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Largo Winch

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Tout ce qui a été posté par Largo Winch

  1. Oui, oui, c'est même sans doute plus facile à lire par les médecins des hôpitaux que par les spécialistes du management, car c'est un recueil de témoignages rédigés par les acteurs de terrain eux-mêmes.
  2. Je suis totalement d'accord avec ça. D'où mon propos précédent : Le souci est qu'on voit bien que Véran et Salomon n'ont pas le logiciel pour penser les problèmes en ces termes. Ils ne savent pas penser en termes d'"organisation".
  3. Tu fais la même réponse que Rubezahl plus haut, en te plaçant du point de vue de la bureaucratie. On connaît parfaitement les freins au changement d'une bureaucratie, c'est largement documenté dans la littérature académique sur le management de changement. Une bureaucratie considère toujours qu'en dehors des routines organisationnelles auxquelles elle est habituée, il n'y a point de salut. Ce qui est largement documenté dans la littérature scientifique aussi c'est que les situations de crise ou d'urgence sont les occasions rêvées pour introduire du changement dans une organisation. Nos deux quiches à la tête du bousin, Véran et Salomon, sont en train de passer à côté d'une opportunité. Bien évidemment, tous les bureaucrates qui se répandent dans les médias, les Karine Lacombe, Gilbert Deray et autres Jean-François Delfraissy, s'ils militent pour des mesures de confinement, ce n'est pas pour des raisons "sanitaires" ou "scientifiques" comme ils le prétendent, c'est avant tout pour éviter au système hospitalier de se remettre en question et de procéder aux adaptations nécessaires. Mais un système mis au pied du mur et acculé aux changements est bien obligé de s'y mettre. C'est ce qu'il s'est passé durant la première vague. Du coup, je suis bien content que Macron résiste aux injonctions des confinistes d'Île-de-France : pas uniquement pour une question de défense des libertés, mais aussi parce que ça contribue à mettre un bon coup de pied au cul des bureaucrates médicaux. La mise au pied du mur qui pousse les gens au changement, c'est ce qu'il s'est passé à l'université, je peux en témoigner. Durant la première vague, la plupart des profs ont pensé que ce ne serait que transitoire, du coup peu ont fait l'effort de se former aux outils digitaux et beaucoup de cours n'ont pas été assurés. En revanche, après l'été, mis au pied du mur à la rentrée universitaire, tout le monde a bien compris que la situation allait perdurer : en 25 ans, je n'avais jamais vu un tel investissement pédagogique de la part des profs et les cours ont pu être assurés. Je commence à potasser ce bouquin coordonné par l'un des meilleurs chercheurs en management des hôpitaux pour en avoir le cœur net, et c'est bien ce qui semble se dessiner : les gens de terrain (les vrais, hein, pas les bouffons à la tête des hôpitaux ou ceux qui glandouillent dans les ARS) ont fait preuve d'innovations managériales lors de la première vague pour trouver des solutions organisationnelles dans le feu de l'action que personne n'avait pensé imaginable auparavant.
  4. Je remets une pièce dans la machine : Je viens d'entendre le Pr Michaël Peyromaure, chef de service à l'hôpital Cochin donner des explications qui apportent de l'eau à mon moulin. Il a expliqué : que la France est le seul pays au monde à doter ses services de réanimation d'anesthésistes-réanimateurs et qu'on pourrait très bien s'en passer, que des services de réanimations peuvent très bien fonctionner uniquement avec du personnel soignant (infirmières, aides-soignants) formé pour cela, que cette formation est certes un peu compliquée, mais que si les décisions avaient été prises il y a un an, la France aurait pu nettement augmenter ses capacités hospitalières, ce qui permettrait d'éviter la plupart des mesures de restrictions que l'on connait aujourd'hui. Sur la situation des services de réa en IDF en ce moment, il dit : que bon nombre de patients actuellement en services de réanimation pourraient être placés en hospitalisation conventionnelle car ils nécessitent uniquement des opérations d'oxygénation classique que des transferts entre hôpitaux peuvent bien sûr être réalisés en cas de saturation, sans qu'on s'en offusque, puisque c'est une pratique habituelle de gestion hospitalière... Bref, de la gestion basique quoi : anticiper et réorganiser les activités sur le LT, mettre en place des process de gestion de crise réactive pour les situations d'urgence. Il me parait de plus en plus évident qu'il y a une prise en otage injustifiée de la France par toute une caste de bureaucrates médicaux.
