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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. D'ou ma perfide remarque <–<
  2. Très Intéressant ! Tu peux m'en dire un peu plus ? C'est plutôt historique ou plutôt théorique ?
  3. ou le Grinch, c'est selon <–<
  4. Tiens, une critique intéressante de la proposition sarkozyste de mise au référendum du contrôle de l'immigration par l'administration : http://www.huffingtonpost.fr/jeanphilippe-feldman/post_2997_b_1276842.html?ref=france
  5. Ah tiens c'était à peu près pareil quand j'ai commencé en fac de droit. L'un des profs, lors du premier cours, a commencé à nous chauffer en demandant à la cantonade qui souhaitait devenir magistrat, puis avocat,etc. Chaque fois qu'une vingtaine de bras se levait, il ricanait tout en disant : "dites-vous bien que seuls deux ou trois réussiront". Bonjour l'ambiance, mais du coup, les glandeurs partaient assez rapidement.
  6. Euh assez d'accord avec ça : la fac, c'est struggle for life là où les grandes écoles prolongent l'esprit du lycée (encadrement, suivi pédagogique personnalisé, petites promos où tout le monde se connaît, etc). Quand ma fiancée a du se pointer à Jussieu pour valider un master en aéro (en parallèle avec son école d'ingé) elle n'en revenait pas de l'esprit "usine impersonnelle" de la fac, aux antipodes de ce qu'elle connaissait (lycée +prépa+ école).
  7. Gros snob ! Oh hé, il achète sa baguette chez Paul. Hum bon en même temps je viens d'acheter la mienne chez le boulanger dans la banlieue parisienne, et elle est à 0, 90 e. Je râlais juste histoire de râler, en bon Français.
  8. Hop-hop-hop mes gaillards, je vous vois venir avec vos gros sabots de Stormtroopers version 3D : le naïf Luke Skywalker-Mark Hamill vaut mieux que les personnages bidons de la nouvelle série, et en conséquence, les trois premiers épisodes valent mieux que les trucs tout pourris qu'on nous a vendu récemment. Là, je vais me permettre de faire du snobisme, genre j'aime le cinéma en général et le cinéma us en particulier : prendre un caractère simplet pour ensuite le complexifier au fur et à mesure de l'histoire, pour moi, c'est vraiment un truc du cinéma américain, qui, quand c'est bien fait, peut donner un excellent film. L'exemple typique, c'est "A l'Est d'Eden" avec James Dean : le personnage principal est un gamin qui au début du film a la complexité d'un pamplemousse. Seulement, au fur et à mesure de l'intrigue, il prend du relief jusqu'à la fin où on est complètement pris dans l'intrigue qu'on en arrive à partager ses frustrations (ce film est vraiment excellent, sa réputation n'est pas du tout usurpée). Eh bien pareil pour Star Wars : dans les premiers, on dessine les caractères à gros traits, qui au fur et à mesure de l'intrigue, deviennent à la fois plus humains et plus intéressants. Je n'ai pas du tout eu la même impression avec les big jims niaiseux des volets récents. Et pourtant j'aime bien Ewan McGregor. Alors peut-être que Lucas a eu du génie sans le savoir -possible, quand on voit ses modifs postérieures- mais quelqu'un aurait du se dévouer pour lui dire quand même. Bon, pour illustrer mon gros biais pro-Peter Cushing http://www.youtube.com/watch?v=yXCfEhW0R3k&feature=related
  9. Va, hé, Moderniste. Les trois nouveaux épisodes sont à peu près également merdiques, infantiles, vulgaires, réduits à un du grand spectacle pour ados à l'intériorité de navet. Les décors sont laids, les intrigues sottes, les héros totalement bidons (rendez nous Han Solo !) et surtout les raccords ignobles. Voir Darth Vader tourner grand méchant parce qu'on a fait mal à sa maman, devenir le premier personnage de l'Empire alors que dans le premier volet, il est le second (dernière le formidable Peter Cushing), réduire les chevaliers jedis à des sous flics de série b là où on les devinaient chevaliers dans les trois premiers vol, etc. revient à retravailler une oeuvre plutôt sympathique en shoot them up pour commodore 64. Retriturer les premiers épisodes sur le fond comme sur la forme pour l'adapter à l'esprit du temps tout en faisant disparaître les copies originales est une démonstration pleine et entière de mauvais goût et mérite le traitement que ses fans lui font subir. Lucas a tout à fait le droit de transformer ses propres films en merde, mais moi j'ai tout à fait le droit de considérer qu'il ya tromperie sur la marchandise. C'était ma minute geek-fan
