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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. Je ne suis pas sûr de ça, justement. Je pense que le green washing généralisé ne vient pas d'eux mais a plutôt pour origine certaines logiques industrielles qui ne rejoignent pas forcément les attentes et le message des verts. L'épisode Hulot me semble d'ailleurs illustrer ce point de vue : certains au sein du parti ont tenté de profiter de l'ambiance générale pro-écolo en tentant de porter le candidat mainstream Hulot à sa tête, mais les militants, qui restent quand même des gauches à la mentalité d'AG, lui ont préféré Efa Choly, doctrinalement plus proche de leurs marottes idéologiques. J'attire d'ailleurs ton attention sur la différence essentielle entre l'écologisme diffus qui irrigue maintenant tout le spectre politique et celui des verts : les premiers en lui assignent une fonction technique, à la limite éthique, la où les seconds en font un levier politique censé réformer l'ensemble de la société.
  2. Du Pouvoir, de Jouvenel, que je trouve vraiment très accessible.
  3. On se sent tout de suite beaucoup plus heureux.
  4. Si on admet que la propagation des idées libérales passent par le média des partis politiques, il est tout à fait légitime de s'interroger sur ce qui a pu fonctionner dans l'émergence des partis les plus hétérodoxes en dehors du Ps et du centre-droit. Je ne crois pas que le fn doive son succès aux qualités de son lider maximo (enfin quand même un peu) ou de l'héritage Lambert, mais plutôt de son programme très identifiable (à la limite du single minded issue party), centré autour de l'immigration, qui, je le rappelle, est ce qui l'a propulsé sur le devant de la scène (le tonnerre de Dreux !) bien au delà de son électorat traditionnel à la Tixier. Avec pour concurrents des catch all parties aux contours idéologiques fluctuants (umps) et grâce à la stigmatisation politique institutionnalisée (merci Mitterrand), le Fn a réussi un truc incroyable, déplacer l'ensemble des problématiques politiques et idéologiques vers lui. Je me souviens de mes cours de science po à la fac de droit qui finissaient nécessairement par un quart d'heure de haine contre le fn, quelque soit le sujet, ce qui m'a toujours fait dire que les meilleurs propagandistes frontistes étaient ses adversaires mêmes les mieux intentionnés. Faut-il en retenir quelque chose ? Qu'un petit noyau de convaincus (qui s'est réduit au fur et à mesure de sa professionnalisation politique) et qu'une tactique fondée sur un problème populaire peuvent être électoralement payants. Quel est l'inconvénient ? Que l'alliance entre le single-issue (l'immigration-invasion) et la croissance politique se double d'un appauvrissement idéologique nécessaire (les premiers convaincus sont remplacés par des professionnels qui sont là pour la thune), ce qui, du point de vue libéral est problématique, puisque c'est le principal produit proposé( l'extD FN en dehors de la question de l'immigration a multiplié les grandes embardées idéologiques, ceci en conformité avec un milieu qui préfère des profils individualisés aux idées générales et surtout d'une direction qui a tout fait pour éviter toute cristallisation idéologique forte). Sur la question du succès des Verts, j'avoue que son triomphe me semble avant tout conditionné aux tactiques électorales du Ps plutôt à son originalité idéologique (je ne pense pas qu'actuellement tout le monde parle et pense comme ses leaders Melkion, parce que les verts ne représentent qu'une minorité au sein de la sensibilité environnementaliste) : il fallait au ps un petit parti à opposer au Pc pour le tirer vers le bas et servir de contrepoids politique, ce qui fait qu'il a été gonflé artificiellement (surtout au plan local, et à Paris en particulier). Dans les urnes, ça se traduit par une présence négligeable (à échelon nationale et régionale) qui témoigne d'un coefficient de pénétration nulle en dehors de certains quartiers chics. Le parti n'existe que pour servir de voiture balai au Ps et n'attire des cadres que dans la perspective de rameuter sur sa gauche en attendant le second tour. Là aussi, ça se traduit sociologiquement par un changement de personnel, des gauchistes chevelus des années 1980 jusqu'au tournant de l'après Wehrling (qui a rejoint Bayrou depuis) qui voit maintenant le triomphe d'apparatchiks tout à fait comparables aux éléphants ps mainstream. Encore une fois, quel est l'avantage de ce modèle ? Se comporter en poisson pilote permet une diffusion relative des idées portées par la petite structure : en acceptant d'être la voiture balai d'une plus grande formation, on fait vivre quelques élus qui peuvent relayer des idées originales. Pourquoi pas : encore faut-il trouver une formation qui accepte ce genre de coopération, et que la petite formation soit tout de même suffisamment forte pour être un peu crédible électoralement (et cette crédibilité ne peut exister que grâce au coup de pouce de la grande formation qui a bien compris son intérêt). Le problème, c'est bien entendu celle des petites formations qui ne peuvent vivre que dans le sillage des grandes : pas d'autonomie tactique, donc grand danger de se faire vampiriser, voire de totalement se confondre dans la grande.
