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Tout ce qui a été posté par Hank Rearden
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Pour la top-model anoréxique (donc en anovulation/aménorrhée), c'est don d'ovocytes obligatoire... Une bonne physiologique en quelque sorte, un individu payé pour assurer les fonctions physiologiques d'un autre. Du coup, l'expression: "je vais à l'endroit où personne ne peut aller à ma place" perdrait de son sens.
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Pour moi, il y a toujours GPA avec ou sans don d'ovocytes mais le cas où c'est la gestatrice qui donne elle-même ses ovocytes doit franchement être un cas à la marge (qui devrait cependant se developper franchement si les couples d'homosexuels hommes avaient accès à la GPA) Maintenant, parler de GPA et de PPA permet d'éclaircir le débat et de bien définir les choses.
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Un forfait puisque le temps de location est à peu prés toujours le même, autour de 9 mois.
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Ouais la différence est maigre. Je suis passé un peu vite de "bon" à "normal".
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C'est pour cela que pour la GPA, la dépénalisation ne suffit pas. si on consent à ce type de pratique il faut un minimum de cadre légal: -une gestatrice qui a déjà eu des enfants, -une gestatrice exclue de toute prétention à la parentalité, -des couples demandeurs obligés d'accepter l'enfant même s'il ne correspond pas l'idée qu'ils s'en faisaient, -l'interdiction pour les couples demandeurs d'interfèrer dans le déroulement de la grossesse (par exemple demander un avortement thérapeutique après un diagnostic de malformations ou de trisomie)
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Eugénisme, littéralement, ça veut dire "gène normal" et on l'entend en général comme une pratique qui vise à améliorer les gènes. On peut le concevoir à l'échelle individuelle et positive (la seule conception qui soit légitime) ou à l'échelle collective et négative (par une politique qui vise à éliminer ceux qui ont ou n'ont pas certains caractères génétiques). un bon bouquin: liberal eugenics
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Dans une GPA, c'est justement à l'initiative du couple demandeur et de la future gestatrice que l'accord, le contrat l'emporte sur le génétique. Sinon, on est d'accord. Dans toutes les situations où il n'y a pas d'entente contraire, c'est le droit des gènes qui prime.
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Une gestatrice peut fournir ses propres gamètes. A mon sens, cela n'a qu'une importance relative. Elle est certes la mère biologique dans ce cas de l'enfant mais elle s'est engagée initialement à faire une enfant qui partagera avec elle 50% de son patrimoine génétique mais elle s'est aussi engagée librement et contre rémunération dans une grossesse pour AUTRUI. Ce sont les termes initiaux du contrat tacite ou explicite et rien ne l'oblige à accepter ces conditions. La GPA n'est pas une plaisanterie pour celle qui s'y engage, d'autant plus qu'elle donne une partie d'elle-même au travers de son patrimoine génétique.
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pour une GPA?
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Oui. Et une FIV c'est déjà de l'eugénisme, aveugle certes mais on fait déjà une sélection arbitraire de ce qui vivra et de ce qui ne vivra pas.
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D'où l'intérêt de ne donner le "droit" d'être mère-porteuse qu'à une femme qui a déjà elle-même un ou plusieurs enfants.
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Initialement, c'est pourtant de cette exacte manière que se considère la gestatrice (si ce n'était pas le cas, il ne s'agirait pas d'une grossesse pour un autre mais d'une grossesse pour elle-même). C'est elle même qui, contre rémunération, consent à être le moyen de la grossesse d'un autre couple. Si elle change d'avis après avoir consenti ou signé un contrat, c'est tant pis pour elle. La GPA, pour la gestatrice, c'est une vraie responsabilité, un vrai engagement. Alors oui, on peut légitimenent, contractuellement, "arracher" l'enfant à celle qui n'a fait que le porter et qui consentait initialement à ce fait unique: porter un enfant qui n'est pas le sien. Une GPA, c'est un engagement qu'on ne prend pas à la légère surtout quand on est la gestatrice.
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Non, cela tient plutôt d'un consentement mutuel, d'une confiance réciproque que du mariage. On peut être mariés et échangistes...
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Il y aurait autant de choix considérés comme positif par un couple pour son enfant que de couples. Tous les goûts sont dans la nature. De plus, la "race" aryenne (le phénotype caucasien) est largement une minorité à l'échelle planétaire.