  10. Il y a comme un glissement : on est passé du droit de vote des étrangers à la suppression des incitations à l'immigration "de confort". A titre personnel, je suis contre le droit de vote des étrangers, comme des locaux d'ailleurs, donc pas trop de problèmes de conscience à ce niveau là : spolier son voisin par le vote reste de la spoliation. Quant aux incitations à se servir sur le dos des contribuables, bah ce qui créerait le débat, c'est de réserver la cmu par exemples aux seuls nationaux ou de restreindre les conditions d'accès au rsa aux seuls français. Si on est partisan de les supprimer; même pour les nationaux, le problème disparaît, non ? Mais bon, il y a aussi ce que Hoppe appelle l'intégration forcée, qui peut être résumée par l'ensemble des incitations économiques et juridiques spécifiques planifié par l'Etat pour faire venir des immigrés dans le pays, histoire de pallier à la chute de la natalité, d'amoindrir la transition démographique, de soutenir not' pov' petite croissance toute faible, nos secteurs innovants, de continuer d'alimenter les revenus de nos braves fonctionnaires, de régénérer notre sacro-saint Etat providence et toutes ces sortes de choses. Là encore, l'immigration devient le révélateur d'un problème plus important encore, celui de son gonflement artificiel par nos élites politiques et administratives pour pérenniser l'action publique sous sa forme actuelle, ou plus sûrement pour l'étendre.
  11. Arg ! il faut pendre George Lucas !!! Vengeance !!!! http://culturevisuelle.org/igenerations/archives/1330
  12. Heu n'exagérons rien. Tout ce qui est excessif est insignifiant. Le jour où Obama proclamera l'abolition de la propriété privée, le combat pour le dépérissement de l'Etat grâce à un parti d'avant garde dédié à la révolution et à l'accélération de la guerre de classes, je dis pas. Pour l'instant, on en est quand même assez loin. Genre à plusieurs années lumières. C'est un peu un point godwin US, la référence au communisme, j'ai l'impression
  13. Lu le week-end dernier "Le droit sans l'Etat" de Laurent Cohen Tanugi, qui est une variation sur le thème tocquevillien bien connu comparant démocratie française et américaine. Intéressant pour comprendre les différences idéologiques majeures en termes de droit, d'Etat et de politique. Même si le droit français a pas mal évolué (le bouquin date de 84), ses remarques restent assez pertinentes dans l'ensemble. J'ai aussi commencé à lire le livre de Nassim Nicholas Taleb (Fooled by randomness), qui n'est pas totalement à la hauteur de mes espérances, malgré la thèse empiriste-sceptique de départ, qui m'est plutôt sympathique. On pourrait résumer le livre par cette idée : nous attribuons beaucoup trop à nos compétences et nos croyances personnelles et pas assez à la chance et à l'aléa dans nos vies comme sur les marchés. Je retiens particulièrement un passage sur les journalistes et le journalisme économique en général, que Taleb désigne comme peu fiables et plus de l'ordre de l'entertainment que de la véritable pensée économique. Il y a un côté anti-Rand chez Taleb qui intéressera ou agacera (c'est selon) quand il décrit ses collègues traders les plus performants, qui ne le sont pas tant grâce à leurs qualités personnelles que parce qu'ils se trouvaient à la bonne place au bon moment. Un peu déçu quand même, parce qu'on a l'impression qu'il a eu une big idea qu'il étire sur 300 pages. Je crois que je vais l'abandonner en cours de route.
  14. [mode Cardinal Bellarmin on] L'imprimerie a beaucoup fait pour la prolifération des bibles et écrits défendant la religion prétendument réformée. La fin de la res publica christiana et le début des guerres de religions, c'est pas mal, non ?[mode Cardinal Bellarmin off]
  15. essaie de t'agréger à un groupe de bosseurs. Rien ne vaut l'émulation.