  5. Ce n'est pas une histoire de "grands intellectuels prog informés par leurs magazines intelligents", T-Part. Le problème c'est qu'en France,il y a eu un pcf, que ce pcf a même gouverné, que ce soit au niveau national ou local, et qu'il est donc possible que certains sur le forum en ait une expérience plus immédiate de que sont les cocos en activité que toi. Et je peux te garantir qu'en venant d'un bled qui a été coco pendant près de 30 ans, entendre dire qu'il y a ne serait-ce qu'un air de famille entre Obama et Marx, c'est un peu comme lire Alice au pays des merveilles sous LSD. Quand tu parlais de la volonté d'Obama de "nationaliser" la santé, tu voulais dire Bismarck, pas Marx, n'est-ce pas ? Un communiste ne considère pas toute propriété comme relative, il estime qu'elle doit être abolie, et ne cherche pas à égaliser les conditions (compromission social-démocrate ! révisionniste Bernsteinien !) mais bien à la guerre de classes.
  6. Et alors il faut lire à quoi répondait mon post.
  7. Hum, je précise avant tout que je ne suis plus étudiant, donc bon, mon avis compte pour ce qu'il compte, et libre à toi d'en faire ce que tu veux. Je te souhaite d'ailleurs de te coltiner, tout le long de ta scolarité, des étudiants à l'esprit moins étroit que le mien . Le problème, une nouvelle fois, ne vient pas du fond qui se discute (les Lumières, l'idéologie abtraite du libéralisme patati-patata), mais de la forme, qui conditionne nécessairement la réception du message (et qui me paraît aller à l'encontre du bon sens, je l'avoue). C'est bien parce que je sais que le libéralisme ne se réduit pas au monde anglo-américain que je trouve incongru de voir une organisation politique chercher à prendre pied en France sans faire l'effort de s'adapter au public visé, a minima en parlant sa langue (correctement), c'est-à-dire sans s'interroger sérieusement sur les conditions particulières d’intelligibilité de son message politique hic et nunc (quel est le monde dans lequel tu vis à Aix en Provence qui parle constamment et naturellement anglais ? A par les programmes erasmus, je vois pas). Dans un pays peu enclin à parler anglais et assez soupçonneux vis à vis du "capitalisme amblo-saxon", il eut sans doute été tactiquement intéressant de faire plus couleur local (de détacher le libéralisme de l'identité spécifiquement us), surtout quand on prétend assurer le minimum syndical en termes d'enseignement des théories politique et économique libérales au-delà du petit milieu de déjà convaincus. Avec tous les auteurs francophones et continentaux disponibles dans le domaine, c'eut été possible et à peu de frais (pour une bénéfice immense, celui de d'élargir son audience aux Français qui ne sont pas motivés par la haine de soi). Maintenant, tu affirmes qu'utiliser l'idiome anglo-américain n'empÊche pas au recrutement, très bien, c'est toi l'expert, mais on ne m'enlèvera pas de l'idée que ce genre de pratiques "erasmus like" participe à la marginalisation sectaire des idées libérales dans ce pays. Sur l'emploi intempestif d'expressions filmiques empruntées au belgo-américain JC Vandamme, je n'ai pas grand chose à répondre, parce que je n'en pense rien. Il s'agit là d'un exercice de détestation de la culture française que je trouve assez infantile et malvenu, mais qui n'est pas très important, comme tu le notes toi-mÊme, puisque le but est de montrer au reste du monde qu'on est pas des incultes. S'il existe des grassroots org et des PAC aux US et pas en France, c'est pour des raisons historiques et sociales précises, ce ne sont pas des organisations intemporelles et a-historiques aux qualités politiques universellement éprouvées. Leur efficacité est conditionné à leur insertion dans un système politique particulier. Il n'est pas illégitime de se demander si c'est comme ça que ça marche dans le pays. Sur les assos : je te rassure, il y a plein d'associations qui marchent dans ce pays en dehors de CA et de l'IFP. L'association française des diabétiques par exemple.
