Bézoukhov

Faudrait de la grosse grosse libéralisation. Typiquement, je suis pas sûr que l'on puisse avoir les mêmes monnaies dans les deux pays. Et voir probablement des millions d'émigrants arriver autour de Séoul, pas sûr que ça plaise à la population ; rien que l'ouverture de la frontière sera difficile...

Trop de temps aura passé. En 1989, on avait encore de la famille de l'autre côté, et toutes les histoires de la Frankfurter Bahnhof. La Corée a été coupée en deux alors qu'elle n'avait pas vraiment entamé son urbanisation : les familles ont moins été brisées, et aujourd'hui, pas sûr qu'on s'en rappelle autrement que dans les livres d'histoire. Le coût économique d'une réunification pour le Sud serait énorme, surtout vis à vis d'inconnus...

C'est le chapitre des Étapes de la Sociologie que je lis en effet.

Fallait lire film . Et je suis bien trop matérialiste pour vouloir être prof de philo.

Le livre est très semblable au livre - je pense que les livres ont été écrits pour l'écran, ou que, comme beaucoup de romanciers actuels, Collins a commencé à écrire pour le petit écran. Je pense que tu ne gagneras pas beaucoup à lire l'histoire. A côté, il ne faut absolument pas lire ou regarder l'histoire comme de la science-fiction : c'est un roman pour adolescents. Le compare pas à 1984, compare le à Harry Potter. Et je comprends pas pourquoi tout le monde veut en faire une lecture politique alors qu'une étude géographico-socio-économique serait plus amusante (le Capitole, c'est les dégénérés de Californie, et le District 13, la côte est ; entre les deux, vous mettez ce que vous pouvez). Et pour Le Hobbit : ; j'hésite à aller le voir avec les retours que j'ai... Au cours du temps, je deviens de plus en plus un intégriste de Tokien ^^.

Ca serait juste trop énorme. Le mec rentrerait dans l'Histoire pour les siècles des siècles, au même titre que Néron.

Bonne question ; je n'ai pas une connaissance assez fine de ce qui se passe dans les écoles pour être sûr de dire la vérité. Les enjeux financiers doivent être plus ou moins les mêmes dans la mesure où la plupart des labos, aujourd'hui, dépendent d'une palanquée d'institutions. Les écoles qui dépendent du ministère de la Défense sont peut-être à part, faut voir...

Yep, je parlais plutôt des Labex, Idex, qui demandent pas mal de travail de la part des administrations. Et surtout de tous les projets de rapprochement école/université ou école/école, qui ont besoin d'être bien vus par le gouvernement, et des déménagements/infrastructures vers le plateau de Saclay, qui ne sont pas encore financés. (après, je sous-estime peut-être la libre pensée des directeurs, et sous-estime la capacité du gouvernement à les embêter ).

Sans compter que les écoles passent leur temps à chercher des financements de labo auprès des comités bidules ou machin et de leur ministère. Je pense que les directeurs d'école ont moyen envie de rentrer dans le gouvernement =/ (ah ! il est loin le temps où Pierre Tapie trollait !)

Des habits en grande mesure, un vaste appartement/hôtel/maison dans un centre-ville, et le fait de faire partie du monde. Et bien sûr la coke, les grands vins et les meilleurs whiskies.

Pour ce genre de questions, l'INSEE a toujours un doc dessus : http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/CONSO09c.PDF . Quant à l'idée de Chitah, il y a un problème majeur selon moi. Les côtisations aux caisses restent à peu près stables au cours du temps, tandis que créer une "contribution solidarité chômage", c'est la porte ouverte à l'inflation des taux dès que le pouvoir changera de côté. A part transférer de l'argent des fonctionnaires vers le privé/les entreprises, je ne vois pas vraiment les effets que tu attends de cette mesure par contre .

Sur les enfants, les trucs du genre Montessori semblent reposer sur la spontanéité de l'enfant, et pour les cas que je connais, ça a donnés des gens tout à fait biens.

Sur quelques uns de ses romans, Balzac a un passif romantique assez lourd. Typiquement, Les Chouans. Et pour répondre définitivement à la question originale sur la lecture chez les jeunes, j'ai emprunté Les Etapes de la Pensée Sociologique à la bibliothèque de mon école il y a quelques jours. Depuis son impression en 1990, il a été emprunté en : 1991, 1992, 1993, 1996, 1997, 1999, 2010 et 2013. D'où la jeunesse lit à peu près trois fois moins que ses doyens (et cette statistique est parfaitement robuste).

