Voy Posté 23 avril 2015 Signaler Posté 23 avril 2015 Oui, mendiants, police, pluie, égouts, la rue décidément c'est vraiment pas cool, merci aux féministes de nous permettre de s'en rendre compte.
Philiber Té Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 Oui, c'est ce que je dis dans cette page même, plusieurs individus commettant un même acte répétitif ce n'est pas du harcèlement s'ils n'agissent pas de concert. Décidément, je ne comprends pas pourquoi, selon vous, il ne s'agit pas de harcèlement. Ce terme doit désigner uniquement un individu qui harcèle une victime en particulier ou un groupe d'individus qui se sont mis d'accord pour harceler une victime en particulier ? Si oui, alors comment nommez vous ce que subit une personne qui se fait agresser régulièrement par plusieurs individus ? Par quel terme vous remplacez "harcèlement" ? Pour moi, si la victime interprète et qualifie ce qu'elle subit comme du harcèlement, c'est justement parce que cela en est. Je ferai le rapprochement avec le harcèlement scolaire. Et il ne s'agit d'ailleurs pas de blâmer le 30ème ou le 31ème fautif, mais bien tous. Puisque ce sont des comportements et des attitudes que l'on accuse, qu'ils soient récurrents chez une même personne ou anecdotique, ce qui compte au final c'est l'accumulation pour ceux qui les subissent.
Mathieu_D Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 Techniquement en français on peut dire "se faire harceler" par des moustiques sans commettre de faute. Ce ne sont pas les mêmes moustiques qui vous piquent. Le harcèlement constant des moustiques et des tsé-tsé nous fait abandonner Liranga sans regrets (Gide, Voy. Congo,1927, p. 708). Le français autorise la victime à se dire harcelée selon sa propre perception, sans qu'il y ait nécessairement de harceleur unique. Ma vie à moi est de plus en plus envahie et harcelée. J'aimerais autant, par moments, être cheval de fiacre (Sainte-Beuve, Corresp., t. 5, 1818-69, p. 416). http://www.cnrtl.fr/definition/harceler
Nihiliste frustré Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 Décidément, je ne comprends pas pourquoi, selon vous, il ne s'agit pas de harcèlement. Ce terme doit désigner uniquement un individu qui harcèle une victime en particulier ou un groupe d'individus qui se sont mis d'accord pour harceler une victime en particulier ? Si oui, alors comment nommez vous ce que subit une personne qui se fait agresser régulièrement par plusieurs individus ? Par quel terme vous remplacez "harcèlement" ? Pour moi, si la victime interprète et qualifie ce qu'elle subit comme du harcèlement, c'est justement parce que cela en est. Je ferai le rapprochement avec le harcèlement scolaire. Et il ne s'agit d'ailleurs pas de blâmer le 30ème ou le 31ème fautif, mais bien tous. Puisque ce sont des comportements et des attitudes que l'on accuse, qu'ils soient récurrents chez une même personne ou anecdotique, ce qui compte au final c'est l'accumulation pour ceux qui les subissent. Et cela s'applique donc aussi aux militants, aux mendiants (associations humanitaires comprises), aux gratteurs de clopes, aux démarcheurs, témoins de Jehovah, etc... On ne peut avoir en même temps le dynamisme de la ville et la paix campagnarde, la diversité économico-sociale et une bienséance uniforme, le mélange des cultures et le bon vieux temps... Mais visiblement, on peut toujours le vouloir.
Bisounours Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 Si je puis me permettre, en tant que représentante de la gent féminine, j'aurais tendance à me considérer harcelée si c'est la même personne qui me fait ch... sur une période assez longue, par sa lourdeur et son insistance. Si en me baladant dans la rue, je croise plusieurs lourdauds qui me balancent des insanités, je considérerais chacun d'entre eux comme un imbécile sans éducation, mais je me sentirais pas harcelée mais emmerdée, ce qui est une nuance importante car la deuxième situation ne génère pas la même sensation, ou le même risque, chez moi en tout cas. Je ne me sentirais pas autant en danger. Grosso merdo, faut pas confondre je suis harcelée avec je suis emmerdée
Nihiliste frustré Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 Je connais un certains nombre de femmes (dont certaines immigrées, doublement victimes donc) qui se sentent plus harcelées par le capitalisme que par les banlieusards, so what ? Personnellement, c'est le féminisme qui me les brise jusque sur mon forum préféré, MOI AUSSI JE SUIS UNE VICTIME !
