu'elle s'exprime par les urnes, les journaux, etc) et les publicistes du 19e siècle (l'opinion des élites éclairés, lecteurs de gazettes, en gros les gens les plus lettrés capables de se forger une opinion et d'influencer le processus de décision). Jusqu'à la première partie du 19e, les politiques cherchent à modérer l'OP au sens 1 en s'appuyant sur celle au sens 2, et puis avec le triomphe des démocraties, on change de perspective : l'intrusion des masses dans le processus de décision oblige à prendre en compte l'OP au sens 1 et aussi, chose nouvelle, a tenté de la modeler. En effet, c'est aussi à ce moment là qu'apparaît la propagande politique en bon et due forme, et pas seulement au sein des régimes autoritaires.
  12. En fait, j'ai en tête la préface de Does America need a Foreign Policy, dans laquelle Kissinger bougonne contre la tendance démocratique à faire passer les humeurs de l'opinion politique (la domestic policy) avec les constantes de la politique étrangère à plus long terme. Ce sont aussi des critiques qu'on trouve chez un Carl Schmitt ou un Bainville, qui ne sont pas spécialement contemporains. J'aurai tendance à dire que pour eux, comme pour Metternich (ou un Donoso Cortès par exemple, que j'ai eu l'occasion d'étudier avec un peu plus de précision), on fait avec l'opinion publique, on ne se règle pas sur elle (surtout pour Cortés !).
  13. Je précise quand même que mon propos n'est pas systématique, mais to os epi to polu (c'est pour faire plaisir à Poe, qui aime avec raison Aristote) en général et pour la plupart (des cas). Je précise aussi que ce que je disais va de pair avec ce que tu dis : une phobie est une catégorie neutre qui permet de soustraire au jugement la phobie ainsi désignée et en quelque sorte d'inverser la charge de la preuve : c'est au phobique de démontrer que ses propos ne sont pas entachés de partialité et de passions implicites. Le problème n'est pas qu'existent des phobies, c'est qu'il y a généralisation des phobies pour satisfaire les envies de pénalisation. Tiens, la dernière en date qui m'a fait marrer, c'est la nudophobie (je n'ai pas retrouvé l'article de Libé qui interviewait ce responsable d'asso qui organisait des randonnées de nudistes et qui s'épanchaient sur la nudophobie sa nécessaire protection législative ): http://www.zinfos974…ues_a23289.html
  14. Ah pour le coup je ne suis pas d'accord. L'opinion publique n'apparaît qu'avec l'autonomisation politique de la société civile (et donc de l'émergence de l'individu comme sujet de droit international, et non objet du droit international). On la prend en compte quand les institutions politiques se piquent de représenter la société et ses humeurs du moment, pas les intentions et les intérêts du Prince. Metternich s'est toujours foutu de ce pensaient les autrichiens ou les italiens moyens, qui ne votaient pas pour les gouvernants (et donc les ordonnateurs suprêmes en termes de ri).
  15. Je suis assez d'accord avec toi, mais je me demande dans quel mesure il n'y a pas dégénérescence spectaculaire du progressisme dans les interventions grotesques des ex maos en faveur de l'intervention humanitaire contre les tyrannies. Le style -jusqu'à la parodie- reste le même, mais les intérêts sont différents et il ne s'agit plus que de travestir la machpolitik pour la rendre acceptable à l'opinion publique, qui est la nouvelle faiseuse de roi.
  16. Je viens de commencer "The Walking Dead", que je trouve pas mal du tout. Ca me rappelle un peu l'esprit de "Jericho" en un peu plus trash, il faut bien le dire.
