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Tout ce qui a été posté par F. mas
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Je le vois plutôt à la justice lui…sais pas pourquoi…
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Libéralisme et autoritarisme
F. mas a répondu à un sujet de dexter79 dans Politique, droit et questions de société
Je suis aussi d'accord pour dire que la démocratie est plus forte de potentialité autoritaire que la monarchie, parce que par essence plus intrusive et mue par une dynamique morale égalitaire. Je pense même que cette potentialité s'est actualisée depuis longtemps, et qu'il faut admettre que le régime sous lequel nous vivons actuellement a intégré des modes de fonctionnement qui n'ont rien à envier à certains régimes qu'on qualifie ordinairement d'autoritaire (la monopolisation de l'offre politique par une nomenklatura, l'indépendance du parquet absente, la pénalisation de la non conformité des comportements à la morale publique, l'autorité discrétionnaire de l'exécutif en matière de politique étrangère, l'absence de pluralisme dans la presse et une liberté d'expression très encadrée, l'utilisation de l'incivilité comme technique de dressage des citoyens, etc.). -
Ah c'est pas des libéraux, c'est même plutôt des gauchistes très hostiles à Thatcher qui se sont pas mal investis dans le soutien à la grève des mineurs de la fin des années 70. Mais musicalement, ça dépote : ce sont un peu les anti-laibach.
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Je poursuis mon entreprise de démoralisation musicale avec Test Dept.
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Aurel ! Après tout, si le but est de récompenser ceux qui mouillent la chemise. Je te vois plus aux affaires familiales ou à l'enseignement
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Libéralisme et autoritarisme
F. mas a répondu à un sujet de dexter79 dans Politique, droit et questions de société
Le sujet glisse encore…la Monarchie n'est pas forcément un régime autoritaire. La démocratie, au regard de son éthique singulière (l'égalité parfaite par la démocratisation / la monopolisation de la production de l'opinion publique ) risque à tout autant de devenir autoritaire, ou,pour reprendre l'expression consacrée, tyrannique. Il y a autoritarisme là où l'état de police prend le pas sur l'état de droit. -
Rafale : Les Émirats Arabes Unis rejettent l'offre de Dassault
F. mas a répondu à un sujet de Derfel dans La Taverne
Autres raisons géopolitiques qui jouent pas mal pour éviter la convoitise des voisins : au lieu de miser sur l'industrie ou la haute technologie, se concentrer sur le chocolat et le cuckoo clock. -
Rafale : Les Émirats Arabes Unis rejettent l'offre de Dassault
F. mas a répondu à un sujet de Derfel dans La Taverne
Le pb de l'Eurofighter, par rapport au rafale et au gryppen, c'est que c'est un projet européen : il passe par des dizaines de chaînes de montage aux quatre coins de l'Europe là où le rafale ou le gryppen ont leurs chaînes de montage et d'assemblage à peu près rassemblées sur la même zone. Ca a pas l'air, mais ça fait des économies d'échelles monstres. -
La théorie des jeux contredit-elle l'optimum de l'action individuelle ?
F. mas a répondu à un sujet de JardinierPensant dans Philosophie, éthique et histoire
C'est exactement ça. -
La théorie des jeux contredit-elle l'optimum de l'action individuelle ?
F. mas a répondu à un sujet de JardinierPensant dans Philosophie, éthique et histoire
http://www.youtube.com/watch?v=43KsIULg-_0 -
La théorie des jeux contredit-elle l'optimum de l'action individuelle ?
