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Posté

On peut déjà expliquer la différence de force et de tailles entre femelles et mâles par les critères reproductifs des femelles. D'où est-ce que ça sort que les femelles ont moins de nourriture disponible que les mâles ? 

 

c'est une observation inspiree de la societe actuelle.Les criteres reproductifs et biologiques sont le mal, tout peut s'expliquer par des criteres sociologiques, voyons.

 

Posté
(ou plus exactement, que la survie d'une collectivité humaine implique une meilleure préservation des femmes que des hommes, sinon la démographie s'effondre)

 

 

CQFD tout le reste est bidon!

Posté

Si on regarde en arrière on voit que les hommes aimaient beaucoup les grassouillettes de -5000 à 1850. Il y a aussi le fait que les mâles dans la nature sont en concurrence les uns avec les autres pour les femelles fertiles, et que parmis les critères de sélection des dites femelles il y a la capacité à apporter du miam (le fait que le resto soit aux frais de monsieur est une manifestation discrète d'un vieil instinct).

 

Ça laisse pas vraiment penser que les sauvages dont on a hérité l'ADN s'amusaient à affamer leurs femelles.

Posté

Si on regarde en arrière on voit que les hommes aimaient beaucoup les grassouillettes de -5000 à 1850.

Ho mais on est encore quelques uns :mrgreen:

Posté

une these qui part du principe qu'au neolithique, et un peu, avant les hommes etaient assez cons pour defavoriser leur femme au point de la priver de nourriture, est frappee du sceau de la gogolitude ideologique des la seconde ou elle est formulee.

C’est parce que tu te mets pas dans sa tête.

Dans sa tête « sa femme » existe pas, c’est purement une lutte de groupes « hommes » vs « femmes »

(bon d’un autre côté, c’est encore plus con dit comme ça :D)

On peut déjà expliquer la différence de force et de tailles entre femelles et mâles par les critères reproductifs des femelles.

Heu… j’en doute très fort. Si c’était une simple préférence des femelles sans raison biologique derrière, on aurait une bien plus grande variabilité d’une espèce à l’autre.

D'où est-ce que ça sort que les femelles ont moins de nourriture disponible que les mâles ?

J’ai jamais dit ça, j’ai dit que *si* les femelles avaient moins de nourriture disponible que les mâles (pour quelque raison que ce soit), alors les mécanismes de sélection favoriseraient les femelles ayant besoin de moins de nourriture, et ce sans faire appel à la transmission des caractères acquis.

Autrement dit, crier « Lamarckisme » n’est pas une critique valide de la thèse initiale.

Posté

Uhuh, et pas du tout parce que le gouv US les fournit directement en farine et sucre raffinés en compensation de les avoir fait parquer hors de leurs terres.

Parquer hors de leur terre => mode de vie sédentaire

Fournit directement en farine et sucre raffinés => accès facile à la nourriture

Je me suis seulement contenté de pointer les effets d'un changement de mode de vie et d'accès à la nourriture sur une population parce que l'origine de ces changements est ici non pertinente.

Posté

Aux dernières nouvelles je n'ai pas eu tant d'échos que ça de gènes du métabolisme pilotés depuis les chromosomes sexuels. Enfin, "des", depuis Y.

Posté

Hé, j'ai une théorie cool.

 

Comme la femme a été affamée par l'homme au cours de l'histoire, elle a mis en place un système de protection, en ayant une préférence forte pour les molécules consommables rapidement, comme les sucres rapides. C'est pourquoi les femmes préfèrent les gâteaux au chocolat et les glaces.

A l'opposé, l'homme étant tout le temps rassasié, il a juste besoin de mettre en place des réserves à travers la consommation de molécules plus complexes, comme on peut en trouver dans la bière.

 

(Je suis sûr que si je réussis à répéter des conneries dans le genre sur 300 pages, je pourrai mettre Herr Doktor sur ma carte de visite :D !)

