F. mas Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 http://www.laviedesidees.fr/Nous-ne-sommes-pas-les-rois-des.html
poney Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 Le végétarisme est une exigence logique des droits des animaux, et une obligation morale. Contre l’exploitation des animaux non humains, contre leur mise à mort même « sans souffrance ». Les conséquences pratiques sont donc nombreuses et radicales : abolition de l’utilisation des animaux dans les sciences, de toute expérimentation, que ce soit recherche fondamentale, enseignement et tests sur produits (médicaments et cosmétiques) ; abolition de l’élevage, qu’il soit industriel ou traditionnel, à des fins commerciales, alimentaires, viande, vestimentaires, fourrures, cuir ; interdiction totale de la chasse pour le loisir « sportif » et pour le commerce, interdiction du piégeage. Qui poserait la question des animaux « nocifs pour l’homme » trouvera un élément de réponse dans le propos suivant de Regan : « Le cas le plus évident où il peut être justifié d’outrepasser le droit à ne pas subir de dommage [...] implique la légitime défense des innocents » (p. 551), ainsi que dans son examen critique du pacifisme. Je jure de me tirer de ce pays si un tel genre de bordel de lois débarquent chez moi.
Jesrad Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 Une analyse conséquentialiste utilitariste qui aboutit à un résultat différent de l'approche jusnaturaliste comporte forcément une erreur de raisonnement, d'après moi. En l'occurence le type a 'juste' négligé de considérer l'impact négatif de ses lubies pour ce prédateur qu'est l'homme. FAIL.
Brock Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 Je jure de me tirer de ce pays si un tel genre de bordel de lois débarquent chez moi. meme dans un pays traditionnellement vege comme l'Inde il n'est pas interdit de manger de la viande, j'ai du mal a voir les reves humides des vege s'installer durablement en fRance...
poney Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 Une analyse conséquentialiste utilitariste qui aboutit à un résultat différent de l'approche jusnaturaliste comporte forcément une erreur de raisonnement, d'après moi. En l'occurence le type a 'juste' négligé de considérer l'impact négatif de ses lubies pour ce prédateur qu'est l'homme. FAIL. meme dans un pays traditionnellement vege comme l'Inde il n'est pas interdit de manger de la viande, j'ai du mal a voir les reves humides des vege s'installer durablement en fRance... Tu m'otes les maux de la bouche, j'allais répondre à Jesrad que "+1" (déjà) et que ce genre d'idées -si on peut dire- se retrouve un jour propulsé au rang de loi, ça s'écroulera assez vite, je pense que meme 400 ans de bourrage de crane n'ira pas à l'encontre du fait que l'Homme est un chasseur et c'est pas ces quelques connards d'illuminés qui changeront l'Humain. Mais en attendant, le risque de voir ce genre de zozo au gouvernement dans 30 ou 40 ans est non nul. Majoritaire sans doute pas, mais présent...
neuneu2k Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 Une analyse conséquentialiste utilitariste qui aboutit à un résultat différent de l'approche jusnaturaliste comporte forcément une erreur de raisonnement, d'après moi. Lol non, ça dépends de la fonction d'utilité, toute fonction unique d'utilité étant forcément fausse pour une partie de la population, toute politique conséquentialiste utilitariste mène nécessairement a une opposition frontale avec le droit naturel sur un domaine particulier et/ou une population particulière. L'analyse conséquentialiste utilitariste justifie aisément le massacre de 10% de la population si ça satisfait la croissance de la fonction d'utilité globale. Le conséquentialisme, c'est pour les criminels qui veulent se donner un genre.
Fenster Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 A quand un statut pour les mitochondries?
Jeff Van Planet Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 Ce n'est pas l'affection qui confère le droit à la vie, c'est l'humanité. Certains humain sont incapable d'affection, ils n'ont pas moins le droit de vivre. Certes ce n'est pas l'affection, mais je voulais dire par là que s'ils sont capable d'aimer, ils sont capable de souffrir, et de là à considérer la torture d'un être qui souffre comme violence illégitime il n'y à qu'un pas(que je n'ai pas sauter) Heeeu, la seule partie du halal où l'animal est vivant c'est la partie où on l'égorge, ça ne dépasse pas les quelques secondes. Je pense que ce qu'il veut dire, c'est que c'est le même type de débat moral, qui ne devrait donc pas être tranché par la loi. Mais on peut comprendre le contraire aussi. Je voulais dire que comme la corrida le halal relève de la tradition, de la culture, de l'ordre spontané. Jeff Van Planet, (le) 24 Oct 2013 - 19:46, a écrit : Si un psychotique tabasse son chien, et que je vais lui mettre un pain dans la tronche(au mec pas au chien^^), suis-je hors de mon bon droit? ou est-ce que je viole sa propriété? et là franchement pour le coup je n'ai pas de réponse. Tu viens d'agresser quelqu'un, que peut-être la réponse ? D'accord sur le principe, mais dans la pratique? car encore aujourd'hui j'ai ré-ouvert le manifeste néo-libertarien de SEK III et il nous décrit (en se basant sur des écris d'auteurs anarcaps) la sécurité en anarcapie, avec les intrusion(violentes) chez les criminelles(vol dans les exemples) les réparations que les compagnie d'assurances(ou sociétés de sûreté) demanderaient aux contrevenants. Certains auteurs demandent même des travaux forcés, des dons d'organes, ou même des peines de morts. Tous çà pour dire que les agressions en "légitime défense" d’autrui seraient possibles.