Mathieu_D Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 Il semble bien qu'on puisse être harcelé sans qu'il n'y ait un unique harceleur identifié.
NoName Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 Décidément, je ne comprends pas pourquoi, selon vous, il ne s'agit pas de harcèlement. Ce terme doit désigner uniquement un individu qui harcèle une victime en particulier ou un groupe d'individus qui se sont mis d'accord pour harceler une victime en particulier ? Si oui, alors comment nommez vous ce que subit une personne qui se fait agresser régulièrement par plusieurs individus ? Par quel terme vous remplacez "harcèlement" ? Pour moi, si la victime interprète et qualifie ce qu'elle subit comme du harcèlement, c'est justement parce que cela en est. Je ferai le rapprochement avec le harcèlement scolaire. Et il ne s'agit d'ailleurs pas de blâmer le 30ème ou le 31ème fautif, mais bien tous. Puisque ce sont des comportements et des attitudes que l'on accuse, qu'ils soient récurrents chez une même personne ou anecdotique, ce qui compte au final c'est l'accumulation pour ceux qui les subissent. On en sais rien. Mais ça ne change pas le problème, qui est d'utiliser le même vocabulaire pour désigner deux choses différentes - le fait d'être victime d'une personne ou d'un groupe en particulier - le fait d'être victime d'un phénomène social aussi détestable soit il
Nihiliste frustré Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 - le fait d'être victime d'un phénomène social aussi détestable soit ilLe féminisme est effectivement détestable, et il est malheureusement irréaliste de vouloir rééduquer le citadin moyen...
Mathieu_D Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 un groupe en particulier De mon point de vue, "les autres", c'est un groupe en particulier
Voy Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 Pour moi, si la victime interprète et qualifie ce qu'elle subit comme du harcèlement, c'est justement parce que cela en est. Victimisation de la société. La victime décide des termes du débat et des règles du jeu.
NoName Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 De mon point de vue, "les autres", c'est un groupe en particulier espèce d'introverti va ! Plus sérieusement je veux bien croire que le "harcèlement" de rue soit un problème, mais l'utilisation de harcèlement me gêne parce que ça induit une confusion avec le harcèlement au sens premier du terme. le harcèlement scolaire devrait être renommé tetedeturcage.
Mathieu_D Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 Quand même, si vous passez par une rue et que vous vous faites interpeller 10 fois par des mendiants de toutes sortes, des clodos à Greenpeace, vous vous sentez harcelés aussi. Ça ne fait pas pour autant de chaque solliciteur un harceleur.
Lancelot Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 Le français autorise la victime à se dire harcelée selon sa propre perception, sans qu'il y ait nécessairement de harceleur unique.Ok mais là on parle du sens juridique et pas littéraire de "harceler". En ce qui concerne le harcèlement scolaire, les meneurs sont généralement toujours les mêmes et très bien identifiés (par eux et la victime au moins). Sinon remarque trollesque à la cantonnade : une femme a intérêt à se dire harcelée parce que (1) elle peut se faire plaindre et (2) ça lui permet de réaffirmer mine de rien qu'elle est attirante.
Voy Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 Ou alors l'utilisation du mot harcèlement est une manière de délimiter un groupe d'individus coupable par essence : les hommes.
Nihiliste frustré Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 Quand même, si vous passez par une rue et que vous vous faites interpeller 10 fois par des mendiants de toutes sortes, des clodos à Greenpeace, vous vous sentez harcelés aussi. Ça ne fait pas pour autant de chaque solliciteur un harceleur.This. La question est donc : est-il efficace de combattre le harcèlement des cons pauvres sur les CSP+ par le harcèlement des CSP+ sur les CSP+ ?
