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Tout ce qui a été posté par xara
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Dans l'usage courant et c'est une déformation j'en conviens, je crois "qu'antisioniste" ne se réfère pas tant au refus de l'idée d'un Etat pour les juifs en général que de l'Israel existant. Et son histoire ne sera pas la même que celle de la Suisse par exemple. Qui dit actes différents dit jugements adaptés et donc différents.
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As tu envisagé qu'ils pourraient militer contre Israel, ou contre certaines politiques d'Israel justement? Dans la mesure où l'événement "festif et culturel" ils le percevraient comme un acte politique? Après on pourrait arguer que la perception n'est pas correcte mais c'est autre chose. Etant donné que dans nos milieux on est prompt à penser, et sans doute pour de bonnes raisons, qu'un événement culturel style gay et lesbien parisien par exemple n'est pas un simple événement "festif et culturel", ou qu'il n'est pas idéologiquement neutre (les vagins et autres sextoys géants par exemple), il ne me semble pas a priori tordu ou suspect d'en penser la même chose dans ce cas, même s'il s'avérait que c'est inexact.
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Question Sur Le Libertarianisme
xara a répondu à un sujet de Barem dans Philosophie, éthique et histoire
Merci. Dommage, il ne nous dit pas ce qu'il entend par là. -
Question Sur Le Libertarianisme
xara a répondu à un sujet de Barem dans Philosophie, éthique et histoire
Quelle phrase? -
Les libéraux/libertariens danois ont 13 députés et 7,5% des voix
xara a répondu à un sujet de G7H+ dans Europe et international
Je ne crois pas qu'un être humain puisse sérieusement faire de tels calculs. En plus d'une théorie économique complète, Il faudrait un genre de "cartographie" de toutes les préférences des gens face à d'innombrables situations pour voir comment les gens réagissent face à un nouvel environnement. Ce n'est pas plus valide quand il s'agit d'arguer en faveur de libéralisations (le cas échéant) qu'en faveur d'autre chose. -
Pinker ment = homme de paille. Ce n'est pas parce qu'on n'est pas d'accord avec lui (ou les multinationales ou n'importe qui) qu'on pense qu'il ment. Ben si bien sûr, comme il faut s'y attendre. Dans ce genre de problèmes, il n'y a pas des faits tout simples pour lesquels il n'y a qu'à tendre le bras pour avoir l'info. Donc le débat porte sur les faits passés et pas seulement sur des prédictions. Il n'y a pas d'autres raisons possibles d'avoir ces réactions? Et si non, pourquoi la tienne de réaction serait motivée par autre chose que "ne pas vouloir être dérangé" dans ta conviction?
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Bien sûr. C'est une implication que Koenig ne tire pas, pour autant que je sache, mais elle est bien là.
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Joffrin a beaucoup apprécié le dernier essai de Koenig.
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J'ai lu la première partie "philo po" de son bouquin. Je ne vois pas de raison de considérer qu'il a une face privée et une face publique. Son truc c'est "l'autonomie", la liberté y est subordonnée. C'est parfois vague mais on voit bien qu'il a une réflexion là dessus. Il semble mettre cartes sur tables, je ne vois pas pourquoi il élaborerait un tel discours contre la "liberté négative" des libéraux s'il en est en fait un défenseur en privé. S'il jouait l'équivoque en permanence encore, ce serait plausible, mais il me semble assez transparent dans son discours pour qui veut bien y prêter attention. Perso, je crois qu'il dit ce qu'il pense jusqu'à indice fort du contraire.
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A la fin il y a une partie « quelques réformes » où il est effectivement question de l’école:
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Koenig président!