  5. Oui oui, c'est bien ce que je dis : tu ne fais que rapporter le discours des bureaucrates hospitaliers... celui qui veut nous faire croire qu'il n'y a aucune autre solution que de confiner : il ne faudrait pas non plus trop bousculer les fonctionnaires qui ne veulent surtout pas remettre en question leur organisation, hein... C'est aux Français de se plier à leur diktat, pas à l'hôpital de se remettre en question pour tenir compte de la nouvelle donne.
  6. Bravo, tu tiens le même discours qu'Olivier Veran et Jerome Salomon. Ce discours qui a conduit à cette politique de confinement qui ne dit pas son nom.
  7. Depuis décembre, la situation sanitaire reste sur un plateau. Il n'y a donc eu aucune explosion, comme l'annonçaient les épidémiologistes, qui rendrait la situation ingérable en hôpital. En gros, comme je le disais déjà dès début octobre, on aurait pu éviter les couvre-feux et restrictions sans fin, si Véran avait fait le choix de rehausser les capacités hospitalières dès la fin du premier confinement. A l'époque on nous expliquait que c'était impossible. Sauf que des pays l'ont fait (l'Italie, l'Espagne). Le Pr Juvin l'a également expliqué ce soir à la tv. En gros, seul le pic de novembre aurait pu nécessité un confinement. Le reste du temps, si les capacités hospitalières avaient été rehaussées, on aurait pu vivre sans restrictions (hormis les "gestes barrières"). Même dans la situation actuelle où on est proche de la saturation des lits de réa en Île-de-France, le Pr Juvin explique que réclamer un confinement est une solution de facilité : il est possible de l'éviter avec une réorganisation hospitalière d'urgence... S
  8. Une vie quasi-normale dès mi-avril nous disent les bonimenteurs de l'Etat. Pendant ce temps, les festivals d'été annoncent à tour de rôle leur annulation... http://www.petit-bulletin.fr/lyon/infos-article-68699-Festivals+d+ete++faut+pas+rever.html
  9. Largo Winch

    Actualité Covid-19

    erreur
  10. Bon, en tout cas maintenant ça ne rigole plus, ça va dépoter qu'on nous dit. Qu'on se le dise, les fonctionnaires vont se retrousser les manches : la France a décidé de vacciner également le samedi et le dimanche.
  11. Je pense que tu te trompes de cible : les libéraux doivent combattre le "passeport", pas le vaccin.
  12. Le souci est que la théorie des organisations montre que la meilleure organisation pour faire travailler correctement des gens médiocres est... la bureaucratie.
  13. "Vous êtes gentils, mais tant que vous avez des vaccins dans les frigos, je ne reconfinerai pas les gens." Emmanuel Macron, Les Echos.
  14. Finalement, selon le bureaucrate sanitaire en chef, Olivier Véran, la fin des mesures de restrictions ce ne sera pas mi-avril mais début mai...
  15. Ah mais là tu prêches un convaincu. Je souscris totalement à tes analyses, y compris celles concernant les décideurs fonctionnaires davantage préoccupés par leur carrière. La seule différence est que je considère que cette corrélation n'est pas une coïncidence. La bureaucratie avec tous ses travers est d'autant plus légitimée et renforcée qu'elle prétend encadrer la conduite de personnels jugés peu compétents. Par ailleurs, dans des organisations qui devraient reposer avant tout sur l'excellence professionnelle fondée sur une réelle expertise(1), beaucoup plus que sur l'application de procédures(2), le fait d'avoir des personnels faiblement compétents est source de dysfonctionnements majeurs. (1) c'est le cas de l'hôpital comme de l'école, comme tu le relèves très justement. (2) ce qui distingue la "bureaucratie professionnelle" de la "bureaucratie mécaniste" comme l'explique très bien Mintzberg.
