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Répudier la dette publique


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Posté

Je t'ai donné une piste, d'abord, il faut libérer le marché de l'emploi, donner l'espoir que tout est possible, qu'on peut partir de rien et aller haut, tu as déjà une partie des RMIstes qui sortiront tous seuls.

Ensuite, privatiser la charité.

En même temps, privatiser la sécu, la retraite etc… Mettre en place le salaire complet juste avant, les salariés comprendront vite comment ils se font plumer.

Avec Vincent, nous avons imaginé un système, où, au lieu de prélèvements obligatoires et de redistribution étatique, on commence par imposer un % de dons (oui, nous avons imaginé une transition en douceur). Les associations seront mises en concurrence, et elles se chargeront des plus démunis.

Pour ma part, je pense que le RMI doit, à terme, être supprimé, c'est une trappe à pauvreté et c'est un outil très utile aux parasites, qui ne le méritent pas.

Ce ne sont que des pistes, je n'ai aps de baguette magique, malheureusement.

Et j'avoue qu'aujourd'hui encore, si le bouton rouge existait, j'appuierai dessus, tant pis pour l'omelette.

Posté

Je t'ai donné une piste, d'abord, il faut libérer le marché de l'emploi, donner l'espoir que tout est possible, qu'on peut partir de rien et aller haut, tu as déjà une partie des RMIstes qui sortiront tous seuls.

Ensuite, privatiser la charité.

En même temps, privatiser la sécu, la retraite etc… Mettre en place le salaire complet juste avant, les salariés comprendront vite comment ils se font plumer.

Avec Vincent, nous avons imaginé un système, où, au lieu de prélèvements obligatoires et de redistribution étatique, on commence par imposer un % de dons (oui, nous avons imaginé une transition en douceur). Les associations seront mises en concurrence, et elles se chargeront des plus démunis.

Excellent. Il ne manque qu'une chose à mes yeux, et non des moindres, l'échelle de temps, par exemple

- première législature : libération du marché de l'emploi et instauration du salaire complet (il y a des implications inimaginables, dont la plus simple est, pour les entreprises, la réécriture totale d'environ 25 millions de contrats de travail)

M'enfin on va pas se taper l'écriture d'un programme complet non plus, on est d'accord.

Posté

Quand la législation change, on refait pas le contrat.

Pour les comptables ce serait juste des lignes en moins et du travail en moins, par contre, pour les salariés !

Je pense qu'en 5 ans déjà on avancerait pas mal. Par contre, ça va déclencher des manifs de dingue.

Posté

Quand la législation change, on refait pas le contrat.

Attends, je ne sais pas pour toi, mais mon contrat est rikiki, il n'y a absolument rien dedans, il est fait mention du Code du Travail et de la convention collective et c'est tout, avec deux trois bricoles.

Il ne s'agit pas de changer la législation (dans ce cas en effet, pas de modif du contrat de travail), mais de le vider de sa substance. Donc il manquera des choses : dans mon contrat, rien sur les clauses de licenciement, ou le cas de mon départ inopiné, etc. Tout est dans le code.

Posté

En fait, deux camps se dessinent et s'ils sont un tant soit peu réalistes tout deux, voilà leurs solutions respectives : ceux qui ne veulent pas payer une dette qu'ils n'ont pas contracté n'arriveront jamais à convaincre qui que ce soit qu'ils n'ont pas à la payer, ils resteront à jamais une minorité, pas la peine de se faire d'illusions là-dessus. Pour ceux-là, une seule solution : la fuite à l'étranger.

Ou alors, accepter, comme le second groupe, que le changement n'arrivera que lentement et progressivement et passera forcément pas une solidarité forcée concernant le remboursement de la dette. La possibilité pour que le changement n'arrive pas de leur vivant est aussi à prendre en compte.

J'ai choisi mon camp, même si je vis encore en France pour l'instant. Et vous ?

Posté
M'enfin on va pas se taper l'écriture d'un programme complet non plus

Pourtant ça m'intéresserait beaucoup, moi, de voir à quoi pourrait ressembler un programme :

- libertarien

- réaliste

- à peu près complet

- sans concessions idéologiques

Je précise que je suis infoutu d'en pondre un moi-même, mon truc c'est l'éther.

