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Michel Onfray, chou-fleur & sparassis crépu
F. mas a répondu à un sujet de José dans Politique, droit et questions de société
Ce polygraphe fait beaucoup de tort à la philosophie. -
Je viens d'entamer Yiddish civilisation : The Rise and Fall of a Forgotten Nation de Paul Kritwaczek, qui, comme son nom l'indique, est une histoire de la culture yiddish. J'ai aussi repris la lecture de l'histoire de Florence de Machiavel à la suite d'un voyage dans ladite ville de Florence qui m'a enchanté.
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Mea culpa, libéralisme des moeurs et conseil de lecture
F. mas a répondu à un sujet de Gil_Grissom dans Lectures et culture
JSM estime que l'individu doit pouvoir jouir de sa liberté jusqu'à ce qu'elle rencontre celle d'un autre individu. En d'autres termes, il a le pouvoir de faire ce qui lui chante sans entraver celui égal de ses petits camarades. Comme le note John Gray, qui a préfacé On Liberty pour Penguin, ça ne lui laisse pas beaucoup de marge de manœuvre, puisqu'à partir du moment ou toute activité sociale (c'est-à-dire engageant au moins deux personnes) peut être interpréter comme contraignant ou engageant un autre individu. A part l'onanisme tout seul dans sa chambre (et encore, JJ Rousseau nous rappelle que c'est aussi une activité sociale qui marque mes relations collectives…), je ne vois pas bien ce que ce principe peut défendre. L'axiome de non agression condamne les actes d'agressions, qui peuvent être ramené à une seule classe d'actes il me semble (qui ne se ramènent ni aux actes de coopération ou indifférents, ces derniers relevant plus du HP de Mill). Je dis ça de tête mais je ne me souviens plus bien. -
Avec la corpo, j'appréciais justement le côté tradition étudiante et soirées avec les copains. Le côté queutard et chansons paillardes m'attirait beaucoup moins, voire pas du tout. C'était tout de même l'occasion de croiser du monde et de faire des rencontres un peu moins attendues que celles qu'on pouvait faire ordinairement sur les bancs de la fac. La faluche, ça s'est fait plus tard, et parce que des amis ont insisté pour que je fasse le baptême, qui, je le repète, a été relativement soft ("relativement" incluant une cuite mémorable).
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C'est bien possible, ça remonte à pratiquement dix ans ce que j'en dis, donc maintenant, ça a peut être changé. Tiens, je viens de me rappeler que j'ai aussi participé à la création de la corpo droit de l'université d'Artois. Je ne suis même pas sûr qu'elle existe encore.
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L'abominable ONU veut contrôler le net
F. mas a répondu à un sujet de Tea-Party France dans La Taverne
Ouaich c'est même plus à droite que The American conservative… -
Ah oui, interdiction du bizutage…Je ne sais pas si on peut considérer les baptêmes comme tombant sous le coup de cette loi. En tout cas, la corpo dans laquelle j'étais en faisait très régulièrement sans être emmerdée, et le mien, qui a été assez soft même si je me suis retrouvé dans un état d'ébriété extrêmement avancé, s'est fait dans les meilleures conditions du monde (avec des membres de la corpo droit de Lille 2, Paris 2 et Lyon 1).
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Mea culpa, libéralisme des moeurs et conseil de lecture
F. mas a répondu à un sujet de Gil_Grissom dans Lectures et culture
Non seulement tu parles de Ogien, mais tu ramènes Mill dans la conversation, tu exagères. Je vois maintenant la différence que tu fais entre éthique (individuelle) et morale (commune) et non, je n'extrapole pas à partir du Harm principle, qui me paraît effectivement intenable. Il s'agit plutôt d'une référence à ce que Oakeshott appelle les "morales de l'individualité" qui apparaissent à la fin du moyen âge dans le sillage de la disparition de la civitas christiana et de sa morale communale. Je ne fais pas de distinction entre éthique et morale, justement parce que l'idée d'une éthique purement individuelle me semble curieuse (sauf à être luthérien), aussi curieuse qu'une morale purement collective (sauf à être..euh là, je sèche). Je dis aussi que la gamme des sanctions attachées au droit et aux lois communes ne doivent pas nécessairement être centralisées et monopolisées par une agence particulière, parce que le coût de cette dernière institution, à tout point de vue (moral, politique, libertés), dépasse les gains espérés par celle-ci. -
Mea culpa, libéralisme des moeurs et conseil de lecture
F. mas a répondu à un sujet de Gil_Grissom dans Lectures et culture
fj : le problème porte sur la nature de la sanction des règles non coercitives, et non sur l'absence de sanction des règles non coercitives (nous parons de coercition physique). Il existe des degrés, qui passe de la désapprobation généralisée à l'ostracisme social avant d'atteindre les domaines plus francs de la sanction pénale et du gibet. Et arrête avec Ogien, je ne supporte pas ce type. Il est nul, et son idée de minimalisme moral, il l'a piqué à Michael Walzer. Gil : si, il y a un risque, et une grande responsabilité reposant sur les épaules des parents, qui du coup devront peut-être revoir leurs priorités personnelles dans le domaine éducatif (en évitant par exemple de déléguer l'éducation à la télé et à l'éducation nationale, en admettant qu'il y en ait une). Après tout, ce dernier est aussi des règles de conduite à observer pour réduire l'aléa dès qu'on sort de chez soi (ne pas parler aux inconnus, éviter d'accepter des bonbons de la part de FreeJazz, etc.). -
Le baptême ? Illégal ? Première nouvelle !