  8. Avoir l'esprit large, c'est parler, adopter les codes idéologiques US et se comporter comme une grassroots organization à Aix en Provence ? Mouais, il y a encore des progrès à faire en termes de comm' Bien entendu, les critiques sur la forme ne retirent rien à l'intérêt des programmes proposés.
  9. J'aime bien l'ukrainienne, même si elle fait propagande soviétique de l'entre deux guerres.
  10. La question qui se pose est de savoir s'il faut inscrire dans la législation l'obligation d'assistance là où il y sans doute impératif moral pour toute personne normalement constituée. Moralement, il me paraît juste d'intervenir pour séparer le voisin de sa femme qui se battent comme des chiffonniers, quelles qu'en soient les conséquences (du genre celles suggérées par J-Boy). Maintenant, faut-il rendre obligatoire ce genre de comportement en pénalisant légalement ceux qui s'abstiennent ? Du point de vue libéral, non, parce que cette formalisation légale revient à lui retirer tout caractère moral (puisque la volonté de l'individu est contrainte), que son caractère trop général et trop absolu peut mettre en danger l'intégrité des personnes ( j'ai le physique de Woody Allen, et je suis le témoin d'une altercation entre Ray Misterio et sa femme : j'ai obligation de porter assistance à la senorita, mais quelque chose me dit que je vais manger) et surtout qu'une telle législation me paraît trop couteuse à faire respecter pour un bénéfice nul. On peut prendre l'exemple des législations française et américaine sur le sujet : la non assistance à personne en danger existe pour la première, pas pour la seconde. Sauver une vie ou aider un péquin demeure un acte moral aux us, et devient une obligation légale en France. Maintenant, même en posant clairement la frontière entre le moral et le légal, on en a pas fini : s'il y a impératif moral à porter assistance à ceux qui souffrent en fonction de ce que nous en connaissons (c'est-à-dire des infos disponibles) sur le sujet, alors la tâche est gigantesque. Un philosophe utilitariste qui a fait école comme Peter Singer suggère qu'à l'aune de notre connaissance (nouzotres occidentaux), nous devrions nous sentir moralement concernés, et donc obligés (pas au sens d'obligation légale, mais obligation découlant d'un impératif moral d'empathie humaine universelle) envers toute la misère du monde (aaah la culpabilité de l'occident). Du coup, en bon utilitariste, nous devrions hiérarchiser nos préférences morales en fonction du degré de souffrance de l'être humain : pour Singer et ses séides, il devient plus moral de verser la moitié de son salaire pour combattre l'extrême pauvreté en Inde ou en Afrique que de séparer le voisin et bobonne qui se foutent sur la gueule. ça paraît étrange, mais je me souviens même d'avoir rencontré un prof de philo canadien qui appliquait ça à la lettre.
