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Tout ce qui a été posté par F. mas
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En fait, je sais bien qui est Paul Sernine, même si je n'ai jamais été un grand fan des romans policiers (excepté les Sherlock Holmes, et non les Herlock sholmès ahah allusion). Je croyais que tu parlais d'un autre livre paru il y a quelques années plus axé sur la théologie (comme on parlait de mon curé) : http://paille.sycomore.free.fr/ Sinon, comme on est dans le fil je raconte my life, tu apprendras qu'adolescent non content de lire des bd, j'en faisais aussi, et j'ai même eu un prix à Angoulême pour ça
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?
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Le blog de mon curé : http://ab2t.blogspot.com/
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Johnnyboy va pouvoir me traiter de romantique honteux :
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C'est marrant, pour moi, parce que ça peut ouvrir l'esprit d'un ou deux indécis qui lisent ce torchon, ça en vaut la chandelle. Quand je poste des articles en provenance de rue89 ou du Monde, j'ai l'impression que mes amis de gauche sont plus incités à les lire que que s'ils provenaient de sites plus explicitement libéraux. ça ne les convainc pas, mais ça permet de faire tomber quelques réticences : le libéralisme, il y a des gens sérieux et normaux pour le défendre.
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Recherche bibliographie sur le marxisme (extension possible sur le communisme)
F. mas a répondu à un sujet de Barem dans Lectures et culture
De R. Aron, il y a "Le marxisme de Marx". Sinon, ce que je connais contient beaucoup de littérature critique, je pense notamment à "l'institution imaginaire de la société" de C. Castoriadis par exemple. -
Prézidentielles 2012
F. mas a répondu à un sujet de Porcinet dans Politique, droit et questions de société
http://www.youtube.com/watch?v=hRZmr5nZE6g -
Prézidentielles 2012
F. mas a répondu à un sujet de Porcinet dans Politique, droit et questions de société
Le pragmatisme à la Rorty-Putnam-Dewey-James-Peirce est effectivement un courant philosophique intellectuellement très stimulant, et je m'y intéresse depuis fort longtemps. Dire qu'il s'agit d'une forme de relativisme est sans doute assez réducteur, mais pas entièrement faux surtout quand on se penche sur James et surtout sur le néopragmatisme de Rorty. Ce dernier a pris le parti de l'historicisme le plus radical que je connaisse, au point de vouloir abandonner le lexique même se référant à la vérité et à l'objectivité. Très logiquement, il refuse donc d'endosser l'étiquette de "relativiste", puisque ce terme suppose l'existence d'un absolu et d'une vérité possible qui ne sont que des pratiques langagières historiquement dépassées. Sur la seconde partie : ce qui m'agace, c'est l'utilisation rhétorique de l'idiome de la concrétude à des fins moralisantes et politiques en lieu et place d'une argumentation solide. Je trouve que c'est un travers agaçant qui pourrit toutes les conversations, des plus sophistiquées aux plus ordinaires. Quand quelqu'un dit : "concrètement, qu'est ce que X veut dire ?", cela revient à porter un jugement de valeur sans le justifier. Cela peut-être paraphraser par "Ce que X énonce abstraitement ou idéalement, moi la concrétude avec moi (et en commun avec mon auditoire), je vais vous le dévoiler simplement". Ps : autre chose : l'un des enseignements du pragmatisme précédemment cité est d'ailleurs d'avoir indiquer que les oppositions entre "réalité" et "idéalité" ou "concret" et "abstrait" étaient des querelles de mots, et ne renvoyaient à aucune idée ou définition derrière. -
ba !
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Dans le genre insignifiant, je me passionne pour la candidature de Frédéric Lefebvre aux législatives 2012 dans la toute nouvelle circonscription des états-Unis : http://fr.news.yahoo.com/fr%C3%A9d%C3%A9ric-lefebvre-%C3%A9tait-fois-am%C3%A9rique-091216771.html Ce type est extraordinaire, et cette candidature vient à point nommé pour couronner une carrière déjà époustouflante.