Posté

Pourtant ça m'intéresserait beaucoup, moi, de voir à quoi pourrait ressembler un programme :

- libertarien

- réaliste

- à peu près complet

- sans concessions idéologiques

Je précise que je suis infoutu d'en pondre un moi-même, mon truc c'est l'éther.

Sortez vous les doigts du cul et allez bosser, ça irait comme programme ? :mrgreen:

Posté

Non mais je comprends ta position, seulement moi je la partage pas et je préfère un changement direct et radical. Et je pense même que ce serait plus facile à faire accepter à la population: à partir de demain, plus de taxes, plus d'impôts, plus de services publics, organisez-vous comme vous en avez envie.

J'en déduis donc que soit tu vis sur la planète Mars, soit tu es très jeune et n'a jamais travaillé.

Ce n'est pas parce qu’on est au pouvoir qu'on est invincible sur sa tour d'ivoire. (huhu ça rime)

Je suis assez d'accord avec Chitah, beaucoup ne réalise pas que les mentalités sont ancrées dans l’État nounou. Tu ne sèvre pas un junkie du jour au lendemain, tu diminues les doses, rien de plus.

Certes il faut du changement, mais progressif sinon ça risque de devenir vite du grand n'importe quoi.

Posté

Mais une question se pose alors : disposons-nous de suffisamment de temps ?

Posté

Sinon pour le droit du travail, ya des grandes coupes à faire. Par exemple, autoriser les contrats sui generis (aussi pour créer une société tant qu'on y est), et bien évidemment alléger la flexibilité en supprimant le carcan légal autour des temps partiels et des CDD.

Posté
Sortez vous les doigts du cul et allez bosser, ça irait comme programme ? :mrgreen:

J'accorde un demi-point sur 4 (ça peut être libertarien).

2.5/20 donc, ça ne va pas suffire.

Posté
J'ai choisi mon camp, même si je vis encore en France pour l'instant. Et vous ?

Voilà c'est très bien résumé, plutôt que plein de yaka fokon, choisissez votre camp, ou tracez-le.

Je ne crois pas du tout au changement brutal, dans un sens ni dans l'autre, l'état du pays va passer par une suite de descentes successives vers le fond du trou. Il y aura du remous au début quand les coupes budgétaires arriveront (comme en Grèce), mais sur le long terme ça va se tasser. Par exemple dans les ex-pays soviétiques je ne crois pas qu'il y ait eu de grandes manifestations pendant des années pour réclamer des salaires ou un emploi. Au bout d'un moment ils avaient bien compris qu'il n'y avait plus rien a espérer et se sont trouvé un vrai travail, parceque faut bien faire bouillir la marmite.

Je prends les paris que l'état français va s'arranger pour durer en spoliant un petit peu tout le monde un peu plus chaque année. Il y aura sans doute un haircut sur la dette pour donner un peu de marge, et je parie aussi sur un changement des droits de succession pour spolier les baby-boomers dans la mort. Les salariés du privé devront travailler un peu plus pour participer à l'effort national, et les fonctionnaires seront de moins en moins payés.

Ça peut durer encore très longtemps, personne n'a interêt à voir un défaut de l'état français.

Posté

Ah et puis les gauchistes qui aujourd'hui voudraient répudier les dettes de leurs états respectifs, ne sont pas du tout pour la baisse des dépenses publiques, au contraire !

Bien sûr, mais où veux tu en venir?

C'est exactement cela, on doit en parler également. Quelqu'un qui dirait "Si je suis élu le 7 mai, je supprime le RMI le 8 mai" est un crétin. Il y a obligatoirement une transition à assurer. La perte est à matérialiser, à encaisser.

Moi, mon taf, c'est la transformation des entreprises. Des toutes petites entités de quelques dizaines de milliers de personnes. Sur des sujets finalement pas si graves que cela. Pourtant c'est très dur. Là, toi, tu parles de changer une entité de plusieurs dizaines de millions de personnes. Si tu penses que cela se fait d'un coup de baguette, alors c'est que tu crois aux fées et au Yéti. Un camé aux subventions ne sort pas de sa dépendance d'un claquement de doigt. Toute personne qui affirme le contraire est un charlot.

La dette est lourde, les pertes devront être partagées pour être acceptées.

