Prouic Posté 2 août 2019 Signaler Posté 2 août 2019 Le 31/07/2019 à 19:20, Rübezahl a dit : https://fr.wikipedia.org/wiki/Curta ... calculatrice conçue en camp de concentration y a des vidéos sur le contenu de la Curta et son ingéniosité, c'est un véritable trésor de technique.
Marlenus Posté 11 août 2019 Signaler Posté 11 août 2019 TIL qu'il n'y avait quasiment aucun film bénéficaire à Hollywood, surtout les plus gros cartons au box office (Harry Potter, aucun bénéfice, le retour du jedi, aucun bénéfice). Et que si on te propose un contrat où tu es intéressé aux bénéfices, c'est que l'on te prend pour un gros newbie.
ttoinou Posté 11 août 2019 Signaler Posté 11 août 2019 ... Source ? Et qui propose un contrat à qui ?
Frenhofer Posté 11 août 2019 Signaler Posté 11 août 2019 il y a 15 minutes, Marlenus a dit : TIL qu'il n'y avait quasiment aucun film bénéficaire à Hollywood, surtout les plus gros cartons au box office (Harry Potter, aucun bénéfice, le retour du jedi, aucun bénéfice). Tu as une source car j'ai du mal à me l'expliquer. Si on prend SW TLJ, selon WP on a un budget de 200 M USD et un box office de 1300 M USD, ça me parait quand même rentable non ? Pour le retour du jedi c'est 40 M USD / 500 M USD BO. https://en.wikipedia.org/wiki/Star_Wars:_The_Last_Jedi
Marlenus Posté 11 août 2019 Signaler Posté 11 août 2019 8 minutes ago, Frenhofer said: Tu as une source car j'ai du mal à me l'expliquer. Si on prend SW TLJ, selon WP on a un budget de 200 M USD et un box office de 1300 M USD, ça me parait quand même rentable non ? Pour le retour du jedi c'est 40 M USD / 500 M USD BO. https://en.wikipedia.org/wiki/Star_Wars:_The_Last_Jedi http://www.slate.fr/culture/hollywood-univers-impitoyable/episode-5-studios-arnaquent-jeunes-artistes-debarquent-hollywood Quote «Je reçois de temps en temps ces lettres de Lucasfilm me disant qu'ils ont le regret de m'informer que comme Le Retour du Jedi n'a jamais fait de bénéfices, ils n'ont rien à m'envoyer, [...] une astuce comptable permettant aux studios de faire miroiter aux artistes des gains substantiels en cas de succès de leur film au box-office tout en étant parfaitement conscients qu'ils n'auront jamais à les payer. La mécanique est assez simple. À chaque film produit, le studio va créer une société, par définition une personne morale séparée de son fondateur. Par exemple, une société «Alien» créée par la 20th Century Fox avec, comme pour n'importe quelle société, un bénéfice ou une perte calculée en soustrayant l'ensemble des dépenses à l'ensemble des recettes. Rien de vraiment anormal jusque-là. Ce qui est plus atypique, en revanche, est que ces sociétés sont d'abord et avant tout conçues pour perdre de l'argent et donc des machines à dépenses. Elles se divisent en trois grandes catégories: les frais de production, les frais de publicité et de marketing et les frais de distribution, soit des frais engagés par le studio qui a créé la société. En somme, le fondateur de la société est également son principal fournisseur. Ces frais étant le plus souvent fixés arbitrairement –en général, respectivement 15%, 10% et 30%– les sociétés de films se retrouvent, dans la grande majorité des cas, avec de lourdes pertes. 8 minutes ago, ttoinou said: ... Source ? Et qui propose un contrat à qui ? Les personnes qui produisent le film à un acteur ou un auteur. 1
Frenhofer Posté 11 août 2019 Signaler Posté 11 août 2019 il y a 7 minutes, Marlenus a dit : http://www.slate.fr/culture/hollywood-univers-impitoyable/episode-5-studios-arnaquent-jeunes-artistes-debarquent-hollywood Merci. Donc c'est un artifice comptable. La boite de prod crée une structure déficitaire pour chaque film qu'elle siphonne en la chargeant. Les artistes n'ayant que peu de pouvoir pour être intéressés aux recettes bouffent des quignons de pain tandis que les poids lourds ont un effet de levier assez fort pour avoir un intéressement aux recettes. 1
Marlenus Posté 11 août 2019 Signaler Posté 11 août 2019 1 minute ago, Frenhofer said: Merci. Donc c'est un artifice comptable. La boite de prod crée une structure déficitaire pour chaque film qu'elle siphonne en la chargeant. Les artistes n'ayant que peu de pouvoir pour être intéressés aux recettes bouffent des quignons de pain tandis que les poids lourds ont un effet de levier assez fort pour avoir un intéressement aux recettes. Disons plutôt, que l'intéressement aux bénéfices, il faut juste considérer la clause comme n'existant pas quand tu négocies ton contrat. Après, une fois que tu le sais, à toi de voir si le contrat reste intéressant ou pas.