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Proposition de loi déposée pour la démocratie directe en France
F. mas a répondu à un sujet de Bastiat dans Politique, droit et questions de société
Je vais tâcher d'être encore plus clair : dans un pays où l'élection d'une classe d'individus se fait en fonction du nombre (la majorité), il est logique que se développe un système de redistribution élaboré à condition qu'existent des différences importantes de revenus entre citoyens, que la proportion des relativement pauvres soit plus importante que les relativement riches, et, à terme, que le revenu des relativement pauvres passe par le transfert de richesses. Pourquoi ? Parce que si les hommes politiques cherchent à se faire élire ou se faire réélire, ils ont tout intérêt à promettre au plus de monde possible le plus de choses possibles. Quelque soit le cas de figure, les relativement riches, dans un pays où ils seront toujours minoritaires, se feront toujours tondre pour financer des biens publics qui ne leur profiteront jamais. Maintenant, qu'est ce qui peut faire que la démocratie, directe ou indirecte, ne se développe pas en ce sens ? Les relativement pauvres sont moins nombreux que les relativement riches, les écarts de richesses au sein de la population ne sont pas assez significatifs pour devenir un enjeu électoral bankable pour la classe politique, ou les mœurs sont suffisamment solides pour offrir un frein à l'esprit d'accaparement de ses élites. J'imagine qu'en en Suisse, il y a un peu des trois raisons, mais je crains aussi que ces trois raisons n'existent pas en France. Je pense donc que le seul remède opposable aux divers bricolages politiques reste la généralisation du marché (et donc l'autonomisation de la société contre l'Etat), ce qui revient à dire que la solution proposée se fait en dehors du champ politique. Autres remarques : (1) Que la démocratie soit directe ou indirecte, elle entraîne nécessairement la création d'une classe de politiciens professionnels. Qu'on se rappelle Les cavaliers d'Aristophane, qui met en scène les stratagèmes les plus roués des démagogues pour séduire demos. (2) Pourquoi est-on passé de la démocratie directe à la démocratie représentative ? L'accusation formulée noir sur blanc par les founders (dans les federalist papers) porte d'abord sur son idéologie égalitaire, ensuite sur son instabilité chronique : lui coller une constitution et une administration régulière étaient censés la modérer, lui faire avaler la pilule des inégalités de revenus entre citoyens et désigner ses meilleurs membres aux postes de commandement (en bref la tempérer par des éléments aristocratiques et/ou oligarchiques). Tout en constatant que l'opération s'est soldée par le triomphe absolu des tenants du pouvoir, je ne suis pas sûr que le retour au statu quo ante soit bien meilleur. -
Ron Paul gagne un vote informel aux USA
F. mas a répondu à un sujet de firedevil dans Europe et international
ouh le con ! -
Prézidentielles 2012
F. mas a répondu à un sujet de Porcinet dans Politique, droit et questions de société
+100 Variantes : l'apologie de la concrétude (contre les idées ou les discours) ou de la réalité (contre les idéalistes). Forcément, quand on est "dans le concret", qu'on s'attaque "pragmatiquement" aux problèmes, on est plus "dans la réalité que dans le discours". Putain, je pourrais être l'homme de plume de Jean Pierre Raffarin. Chitah : je ne suis pas sûr que les références faites dans le fil soient aussi élaborées. Ca me ferait marrer qu'un candidat se réclame de James ou de Rorty : "Alors patron, on va vraiment essayer de résoudre la crise de la dette souveraine ?" "Bof, je ne vois pas quelle signification vous donnez à "vraiment" dans votre phrase, mais si l'idée vous fait plaisir, et comme elle me fait plaisir aussi de mon côté, pourquoi pas !" -
Peut-on être à la fois libéral et schumpeterien ?
F. mas a répondu à un sujet de Libero-Schumpeterien dans Philosophie, éthique et histoire
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Peut-on être à la fois libéral et schumpeterien ?
F. mas a répondu à un sujet de Libero-Schumpeterien dans Philosophie, éthique et histoire
Il s'agit d'une référence aux élèves du philosophe Leo Strauss, assez présents au sein de l'université américaine dans ses départements de philosophie et de science politique (plus exactement government, Political Theory et constitutional studies). Comme Leo Strauss lui-même, ils ne marquent pas de différence essentielle (ontologique) entre le conservatisme et le progressisme, le libéralisme et le communisme qui pour eux ont tous pour origine la rupture épistémique et philosophique introduite par la Modernité (à la fin du moyen âge). Les différences entre ces idéologies se comprennent à partir de leur situation historique à l'intérieur même de la modernité (la première vague parle le langage des droits, ce à quoi répond une seconde vague qui elle la critique au nom de l'histoire, pour aboutir à un troisième qui critiquera l'histoire au nom de l'impossibilité de fixer quoi que ce soit en raison, etc.), situation qui est aussi succession d'échecs visant à établir un étalon universellement valide à la connaissance. Les straussiens sont connus au sein de l'université et dans le débat public us pour leurs accointances avec le conservatisme et le néoconservatisme, pour certaines de leurs positions théoriques assez curieuses et un élitisme qui confine parfois au sectarisme. Sur le conservatisme, il dit ce que dit Lucilio texto dans un recueil de textes intitulé "Libéralisme ancien et Moderne" (le premier texte de tête) -
Toute asso subventionnée dans ce pays semble avoir vocation à devenir flic.
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Qu'est-ce que le libéralisme ?
F. mas a répondu à un sujet de Lugaxker dans Philosophie, éthique et histoire
ça, ça peut être une bonne intro : http://www.amazon.fr/origines-philosophiques-du-lib%C3%A9ralisme/dp/2081232588 -
Le but est uniquement politique : pourrir le gouvernement et toutes ses initiatives (y compris la nomination du jury de l'agreg), même les plus anodines, pour mobiliser. Tiens, le ps avait fait la même chose avec le sénat par exemple : ils réclamaient à corps et à cris sa suppression, et maintenant qu'ils sont majoritaires, on ne les entend plus sûr le sujet. L'une des caractéristiques de l'art politique, c'est de trouver l'occasio, c'est-à-dire la bonne opportunité pour désarçonner son adversaire, et cela par tous les moyens possibles. Y compris des moyens qu'on abandonnera à la prochaine occasion.