  16. En toute amitié (sincèrement !), @Nick de Cusa je pense que tu t'égares.
  17. One more time : ce n'était pas exactement mon propos. Ça ne t'inquiète pas que 2/3 des personnels soignants refusent de se vacciner pour des raisons loufoques ? Tu ne trouves pas ça troublant que les hôpitaux français recrutent en personnels soignants des gens qui croient aux pseudo-sciences ou sont prêts à gober les thèses complotistes les plus débiles ? Moi si. Et du coup, je ne m'étonne plus que l'hôpital soit, de façon scandaleuse, le principal lieu de contamination au covid en France -- oui je sais corrélation n'est pas causalité, mais pour moi on a là un symptôme qui devrait alerter n'importe quel décideur conséquent. --- Concernant la transmission nosocomiale du Covid, il y a encore plus scandaleux que ce que tu évoques. Des gens qui travaillent à l'hôpital d'Annecy m'ont expliqué par exemple que l'hôpital ne s'embarrassait plus de séparer les malades du covid des autres patients (comme il le faisait pourtant lors de la première vague).
  18. Je ne comprends pas : je ne vois pas en quoi ce que tu dis s'oppose à mes propos. Bien au contraire.
  19. Ce n'était pas mon propos. Mon propos c'était qu'on peut fortement douter de la rigueur sanitaire du personnel soignant vu la faible rationalité des arguments invoqués par ce personnel pour refuser la vaccination.
  20. Dans l'émission "24h Pujadas" (LCI) d'hier soir. Il doit bien y avoir un replay quelque part...
  21. C'est aussi le premier lieu de contamination en France. Cela n'empêche pas les bureaucrates médicaux de continuer de défiler sans honte sur les plateaux tv pour jeter à la vindicte populaire les restaurants, salles de sport et autres lieux de rassemblements "irresponsables"... Et il n'y a pas lieu de s'étonner que les hôpitaux soient des lieux de contamination quand on sait que 2/3 des personnels soignants refusent de se faire vacciner. Et pour des raisons totalement loufoques : Gibert Deray, chef de service à la Pitié-Salpêtrière, expliquait hier qu'il avait dû organiser des réunions d'information pour rassurer son personnel et expliquer que "non, il n'y a pas de puces de Bill Gates dans les vaccins" (véridique !). Au lieu de faire chier les Français et de réclamer toujours plus de confinement, de fermetures de plages et autres jardins municipaux, les bureaucrates médicaux feraient bien de balayer devant leur porte et commencer par sécuriser leurs établissements.
  22. Pour la petite histoire, Gérard Miller est parvenu ce soir à lui faire enlever le masque, en l'accusant de propager un discours anxiogène et en ironisant quelque chose du genre : "Mais vous avez peur au point de garder en permanence le masque dans toutes situations ?" Le tout, sous les rires moqueurs du plateau tv. Même Pujadas s'est moqué ouvertement de lui : "Bravo Gérard, grâce à vous nous avons un scoop : nous pouvons enfin voir que Gilbert Deray a bien un nez et une bouche."
  23. Pour revenir au sujet de ce fil : les mesures restrictives liées au Covid : A priori pas d'annonces demain de mesures de confinement le week-end pour l'Île de France. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a annoncé un retour "à une vie plus normale" vers mi-Avril. J'imagine que ça signifie la fin du couvre-feu envisagé par Macron à cette période-là...
  24. Faut regarder la vidéo pour avoir les réponses à ces questions.
  25. Le "monde d'après" liberticide, on y est déjà : la mise en place du passeport sanitaire en Europe est actée par l'UE. Lors des déclarations de Macron sur le sujet la semaine passée, je n'avais pas compris que les décisions étaient déjà prises. Naïvement je pensais que ce genre d'idée méritait au moins un débat à l'Assemblée nationale...
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