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Mea culpa, libéralisme des moeurs et conseil de lecture
F. mas a répondu à un sujet de Gil_Grissom dans Lectures et culture
Je ne comprends pas bien ce que tu veux dire, mais peut-être est-ce parce que tu fais une distinction essentielle entre éthique et morale, là où je les prends pour des synonymes (éthique, c'est plus classe que morale qui fait réac) ? En fait, ce que je ne comprends pas bien c'est : "dans la mesure où toute morale suffisemment intériorisée par des volontés individuelles doit se faire effectivement respecter par le droit et la loi, sinon c'est une éthique et non une morale". Pourquoi faudrait-il qu'une norme, si elle est suffisamment intériorisée par les individus, soit explicitement extériorisée, formalisée et déléguée à une agence en vue de la faire respecter ? Je vais titiller le nietzschéen qui est en toi : ce n'est pas déjà un signe de déclin, qui témoigne déjà de la disparition de la vraie morale au profit de l'institution et de sa fausse morale ? Autre chose : que le droit ou la loi soit sanctionnée ok (comme le dit souvent Philippe Raynaud, qui est pourtant un positiviste bon teint, ce n'est pas parce que certaines règles sont accompagnées de coercition qu'elles sont du droit, c'est parce qu'elles sont du droit qu'elles sont accompagnées de coercition), mais la question qui demeure ouverte est de savoir qui sanctionne et comment ces règles doivent être sanctionnées. Est-ce par un exécutif institutionnalisé en position de monopole ? Bonne question, surtout au regard des effets qu'un tel monopole opère sur la conduite morale des individus (hétéronomie et soumission au moralisme public). Maintenant, je suis prêt à t'accorder que la morale ne fait pas tout, mais dans ce cas là, l'organisation des séparations demeure la même : l'Etat, le plus froid des monstres froids, qui ment dans tout ce qu'il dit et dans tout ce qu'il fait n'a pas à s'occuper s'occuper de droit et d'éthique, mais seulement d'ordre public. -
En France, c'est plutôt compartimenté entre disciplines : en droit, en pharma et en médecine, la corpo et la faluche vivotent plutôt bien, alors que dans les autres secteurs, elles n'existent pratiquement pas. Parole d'un ex de la corpo droit de Lille (et faluché à Paris pour faire plaisir à des amis).