Voy Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 C'est un problème de sécurité publique, rien de plus. Le métro parisien n'est clairement pas safe, autant si on est une femme qu'un touriste qu'un chinois etc. Devant un ou deux flics, un agresseur n'osera ni se frotter ni montrer son pénis, et les lourdeaux ne feront pas d'esclandre dans les rames. Il n'y aura plus de sentiment d'insécurité ou d'intimidation et on en parlera plus. That's it.
Tramp Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 Décidément, je ne comprends pas pourquoi, selon vous, il ne s'agit pas de harcèlement. Ce terme doit désigner uniquement un individu qui harcèle une victime en particulier ou un groupe d'individus qui se sont mis d'accord pour harceler une victime en particulier ? Si oui, alors comment nommez vous ce que subit une personne qui se fait agresser régulièrement par plusieurs individus ? Par quel terme vous remplacez "harcèlement" ? Pour moi, si la victime interprète et qualifie ce qu'elle subit comme du harcèlement, c'est justement parce que cela en est. Je ferai le rapprochement avec le harcèlement scolaire. Et il ne s'agit d'ailleurs pas de blâmer le 30ème ou le 31ème fautif, mais bien tous. Puisque ce sont des comportements et des attitudes que l'on accuse, qu'ils soient récurrents chez une même personne ou anecdotique, ce qui compte au final c'est l'accumulation pour ceux qui les subissent. Oui, on est responsable du comportement des autres.
Nihiliste frustré Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 C'est un problème de sécurité publique, rien de plus. Le métro parisien n'est clairement pas safe, autant si on est une femme qu'un touriste qu'un chinois etc. Devant un ou deux flics, un agresseur n'osera ni se frotter ni montrer son pénis, et les lourdeaux ne feront pas d'esclandre dans les rames. Il n'y aura plus de sentiment d'insécurité ou d'intimidation et on en parlera plus. That's it. Soit. Cela dit, les banlieusards victimes du harcèlement policier vont l'avoir mauvaise, au moins au niveau du vécu ressenti. Les partisans de l'intersectionnalité, eux qui voulaient le beurre de la campagne, l'argent de la ville et le cul de la beurette, vont devoir choisir entre racisme social patriarcal, anti-autoritarisme, pro-autoritarisme, sexisme etc...
Rincevent Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 On peut aussi être courageux et leur dire de se taire.J'apparente les connards lourds qui croient draguer dans la rue à des connards qui puent. Dans ce dernier cas, aucun ne commet de délit, et on peut en effet leur intimer le conseil d'aller se laver. De même pour les premiers, on peut leur dire de la fermer.
Voy Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 Unisex toilets are considered an equity and human rights issue for people who identify outside of the gender binary. http://en.wikipedia.org/wiki/Unisex_public_toilet http://thepeoplescube.com/peoples-blog/feminist-group-breaks-urinals-as-a-symbol-of-male-chauvinism-t16210.html
Tramp Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 Puisqu'on en est aux droits de l'homme : "Être capable de commander un 7Up en français sur un avion est un droit fondamental au Canada et tous les Canadiens devraient être en mesure de poursuivre les compagnies si ce n’est pas le cas" insiste Stéphane Dion (député queb) http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/le-francais-obligatoire-pour-tous-les-vols-a-destination-du-canada-880637.html
sans Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 Mais ça se prononce sevenup ! À moins que les quebs disent setup ?
Voy Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 Sept-dessus. Du coup, un député canadien a décidé de déposer un projet de loi obligeant les compagnies aériennes à disposer de personnel de bord francophone y compris sur les vols internationaux depuis ou vers le Canada. J'imagine bien le Taipei-Vancouver par Air New Zealand qui doit désespérément trouver une hôtesse de l'air francophone.
Noob Posté 24 avril 2015 Signaler Posté 24 avril 2015 Et quid des vols avec escales ? Putain le bordel...
Brock Posté 25 avril 2015 Signaler Posté 25 avril 2015 les quebs sont des trisos de la langue francaise.D'innombrables atteintes a la libertes et comportements de veritables collabos degueux arrivent chaque jour grace a cette excuse.Le pire c'est qu'ils ne sont meme pas capables de le parler correctement. " elle sent bonne ta fleur ?" entendu ce soir...
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