Rübezahl Posté 12 août 2019 Signaler Posté 12 août 2019 Le 02/08/2019 à 05:23, Prouic a dit : y a des vidéos sur le contenu de la Curta et son ingéniosité, c'est un véritable trésor de technique. Elle a un morceau de musée au https://fr.wikipedia.org/wiki/Liechtenstein In 2016 a Curta was designed by Marcus Wu that could be produced on a 3D printer.[7] The fine tolerances needed are beyond present printer technology and this means the Curta has to be much bigger, about the size of a coffee can. Mythbuster Adam Savage received one fully printed and assembled at 3x scale from Wu.[8] Wu's creation weighs about three pounds.[9]
Hugh Posté 12 août 2019 Signaler Posté 12 août 2019 Il y a 16 heures, Marlenus a dit : http://www.slate.fr/culture/hollywood-univers-impitoyable/episode-5-studios-arnaquent-jeunes-artistes-debarquent-hollywood Les personnes qui produisent le film à un acteur ou un auteur. Similaire avec la musique, souvent les artistes ont des dettes avec label de disques. https://lateralaction.com/articles/music-business/ Citation What they don’t realise is that any advance comes out of future royalties. That seems fair enough, but on top of that all your recording costs, video costs, packaging and many promotional costs are deducted before you get paid. So even with a big hit you will often find you still owe the record label money. http://www.efflorescenceculturelle.com/2013/11/30/la-chute-ou-comment-lindustrie-musicale-en-crise-arnaque-ses-artistes/ Citation Le fonctionnement d’une maison de disques est plutôt simple, mais rarement en faveur de l’artiste. Prenons par exemple un groupe imaginaire, qui signe avec un quelconque grand label. Le label va lui faire une avance de, disons, 250 000 €, pour qu’il enregistre l’album. Imaginons que 500.000 copies de cet album se vendent à 15€ chacune : on arrive à 7.5 millions d’euros de recettes. Avant que l’artiste ne soit payé, le label prend sa part, soit généralement 85% : il reste 1.125 000 €. Le label déduit alors l’avance (250 000€), les coûts d’enregistrement (300 000€), les coûts de promotion (75 000€), les coûts de réalisation des clips (300 000€) et enfin les coûts de tournée (250.000€), ce qui laisse à l’artiste 50 000 €… de dettes ! Et celles-ci s’accumulent au fur et à mesure des albums… De plus, le label déduit aussi 25% de la part des artistes pour les frais d’emballage, 10% pour la casse, et 10% pour les CDs gratuits donnés aux revendeurs, ce qui n’existe plus; et tout ceci même lorsque les copies sont digitales !
Marlenus Posté 12 août 2019 Signaler Posté 12 août 2019 5 minutes ago, Hugh said: Similaire avec la musique, souvent les artistes ont des dettes avec label de disques. https://lateralaction.com/articles/music-business/ http://www.efflorescenceculturelle.com/2013/11/30/la-chute-ou-comment-lindustrie-musicale-en-crise-arnaque-ses-artistes/ Intéressant. Mais encore plus intéressant de voir comment le marché de la musique à évolué depuis 2013 (la date de l'article).
NoName Posté 12 août 2019 Signaler Posté 12 août 2019 Ça me paraît bizarre que les artistes et les acteurs se laissent enculer comme ça gratuitement. Sinon j'ai un bon business model à vendre et je signe des dizaines de grands artistes en 1 an
Marlenus Posté 12 août 2019 Signaler Posté 12 août 2019 5 minutes ago, NoName said: Ça me paraît bizarre que les artistes et les acteurs se laissent enculer comme ça gratuitement. Sinon j'ai un bon business model à vendre et je signe des dizaines de grands artistes en 1 an Il te manque les relations Et pour les acteurs, comme c'est précisé, ce sont les newbie qui se font avoir. Ceux qui ont de la bouteille connaissent le truc.
ttoinou Posté 12 août 2019 Signaler Posté 12 août 2019 il y a 44 minutes, Hugh a dit : http://www.efflorescenceculturelle.com/2013/11/30/la-chute-ou-comment-lindustrie-musicale-en-crise-arnaque-ses-artistes/ la "maison de disque" prends 85% (après distribution?) et ça ne tient pas compte des frais de production, concerts, marketing.. ? bizarre
Rübezahl Posté 12 août 2019 Signaler Posté 12 août 2019 Il y a 21 heures, Frenhofer a dit : Merci. Donc c'est un artifice comptable. La boite de prod crée une structure déficitaire pour chaque film qu'elle siphonne en la chargeant. Disneyland Paris (et sans doute les autres), fonctionne aussi comme ça. Il me semble que c'est en déficit depuis le début. Jamais 1 année profitable.