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Dans l'eugénisme, il n'y a pas que l'eugénisme négatif (éliminer les tares, les handicapés par exemple). Il y a aussi l'eugénisme positif, c'est à dire faire le choix de caractère génétique pour un individu. A titre individuel, seul l'eugénisme positif est possible. On voit mal en quoi, un couple qui choisirait pour son enfant la couleur des yeux et la résistance à certaines maladies poserait un problème. L'eugénisme négatif (l'élimination d'individus ne correspondant pas à certains critères) n'est possible que perpétrer par une organisation, un état. A titre individuel, on appelle ça un crime. Je crois que Snow (comme moi-même) avait à l'esprit l'eugénisme positif.
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+ 1. C'est bien l'eugénisme d'état qui pose problème, pas le choix individuel de choisir tel ou tel caractère phénotypique.
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C'est exactement de cette façon et par ce raisonnement (entre autres) que Hans Jonas, invente dans son livre le "principe responsabilité", le principe de précaution! Pas vraiment libéral.
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Il suffit de considérer que la mère porteuse n'a pas de droit sur celui qu'elle "herberge". Comme je le disais plus haut, pour que la GPA soit une pratique saine, il faut exclure la gestatrice de la parentalité. D'ailleurs a priori, c'est de cette façon que se considère une mère porteuse au début d'une grossesse pour autrui, comme un moyen pour autrui de parvenir à la parentalité, pas comme un parent elle-même. (si ce n'est pas le cas, il s'agit d'une grossesse pour elle-même et non pour autrui)
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La GPA, c'est juste une technique, une alternative parmi d'autres. Soit on parle des problèmes éthiques que pose la GPA, Soit on parle des problèmes éthiques de l'homoparentalité, Mais on ne peut pas confondre les deux (il est tout à fait possible d'être pour l'un sans être pour l'autre)
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La GPA s'adresse aussi aux femmes souffrant de malformations utérines (les femmes "distilbène" par exemple)
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Au contraire, la réalité biologique est bien présente et même exclusive. La nourrice ou la mère-porteuse ne font que suppléer à une fonction biologique défaillante de la mère mais elles ne sont pas mères.
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On est d'accord. Là, il y a bien réparation dans un cas.
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Parce que la mère porteuse vend essentiellement un service. Ce n'est pas elle l'initiatrice de sa grossesse; elle n'a a priori pas de désir d'enfant mais loue son utérus. Si elle est exclue du cadre parental légal, cela simplifie et clarifie les choses. Comme un donneur d'organe vivant n'a plus de droit de regard sur l'organe qu'il a donné, celle qui loue son utérus ne devrait pas avoir de droit de regard sur "ce" qui s'y construit. Elle n'est qu'un moyen de la grossesse d'un autre couple et c'est elle qui a décidé initialement (et librement ) d'être simplement un moyen (a priori personne ne l'oblige à devenir mère-porteuse). A l'initiation du projet l'affect et le désir d'enfant est du côte du couple stérile, pas du côté de la mère porteuse, ce sont les termes initiaux du contrat. Si l'affect et le désir de grossesses envahissent la mère-porteuse, c'est dur pour elle mais ce n'est pas ce qui était prévu lors du projet de cette "conception" à trois.
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Oui, le mot "outil", même entre guillemets, est mal venu. Et je reformule ma phrase: De la même façon, une mère porteuse devrait être dans l'impossibilité de refuser, contre l'avis du couple initiateur de la GPA, de donner l'enfant qu'elle a mis au monde au couple initiateur de la GPA.
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Dans le cas de la GPA, il n'est pas normal que celle qui n'est qu'un "outil", la mère porteuse se voit obligée de prendre en charge un enfant (qu'elle ait donné son ADN ou non) décidé et voulu initialement par d'autres. Que les parents prennent l'enfant puis l'abandonnent eux-mêmes dans un deuxième temps mais qu'ils n'en laissent pas la charge à la mère porteuse. Cela revient au final à donner une définition juridique(et non biologique) de ce que sont des parents même avant la naissance de leur enfant. Une mère porteuse ne devrait jamais être considérée comme une mère. De la même façon, une mère porteuse devrait être dans l'impossibilité de refuser de donner l'enfant qu'elle a mis au monde au couple initiateur de la GPA.
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