Posté

Heu… j’en doute très fort. Si c’était une simple préférence des femelles sans raison biologique derrière, on aurait une bien plus grande variabilité d’une espèce à l’autre.

 

C'est une préférence induite par une raison biologique, très probablement, evopsy, toussa.

Posté

Ho mais on est encore quelques uns :mrgreen:

 

Tope là ! A mon avis c'est le cas de tout le monde, mais la plupart osent pas trop se l'avouer à cause de la pression sociale de la mode, toussa. Sauf Mobius, Mobius est un cas à part.

Posté

Parquer hors de leur terre => mode de vie sédentaire

Fournit directement en farine et sucre raffinés => accès facile à la nourriture

Je me suis seulement contenté de pointer les effets d'un changement de mode de vie et d'accès à la nourriture sur une population parce que l'origine de ces changements est ici non pertinente.

Oui, et rien de tout ça ne constitue de "pression de sélection" qui va magiquement s'imprimer dans l'ADN.
Posté

Tope là ! A mon avis c'est le cas de tout le monde, mais la plupart osent pas trop se l'avouer à cause de la pression sociale de la mode, toussa. Sauf Mobius, Mobius est un cas à part.

 

Tout le monde se fout de la mode.

Posté

 

 

(Je suis sûr que si je réussis à répéter des conneries dans le genre sur 300 pages, je pourrai mettre Herr Doktor sur ma carte de visite :D !)

 

Malheureux ! Le titre de docteur est un privilège étatique jalousement défendu.

Posté

"Tu veux niquer cette semaine ? Alors aboule la barbaque !.... Quoi c'est tout ? Thuurn, il en ramène 2x plus, lui..."

/this

 

Sauf que ta théorie omet la culture du viol. Mais bien essayé malgré tout, valet de l'impérialisme du patriarcat.

 

Posté

Ce que je dis va probablement être idiot car niveau génétique et évolutionnisme j'y gobe rien.

Mais imaginons que les femmes aient un régime alimentaire moins consistant, en quoi cela justifierait qu'après des millénaires le fait qu'elles soient soumises à ce régime produise une descendance chétive ?

Ce n'est pas un caractère héréditaire, un régime alimentaire faible...

Posté

Malheureux ! Le titre de docteur est un privilège étatique jalousement défendu.

 

Non, mais je pense qu'on peut trouver des directeurs de thèse tout ce qu'il y a de plus officiel pour de tels sujets, vu ce que disait poney les pages précédentes xD.

 

(bon, après, je sais pas si tu trouveras un financement postdoc)

Posté

imaginons que les femmes aient un régime alimentaire moins consistant, en quoi cela justifierait qu'après des millénaires le fait qu'elles soient soumises à ce régime produise une descendance chétive ?

Ce n'est pas un caractère héréditaire, un régime alimentaire faible...

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Posté

Ce que je dis va probablement être idiot car niveau génétique et évolutionnisme j'y gobe rien.

Mais imaginons que les femmes aient un régime alimentaire moins consistant, en quoi cela justifierait qu'après des millénaires le fait qu'elles soient soumises à ce régime produise une descendance chétive ?

 

Tiens, maintenant que j'y pense, l'alimentation des mères se répercute sur les enfants qu'elles portent. Donc la sous-alimentation relative devrait affectée aussi les hommes. Donc la théorie est fausse.

 

Posté

Ce n'est pas un caractère héréditaire, un régime alimentaire faible...

Non, mais un régime alimentaire faible (relativement au fonctionnement normal de l’organisme) à cause d’un environnement trop pauvre en ressources, pour peu que ce soit systématique et à long terme, est un changement environnemental qui causera une adaptation de l’espèce aux nouvelles conditions.

Après tout c’est un peu ça le principe de l’évolution : l’adaptation des espèces à leur environnement :)

Posté

Tiens, maintenant que j'y pense, l'alimentation des mères se répercute sur les enfants qu'elles portent. Donc la sous-alimentation relative devrait affectée aussi les hommes. Donc la théorie est fausse.