Relis ce que les pseudo cow-boys du libéralisme proposent dans ce fil, ci-dessus. Avec des discours comme cela, on envoie des millions d'électeurs dans les bras de Mélenchon.

Premièrement, sur la forme (passage surlignés) j'apprécierais que tu changes de ton car c'est vraiment limite. "Cow boy du libéralisme" et "charlot" par implication, ça ne va pas le faire du tout. D'autant que sur le fond, tu changes de sujet mine de rien et tu me fais dire à moi et d'autres ce que personne n'avait dit jusqu'à ton post à propos de ce nouveau sujet. En l'occurrence, je ne me suis pas prononcé du tout sur ce nouveau sujet qu'est la question stratégique de la transition: "gradualisme vs abolitionnisme". Mon seul propos jusqu'alors était double.

1. on ne peut pas du point de vue de la justice libertarienne de base (droits de propriété, tout ça) mettre sur le même plan le non respect d'un contrat de dette publique et le paiment des taxes nécessaire à l'éxécution du contrat de dette publique. Les qualifier tous deux de spoliation est injustifié. Dans le cas du défaut, quelqu'un ne touche plus un revenu auquel il n'avait pas droit et quelqu'un d'autre (ou lui-même d'ailleurs en tant que contribuable, ai-je alors oublié de préciser) garde ce qui lui appartient de droit qui lui serait pris autrement pour rembourser la dette. Dans l'autre cas, quelqu'un touche les revenus indu de son placement dans l'Etat et quelqu'un d'autre (ou lui-même) doit être victimisé en tant que contribuable pour ce faire.

2. qu'étant donné 1., tu oubliais que la guerre on l'avait par le paiment de la dette publique. Ne regarder la situation que d'un oeil en se focalisant sur le malheur des gens qui perdent leur investissement en cas de défaut, c'est faire comme si il ne fallait pas saigner d'autres gens ou les mêmes en tant que contribuables pour payer cette dette. C'est une vue complètement tronquée.

De là tu trouves moyen de t'emballer et d'autres s'engouffrent dans la brêche pour me faire dire qu'il fallait obtenir le défaut généralisé et d'un coup, qu'il ne faut pas envisager de transition graduelle et mieux encore qu'il faut saisir les biens des uns pour les redistribuer aux autres, etc.:.

Hé, toi là, qui a mis de la thune dans une assurance vie, tu vas te faire niquer, tu vas tout perdre. Tu n'avais pas les informations, tu ne savais pas? Tant pis pour ta gueule, tu n'avais qu'à lire Contrepoints et liborg.

Hé toi là, tu vois ton RMI? Ben le mois prochain on te le verse plus. Ah, tu ne sais pas comment tu vas manger? Je m'en branle, tu n'avais qu'à lire Pascal Salin.

Hé toi là, qui bosse au service des cartes grises de la préfecture. Tu passes à la comptabilité et tu dégages. Comment ça tu ne sais pas ce que tu vas faire? Je m'en bats les couilles, tu n'avais qu'à lire L'Action Humaine de Mises. Allez, salut.

Tu oublie "toi le prof, toi le flic, vous êtes des voleurs, on a le droit de saisir tous vos biens pour rembourser les contribuables, par la force si nécessaire"

Ah bah oui c'est vrai ça, les 10 millions de fonctionnaires ou retraités de la fonction publique sont des voleurs, ils doivent payer, ils ont pillé le pays pendant des décennies. Saisissons donc leur bien et jetons-les à la rue.

Ben oui, avec le patrimoine familial, ah non, c'était de l'argent volé aussi désolé, en fait, il faut tous mourir et ceux qui vont naitre sans le moindre capital et sans éducation, eux ils seront pauvres donc PURS !

Je ne vais pas commenter sur l'homme de paille du "pauvre donc pur" et ce genre de conneries démontrant que son auteur n'est pas intéressé par une discussion honnête. Le reste est juste un énorme non sequitur. Dire que dans le cas du défaut et dans le cas de son absence, il y a des gens qui doivent subir des conséquences négatives pour leur pouvoir d'achat, que les deux cas sont mutuellement exclusif (sinon ça voudrait dire qu'on peut payer les dettes par magie sans taxer personne) et que garder ce qui est légitimement sien ou obtenir ce qui n'est pas légitimement sien, ce n'est pas la même chose sur le plan de la justice version libertarienne classique, ne nous dit rien sur la question de la transition.