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Ce n'est pas Koenig qui écrit là mais un "expert" invité. Par ailleurs il n'y a pas besoin de connaitre quoi que ce soit aux autrichiens pour considérer cet argu comme naïf. Il y a quand même longtemps que la littérature mainstream débat de ça, même si ça semble lui passer complètement au dessus de la tête. Le pire c'est peut être son message que le droit de la concurrence c'est la quintessence de la défense du marché libre. Quoi qu'on pense du fonctionnement des marchés avec et sans, le fait est que c'est juste faux en termes de description institutionnelle. Pour présenter les choses proprement, il devrait dire que si le droit de la concurrence est souhaitable pour une raison ou pour une autre, il constitue un ensemble d'infractions aux règles définissant le "marché libre". Il devrait donc présenter la chose comme la défense d'un certain étatisme. En tout cas il ne devrait pas dire que "Le droit de la concurrence est ainsi la cheville ouvrière de la liberté de produire, de commercer, de consommer et d’innover en Europe."
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Délit d'initié - Différentes positions des libéraux & sondage
xara a répondu à un sujet de Tortue joviale dans Economie
Oui -
https://youtu.be/AbCmKCGodxo
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Euh ça c'est ce que des journalistes qui mélangent tout ont suggéré. Plus vraisemblablement c'est l'insulte à l'arbitre qui est sanctionnée.
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Délit d'initié - Différentes positions des libéraux & sondage
xara a répondu à un sujet de Tortue joviale dans Economie
En réalité il n'y a pas quatre mais trois propositions ici. -
Pour ce qui est de l'esprit libertaire en particulier, ce qu'on voit ce sont des lois dégueux qu'il peut contribuer à supprimer, ce qu'on ne voit pas ce sont les lois dégueux qu'il peut contribuer à instaurer (typiquement relevant de l'intégration forcée parce qu'exclure c'est pas cool c'est pas la "liberté"). De plus sur le front psycho/sociologique, on ne voit pas que "il est interdit d'interdire" se marie mal avec l'idée que précisément il doit y avoir certaines règles concernant l'appropriation des ressources et l'usage de la violence. Poussé à son terme logique, le relativisme de l'esprit libertaire aboutit à l'idée que les règles de la propriété privée relève d'un ordre moral oppresseur comme n'importe quel autre règle, dont il faut se débarasser. De plus, toujours sur le front psychologique, réussir à encourager les ados à le demeurer perpétuellement produit très probablement d'excellents "clients" pour l'Etat. Si on n'adopte pas des valeurs et attitudes permettant de subvenir à ses besoins sans aide, on a plus de chances de se tourner vers l'Etat qu'autrement. Ca nous donne des "anars pour la sécurité sociale". Enfin l'idée d'un individu se réalisant en s'émancipant de toute pression sociale de la famille et d'autres groupes semble sociologiquement naïve. Les normes diverses, la pression sociale dans la famille et autres communautés plus ou moins élargie, ce n'est pas juste pour faire chier. Ce serait trop simple sinon. Les combattre comme s'il n'y avait rien de bénéfique dans ces institutions doit éliminer ce qu'elles produisent de bénéfiques, genre une éducation de base, y compris sur le sens du mien et du tien.
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Un des arguments de la stratégie par le parti politique, face aux critiques que les partis attirent les mauvaises personnes et qu'il y a des problèmes impliqués dans le fait de prendre le pouvoir, était justement que en termes de com, il était requis pour avoir une chance de passer à la télé d'être membre d'un parti et de participer à des élections. Je l'ai souvent entendu, par exemple de la part d'Aurélien Véron. Dans la mesure où cette situation était vraie, c'est un argument en faveur de cette stratégie, même si ça n'en annule pas les inconvénients. Donc je trouve au contraire que si on voit là qu'il n'y a pas besoin de chercher à se faire élire pour passer dans les médias, c'est une excellente nouvelle. Il y aurait plus de portes ouvertes qu'on a tendance à le croire. Si en plus on pense qu'une stratégie soutenable à long terme est justement de se positionner à l'extérieur de la société politique, alors c'est d'autant