F. mas a répondu à un sujet de JardinierPensant dans Philosophie, éthique et histoire
Certains ont utilisé la théorie des jeux pour justifier l'intervention de l'Etat pour fournir des biens publics au regard de la défaillance du marché, en se référant par exemple à ce passage du Traité de la nature humaine de Hume qui met en scène deux personnes qui ont toutes deux intérêt à creuser une digue, mais qui font chacun de leur côté le calcul suivant : le type en face a autant d'intérêt que moi à creuser, et j'ai intérêt à en foutre le moins possible, donc autant le laisser creuser sans rien faire (c'est un cas classique de free riding). Dans ce cas, le marché est déclaré être sous optimum pour produire certains types de biens : en suivant rationnellement leurs intérêts, les deux individus finissent par produire un résultat inférieur à ces derniers en ne produisant pas de bien du tout. C'est pour ça que l'Etat, intervient pour les mettre d'accord et creuser la digue, au bénéfice des deux parties. Comme le note Hamtaro, pour que l'exemple soit valide, encore faut-il que le jeu soit non itératif, et comme l'ajoute GH7+, l'intervention de l'Etat n'est pas ce qui permet la coopération, contrairement à ce qu'affirme par exemple J Buchanan, elle la remplace par la domination. -
SHTF - Quand la DCRI tape au hasard
un sujet a répondu à F. mas dans Politique, droit et questions de société
Juste une remarque sur l'affaire de Karachi -je prends le fil en marche, et je n'ai pas suivi l'ensemble de l'échange- Non, la procédure n'aboutira pas, le juge Van Ruymbeke s'est vu opposé le secret défense, les raisons des quatorze intermédiaires morts tout comme la disparition du petit milliard de rétrocommissions dont 500 millions en France dans l'histoire ne seront jamais trouvées. Quand le parquet s'est un peu intéressé à la question par l'intermédiaire du garde des sceaux en 2006, c'était surtout pour enfoncer Van Ruymbeke, qu'on a par ailleurs tenter de décrédibiliser via l'affaire Clearsteam 2. Panama, Oustric, Stavisky enfoncés ! -
David Lynch, j'ai arrêté après "Lost Highway", quand j'ai commencé à me demander s'il ne se foutait pas de ma gueule. Cette remarque mise à part, j'ai aimé "Dune", vu et revu la série entière de "Twin Peaks", "Blue Velvet" et "Twin Peaks : fire walk with me", ai été déçu par "Sailor et Lula" et "Eraserhead". Je ne me souviens plus trop d'Elephant Man.
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Libéralisme et autoritarisme
F. mas a répondu à un sujet de dexter79 dans Politique, droit et questions de société
Ma mémoire me joue peut être des tours, mais j'ai l'impression que sur le moment, toute la presse a été prise de panique. C'est seulement après l'incident (quand les émeutes ont commencé à se tasser avec l'état d'urgence) que la cohorte des agents d'ambiance, sociologues et autres journalistes prébendés se sont mis à "effacer" ce moment de la conscience collective en utilisant les moyens de désinformation ordinaires. C'est d'ailleurs pour ça que je parle de moment orwellien : ce moment de panique, où le léger voile du moralisme ordinaire de nos éditorialistes préférés s'est déchiré pendant deux semaines maxi, a vite été réécrit et oublié. -
Peter Sloterdijk et Rémi Brague
F. mas a répondu à un sujet de Dinsdale dans Philosophie, éthique et histoire
Tiens, puisqu'on parle de Philosophie Magazine, saviez-vous qu'il avait prévu d'interroger HH Hoppe sur la question de l'impôt ? A mon avis, c'est quand ils ont découvert les réponses qu'ils ont décidé de ne rien publier : http://www.hanshoppe.com/2011/03/philosophie-magazine-interview-on-taxation-french/ -
Libéralisme et autoritarisme
F. mas a répondu à un sujet de dexter79 dans Politique, droit et questions de société
Je pense même que c'est beaucoup plus insidieux que ça, qu'il n'y a même pas besoin de matraquage ou d'épouvantail idéologique. J'ai en mémoire les émeutes de 2005, qui furent à mes yeux un de ces moments orwelliens qui en disent beaucoup plus long sur les réactions des individus que n'importe quel traité de science pipo : quand les émeutes se déclenchent, TOUT les journaux, même ceux les plus fadasses en temps ordinaire -du genre Le point ou L'express- ont fait leur une sur la guerre ethnique, la guerre civile qui commençait et qui réclamait l'état d'urgence (ce que Villepin a fini par déclarer). Imagine que les émeutes se soient prolongées un peu, qu'il y ait eu des morts, je suis sûr que par delà les clivages, tout le monde aurait unanimement applaudi au prolongement de l'état d'exception et d'un dispositif policier plus élaboré, de l'ext droite à l'ext gauche. Il y a toujours de bonnes raisons pour s'engager sur la route de la servitude, comme le disait déjà le père Hayek. -
yesss !