En réalité si tu envisages une transition, il faut bien qu'à un moment ou à un autre, des gens cessent de toucher ne serait-ce que des petites sommes à un moment T et que d'autres les garde. Sinon ce serait le statu quo et il n'y aurait aucune transition. Et on pourrait toujours dire "oui mais regardez, il y a bien des gens qui sont privés d'une source de revenus qu'ils auraient eu autrement". Si c'était une objection suffisante, tu ne pourrais proposer aucun changement visant un rétrécissement de l'Etat. Car c'est toujours vrai qu'on parle de dette publique ou de subventions bêtes et méchantes que si on les baisse, ne serait-ce qu'un tout petit peu, des gens sont privés d'un revenu (tandis que d'autres sont moins spoliés, excusez-moi de rappeler cette évidence).

Bref, je pense que très vraisemblablement, s'il y a une petite chance de revenir à une situation saine, il faudra pour minimiser les chances de conflit généralisé une transition impliquant que des gens ne perdent pas en masse leurs retraites du jour au lendemain par exemple, même si cela implique l'injustice de la taxation pour les financer. Mais ce n'est pas le sujet que j'ai abordé et ce serait bien de ne pas faire comme si je l'avais abordé tout en me faisant dire des choses à ce propos, surtout des choses que je ne pense pas.

Ah, on me souffle dans l'oreillette qu'une bonne partie de la famille et des potes des membres de ce forum seront touchés. C'est pas grave, hein les gars, solidarité privée, toussa toussa, vous allez aider les membres de votre famille n'est-ce pas?

C'est extraordinaire ça. Si des membres du forum ou de nos familles sont impactés négativement par un non remboursement de dette publique, ça justifierait que ces contrats soient exécutés en levant les taxes requises? Qu'il s'agisse de critères de justice ou de considérations plus pragmatiques de transition, je ne vois pas ce que ça change qu'on parle de ma mère et de membres du forum plutôt que de n'importe qui d'autre.

Posté
Il y aura du remous au début quand les coupes budgétaires arriveront (comme en Grèce), mais sur le long terme ça va se tasser. Par exemple dans les ex-pays soviétiques je ne crois pas qu'il y ait eu de grandes manifestations pendant des années pour réclamer des salaires ou un emploi. Au bout d'un moment ils avaient bien compris qu'il n'y avait plus rien a espérer et se sont trouvé un vrai travail, parceque faut bien faire bouillir la marmite.

Et voilà, c'est ce que je disais plus haut, nécessité fait loi. Même si 99% des Français avaient une mentalité d'assisté, il ne faut pas négliger pour autant le cro-magnon qui sommeil en eux, prêt à se lever pour gagner son bout de gras tout seul comme un grand.

Ça peut durer encore très longtemps, personne n'a interêt à voir un défaut de l'état français.

C'est aussi ce qu'on disait dans les années 80 pour l'URSS.

Voilà c'est très bien résumé, plutôt que plein de yaka fokon, choisissez votre camp, ou tracez-le.

C'est ce que je pense également, là sur liborg je me prête au jeu, j'essaye d'imaginer une issue possible pour libéraliser le pays mais au fond de moi je pense que c'est une cause perdue. Autant faire ses bagages et aller se faire tondre ailleurs.

Posté
1318784807[/url]' post='762366']

Mais une question se pose alors : disposons-nous de suffisamment de temps ?

Voilà. Chitah à 5 ans de retard. Il faut prendre des mesures brutales. Les adaptations seront douloureuses mais elle se feront.C'est ça ou armaggedon.

1318784670[/url]' post='762364']

Certes il faut du changement, mais progressif sinon ça risque de devenir vite du grand n'importe quoi.

non, on a plus le temps de prendre des gants. Le "n'importe quoi" il arrivera à coup sûr si l'on tergiverse encore.

Posté
C'est aussi ce qu'on disait dans les années 80 pour l'URSS.

Oui, mais il y devait y avoir une telle dose de propagande à l'époque, que ça devait être difficile de faire la part des choses. Maintenant on a plus de recul sur la fin de l'URSS, on a l'exemple de la RDA et la réunification, et celui des anciens satellites de l'URSS. N'empêche que ca a tenu 70 ans avec le communisme et le parti unique, alors la France peut encore bien tenir 20 ans sans soucis avec la social-démocratie. Et 20 ans c'est long.