  17. Oui, mais le danger qui peut découler de l'emploi systématique de cette expression me semble effectivement être l'évitement de la discussion : une peur irraisonnée, comme de juste, ça se soigne, parce qu'on ne discute pas avec un malade, et ça va de pair avec cette envie de pénal qui parfois agite nos contemporains. Comme plus personne ne peut faire officiellement interdire tel ou tel acte ou parole sur un fondement idéologique trop visible, puisque la loi se doit d'être neutre et impartiale, certains utiliseront le lexique médical pour "objectiver" leur discours et se prévaloir de l'impartialité. On ne parlera plus d'interdire le blasphème mais de condamner l'islamophobie ou de la cathophobie, ce qui donne une couleur plus objectives aux passions des factions. Ceci étant dit, si je me méfie quand les groupes d'intérêts crient à la phobie pour réclamer plus de peines et de châtiments, je suis aussi conscient que parmi ceux désignés comme catho-, judéo-, islamo-, homo-, etc. phobe, il y a de vrais obsessionnels dont les provocations permanentes sont parfois difficilement supportables ( au hasard : Golias, Alain Soral, Riposte Laique) ou plus prosaïquement des types qui en font leur fond de commerce (Caroline Fourest). Mais le problème, c'est que si on commence à interdire et la connerie et la vénalité, on va vite avoir des problèmes de surpopulation carcérale.
  18. « Je suis frappé depuis quelques années par l’opération de médicalisation systématique dont sont l’objet tous ceux qui ne pensent pas dans la juste ligne : on les taxe de phobie. Et personne n’ose seulement délégitimer cette expression en la problématisant (c’est-à-dire en disant ce que se devrait de dire à tout propos un intellectuel : qu’est ce que, au fait, ça signifie ?). Il y a maintenant des phobes pour tout, des homophobes, des gynophobes (encore appelés machistes ou sexistes), des europhobes, etc. Une phobie, c’est une névrose : est-ce qu’on va discuter, débattre, avec un névrosé au dernier degré ? Non, on va l’envoyer se faire soigner, on va le fourrer à l’asile, on va le mettre en cage. Dans la cage aux phobes. » Philippe MURAY, in Exorcismes spirituels III. A noter que ce qui marche pour la cathophobie fonctionne également pour la judéophobie, l'islamophobie, etc.
  19. Premier conseil : essaie de faire un peu plus couleur locale. En général ça rapporte plus de voies aux élections universitaires par exemple. Le genre libéralisme hors sol, ça me fait un peu penser aux mormons qui inondaient les villes de ce pays il y a quelques années, et qui croyaient pouvoir convertir du Français sans même avoir pris la peine semble-t-il d'avoir appris à ne serait-ce que baragouiner le parler local. Ceci étant dit, bon courage c'est une initiative intéressante.
  20. C'est plutôt la grammaire que tu hais :/
  21. Duflot a tout intérêt à ce que se soit Joly qui se présente, parce qu'elle ne prend aucun risque en cas de défaite (Joly et son équipe ne seront pas élus, ils n'auront aucun poste et seront remerciés à la fin de la campagne) mais pourra bénéficier pour elle-même du positionnement "puriste" de la norvégienne quand elle se présentera elle-même pour les élections qui suivent (et qui rapporteront quant à elles des sièges et des postes, comme les européennes ou les législatives). C'est un calcul assez malin : elle laisse se griller Joly mais récolte les fruits de sa radicalité affichée.
  22. Je n'arrive pas à ouvrir ton lien. Pourrais-tu le renvoyer ? Dire que l'évolution des populations dépend des ressources disponibles n'est pas une "déresponsabilisation", mais plutôt une mise en relation de l'adaptation des êtres humains à leur environnement géographique, et à ce qu'il peut produire. On sait qu'un certain type d'alimentation et certaines coutumes peuvent influencer les comportements comme la physionomie des populations. Il est tout à fait possible d'envisager un rééquilibre entre population une fois améliorer les conditions de vie. C'est là la seule chose que je dis. Je ne suis pas expert en génétique des populations, ni un lecteur régulier de Mankind Quaterly.
  23. Pour continuer sur le même sujet, un livre vient de paraître sur le sujet de la fin de la vie privée, qui plus est de sensibilité libertarienne. http://www.laviedesidees.fr/De-la-surveillance-volontaire.html
  24. Ah ok. Matthieu_D : pour être totalement juste, il faudrait aussi garder à l'esprit Rorke's Drift. :/
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