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Libéralisme et autoritarisme
F. mas a répondu à un sujet de dexter79 dans Politique, droit et questions de société
Bah en même temps je ne pense pas que Pinay ait été séduit par la personnalité extraordinaire du Maréchal Pétain, bien qu'il ait voté les plein pouvoirs et accepté un temps de siéger au conseil national de Vichy. Même remarque pour Rueff vis à vis de de Gaulle : il ne s'est pas jeté dans les bras du nouveau sauveur de la France par adhésion forte, il s'est contenté d'intervenir comme expert purement économique. Ma remarque visait plutôt à les dédouaner des accusations de fascination à l'endroit des tentations politiques autoritaires. -
Libéralisme et autoritarisme
F. mas a répondu à un sujet de dexter79 dans Politique, droit et questions de société
+1 Petite remarque qui me fait dire que le propos de l'auteur de l'article n'est qu'un effet de manche de basochien de bas étage (ouf !) : si on on s'intéresse un peu à l'histoire politique du pays, on s'aperçoit assez vite que l'appel à l'homme fort qui va mettre tout le monde d'accord en se plaçant au dessus des partis est un lieu commun qu'on retrouve de droite comme à gauche, de Bonaparte à de Gaulle en passant par Boulanger, etc. Par contre, si on se concentre sur les formations politiques qui ont accueilli des libéraux (les radicaux, le cni), force est de constater qu'elles étaient à la fois très minoritaires, très peu portées sur les hommes forts et que si certains libéraux se sont retrouvés au sein de gouvernement autoritaires, c'est plus en termes d'appoint que d'adhésion idéologique forte (Constant, Pinay, Rueff, etc.). -
Les occurrences contre le despotisme et la tyrannie sont quand même légion dans le texte, sans compter la référence à Bouillé dans le cinquième couplet qui désigne sans équivoque le roi. Qu'ils apprennent la "royale" ou de "Vexilla regis", ces "royalistes", au lieu de tout mélanger.
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Libéralisme et autoritarisme
F. mas a répondu à un sujet de dexter79 dans Politique, droit et questions de société
Je pense que ce n'est pas propre aux libéraux, que toute occasion de crise politique engendre ce type de comportement autant chez les libéraux que les autres, qui ne sont pas plus préservés que les autres de l'air du temps ou de la vénalité que les socialistes ou les conservateurs. D'ailleurs, l'auteur parle de Bartélémy, il aurait pu parler de Maurice Duverger aussi. -
(1) On est d'accord, c'est d'ailleurs pour ça que je parle de discours (qui ne renvoie pas forcément à une pratique qui lui correspondrait) (2) C'est bien le coeur du problème : par essence, une administration publique, c'est une organisation hiérarchique, avec ses échelons, ses chefs de bureau et ses sous chefs de bureau, sa structure VERTICALE et ses prestations en situation de monopole : la vraie décentralisation est impossible, et pour une bonne raison, la géométrie des entreprises (et donc les évolutions de son orga managériale) varie en fonction de la concurrence, qui l'oblige à réduire ou augmenter sa voilure en fonction des attentes de ses clients là ou celle de l'Etat, qui est en situation de monopole n'a qu'une incitation : changer de discours pour paraître utile à ses usagers sans pour autant devenir plus performante. Je te parlais de la Lolf, qui de ce point de vue est à mourir de rire -enfin, rigoler avec une loi organisant les finances publiques, c'est toujours un peu coton- rien n'a changé sur le fond, la répartition des compétences et des crédits, on a juste l'impression que le toilettage est d'abord sémantique. Enfin, c'est un exemple parmi tant d'autres, et je suis assez d'accord sur le constat de l'injonction paradoxale permanente, qui créé parfois des situations délirantes (je pense à des cas que j'ai pu constater IRL dans l'éducation nationale). I
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new public management. Lis un peu la LOLF pour rigoler.