  16. Puisqu'on est dans les classiques du polar, autant mentionner les trois épisodes du "Parrain", qui restent quand même formidables (surtout Al Pacino, mais bon quand même : de Niro, Brando, Diane Keaton, etc.).
  17. Bienvenue Avalyn ! Au plaisir de te lire sur ce forum.
  18. Tout à fait. La question qui se pose est donc de savoir quand la compétition entre le centralisme politique et les traditions spontanées a débouché sur la victoire totale du premier sur les secondes. La centralisation capétienne un peu, la révolution et l'état administratif bonapartiste beaucoup plus, la révolution industrielle et la consolidation de l'Etat nation plus encore, puis les deux guerres et les 30 glorieuses définitivement.
  19. Disons que la primauté absolue de l'anticommunisme sur tout le reste a commandé des rapprochements parfois assez incongrus. Et en matière d'offre politique, il n'y avait pas beaucoup de francs libéraux, à part au FN -et à l'udf je le rappelle quand même-, qui s'est présenté jusqu'à la fin des années 1980 comme un reaganisme à la française. Quand on se contente de lire les plaquettes du front à l'époque, on est frappé par la radicalité du libéralisme affiché. Une fois mis de côté le discours sur l'immigration, et surtout le background des types qui entouraient Le Pen à l'époque, qui n'étaient pas tous très libéraux.
  20. Il y a des raisons idéologiques et historiques. D'abord, sur idéologiquement, le libéralisme, c'est ce qu'il y a de plus opposé à ce qui fut l'idéologie politique dominante en France après guerre (jusqu'à la fin des 70's) à savoir le marxisme. Tout le monde se positionnait idéologiquement par rapport au marxisme, des socialistes aux gaullistes en passant par les indépendants, alors forcément, les plus antimarxistes se trouvaient souvent à proximité des libéraux. Ajoutons à cela qu'il n'existe pas de programme politique libéral, ni en France, ni nulle part ailleurs, essentiellement parce que le libéralisme fournit des principes,éventuellement un cadre constitutionnel, et pas de contenu positif en termes de politique publique, enfin du moins jusqu'à une date récente, parce que ça supposerait qu'il existe une tradition politique libérale (pas seulement théorique). Pour cette raison, la plupart des libéraux se retrouvent, dès qu'il s'agit de politique pratique, à se positionner en fonction du traditionnel axe gauche/droite. Enfin pour des raisons historiques, le libéralisme s'est retrouvé à droite par opposition au marxisme. A droite, l'offre a longtemps été monopolisée par le gaullisme, qui n'était pas libéral, et qui du coup chassait les libéraux vers le centre (cds puis udf) et la droite(cni fn). Si les libéraux français (Madelin, Longuet, Novelli), qui ont commencé leur carrière politique derrière Léotard au sein du parti républicain (au centre), c'est bien parce qu'ils ont fait leurs classes au sein de l'ext droite antigaulliste : ils ne pouvaient pas espérer faire carrière à l'udr ou au rpr, qui historiquement restait l'ennemi, presque autant que les cocos.
  21. Effectivement. Je ne comprends pas cette mode franco-française de mettre des comiques pas drôles dans toutes les émissions télés. Guillon, Bedos, Barthés, Aram, pour moi c'est kif kif.
  22. Sophie Aram…tête à claques, pas drôle. Poubelle. Je connaissais pas les ted conferences, ça a l'air intéressant, merci pour l'info.
  23. Je reçois de tout, de tout, de tout. De BrunoGollnish.com jusqu'aux réunions de quartier du PS parisien ou de l'ump, en passant par les niouz de Daniel Pipes du parti démocrate américain qui me relance de temps en temps, du Monde, Famille Chrétienne, Israel Mag, les newsletters du cato, de l'aei, etc…je ne sais pas ce que j'ai fait, dans quels fichiers je suis tombé, mais ça spamme à mort. Millon est toujours à "la droite" ?
  24. Je reçois plein de trucs dans ma boîte mél, y compris des invitations du club de l'Horloge. Cette année, le prix Lyssenko, qui récompense chaque année un auteur qui s'est particulièrement illustré par son travail de désinformation, se jouera entre Luc Chatel, ministre de son état, Eric Fassin, sociologue engagé, et Judith Butler, philosophe androgyne.
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