Ce qui m'a toujours gêné dans le naturalisme de Zola, c'est plutôt son absence de réalisme. J'ai tendance à trouver que ses personnages sont des caractères caricaturaux, et impossibles dans le vrai monde ; et ça casse tout son concept de larves humaines se traînant dans la boue... Du point de vue littéraire, ses métaphores, celles dont je me souviens au moins, sont d'un pompier assez désagréable (la fin de L'Argent...). (et je précise que les romans de lui que j'ai du lire en entier sont des romans bourgeois ; il est, je l'espère, meilleur dans Germinal ou L'Assomoir). Et Balzac, c'est très bien. Probablement un peu chiant quand son romantisme de jeunesse remonte à la surface, mais si on a un peu les codes pour comprendre ses descriptions, les lire devient une sorte de jeu.

Pour quitter l'affreux monde de Soral : la plainte de Kemlin retoquée...http://www.lepoint.fr/politique/info-le-point-fr-la-plainte-contre-valerie-trierweiler-jugee-irrecevable-26-11-2013-1762036_20.php Malheureusement, l'article ne dit pas ce qui a motivé les juges...

Il a vraiment propagé quelque chose ce Soral ? Parce que j'en ai jamais entendu parler autre part qu'ici.

Merci . Je vais voir si c'est transférable sur liseuse, et sinon, je trouverai une bibliothèque ^^.

Le social-libéralisme, c'est une déformation du libéralisme classique sous l'effet de l'utilitarisme et des socialismes. Du point de vue de la pratique politique, on aura plus tendance à parler de social-démocratie en Europe, ou de liberalism aux Etats-Unis. De manière générale, je pense que si tu pars à la recherche d'une critique libérale du constructivisme, tu comprendras ce qui est reproché au social-libéralisme. J'ajouterais qu'un article Wikipédia qui cite Catherine Audard à chaque paragraphe ne donne pas vraiment confiance sur son contenu .

Cherche Le Guépard de Lampedusa en eBook et en français. Un bouquin paru il y a 55 ans. Un auteur mort il y a 56 ans. Je peux l'acheter en anglais ou en italien pour 6€. Mais pas en français. Il n'y a pas de version digitale en français. Propriété intellectuelle de merde.

Disons que cette manière de définir un concept sans jamais vraiment l'écrire noir sur blanc choque mon esprit d'ingénieur français . Après, oui, le nom du bouquin est fait pour attirer le lecteur (la notion de nation ne convient pas à ce genre d'analyse). Mais je dirais qu'on s'intéresse aux institutions plutôt qu'aux individus.

Intéressant, ça doit être des histoires de statut qui voulaient ça ; j'étais sensé payer un truc de l'ordre de 150€ de charges sur 800€ de salaire en tant que stagiaire hors cursus, ce qui faisait vraiment mal par rapport aux charges que je payais en France en première partie de césure. Mais ça doit être plus vivable avec des salaires plus élevés ^^.

Je me rappelle de cotisations santé et retraite complétement abusées en Allemagne au point que j'aurais regretté ma fiche de paye française si je les avais pas faites sauter '-- (de l'ordre de 20%, et les abattements sur les 400 premiers euros n'existaient pas).

Taft est surtout connu pour avoir été gros, et est, parait-il, resté coincé dans une baignoire de la Maison Blanche. J'ai une fabuleuse culture de l'histoire des US. (et plus sérieusement, il faut surtout s'y intéresser pour l'élection de 1912, entre lui, T. Roosevelt et W. Wilson, où Taft était probablement le "plus gentil", au sens du forum, des trois)

J'ai terminé Why Nations Fail d'Acemoglu et Robinson. L'une des grosses faiblesses du livre est que la distinction entre inclusive institutions (qui permettent un développement pérein) et extractive institutions, n'est jamais véritablement donnée. On la comprend au fur et à mesure du livre de manière déductive, mais ça reste plutôt flou pour moi. Disons qu'en négligeant quelques paragraphes du livres - sur l'importance de la centralisation du pouvoir pour la construction des infrastructures basiques, et sur les trusts du début du XXème siècle - je me sentirais presque en droit de dire que la seule inclusive institution, c'est la propriété privée. L'un des intérêts du bouquin, c'est avant tout les exemples ; et surtout ceux sur l'Afrique, dans la mesure où je connais très mal l'histoire africaine.

Tu viens de m'apprendre qu'il reprenait les concerts ; dommage, je l'aurai loupé :'(.