Par contre si quelqu'un a des références, lectures, ou un petit cas d'étude à nous proposer, ça m'intéresse d'en savoir plus sur la fin de l'URSS. Concrètement comment ça s'est passé quand on a annoncé que l'emploi à vie c'était fini, le logement garanti aussi, que des usines entières ont fermé, et que des fonctionnaires se sont retrouvés avec 6 mois de salaire de retard.

Autant faire ses bagages et aller se faire tondre ailleurs.

Moi je suis parti me faire tondre ailleurs : on se fait tondre aussi mais l'ambiance est plus décontractée.

Posté

Dans l'idéal démocratique, on a le courage politique de ses décisions, tels que faire preuve d'austérité budgétaire, voire admettre une dose d'inflation, plutot que de faire défaut ce qui est une violation du contrat passé par la puissance régalienne avec les créanciers. Certains objecteront que la puissance publique étant corrompue et liberticide, ses dettes n'ont pas vocation à être honorées ni honorables.

Certains … dont je fais partie

Posté

non, on a plus le temps de prendre des gants. Le "n'importe quoi" il arrivera à coup sûr si l'on tergiverse encore.

Je dis juste que si tu te mets à dos la majorité de la population, tu n'auras même pas le temps de mettre tes gants.

Ou alors, il faudrait un gros travail des médias avant de faire ces réformes, car en l'état actuel, je ne vois pas pas le mammouth dégraissé de la moitié de son poids.

Posté

Vu que les médias sont subventionnés, ça ne devrait pas être trop durs de les convaincre de faire le boulot :mrgreen: (il faudra bien entendu libéraliser ce secteur en dernier :lol:)

Posté

Au bout d'un moment ils avaient bien compris qu'il n'y avait plus rien a espérer et se sont trouvé un vrai travail, parceque faut bien faire bouillir la marmite.

C'est pour ça que les mafias des pays de l'est sont de plus en plus puissantes. dry.gif

Posté

Ce n'est pas comparable: les pays pauvres à qui on efface la dette se ré-endettent aussitôt, mais bien plus auprès des états, des banques centrales, ou autres organismes semi publics, que du marché.

Si la France répudie sa dette, la confiance envers notre signature sera durablement ruinée comme ce fut le cas dans le passé avec les assignats. Et il n'y aura pas de grand frère colonisateur pour nous re-prêter en pure perte.

Tu remarqueras qu'aujourd'hui tout le monde a des assignats (mais on les appelle billets de banque). Si la France fait défaut, sa crédibilité augmente et non diminue car le risque de défaut s'évapore.

Si tu n'étais pas juste en train de chercher à te faire une virginité libérale sur mon dos, tu aurais lu ceci :

Toi y'en a comprendre, moi pas dit toi tout payer, moi dit partager. Voici la définition de ce mot : http://www.mediadico.com/dictionnaire/definition/partager/1

Maintenant voyons la réalité réelle : http://www.wikiberal.org/wiki/Roger_Douglas

Au passage, il a un problème de balise dans ton message.

Ne renverse pas les rôle, si on verse une allocation à rien foutre à quelqu'un (ou qu'on paye un fonctionnaire à reboucher les trous creusés par d'autres) et qu'un beau jour on leur retire tout ça, on ne peut pas dire qu'on leur fasse payer quoique ce soit. Surtout si on les a prévenu longtemps à l'avance et qu'on leur a laissé le temps de s'organiser en conséquence (trouver un vrai boulot, monter une boite, même un petit truc basique du genre faire des ménages, garder des enfants ou donner des cours particuliers, bref se bouger le cul quoi, comme les gens normaux).

En revanche, venir prendre l'argent de quelqu'un qui a épargné grâce à son travail au prétexte que la dette serait illégitime, là en effet ce serait injuste.

Reste que tu proposes bien en fin de compte de ne pas faire défaut et de rembourser intégralement la dette en quelques années. Intéressant.

