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Les instits, les pauvres instits ont de grandes douleurs


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A voir ici:

http://jt.france2.fr/13h/index-fr.php?jt=0&start=411

Ca commence à 2mn11. Le calvaire d'une malheureuse institutrice qui ne touche "que" 2100 euros par mois et qui de ce fait est obligée de faire ses courses chez Ed sans bagnole et même, horreur, d'acheter ses fringues à la bourse aux vêtements. Quant à la crise du logement, elle la frappe de plein fouet, puisque notre pauvre amie doit se contenter d'un F3 de fonction au prix scandaleux de 700 euros par mois. Ah ça, il y en a qui sont vraiment à plaindre! On devrait passer ce reportage à tous les rmistes, smicards et autres sans-abri du pays, afin qu'ils réalisent ce que les mots souffrance sociale veulent vraiment dire.

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Shame on you my boy !

On ne dit plus instituteurs depuis des lustres mais professeurs des écoles. Ca en jette quand même un peu plus. Non ?

Ceci dit, elle ne dit pas que des conneries. Les fonctionnaires les plus nombreux, ceux en bas de l'échelle ont vu leur pouvoir d'achat baisser et ce ne sont pas les quelques possibilités d'heures supplémentaires (qui restent payées à discrétion de l'employeur) qui font la différence. Seulement voilà, en France on préfère le discours classique du " toujours plus de moyens, plus de personnel" à une meilleure gestion des efectifs, une redéfinition des missions qui ne pourraient que profiter aux fonctionnaires

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Shame on you my boy !

On ne dit plus instituteurs depuis des lustres mais professeurs des écoles. Ca en jette quand même un peu plus. Non ?

Oui, en effet. N'ajoutons pas à l'injustice sociale celle d'un vocabulaire périmé et dévaluant.

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Oui, en effet. N'ajoutons pas à l'injustice sociale celle d'un vocabulaire périmé et dévaluant.

Nous nous devions de leur porter quelques fleurs :icon_up:

Posté
A voir ici:

http://jt.france2.fr/13h/index-fr.php?jt=0&start=411

Ca commence à 2mn11. Le calvaire d'une malheureuse institutrice qui ne touche "que" 2100 euros par mois et qui de ce fait est obligée de faire ses courses chez Ed sans bagnole et même, horreur, d'acheter ses fringues à la bourse aux vêtements. Quant à la crise du logement, elle la frappe de plein fouet, puisque notre pauvre amie doit se contenter d'un F3 de fonction au prix scandaleux de 700 euros par mois. Ah ça, il y en a qui sont vraiment à plaindre! On devrait passer ce reportage à tous les rmistes, smicards et autres sans-abri du pays, afin qu'ils réalisent ce que les mots souffrance sociale veulent vraiment dire.

Quand on sait que Cécilia se plaignait déjà de ne pas pouvoir vivre correctement avec 2000 euros par mois, c'est assez drôle.

Posté
Ceci dit, elle ne dit pas que des conneries. Les fonctionnaires les plus nombreux, ceux en bas de l'échelle ont vu leur pouvoir d'achat baisser et ce ne sont pas les quelques possibilités d'heures supplémentaires (qui restent payées à discrétion de l'employeur) qui font la différence. Seulement voilà, en France on préfère le discours classique du " toujours plus de moyens, plus de personnel" à une meilleure gestion des efectifs, une redéfinition des missions qui ne pourraient que profiter aux fonctionnaires

C'est vrai, mais les fonctionnaires ne sont pas les derniers à manifester lorsqu'on parle de diminuer leur effectifs…

Posté

2100 par mois, elle n'est pas débutante, loin de là… Je dirai même pas mal avancée dans la carrière…

Un prof débutant gagne 1500/mois à peine, enfin disons même plutôt 1300…

Là c'est pas lour

QUant au logement de fonction, no comment.

ecoeuré

Elle a qu'à avoir l'agreg : ah mince, y en a pas dans le premier degré ! :icon_up:

Ah…Ca fait du bien de revenir !! :doigt:

Posté

Terrible ! :icon_up:

Enfin il faut dire aussi que l'intermittent du spectacle qui pédale pour alimenter le serveur de France 2 a des conditions de travail très difficiles, quelque part je comprends son mouvement…

Posté

Taranne, les professeurs du secondaire avec les éboueurs de Paris sont ceux qui ont vu leur pouvoir d'achat s'affaiblir le plus. Ils ont perdu 20% depuis 1981.

Tandis que certains hauts-fonctionnaires bénéficient de privilèges scandaleux comme avoir des logements à des loyers bien au-dessous du marché et aux frais du contribuable bien sur, sinon ce ne serait pas drôle :icon_up:

Posté
Taranne, les professeurs du secondaire avec les éboueurs de Paris sont ceux qui ont vu leur pouvoir d'achat s'affaiblir le plus. Ils ont perdu 20% depuis 1981.