Azref Posté 12 août 2019 Signaler Posté 12 août 2019 il y a une heure, Rübezahl a dit : Disneyland Paris (et sans doute les autres), fonctionne aussi comme ça. Il me semble que c'est en déficit depuis le début. Jamais 1 année profitable. Tiens, TIL. J'ai toujours entendu que seul Disneyland Paris était déficitaire... il s'agit donc juste d'un artifice comptable.
Tramp Posté 12 août 2019 Signaler Posté 12 août 2019 il y a 35 minutes, Azref a dit : Tiens, TIL. J'ai toujours entendu que seul Disneyland Paris était déficitaire... il s'agit donc juste d'un artifice comptable. C’est régulièrement recapitalisé et y a des actionnaires minoritaires. 1
Rincevent Posté 13 août 2019 Signaler Posté 13 août 2019 Le 11/08/2019 à 21:39, Frenhofer a dit : Tu as une source car j'ai du mal à me l'expliquer. Si on prend SW TLJ, selon WP on a un budget de 200 M USD et un box office de 1300 M USD, ça me parait quand même rentable non ? Pour le retour du jedi c'est 40 M USD / 500 M USD BO. https://en.wikipedia.org/wiki/Star_Wars:_The_Last_Jedi https://en.wikipedia.org/wiki/Hollywood_accounting 1
Rübezahl Posté 13 août 2019 Signaler Posté 13 août 2019 Il y a 11 heures, Azref a dit : J'ai toujours entendu que seul Disneyland Paris était déficitaire... il s'agit donc juste d'un artifice comptable. Possible que ce soit juste Paris en effet (j'extrapolais). Je ne sais pas ce que tu entends par "artifice comptable". J'ai eg souvenir de fournitures achetées à une autre boite du groupe au prix de l'or en barre. Ceci dit, pas besoin de s'appeler Disneyland Paris pour être structurellement déficitaire. L'autre jour, en cherchant les horaires de mon vendeur de tronçonneuses, qui existe depuis 10 ans ... je m'aperçois qu'il est en déficit depuis 10 ans. Pourtant quand on regarde le magasin, ça ne se voit pas trop. Et je crois que les boites qui fonctionnent sur ce modèle sont assez nombreuses.
Azref Posté 13 août 2019 Signaler Posté 13 août 2019 il y a une heure, Rübezahl a dit : Possible que ce soit juste Paris en effet (j'extrapolais). Je ne sais pas ce que tu entends par "artifice comptable". J'ai eg souvenir de fournitures achetées à une autre boite du groupe au prix de l'or en barre. Artifice au sens où l'entreprise en France n'est en fait pas déficitaire, mais par un jeu interne comptable, comme les achats à prix exorbitants dont tu parles, le devient. J'ai toujours entendu que Disneyland Paris n'était pas rentable du fait du manque d'attractivité du site comparé aux autres, et de la législation française. Et en même temps que la Région et les différentes entités publiques avaient déroulé le tapis rouge pour gagner ce projet (ie beaucoup d'investissements publiques avec la SNCF/RATP, ainsi qu'une fiscalité spécifique). Bref, un truc bien crony. 1
ttoinou Posté 13 août 2019 Signaler Posté 13 août 2019 C'est le concept d'imposer sur les bénéfices qui est mal fichu
Rübezahl Posté 13 août 2019 Signaler Posté 13 août 2019 à l’instant, ttoinou a dit : C'est le concept d'imposer sur les bénéfices qui est mal fichu ama, c'est surtout le concept de trop imposer sur les bénéfices qui est mal fichu. à vouloir pressurer les productifs exagérément ... et bien on ne pressure juste plus rien. Mais ça, pour le faire rentrer dans le crane d'un polytique qui prend les gens pour des jambons/moutons sans défenses, c'est pas demain. Les productifs ont tous dans le crane des limites de ponction qu'ils jugent tolérables ou plus tolérables. Pour certains, calibrées sur la compétition internationale. Quand ils ont le sentiment qu'on cherche à les voler, et bien eux aussi ne font plus de quartier. Et ils ont bien raison.
ttoinou Posté 13 août 2019 Signaler Posté 13 août 2019 Tu penses que les entreprises n'optimiseraient pas de la sorte si les taux de taxes étaient inférieurs?