Nécessité fait loi, l'être humain est ainsi fait que si il n'a pas d'autre choix que de bosser pour vivre, il se mettra au boulot. Et il sera d'autant plus motivé si on lui verse directement son salaire superbrut. Et ceux qui gueulent finiront par comprendre que ça ne sert plus à rien, passé les premiers réflexes de révolte ça se mettra au boulot (ou ça crèvera).

Bref, vive la dictature si c'est pour la liberté :mrgreen:

Posté

Reste que tu proposes bien en fin de compte de ne pas faire défaut et de rembourser intégralement la dette en quelques années. Intéressant.

Ca ne serait pas si difficile si on supprimait le boulet des dépenses publiques non régaliennes.

Bref, vive la dictature si c'est pour la liberté :mrgreen:

La dictature de quoi, de ceux qui ne veulent plus payer pour les branleurs ou les inutiles ?

Posté

Voilà. Chitah à 5 ans de retard. Il faut prendre des mesures brutales. Les adaptations seront douloureuses mais elle se feront.C'est ça ou armaggedon.

Chitah parle de la dette de l'Etat français depuis au moins 1995. Et Chitah pense qu'il faut prendre des mesures brutales. Mais l'expérience de Chitah lui fait dire que "mesure brutale", pour le cas d'une situation impliquant 60 millions de personnes, n'a pas le même sens que pour une personne. Le travail est immense.

non, on a plus le temps de prendre des gants.

Je n'ai jamais dit de prendre des gants. J'ai dit que celui qui fait croire que l'on peut d'un claquement de doigt tout réformer est un charlatan.

@xara : tu as écris beaucoup de chose, apparemment on ne s'est pas compris. Tout ce que je dis, c'est que je ne parle pas de justice libertarienne ou je ne sais quoi. Je propose, dans une situation de changement brutal, d'appliquer les principes du damage control. Je n'aimerai pas que des réformes brutales aient un impact trop négatif sur mes compatriotes, sachant qu'il y en aura. Un pompier ne se dit pas "bon bah le feu a commencé, vu qu'une partie de la maison est cramée autant la consumer complètement, ça nous fera moins de taf".

Posté
Je ne vais pas commenter sur l'homme de paille du "pauvre donc pur" et ce genre de conneries démontrant que son auteur n'est pas intéressé par une discussion honnête.

Je n'ai pas l'intention de discuter avec quelqu'un qui considère sincèrement qu'il est légitime de saisir leur propriété a ceux qui ont eu le malheur d'être les récipiendaires de la redistribution étatique, qui prétends pouvoir connaitre quelle part de l'économie est légitime et quelle part ne l'est pas, je ne vois aucune différence avec les pires communistes a part le fait d'avoir choisi un économiste glabre plutôt qu'un économiste barbu.

Non, ma seule intention en l'occurrence est d'être clair, nous ne sommes pas du même bord, celui qui souhaite piller les fonctionnaires et les banquiers dans une vision on ne peut plus marxiste de lutte des classes primitive n'est pas de mon camp.

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Tu ne sèvre pas un junkie du jour au lendemain, tu diminues les doses, rien de plus.

En fait, le meilleur moyen c'est pourtant l'enfermement durant 1 semaine, après il reste plus que le sevrage psy.

Le corps se désintoxique plus vite qu'on ne le croit, ça fait très mal, c'est radical, et c'est mal vu, mais ça marche (je parle de la dépendance physique).

J'en discutais mercredi avec mon médecin justement…

Posté

En effet, point important : ceux qui ont contracté de la dette française via des plans d'assurance vie et autres l'ont fait probablement à leur insu. L'ensemble de la législation fiscale en matière d'épargne à pour but d'orienter l'épargne des français vers ce type de produit.

Donc en un sens, ils ne sont pas responsables du contenu de leur portefeuille, c'est la loi et donc les politiciens qui le sont.

En fait, le meilleur moyen c'est pourtant l'enfermement durant 1 semaine, après il reste plus que le sevrage psy.

Le corps se désintoxique plus vite qu'on ne le croit, ça fait très mal, c'est radical, et c'est mal vu, mais ça marche (je parle de la dépendance physique).