Tu as hérité d'un peu plus de la moitié des gènes de ta maman.

(Ben oui avec l'adn mitochondrial ça fait plus que la moitié.)

Posté

Moins en fait. L'ADN mitochondrial fait moins de 17000 bases sur plus de 3 milliards en tout. Un chromosome Y c'est 59 millions, tandis qu'au pire il y a environ 20000 bases de différence max entre 2 chromosomes X.

Et, non, une espèce ne s'adapte pas génétiquement à son environnement, c'est l'environnement qui sélectionne les variants génétiques dans l'espèce. C'est subtil mais crucial comme distinction.

Posté

Aux dernières nouvelles je n'ai pas eu tant d'échos que ça de gènes du métabolisme pilotés depuis les chromosomes sexuels. Enfin, "des", depuis Y.

Voilà. On peut toujours apprendre des trucs dans ce domaine, mais la différence génétique entre hommes et femmes set somme toute assez faible. Si les mammifères ont à peu près tous des femelles pas plus grandes, voire un peu plus petites que les mâles, c'est sans doute que la chose (qui tient dans doute aux gènes architectes) doit être assez difficile à modifier naturellement sans provoquer de catastrophe. Le dimorphisme sexuel, on l'observe beaucoup plus chez les insectes que chez les mammifères.

riprazent!

Yo my dawg !

Non, mais un régime alimentaire faible (relativement au fonctionnement normal de l’organisme) à cause d’un environnement trop pauvre en ressources, pour peu que ce soit systématique et à long terme, est un changement environnemental qui causera une adaptation de l’espèce aux nouvelles conditions.

L'échelle dont on parle, c'est quelques milliers d'années, c'est que dalle d'un point de vue évolutif.
Posté

 

imaginons que les femmes aient un régime alimentaire moins consistant, en quoi cela justifierait qu'après des millénaires le fait qu'elles soient soumises à ce régime produise une descendance chétive ?

Ce n'est pas un caractère héréditaire, un régime alimentaire faible...

 

 

C'est un u don't say ou un stupid ? Parce que j'ai toujours pas compris et je n'attends que tes lumières si tu le veux bien Jesrad (no offense Sloonz ;) mais pas capté ). 

En fait de sciences je suis une pure quiche.

Posté

Je ne fais que passer...

 

Non mais je connais la docteure en question.

 

Priscille Touraille du MNHN peut-être ?
 

Je ne connais pas le "point de vue féministe" sur la question du dimorphisme sexuel et de la différence de stature homme / femme. Par contre en paléontologie et en archéologie, on apprend que l'évolution de la taille des humains reflète l'évolution de leur environnement et notamment du climat. Et on nous dit que la taille des femmes est beaucoup plus sensible à ces variations car les conditions d'accès à la nourriture ne sont pas les mêmes pour celles-ci et pour les hommes. On suppose ainsi que la priorité était donnée aux hommes plutôt qu'aux femmes. Le dimorphisme génétique c'est une chose, mais il reste des éléments qui influencent la croissance des individus et qui sont pour certains culturels ou sociaux.

 

Sinon, j'ai souvenir de mini-reportages sur le sujet, faits par le CNRS : http://www.universcience.tv/categorie-grand-et-petite-733.html

Posté

Et on nous dit que la taille des femmes est beaucoup plus sensible à ces variations car les conditions d'accès à la nourriture ne sont pas les mêmes pour celles-ci et pour les hommes. On suppose ainsi que la priorité était donnée aux hommes

à tort, voir plus haut: le succès reproductif du groupe dépend surtout de la survie à long terme de ses femmes, beaucoup moins de celle des hommes. Ce serait une raison de l'affinité sélective des hommes pour les activités plus risquées (cause de leur moindre espérance de vie). De mémoire, chez pas mal de peuples primitifs par exemple une femme enceinte est prioritaire sur tout le monde en terme de nourriture, on lui réserve le top du top. C'est d'ailleurs aussi le cas aujourd'hui chez nous, il me semble.

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