Tu oublies scandaleusement les inséminateurs de taureaux camarguais, qui ont beaucoup souffert… Vous avez pas de chiffres sur eux à la Tienouchou International Stats Corp ?

Posté
trouvez moi un seul homme politique fraoncais qui ne preterait pas a rire

Bernard Tapie. :icon_up:

Posté
C'est pe..pe…pe-pe…petit, monsieur.

Oui… mais avec de grandes oreilles.

[dailymotion]x1ocdn[/dailymotion]

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Le hors-sujet qui sert à rien.

Bayrou est aussi agriculteur-exploitant, il n'a pas que son revenu de prof.

Alors qu'il ne fait ni l'un, ni l'autre.

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trouvez moi un seul homme politique fraoncais qui ne preterait pas a rire
Bernard Tapie. :doigt:

C'est vrai, Tapie prêterait plutôt sur gages. :icon_up:

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http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,…220@7-37,0.html

Des dizaines de milliers de fonctionnaires dans la rue

24.01.08 | 18h02

PARIS (Reuters) - Des dizaines de milliers de fonctionnaires ont manifesté en France pour la défense de leur pouvoir d'achat - préoccupation majeure des Français selon les sondages - et contre les suppressions de postes.

A Paris, la manifestation, qui se déroulait de la place de la Bastille à Saint-Augustin, a réuni 17.000 personnes, selon la préfecture de police, le double selon les syndicats.

A Marseille, qui ouvre traditionnellement le bal des manifestations lors d'actions nationales lancées par les syndicats, près de 30.000 personnes selon les manifestants, environ 7.000 d'après la police, ont défilé.

"On sait que ce gouvernement utilise toujours la même méthode. Il a besoin d'une forte mobilisation de la rue pour ouvrir des espaces de négociations", a affirmé la secrétaire générale départementale CGT, Mireille Chessa.

Les manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Travailler plus pour gagner moins" ou "Ecole et professeurs en soldes".

Parmi les slogans, on pouvait entendre : "Assez de cadeaux pour la France d'en haut, assez de coups bas pour la France d'en bas".

A Lyon, 7.500 fonctionnaires selon la police, 20.000 selon les organisateurs, ont défilé de la place Jean Macé à la place Bellecour, au coeur de la ville.

"La dégradation du pouvoir d'achat n'est plus acceptable, nos salaires stagnent et sont en recul par rapport au coût de la vie et on n'a pas répondu aux attentes exprimées le 20 novembre dernier", date de la précédente journée nationale d'action dans la fonction publique, a expliqué Gilles Blanc, un enseignant.

A Bordeaux, de 6.500 personnes selon la police à 15.000 selon les organisateurs ont manifesté derrière une banderole "le salaire, les emplois, le service public, tous ensemble dans l'action et la grève".

Dans le cortège les enseignants étaient les plus représentés mais aussi le personnel hospitalier, qui était venu en nombre.

Sur les nombreuses banderoles on pouvait lire "une autre répartition des richesses" ou encore "défendons nos salaires".

A Toulouse, près de 7.000 personnes selon la police, plus de 12.000 selon les organisateurs, ont défilé derrière une banderole intersyndicale sur laquelle on pouvait lire : "Public - Privé - Tous ensemble pour l'augmentation du pouvoir d'achat, des salaires, des retraites, des pensions et des minima sociaux".

D'autres défilés ailleurs en France ont rassemblé un nombre de manifestants similaires dans les grandes villes.

Que fait la police LC ? :icon_up:

J'ai l'impression que le chiffre intéressant serait celui de l'évolution de la masse salariale de la fonction publique dans son ensemble…

Posté

Je note "une autre répartition des richesses". Je suis tout à fait d'accord; je suggère donc de diminuer la fonction publique de moitié, pour commencer.

Posté

Entendu aux infos de la bouche d'un gréviste: "il faut privilégier les fonctionnaires"

:icon_up:

"Le service public, c'est le patrimoine de ceux qui n'ont rien"

Posté
"Le service public, c'est le patrimoine de ceux qui n'ont rien"

Il suffit de voir le nombre de Rmistes et d'ouvriers se pressant devant l'entrée de l'Opéra Bastille afin d'acheter des places à 150 euros pour s'en convaincre. :icon_up:

Posté
Taranne, les professeurs du secondaire avec les éboueurs de Paris sont ceux qui ont vu leur pouvoir d'achat s'affaiblir le plus. Ils ont perdu 20% depuis 1981.

So what? Même ainsi, leurs conditions de vie n'ont rien de misérable ni de catastrophique. Tu ne trouves pas odieux d'entendre pleurnicher une bonne femme qui ne gagne "que" 2100 euros par mois, alors que plein de gens (qui n'ont pas accès aux médias, eux) touchent à grand-peine la moitié?

Posté
Alors qu'il ne fait ni l'un, ni l'autre.

Sans compter qu'en politique il est particulièrement mauvais. En fait il illustre parfaitement le mot de Coluche à propos des politocards : "bons à rien mais prêts à tout".

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