Tramp Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 Oui mais là on parle d'êtres humains pas d'animaux. "Tu fais quoi là ?""Je tue mon chien.""Ouf, j'ai eu peur que tu lui fasse du mal, vas-y c'est bon, je ne te ferais rien".
sans Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 Certes ce n'est pas l'affection, mais je voulais dire par là que s'ils sont capable d'aimer, ils sont capable de souffrir, et de là à considérer la torture d'un être qui souffre comme violence illégitime il n'y à qu'un pas(que je n'ai pas sauter) Pas besoin d'être capable d'aimer pour souffrir, et la possession de droits n'est pas non plus subordonnée à la capacité à souffrir.
Tramp Posté 25 octobre 2013 Signaler Posté 25 octobre 2013 Par contre si on est capable d'aimer est-ce qu'on peut se marier ?
GilliB Posté 27 octobre 2013 Signaler Posté 27 octobre 2013 Et quid des droits des végétaux. Halte a la discrimination animaux/végétaux. Les végétaux ont aussi le droit à vivre. cf les espèces menacées.
Rincevent Posté 27 octobre 2013 Signaler Posté 27 octobre 2013 Et les champignons alors ? Les publicités télévisées pour les crèmes anti-mycoses font l'apologie du génocide !!!
Chitah Posté 27 octobre 2013 Signaler Posté 27 octobre 2013 La remarque de gilles mérite d'être analysée je pense. Et les carottes?
Tramp Posté 27 octobre 2013 Signaler Posté 27 octobre 2013 D'ailleurs les belugas du Saint Laurent sont en train de disparaître, je trouve ça triste.
sans Posté 27 octobre 2013 Signaler Posté 27 octobre 2013 Moi ce qui m'attriste c'est qu'ils vont disparaître et qu'on en trouve toujours pas en barquettes dans les supermarchés. Mondialisation, mon cul.
Lancelot Posté 27 octobre 2013 Signaler Posté 27 octobre 2013 Ça vous est vraiment impossible de concevoir qu'on puisse créer un régime juridique spécifique pour les animaux sans pour autant vouloir en faire des sujets de Droit ? Pour prendre un exemple de subdivision qui existe déjà, on a les biens meubles et immeubles. D'après vous devrait-on la supprimer parce que c'est une pente glissante vers le droit à la vie des armoires ou le mariage avec les voitures ?
Rincevent Posté 27 octobre 2013 Signaler Posté 27 octobre 2013 le mariage avec les voitures ?Puisque tu en parles...
neuneu2k Posté 27 octobre 2013 Signaler Posté 27 octobre 2013 Ça vous est vraiment impossible de concevoir qu'on puisse créer un régime juridique spécifique pour les animaux sans pour autant vouloir en faire des sujets de Droit ? Moi aussi ça me fait bizarre, je te rassure...
DiabloSwing Posté 27 octobre 2013 Signaler Posté 27 octobre 2013 Et les champignons alors ? Les publicités télévisées pour les crèmes anti-mycoses font l'apologie du génocide !!! Mais ouais !
Tramp Posté 27 octobre 2013 Signaler Posté 27 octobre 2013 Ça vous est vraiment impossible de concevoir qu'on puisse créer un régime juridique spécifique pour les animaux sans pour autant vouloir en faire des sujets de Droit ? Pour prendre un exemple de subdivision qui existe déjà, on a les biens meubles et immeubles. D'après vous devrait-on la supprimer parce que c'est une pente glissante vers le droit à la vie des armoires ou le mariage avec les voitures ? Ben je vois pas ce qu'on pourrait mettre dans ce régime de différent de celui des biens meubles.
sans Posté 27 octobre 2013 Signaler Posté 27 octobre 2013 Voilà, du point de vue du droit il n'y a aucune différence à avoir entre une chaise et un chat.