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Mea culpa, libéralisme des moeurs et conseil de lecture
F. mas a répondu à un sujet de Gil_Grissom dans Lectures et culture
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Hollande veut supprimer le mot "race" de la constitution
F. mas a répondu à un sujet de Libdem dans La Taverne
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Mea culpa, libéralisme des moeurs et conseil de lecture
F. mas a répondu à un sujet de Gil_Grissom dans Lectures et culture
Le libéralisme n'est pas une invitation à l'abandon de toute morale, mais plutôt à la renonciation à l'usage systématique de la coercition physique pour en faire respecter les impératifs à l'échelle de la communauté politiquement organisée. Certains libéraux ont beaucoup insisté sur le paradoxe qu'il y a à parler de "coercition morale" ou de morale soutenue par l'Etat : la morale présuppose l'autonomie de la volonté individuelle (tu adoptes des règles que tu comprends et qui vont guider ta conduite morale), et la coercition physique l'hétéronomie (quelqu'un va choisir pour toi indépendamment de ton avis). En d'autres termes, le problème de la coercition appliquée à la morale est qu'elle tend à la réduire à une convention qui n'a rien de morale. Ne pas prendre de drogue parce que la législation l'interdit n'est pas moral, alors que ne pas en prendre parce que tu as la liberté de choisir entre en prendre et ne pas en prendre, si. Je partage assez l'avis de Xara sur ce point : l'envers de l'extrême liberté, c'est l'extrême moralité. Si on part de l'hypothèse libertarienne genre "ordre spontané", comme il n'existe pas de filet de sécurité étatique pour encourager les individus à se passer de morale, les conventions, les habitudes, les règles de juste conduite redeviennent nécessaires pour coordonner les comportements des individus. Par contre, ceux qui se comportent comme des hippiz sont condamnés dans un tel jeu à la marginalisation, voire à la disparition pour les plus cons. SI tu lis l'anglais, je te conseille la lecture du dernier livre de Kenneth Minnogue sur la vie morale : http://www.amazon.com/Servile-Mind-Democracy-Erodes-Moral/dp/1594033811 Plus classiquement, il y a aussi les écrits de Robert Nisbet sur la question : http://www.mmisi.org/ma/39_01/perrin.pdf (repris par Hoppe dans Democracy the God that Failed) Sinon en français, sur le lien entre la morale et la loi chez les libéraux, je recommande Lucien Jaume, Les origines philosophiques du libéralisme http://www.amazon.fr/origines-philosophiques-du-lib%C3%A9ralisme/dp/2081232588 Toujours en Français, le premier tome de Droit législation et liberté sur la formation des règles de conduite (morale et légale) : http://www.amazon.fr/Droit-l%C3%A9gislation-libert%C3%A9-formulation-principes/dp/2130564968/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1331824369&sr=1-1 -
Cato Goes to War, tentative de prise de contrôle au Cato
F. mas a répondu à un sujet de Lexington dans Europe et international
Sur la question très américaine de la position libertarienne face au droit de sécession et à la guerre civile, je me permets de vous conseiller le petit article de Ilia Somin sur l'excellent blog "The Volokh Conspiracy http://volokh.com/2012/03/06/libertarianism-and-the-civil-war/ qui a entraîné quelques réponses tout aussi intéressantes. Rapidement, l'auteur de l'article divise les libertariens en trois groupes : ceux qui défendent l'union consolidée, ceux qui condamnent la guerre civile et la consolidation tout en rejetant les motivations confédérées, et enfin ceux qui sont clairement pro-confédérés. -
Hollande veut supprimer le mot "race" de la constitution
F. mas a répondu à un sujet de Libdem dans La Taverne
C'est bien là le coeur du problème. Je ne crois pas qu'on puisse aboutir à un consensus raisonnable sur le terme. Donc un moment, il faut trancher et décider, ou laisser tomber. -
Hollande veut supprimer le mot "race" de la constitution
F. mas a répondu à un sujet de Libdem dans La Taverne
On pourrait mettre trois petits points avec une mention : "à compléter selon votre sensibilité ou humeur du jour" (race, groupe ethnique, couleur de peau, Obiwan Kénobi), mais ça ferait tout de suite beaucoup moins solennel. -
Les villes flottantes : la dernière utopie des marxistes de droite
F. mas a répondu à un sujet de Lexington dans Politique, droit et questions de société
Oui, ou tout aussi sûrement à la confusion politique généralisée. Sous les coups redoublés de la mauvaise littérature, on finira bien par prendre Pascal Bruckner pour Joseph de Maistre, Obama pour Staline et Sarkozy pour de Gaulle. -
Les villes flottantes : la dernière utopie des marxistes de droite
F. mas a répondu à un sujet de Lexington dans Politique, droit et questions de société
+1 Depuis 10 ans et l'explosion d'internet, c'est un peu devenu synonyme de nolife qui se venge de la vie en tenant des blogs droitiers. Du coup, réactionnaire ne me convient pas non plus. Donc bon. -
Hollande veut supprimer le mot "race" de la constitution
F. mas a répondu à un sujet de Libdem dans La Taverne
race…je ne savais pas que la constitution s'intéressait au karting ?! Bon…ben je vais m'aérer un peu moi -
Les villes flottantes : la dernière utopie des marxistes de droite
F. mas a répondu à un sujet de Lexington dans Politique, droit et questions de société
Oui, bon, admettons. Je préfère à la limite le terme de "réactionnaire", qui me tient à distance des formations, des politiciens, des groupes et des groupuscules qui composent la droite d'hier et d'aujourd'hui. Oh attends deux minutes, je crois qu'Ivan Ioufol vient d'écrire un essai intitulé "De l'urgence d'être réac"…laisse tomber -
Une petite suggestion de rien du tout : toutes ces affiches parlent de "taxe", qui me semble être un anglicisme pour impôt. Une taxe en France est une espèce particulière d'impôt, et non l'inverse. Voilà. Maintenant bon, licence poétique bla bla.