plus une bonne nouvelle. Non sequitur? Je vois des signes partout que cette prémisse problématique est partagée par plus ou moins tout le monde. Par exemple, comment tu expliques que les gens trouvent ok de défendre la liberté d'expression de Charlie Hebdo et le lendemain ne voit pas d'objection à ce qu'on arrête un gamin qui a posté un truc politiquement incorrect sur Facebook? A mon avis l'explication c'est que le contenu de ce dit Charlie Hebdo est jugé comme ok et pas le contenu de ce que dit l'autre. De même, si personne ne voit d'objection à ce qu'on persécute les types niant le massacre des juifs par chambre à gaz, n'est-ce pas parce qu'on juge que ce qu'ils disent est mal? Dès lors qu'on a concédé cette prémisse (totalitaire) selon laquelle ce qui est immoral doit être interdit ou restreint par la force et ce qui est moral doit être plus ou moins obligatoire à l'étatiste, on a déjà perdu l'essentiel. Il suffit que l'adversaire soit convainquant en disant qu'un acte est moralement douteux même s'il ne constitue pas une agression pour qu'il ait gagné le débat. Alors que si on n'avait pas concédé la prémisse, on resterait en position de dire "so what?" De la même manière si on accepte la prémisse, on est obligé de trouver n'importe quelle perversion ou acte débile non agressif comme moral, à adopter, etc. pour sauver notre principe de non agression. Autrement dit, on se retrouve obligé de dire n'importe quoi d'une part, et en plus on ne va pas convaincre la majorité des gens "normaux" qui a encore un semblant de sens moral. A mon avis un problème de l'adoption de cette prémisse est justement la tendance historique récente à passer de diverses mesure de ségrégation ou exclusion forcée à des mesures d'intégration ou association forcée. Donc pour prendre un exemple flagrant, aux Etats-Unis il y avait ségrégation forcée des noirs, c'était institutionnalisé. Aujourd'hui, on est de plus en plus obligé par la loi d'accepter de traiter avec quelqu'un sous prétexte qu'il est noir ou homo ou ceci ou cela. Autrement dit, le principe sous jacent semble être que l'association c'est cool, et la séparation ou non association c'est pas cool. Du coup l'agression est considérée comme ok dans les deux cas . La prémisse de l'usage de la violence pour forcer à faire le bien reste (bien = ne pas se mélanger d'abord, se mélanger ensuite). C'est seulement le point de vue sur ce qui est bien qui a changé. Ce problème est si fort que même de nombreux libéraux ignorent simplement le problème de l'intégration forcée, sauf lorsque c'est via des impôts. Ils ne voient que l'exclusion forcée. Autrement dit sur la base de cette prémisse erronée, tu vas avoir une élimination de prohibitions et autres restrictions qui sont un pas en avant mais tu vas aussi avoir en contrepartie de nouveaux empiétements sur la liberté, de nouvelles agressions institutionnalisées. La seule façon de sortir de ce truc est de challenger la prémisse à la base, que les gens se rendent compte par exemple qu'on n'est pas obligé de trouver génial ce que produit Charlie Hebdo ou Faurisson pour défendre leur liberté d'expression.
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Le premier "souci" est doctrinal. Ce n'est peut-être pas un souci pour lui mais la promotion de "l'autonomie" ne fait pas toujours bon ménage avec le principe de non-agression. En fait cette autonomie est suffisamment flexible et vague pour piétiner le principe, comme son orwellien "Liber" ("revenu de liberté", i.e. allocation universelle) le suggère par exemple. Sans parler du centralisme (le jacobinisme libéral) qui est à mon avis fatal et qui est précisément le chemin inverse de celui qui est soutenable. Et laisser suggérer que ce qui doit animer le libéralisme c'est un esprit libertaire 68, c'est accepter la prémisse moisie partagée de toutes parts que si quelque chose n'est pas un crime, ce n'est pas un vice non plus, voire c'est même une vertu, si bien que la seule question essentielle pour savoir si quelque chose doit être interdit ou non, voire subventionné, est de savoir si ce truc est bien ou pas bien. Et que la promotion de la non-agression (si c'était de ça qu'il s'agit vraiment) est soutenable dans les faits une fois qu'on a réussi à faire croire que n'importe quelle valeur et mode de vie se vaut, tant qu'il n'exige pas en principe d'agresser autrui.
