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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. relit "A farewell to Alms. A brief economic history of the world" par Gregory Clark.

  2. Moi, Bauer, je me méfie de lui depuis l'histoire de Tarnac : il a été à la source de l'auto-intoxication du ministère de l'intérieur à propos du terrorisme "anarcho-communiste". Maintenant, cette histoire de crimino fait assez polémique dans le domaine universitaire. C'est peu de dire que ceux qui cherchent à créer la discipline, indépendamment de la place légitime qu'elle devrait trouver à l'université, ne font pas l'unanimité parmi leurs pairs. Perso, je trouve la discipline (et ses sous spé) assez sexy, mais une bonne partie de ceux qui cherchent à l'imposer ne sont pas dépourvus d'arrière pensées politiques (dans une université dominée par la gauche et l'ext gauche, c'est aussi un moyen pour certains universitaires de droite de se caser et de se placer, et cela pas forcément en fonction des compétences des postulants).
  3. La phrénologie au 19 eme est considérée comme une discipline sérieuse, et les types qui bossaient dessus étaient loin d'être des rigolos (Lambroso n'est pas tessier ou je sais pas qui). Mais n'oublions pas que beaucoup de disciplines qui nous paraissent baroques aujourd'hui étaient considérées il y a quelques siècles comme des disciplines de sciences dures. Chitah tu parles de l'astrologie, mais il a fallu un certain temps pour que celle-ci se détache complètement de l'astronomie. D'ailleurs, plus généralement, les méthodes des sciences "dures" ne sont pas nées spontanément, et se sont toutes progressivement détachées de disciplines plus ou moins curieuses pour exister (théologie, philosophie, mais aussi magie et sciences occultes). Je me suis un peu intéressé au sujet en lisant Kuhn, Koyré et Cassirer. Par exemple, les débats sur la nature de l'univers entre savants et scientifiques au 18e siècle est vraiment passionnant, subtil et beaucoup plus complexe qu'on ne le pense (je pense notamment au rôle de la redécouverte épistémique du platonisme qui a servi de matrice pour se libérer des paradigmes du moment par exemple). Enfin, bon, soit dit en passant.
  4. lit un article de Peter Boettke sur l'"anarchisme analytique".

  5. La semaine dernière, engagé trois jours par un ami libraire (livres anciens) à classer quelques 2000 livres (il possède un entrepôt de 90 000 livres), je me retrouve à midi autour d'une table en sa compagnie et celle de deux de ses collègues. Pour ne pas passer pour un pisse froid et un intello, j'accepte poliment tous les verres qu'ils me proposent. Nous finissons par vider gentiment le cubi de 6 litres de Merlot sur les coups de trois heures de l'après-midi, moment que je trouve opportun pour me lever et reprendre le travail. Bien évidemment, mon organisme n'a pas été de cet avis, et j'ai passé l'après-midi à ronfler comme un sonneur sur un canapé en attendant que ma fiancée vienne me récupérer encore surbourré et geignant des trucs du genre "…et dire que j'étais venu pour bosser". Conclusion : les libraires et les antiquaires ne sont pas fait comme nous, ils ont un foie de compétition. Deux jours plus tard, j'ai recroisé les deux libraires. Ils me trouvent désormais extrêmement sympathique.
  6. F. mas

    Les métiers d'avenir

    restaurateur
  7. F. mas

    Richard Descoings est mort

  8. F. mas

    Richard Descoings est mort

    Il en rate pas une, lui.
  9. ça vient peut être de mon ordi, je ne vois pas ton lien.
  10. F. mas

    Richard Descoings est mort

    Si.
  11. Lancelot, ta référence a sauté.
  12. Sauf que l'hospitalisation d'office sur simple avis médical par préfet, maire ou commissaire, moi, ça me dérange beaucoup. C'est encore plus de pouvoir à l'exécutif, et l'introduction certes subtile mais réelle d'encore plus d'arbitraire dans nos vies quotidiennes. Il fut un temps ou il fallait au moins deux avis, dont un du médecin de famille si je me trompe, pour qu'il y ait internement d'office. Quand je parle de soviétisation, je n'exagère à peine : la mentalité n'est pas encore là, mais force est de constater que le dispositif administratif existe maintenant bel et bien.
  13. F. mas

    Les métiers d'avenir

    Tenancier de supérette, coiffeur, vendeur d'électroménager, hôtesse d'accueil, placeur à l'opéra, greffier, vigile, mercenaire.
  14. Pas de stigmatisation, pas d'amalgames.
  15. On demandait effectivement au roi des qualités, des vertus et donc une éducation particulière. Bossuet, s'il n'était pas mort et s'il trollait un peu sur Liborg, aurait pu en parler à notre place. Pour ceux que ça intéresse, je conseille de lire les mémoires assez éclairantes de celui qui demeure l'un des penseurs de la droit réac d'aujourd'hui, J Donoso Cortés, sur l'état du royalisme juste avant l'arrivée de Napoléon III au pouvoir (les années 1840-1850). Il était alors ambassadeur d'Espagne en France, et déjà, il avait très bien compris que ça sentait le sapin sec, hélas. Ca l'a même porté à soutenir un temps l'accession de Napoléon le petit au pouvoir, c'est dire. Il avait au moins compris une chose, la légitimité des temps modernes ne passe plus par les dynasties. Hélas encore, sans doute.
  16. Ou alors un type un peu sérieux. Et quand ils ne trouvent pas, ben ils vont ailleurs <–<
  17. Hélas, non. C'est juste un surfer sympa et un banquier. Et un Bourbon espagnol reste un Bourbon espagnol. Encore une fois hélas.
  18. Luis Alfonso de Burbon…encore un qui croit pouvoir rassembler sur sa belle gueule. Enfin, les autres ne sont pas mieux lotis avec Jeannot, comte de Paris et grand sarkozyste devant l'éternel.
  19. F. mas

    Répliques cultes

    et aussi
  20. eux, ils se filment
  21. F. mas

    Supa Playlist!

    A l'attention de J-Boy, à écouter avant ou après la lecture de Among the thugs de Bill Bufford, en buvant une bière et en mangeant des chips au vinaigre : Cock Sparrer Trouble on the terraces et The Last Resort England Better Life, deux grands classiques. http://www.youtube.com/watch?v=mFS-FsDXXkM
  22. La question qui se pose dans le domaine de l'éducation, comme dans pas mal d'autres domaines, est de savoir s'il s'agit d'un bien public qui nécessite la création d'un service public (d'un bien collectif). Réclamer la privatisation des universités et des grandes écoles n'a pas pour but de sanctionner ou de punir les établissements qui marchent ou qui ne marchent pas (ça, c'est un raisonnement typiquement socialiste, voire pire, de socialiste français), mais de laisser le jeu des préférences individuelles en lieu et place de celles du pouvoir politique et de l'Etat pour juger de l'opportunité de voir émerger tel ou tel type d'établissement mais dans le secteur privé.
  23. Cool ! ça veut dire que normalement, quand on privatisera tout ça, ça rapportera du pognon pour éponger la dette de l'Etat
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