Rübezahl Posté 13 août 2019 Signaler Posté 13 août 2019 il y a 8 minutes, ttoinou a dit : Tu penses que les entreprises n'optimiseraient pas de la sorte si les taux de taxes étaient inférieurs? Je ne veux pas parler du cas spécifique Disneyland Paris. Je ne connais pas les dirigeants et peut-être sont ils des vampires sans foi ni loi. Pas contre, je pense que oui, quand les limites d'imposition décentes sont franchies, il y a une attrition globale. ça me paraît évident. Et je connais pas mal de cas. Essentiellement des gens qui passent au black à des degrés divers (jusqu'à 100%). 1
Tramp Posté 13 août 2019 Signaler Posté 13 août 2019 Il y a 5 heures, ttoinou a dit : Tu penses que les entreprises n'optimiseraient pas de la sorte si les taux de taxes étaient inférieurs? Ca coûte de l’argent d’optimiser.
Rincevent Posté 13 août 2019 Signaler Posté 13 août 2019 Il y a 9 heures, ttoinou a dit : Tu penses que les entreprises n'optimiseraient pas de la sorte si les taux de taxes étaient inférieurs? Analyse marginale : en moyenne, une entreprise dépensera en optimisation fiscale tant que l'économie marginale ainsi réalisée dépassera le coût marginal des efforts d'optimisation.
Atika Posté 13 août 2019 Signaler Posté 13 août 2019 http://theamericancapitalistparty.com/ Co-fondé par Mark Pellegrino ( Jacob dans Lost notamment) Des gens qui connaissaient ? Je ne vois aucune différence avec le LP dans le programme
ttoinou Posté 14 août 2019 Signaler Posté 14 août 2019 Il y a 18 heures, Tramp a dit : Ca coûte de l’argent d’optimiser. Il y a 14 heures, Rincevent a dit : Analyse marginale : en moyenne, une entreprise dépensera en optimisation fiscale tant que l'économie marginale ainsi réalisée dépassera le coût marginal des efforts d'optimisation. En moyenne et sur le moyen terme oui. Si du jour au lendemain on baisse les impôts il faudrait un certain temps avant que les acteurs décident d'abandonner l'optimisation, sachant qu'une fois la machine bien rodée pour des acteurs bien installés je doute que les coûts d'optimisation marginaux soient si grands que cela. On parle ici juste de faire des transactions / factures entre différentes sociétés de sorte à séparer les structures où se font les profits et celles où se font les contrats / impôts à payer (une sorte de BEPS spécifique à l'industrie en question pratiquée par la majorité des acteurs), non ? C'est difficile ça ?
MXI Posté 14 août 2019 Signaler Posté 14 août 2019 2 hours ago, ttoinou said: En moyenne et sur le moyen terme oui. Si du jour au lendemain on baisse les impôts il faudrait un certain temps avant que les acteurs décident d'abandonner l'optimisation, sachant qu'une fois la machine bien rodée pour des acteurs bien installés je doute que les coûts d'optimisation marginaux soient si grands que cela. On parle ici juste de faire des transactions / factures entre différentes sociétés de sorte à séparer les structures où se font les profits et celles où se font les contrats / impôts à payer (une sorte de BEPS spécifique à l'industrie en question pratiquée par la majorité des acteurs), non ? C'est difficile ça ? [le gras est de moi] Cela n'est pas toujours si facile que cela : vous seriez surpris de la qualité (ou manque de) des systèmes informatiques ; il faut également le faitre de manière "intelligente" --> prendre en compte réglementation et taxe nécessite des compétence particulières et pas forcément "cheap". Cela résulte en une charge de travail non négligeable (donc des salariés, donc des coûts), une multiplication des structures legales (donc obligations de reporting), et des process documentés pour l'inspecteur des impots qui, étrangement, n'est pas fan de ce genre d'approche (encore, coûts supplementaries). Dans les compagnies que je connais, les impacts TVA par exemple complexifient pas mal également et peuvent balancer toute optimisation si mal gére. Ce qui ralentirait l'abandon de l'optimisation serait plutôt la politique interne et les gens qui veulent garder leur job AMHA. Le calcul financier serait probablement beaucoup plus simple
ttoinou Posté 14 août 2019 Signaler Posté 14 août 2019 Ouais il me faudrait des exemples concrets pour bien cerner le truc. Pour rester compétitif il faut embaucher une armée d'avocats et de comptables, c'est triste
MXI Posté 14 août 2019 Signaler Posté 14 août 2019 1 minute ago, ttoinou said: Ouais il me faudrait des exemples concrets pour bien cerner le truc. Ceux que je connais sont trop concrets pour être cités ? Mai sil ne faut pas sous-estimer les coûts induits par le législatif (reporting, due diligence, etc.), en particulier quant on veut mettre en place des pratiques moyennement appréciees des administrations. 1 minute ago, ttoinou said: Pour rester compétitif il faut embaucher une armée d'avocats et de comptables, c'est triste Les avocats créent des lois ; les lois créent des avocats... ?
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