Bézoukhov

Plongez dans l'esprit malade d'un IGAS : https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=zivdEC4kUcdPGYQLM_hUeTM5VKCZLl68KFGbm3pJWps=

Elle se fait refuser à cause du numerus clausus, pas à cause de l'oral de culture générale. Ensuite, sur le fond, qu'un concours s'intéresse marginalement à autre chose que l'apprentissage par coeur de tonnes de documents dans ton domaine, ça me parait sain. Tu as quelqu'un qui polarde comme un gros bourrin pour arriver dans le dernier tiers des admissibles, s'effondre littéralement sur un oral pipeau, ne comprend pas que le jury pose une question de date, à la toute fin, pour essayer d'en sauver quelque chose ; elle se retrouve avec 8/9 sur 20, ce qui n'est pas un saquage en règle. Peut être bien que le mec qui a été pris à la place, il avait des notes proches sur les matières médicales, mais est capable de ne pas s'effondrer dès qu'il est face à quelque chose qui ne rentre pas dans ses petites fiches. Ce qui est vraiment triste, c'est que les oraux de culture générale deviennent des oraux de culture journalistique.

Ce que je demande c'est pas la probabilité d'une victoire ou la définition d'une victoire, mais les moyens qu'il considère que les États européens devraient employer pour accéder à la victoire. En gros, quelle force il veut mettre dans le rapport de force _0_. Donc on reste dans l'aide militaire ;). Ce qui me semble pas fortement criticable. Ca dépend les réserves qu'ont les russes. Et accessoirement, le consensus était que les Ukrainiens n'avaient pas de grosses capacités offensives. D'où l'étonnement. A côté, on est sur une attaque relativement localisée, donc peut être avec une part matérielle de leurs troupes d'élite.

Que j'avais quand même mieux résumé en disant Team America, World Police. Le pouvoir de police internationale militaire internationale est trop dangereux pour être mis dans les mains d'une quelconque institution ou d'une quelconque idée. Je n'ai pas pose la question des objectifs mais des moyens là. Histoire de ramener un peu de réalisme dans ton idéologie.

C'est un peu ça "internet est en émoi" :D. Comme Lex, je suis surpris. Après faudra voir ce que ça donne. Les aléas de la guerre, rien ne sert de tirer des plans sur la comète. Après, la Deutsche Welle semble dire que certains parlementaires russes parleraient officiellement contre Poutine ; c'est quand même qu'il y a un truc.

Team America ! World Police ! Bon sang, ça fait bientôt 20 ans ces conneries. Après, si vous voulez discuter RI, il faudrait peut être créer un topic réalisme vs. neoconservatisme, ou quelle que soit l'école que vous revendiquez. Jusqu'à quel point ? Parce que si tu veux leur donner la force qui leur manque, tu vitrifies la Russie et problème résolu. Mais personne ici n'est assez stupide pour le souhaiter non.

Je vais pas troller dans ton sujet sérieux, mais j'avais quand même envie d'envoyer ça :

En y réfléchissant, je me demande si c'est pas parce qu'on se pose la mauvaise question. Plutôt que de demander "qu'est-ce-que la création de richesses", je me demanderais déjà "qu'est ce que la richesse". Parce que toutes les réponses ne répondent pas à "la création de richesse", mais à "la formation du prix", et confondent donc le prix avec la richesse.

J'avais plutôt l'impression qu'il n'en a jamais rien eu à faire mais que la légitimité politique qu'il avait a été pulvérisée par sa maladie. Il était politiquement obligé de se coucher devant les flippes, ça l'être lui même J'avoue que l'effet est le même.

Plutôt qu'un sujet idéologique où les gens ont choisi leur camp depuis 50 ans, je tracerais en face la courbe des prix du pétrole.

Ça, à différents degrés, c'est plus ou moins vrai partout en France (du moins administrations + grosses boîtes).

C'est pas la confrontation qui m'intéresse ; comme je disais à l'avant dernier banquet, je suis bien content que Fillon n'ait pas gagné ; ça m'évite d'avoir à assumer ses conneries. Par contre, l'angle très particulier qui m'intéressait, c'est que j'avais bien raison de dire que le macronisme, c'était la porte ouverte à la dépossession du mot "libéral", comme l'ont vécu les américains il y a un gros demi-siècle.

Relativement à la guerre, hein. Je ne dis pas qu'elles n'ont pas d'impact. Là-dessus, oui, je suis plutôt d'accord. Mais mon opinion c'est que c'est tellement lent que ça ne nous avance pas à grand chose de le faire.

Premier résultat : https://www.google.fr/search?q=site%3Aliberaux.org+création+richesse+johnnieboy&source=hp&ucbcb=1&oq=site%3Aliberaux.org+création+richesse+johnnieboy Nécrophile.

Et celle du chômage.

J'ai oublié les inégalités bien sûr.

Y a un petit côté Tex Avery a voir la technocratie n'avoir qu'une chose en tête : aplatir les courbes. Aplatir les infections Covid, les fluctuations climatiques, l'inflation, la consommation de ceci où celà, la vitesse sur la route. Bla bla bla.

Tu appelles pas ça une police si c'est limite à la FP. Tu appelles ça une agence ou des auditeurs ou une inspection.

Je vous rassure ; la France va pas se laisser dépasser par la Suisse en conneries illibérales :

RIP Helvetia https://www.20min.ch/fr/story/de-lourdes-sanctions-guettent-ceux-qui-ignorent-les-recommandations-313014496025

Sanctions économiques contre le Royaume-Uni, non ? Pas contre la France ni Israël. Il y a bien une raison (ou plusieurs).

Ton exemple, c'est une sanction qui a précipité une guerre ? Tu peux pas mieux choisir ?

Vu que les sanctions directes sont comprises ici comme un moyen de belligérance, ce n'est pas entre les deux parties. C'est entre les trois parties. Enfin, les deux parties un quart parce que comme on fait qu'un quart de belligérance, ça compte pas pour un. Après, dans ce cadre, tu te trouves effectivement à utiliser les sanctions comme une sorte d'outil de type militaire. Ce qui m'ennuie, c'est que face à des bombes, c'est un outil qui n'a historiquement qu'un impact très faible (je sors, comme dit au début, les exports de type militaire), et qu'il te met en risque quand tu fais face à un adversaire qui te tient par le gazoduc. Disons qu'on va pas être fier de découvrir qu'il faut prendre des bottes et un manteau quand tu sors dans la neige en slip. Je ne suis pas néoconservateur . Eh ben, si dire que la probabilité de sortir intégralement de l'Ukraine est faible est catégorique, je ne sais pas ce qui ne l'est pas. C'est globalement tout aussi probable que de voir la Russie occuper l'intégralité du territoire ukrainien. Tous les deux supposent une rupture du front que l'on envisage plus que dans des queues de distribution aujourd'hui.

Finalement l'objectif c'est le changement de régime, donc ?

Et donc, ce que je dis depuis longtemps, c'est que les sanctions économiques sont sous-proportionnées par rapport à un retrait de l'Ukraine. On est pas sur la même gamme de réponse. D'où le fait que les Russes n'en ont rien à carrer. Par ailleurs, toute analyse réaliste de la situation montre que la probabilité que la Russie sorte intégralement d'Ukraine est extrêmement faible. Autrement dit, il n'y a que deux sorties à cette affaire : Ne pas en sortir et être hostile à la Russie pendant plusieurs décennies ; En sortir piteusement par le bas en rendant les armes, ce qui fera très plaisir aux Russes.