  11. Bon, je le mets sur ma liste de livres à lire.
  12. D'ou ma perfide remarque <–<
  13. Très Intéressant ! Tu peux m'en dire un peu plus ? C'est plutôt historique ou plutôt théorique ?
  14. ou le Grinch, c'est selon <–<
  15. Tiens, une critique intéressante de la proposition sarkozyste de mise au référendum du contrôle de l'immigration par l'administration : http://www.huffingtonpost.fr/jeanphilippe-feldman/post_2997_b_1276842.html?ref=france
  16. Ah tiens c'était à peu près pareil quand j'ai commencé en fac de droit. L'un des profs, lors du premier cours, a commencé à nous chauffer en demandant à la cantonade qui souhaitait devenir magistrat, puis avocat,etc. Chaque fois qu'une vingtaine de bras se levait, il ricanait tout en disant : "dites-vous bien que seuls deux ou trois réussiront". Bonjour l'ambiance, mais du coup, les glandeurs partaient assez rapidement.
  17. Euh assez d'accord avec ça : la fac, c'est struggle for life là où les grandes écoles prolongent l'esprit du lycée (encadrement, suivi pédagogique personnalisé, petites promos où tout le monde se connaît, etc). Quand ma fiancée a du se pointer à Jussieu pour valider un master en aéro (en parallèle avec son école d'ingé) elle n'en revenait pas de l'esprit "usine impersonnelle" de la fac, aux antipodes de ce qu'elle connaissait (lycée +prépa+ école).
  18. Gros snob ! Oh hé, il achète sa baguette chez Paul. Hum bon en même temps je viens d'acheter la mienne chez le boulanger dans la banlieue parisienne, et elle est à 0, 90 e. Je râlais juste histoire de râler, en bon Français.
  19. Hop-hop-hop mes gaillards, je vous vois venir avec vos gros sabots de Stormtroopers version 3D : le naïf Luke Skywalker-Mark Hamill vaut mieux que les personnages bidons de la nouvelle série, et en conséquence, les trois premiers épisodes valent mieux que les trucs tout pourris qu'on nous a vendu récemment. Là, je vais me permettre de faire du snobisme, genre j'aime le cinéma en général et le cinéma us en particulier : prendre un caractère simplet pour ensuite le complexifier au fur et à mesure de l'histoire, pour moi, c'est vraiment un truc du cinéma américain, qui, quand c'est bien fait, peut donner un excellent film. L'exemple typique, c'est "A l'Est d'Eden" avec James Dean : le personnage principal est un gamin qui au début du film a la complexité d'un pamplemousse. Seulement, au fur et à mesure de l'intrigue, il prend du relief jusqu'à la fin où on est complètement pris dans l'intrigue qu'on en arrive à partager ses frustrations (ce film est vraiment excellent, sa réputation n'est pas du tout usurpée). Eh bien pareil pour Star Wars : dans les premiers, on dessine les caractères à gros traits, qui au fur et à mesure de l'intrigue, deviennent à la fois plus humains et plus intéressants. Je n'ai pas du tout eu la même impression avec les big jims niaiseux des volets récents. Et pourtant j'aime bien Ewan McGregor. Alors peut-être que Lucas a eu du génie sans le savoir -possible, quand on voit ses modifs postérieures- mais quelqu'un aurait du se dévouer pour lui dire quand même. Bon, pour illustrer mon gros biais pro-Peter Cushing http://www.youtube.com/watch?v=yXCfEhW0R3k&feature=related
  20. Va, hé, Moderniste. Les trois nouveaux épisodes sont à peu près également merdiques, infantiles, vulgaires, réduits à un du grand spectacle pour ados à l'intériorité de navet. Les décors sont laids, les intrigues sottes, les héros totalement bidons (rendez nous Han Solo !) et surtout les raccords ignobles. Voir Darth Vader tourner grand méchant parce qu'on a fait mal à sa maman, devenir le premier personnage de l'Empire alors que dans le premier volet, il est le second (dernière le formidable Peter Cushing), réduire les chevaliers jedis à des sous flics de série b là où on les devinaient chevaliers dans les trois premiers vol, etc. revient à retravailler une oeuvre plutôt sympathique en shoot them up pour commodore 64. Retriturer les premiers épisodes sur le fond comme sur la forme pour l'adapter à l'esprit du temps tout en faisant disparaître les copies originales est une démonstration pleine et entière de mauvais goût et mérite le traitement que ses fans lui font subir. Lucas a tout à fait le droit de transformer ses propres films en merde, mais moi j'ai tout à fait le droit de considérer qu'il ya tromperie sur la marchandise. C'était ma minute geek-fan