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L'oubli de la démocratie en Europe
F. mas a répondu à un sujet de Barem dans Politique, droit et questions de société
Je suis bluffé par cette intuition. Effectivement, la poussée vers l'Ouest a été un facteur d'expansion du centralisme fédéral parce qu'elle a remis en cause le fragile équilibre trouvé entre Etats esclavagistes et anti-esclavagistes avec la convention de Philadelphie de 1787 et l'ordonnance du Nord Ouest en 1823 : la conquête de nouvelle terre a accéléré la compétition entre les deux factions jusqu'au clash final de 1861. -
Prézidentielles 2012
F. mas a répondu à un sujet de Porcinet dans Politique, droit et questions de société
Je ne suis même pas sûr qu'ils soient à la recherche d'une troisième voie : le fédéralisme, l'europe, tout ça, c'est un peu par hasard qu'ils sont tombés dessus, les idées, ça n'a jamais vraiment été leur truc, et, par le plus grand des hasards, c'était un discours qui faisait à peu près autant consensus au centre droit et au centre gauche. Pratique, non ? Tu es méchant avec les centristes. Ils ont quand même laissé des cadors : Lecanuet, de Charette, Pierre Méhaignerie, non pouce, pouce pouce…je peux plus j'arrête sinon je fais une crise d'apoplexie -
Prézidentielles 2012
F. mas a répondu à un sujet de Porcinet dans Politique, droit et questions de société
Certes, mais Morin est un centriste, et le centrisme, en France, c'est un attelage technique de notables de province prêts à tout promettre pour un maroquin. D'ailleurs, ce qui est bien pratique dans le discours centriste, c'est qu'il est flexible en fonction de l'opportunité, et peut prendre les contours de n'importe quelle coalition pourvu qu'elle ait un peu de pouvoir. Le centriste me fait un peu penser à la chauve souris de la fable de la Fontaine (je suis sûr que Bayrou apprécierait la comparaison, quand on connaît sa passion pour Henri IV) : "Une chauve-souris donna tête baissée Dans un nid de belettes ; et sitôt qu'elle y fut, L'autre, envers les souris de longtemps courroucée, Pour la dévorer accourut. «Quoi ! vous osez, dit-elle, à mes yeux vous produire, Après que votre race a tâché de me nuire! N'êtes-vous pas souris ? Parlez sans fiction Oui, vous l'êtes, ou bien je ne suis pas belette. - Pardonnez-moi, dit la pauvrette, Ce n'est pas ma profession Moi souris ! Des méchants vous ont dit ces nouvelles. Grâce à l'auteur de l'univers, Je suis oiseau : voyez mes ailes. Vive la gent qui fend les airs ! » Sa raison plut, et sembla bonne. Elle fait si bien qu'on lui donne Liberté de se retirer. Deux jours après, notre étourdie Aveuglément se va fourrer Chez une autre belette, aux oiseaux ennemie La voilà derechef en danger de sa vie. La dame du logis, avec son long museau S'en allait la croquer en qualité d'oiseau, Quand elle protesta qu'on lui faisait outrage : « Moi, pour telle passer ! Vous n'y regardez pas. Qui fait l'oiseau ? C'est le plumage. Je suis souris : vivent les rats ! Jupiter confonde les chats ! Par cette adroite repartie Elle sauva deux fois sa vie. Plusieurs se sont trouvés qui, d'écharpe changeants, Aux dangers, ainsi qu'elle,ont souvent fait la figue. Le sage dit, selon les gens, «Vive le Roi ! vive la Ligue ! » -
Disons qu'ils sont contre l'agreg jusqu'au moment où la gauche reviendra au pouvoir, et que le jury redeviendra keyneso-compatible. Je suis sûr qu'à ce moment là, ils loueront les vertus d'excellence et d'impartialité de l'exercice (contre les attaques partisanes et ultra-libérales d'une droite décidée à casser l'université au nom du tout marché).
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L'entreprise dans les manuels d'éco des lycéens
F. mas a répondu à un sujet de Samahell dans Politique, droit et questions de société
+1 C'est marrant dans les souvenirs, les seules évocations des grands auteurs que j'avais lu en cours d'éco (je n'étais pas en es, mais je m'intéressais à l'éco au point d'avoir récupéré les cours d'éco de camarades qui eux en faisaient) étaient des sociologues, et en premier lieu Bourdieu. Mais c'était il y a longtemps, et visiblement, d'après ce que dit Mathieu D, Ça doit pas mal varier en fonction des années et des profs. Voilà. -
L'entreprise dans les manuels d'éco des lycéens
F. mas a répondu à un sujet de Samahell dans Politique, droit et questions de société
hu, c'est ça en fait la théorie, pas multiplier les citations d'auteurs, évidemment.