J'en discutais mercredi avec mon médecin justement…

Voilà, une semaine. Le temps, la durée. :) On ne le fait pas d'un claquement de doigt. Imagine donc 1,2 millions de toxicos, plus des centaines de milliers de surveillants, les nourir, les surveiller. En particulier, et ce n'est qu'un des problèmes, il te faut trouver 1,2 million de petits locaux d'enfermement. Un truc de dingue, cela n'existe même pas. La réalité, c'est que tu en trouveras 50 000, et qu'il te faudra donc 25 à 30 semaines, au minimum, pour traiter tout le monde, sans compter les 5, 10% ou je ne sais quoi chez qui cela ne marchera pas. Donc cela prendra un an.

Chitah, à court d'analogies. :lol:

Posté

Je n'ai pas l'intention de discuter avec quelqu'un qui considère sincèrement qu'il est légitime de saisir leur propriété a ceux qui ont eu le malheur d'être les récipiendaires de la redistribution étatique, qui prétends pouvoir connaitre quelle part de l'économie est légitime et quelle part ne l'est pas, je ne vois aucune différence avec les pires communistes a part le fait d'avoir choisi un économiste glabre plutôt qu'un économiste barbu.

Non, ma seule intention en l'occurrence est d'être clair, nous ne sommes pas du même bord, celui qui souhaite piller les fonctionnaires et les banquiers dans une vision on ne peut plus marxiste de lutte des classes primitive n'est pas de mon camp.

Sans vouloir aller jusque là, je ne comprend pas qu'on puisse mettre dans le même panier ceux qui se seraient gavés sur le dos de l'Etat pendant des années et à qui on demanderait maintenant de faire des efforts et ceux qui font partie de ce même peuple et qui ont bossé et épargné pour se constituer une épargne qu'on voudrait leur confisquer pour la refiler aux premiers. Je ne vois pas le rapport avec une quelconque lutte des classes, c'est simple une question de justice. T'as épargné, tu garde ton pognon, t'as vécu aux frais du contribuable, ok c'est cool pour toi mais maintenant faut faire comme les autres.

Posté

Sans vouloir aller jusque là, je ne comprend pas qu'on puisse mettre dans le même panier ceux qui se seraient gavés sur le dos de l'Etat pendant des années et à qui on demanderait maintenant de faire des efforts et ceux qui font partie de ce même peuple et qui ont bossé et épargné pour se constituer une épargne qu'on voudrait leur confisquer pour la refiler aux premiers. Je ne vois pas le rapport avec une quelconque lutte des classes, c'est simple une question de justice. T'as épargné, tu garde ton pognon, t'as vécu aux frais du contribuable, ok c'est cool pour toi mais maintenant faut faire comme les autres.

je risque l'analogie mais bon…

Ca me fait penser à la fin de la WW1 et du traité de Versailles. T'as perdu et en plus tu vas morfler.

On a vu le résultat.

Posté

Je n'ai pas l'intention de discuter avec quelqu'un qui considère sincèrement qu'il est légitime de saisir leur propriété a ceux qui ont eu le malheur d'être les récipiendaires de la redistribution étatique, qui prétends pouvoir connaitre quelle part de l'économie est légitime et quelle part ne l'est pas, je ne vois aucune différence avec les pires communistes a part le fait d'avoir choisi un économiste glabre plutôt qu'un économiste barbu.

Non, ma seule intention en l'occurrence est d'être clair, nous ne sommes pas du même bord, celui qui souhaite piller les fonctionnaires et les banquiers dans une vision on ne peut plus marxiste de lutte des classes primitive n'est pas de mon camp.

La volonté de soumettre la réalité à quelques grands principes, le dernier mépris des effet réels des action pronées, la détestation de la société réelle, le rejet des institutions qui ne seraient que des artifices, le système total, la révolution, la double-pensée (permettant de se déclarer pour certains droits, en réalité privés de toute substance dans le pack doctrinal), la négation de la politique, la croyance en l'homme prométhéen contrarié par les mécanismes injustes d'une société à abattre, l'argument rhétorique opposant l'idéel au réel etc. on ne compte plus les points communs entre un bolchevik et un libertarien hardcore. On pourrait presque croire que la seule différence intellectuelle c'est que les principes changent, tout en restant au fond aussi absurdes et arbitraires.

Posté

Et moi qui me suis vexé de me faire traiter de socialiste, je vois que d'autres ont droit à un traitement encore plus trash. :lol: Enfin, prenons tout cela avec humour finalement.

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