  21. Il y a comme un glissement : on est passé du droit de vote des étrangers à la suppression des incitations à l'immigration "de confort". A titre personnel, je suis contre le droit de vote des étrangers, comme des locaux d'ailleurs, donc pas trop de problèmes de conscience à ce niveau là : spolier son voisin par le vote reste de la spoliation. Quant aux incitations à se servir sur le dos des contribuables, bah ce qui créerait le débat, c'est de réserver la cmu par exemples aux seuls nationaux ou de restreindre les conditions d'accès au rsa aux seuls français. Si on est partisan de les supprimer; même pour les nationaux, le problème disparaît, non ? Mais bon, il y a aussi ce que Hoppe appelle l'intégration forcée, qui peut être résumée par l'ensemble des incitations économiques et juridiques spécifiques planifié par l'Etat pour faire venir des immigrés dans le pays, histoire de pallier à la chute de la natalité, d'amoindrir la transition démographique, de soutenir not' pov' petite croissance toute faible, nos secteurs innovants, de continuer d'alimenter les revenus de nos braves fonctionnaires, de régénérer notre sacro-saint Etat providence et toutes ces sortes de choses. Là encore, l'immigration devient le révélateur d'un problème plus important encore, celui de son gonflement artificiel par nos élites politiques et administratives pour pérenniser l'action publique sous sa forme actuelle, ou plus sûrement pour l'étendre.
  22. Arg ! il faut pendre George Lucas !!! Vengeance !!!! http://culturevisuelle.org/igenerations/archives/1330
  23. Heu n'exagérons rien. Tout ce qui est excessif est insignifiant. Le jour où Obama proclamera l'abolition de la propriété privée, le combat pour le dépérissement de l'Etat grâce à un parti d'avant garde dédié à la révolution et à l'accélération de la guerre de classes, je dis pas. Pour l'instant, on en est quand même assez loin. Genre à plusieurs années lumières. C'est un peu un point godwin US, la référence au communisme, j'ai l'impression
  24. Lu le week-end dernier "Le droit sans l'Etat" de Laurent Cohen Tanugi, qui est une variation sur le thème tocquevillien bien connu comparant démocratie française et américaine. Intéressant pour comprendre les différences idéologiques majeures en termes de droit, d'Etat et de politique. Même si le droit français a pas mal évolué (le bouquin date de 84), ses remarques restent assez pertinentes dans l'ensemble. J'ai aussi commencé à lire le livre de Nassim Nicholas Taleb (Fooled by randomness), qui n'est pas totalement à la hauteur de mes espérances, malgré la thèse empiriste-sceptique de départ, qui m'est plutôt sympathique. On pourrait résumer le livre par cette idée : nous attribuons beaucoup trop à nos compétences et nos croyances personnelles et pas assez à la chance et à l'aléa dans nos vies comme sur les marchés. Je retiens particulièrement un passage sur les journalistes et le journalisme économique en général, que Taleb désigne comme peu fiables et plus de l'ordre de l'entertainment que de la véritable pensée économique. Il y a un côté anti-Rand chez Taleb qui intéressera ou agacera (c'est selon) quand il décrit ses collègues traders les plus performants, qui ne le sont pas tant grâce à leurs qualités personnelles que parce qu'ils se trouvaient à la bonne place au bon moment. Un peu déçu quand même, parce qu'on a l'impression qu'il a eu une big idea qu'il étire sur 300 pages. Je crois que je vais l'abandonner en cours de route.
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