Lancelot Posté 27 octobre 2013 Signaler Posté 27 octobre 2013 Alors voici de quoi donner quelques éléments de réflexion sur la manière dont le Droit appréhende la différence entre une chaise et un chat. http://fr.wikipedia.org/wiki/Animal_domestique_en_droit_fran%C3%A7ais http://www.oaba.fr/pdf/Statut_juridique_de_l_animal.pdf Je ne dis pas que ces textes sont exempts de conneries mais ils présentent au minimum des faits, une base à partir de laquelle discuter.
Chitah Posté 28 octobre 2013 Signaler Posté 28 octobre 2013 Ça vous est vraiment impossible de concevoir qu'on puisse créer un régime juridique spécifique pour les animaux sans pour autant vouloir en faire des sujets de Droit ? Pour prendre un exemple de subdivision qui existe déjà, on a les biens meubles et immeubles. D'après vous devrait-on la supprimer parce que c'est une pente glissante vers le droit à la vie des armoires ou le mariage avec les voitures ? La différence entre bien meuble et immeuble provient de la nécessaire distinction entre un bien déplaçable ou un bien pas déplaçable. Pour quelle raison faudrait-il rajouter une nouvelle catégorie, les animaux? Parce que quelque gauchistes sont peinés de voir des animaux "maltraités"? Parce que l'anthropomorphisme joue à plein, et qu'on a l'impression de voir Autrui dans les yeux d'un chat? L'émotion ou l'existence d'un biais cognitif humain n'est pas une raison suffisante pour bouleverser le droit. Je ne vois pas d'autres raisons, mais si tu en as je t'écoute.
Eriul Posté 28 octobre 2013 Signaler Posté 28 octobre 2013 Pour quelle raison faudrait-il rajouter une nouvelle catégorie, les animaux? Parce que quelque gauchistes sont peinés de voir des animaux "maltraités"? Ceci est un meuble.
Mathieu_D Posté 28 octobre 2013 Signaler Posté 28 octobre 2013 La différence entre bien meuble et immeuble provient de la nécessaire distinction entre un bien déplaçable ou un bien pas déplaçable. Dit comme ça ça justifie de créer une catégorie de droit "bien déplaçable sans intervention humaine".
Chitah Posté 28 octobre 2013 Signaler Posté 28 octobre 2013 Dit comme ça ça justifie de créer une catégorie de droit "bien déplaçable sans intervention humaine". Un arbre est déplaçable sans intervention humaine, si un buffle fonce dessus ou si une tempête s'abat sur lui par exemple. Et un robot aspirateur autonome est également un bien déplaçable sans intervention humaine.
Bisounours Posté 28 octobre 2013 Signaler Posté 28 octobre 2013 Voilà, du point de vue du droit il n'y a aucune différence à avoir entre une chaise et un chat. Ben coupe un pied à ta chaise et une patte à ton chat, tu verras la différence tout de suite Non mais sans déconner c'est vraiment votre débat ! Au motif que la loi cémal, vous êtes en train de papoter sur le degré de ce que l'on peut infliger comme douleur à un animal et à distinguer une amibe d'un chien... Et le bon sens ? Tout acte de cruauté dégrade celui qui le commet, c'est pas trop compliqué comme notion ? Tuer pour se nourrir, ce signifie pas faire souffrir inutilement Faire souffrir un animal pour se distraire, non plus C'est pour cela que je n'aime pas toute activité qui utilise l'animal à des fins de loisir, dès l'instant où elle le détourne de son état de nature Mais le minimum, sans pour autant verser dans l'anthropomorphisme larmoyant serait de sanctionner la cruauté, point barre, et de laisser un magistrat apprécier au cas par cas.
Chitah Posté 28 octobre 2013 Signaler Posté 28 octobre 2013 Et le bon sens ? Tout acte de cruauté dégrade celui qui le commet, c'est pas trop compliqué comme notion ? Tuer pour se nourrir, ce signifie pas faire souffrir inutilement Faire souffrir un animal pour se distraire, non plus C'est pour cela que je n'aime pas toute activité qui utilise l'animal à des fins de loisir, dès l'instant où elle le détourne de son état de nature Mais le minimum, sans pour autant verser dans l'anthropomorphisme larmoyant serait de sanctionner la cruauté, point barre, et de laisser un magistrat apprécier au cas par cas. Cruauté tournée contre qui? Qui est victime de cette cruauté? Tu ne trouves pas problématique de sanctionner les comportements, et pas les conséquences d'un comportement?
Mathieu_D Posté 28 octobre 2013 Signaler Posté 28 octobre 2013 Un arbre est déplaçable sans intervention humaine, si un buffle fonce dessus ou si une tempête s'abat sur lui par exemple. Et un robot aspirateur autonome est également un bien déplaçable sans intervention humaine. Je peux affiner la définition mais on voit bien qu'il y a de la place pour une autre catégorie.
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