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Ce qui est intéressant ici c'est que ces dernières sorties collent bien avec les précédentes, à savoir son côté pro-centralisation (l'Europe comme outil de libéralisation contre ses composantes Etats-nations), sa fascination pour l'empire romain, etc. Du coup je n'ai pas l'impression de quelqu'un qui balance des trucs sans trop savoir d'où ils viennent, à part le blabla pour être dans la conversation stylée establishment médiatique. Pour les trucs de fond donc, il semble avoir une vision. Il se situe dans une tradition. Je ne la vois pas d'un bon oeil mais c'est autre chose. Au passage j'ai remarqué qu'il ne s'agit pas simplement de stratégie "jacobine" pour faire avancer ce qu'autrement on serait d'accord pour appeler "liberté". Il semble qu'il y'ait un glissement vers un but différent. C'est assez explicite lorsqu'il parle "d'autonomie" comme horizon de son alloc universelle. Après il n'a pas l'air ou ne veut pas donner l'air de voir qu'il faut choisir entre liberté au sens classique libéral de Locke et "autonomie" comme l'autonomie d'enfants vis à vis de leur parents quand le gouvernement leur refile un chèque pour qu'il puissent s'émanciper de la tutelle de leurs géniteurs. Etant donné cette histoire d'autonomie, je ne serais pas étonné que son bouquin référence favorablement JS Mill sur ce terrain. On pourra consulter avantageusement le livre de Ralph Raico sur le rôle destructeur de Mill en la matière.
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Comment kitter la Sécurité sociale ?
xara a répondu à un sujet de Blueglasnost dans Politique, droit et questions de société
Il dit que la cours "interdit au RSI d'exercer ses activités", texto. Le seul truc qu'il tire de l'arrêt, c'est que le RSI ne dépend pas du code de la mutualité, ce qu'il affirmait jusque là il me semble. Sa déduction que du coup le RSI doit fermer boutique est grotesque. Ce qu'il fait c'est qu'il essaie de transformer une défaite en victoire. Le RSI dépend du code de la sécu plutôt que du code de la mutualité et il omet de mentionner la première chose pour tirer de son chapeau que, on ne sait trop comment, c'est fini pour le RSI. Soit il est parti si loin dans son truc qu'il refuse par mauvaise foi de seulement reconnaitre ce qu'une cours dit, soit il est fou à lier. -
Comment kitter la Sécurité sociale ?
xara a répondu à un sujet de Blueglasnost dans Politique, droit et questions de société
Un problème est que vous usez des mêmes méthodes légères que Reichman, (comme lorsque vous nous répétez à l'envi dans vos articles qu'un régime légal se définit clairement de manière X, comme si c'était écrit noir sur blanc quelque part, lorsqu'il s'agit en fait d'une extrapolation discutable), même si souvent en version moins grossière et visible. Ainsi vous trouvez moyen ici de couper un bout de phrase clé dans votre dernière citation, si j'en crois l'arrêt lui-même (dont curieusement aucun d'entre vous ne donne le lien bien que vous le citiez): -
Comment kitter la Sécurité sociale ?
xara a répondu à un sujet de Blueglasnost dans Politique, droit et questions de société
Impayable. Si le RSI était reconnu comme une mutuelle, alors il devrait fermer ses portes (s'il a pas d'immatriculation). Sinon, il doit fermer ses portes. Du pur Reichman. -
Ce n'est pas en postulant arbitrairement la naissance de la monnaie qu'elle nait. Qui va vouloir emprunter 10 euros dont on n'a aucune raison de penser a priori qu'il auront un quelconque pouvoir d'achat? C'est comme si je créais la monnaie en écrivant sur des bouts de papiers 1 xara, 2 xaras, 5 xaras et que j'essayais de les prêter. Les quatre autres se diraient juste: WTF? Vaudrait mieux étudier le sujet dans un vrai livre avant de se lancer dans des spéculations faisant écho aux bruits provenant des tréfonds de l'internet où des gens qui n'ont pas fait l'effort se donnent des airs sérieux derrière leurs écrans alors que zobi.
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Michel Onfray, chou-fleur & sparassis crépu
xara a répondu à un sujet de José dans Politique, droit et questions de société
L'implication fantastique de ce que dit Valls: BHL est un mètre étalon du philosophe comme il faut.