RemRem Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 Si le produit n'est pas acheté il n'y à pas eu acte de consommation. C'est donc bien la production qui précède. Par conséquent vous ne pouvez pas prétendre que la consommation fait la production. C'est un sophisme pur et simple. Je rajouterais qu'en cas de faible demande le producteur peu toujours jouer sur les prix. C'est un point de divergence. Votre point de vue se respecte même si je ne le partage pas. Vous pensez que l'ajustement se fait principalement par les prix, alors que dans mon schéma de pensé, il se fait majoritairement par les quantités. Cette divergence est conforme à l'affrontement classique, au demeurant, entre les libéraux et les keynésiens(dont je ne suis pas). Je reste quand meme persuadé, et les crises de surproduction le prouve, que la croyance libérale selon laquelle, il suffit de produire au maximum de ses possibilités, pour que les produits s'écoulent, est démentie par les faits. De surcroit, je pense sincèrement qu'un entrepreneur, produit et investi, en fonction de la demande qu'il anticipe, en se basant sur les niveaux de l'année précédente, qu'il ajuste en fonction des prévisions de croissance globale et sectorielle. Vous pouvez évidemment penser le contraire, mais de mon point de vue, c'est ainsi que se forme la décision de l'employeur, sur la quantité à produire.
Fenster Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 Vous négligez cependant les paramètres d'ordre macroéconomique. Vous pensez la société du point de vue d'une seule entreprise. Alors que je raisonne, dans un cadre macroéconomique, c'est dire agrégeant l'ensemble des membres du corps social, afin de s'interroger sur la meilleure manière de faire vivre cette ensemble disparates de manière cohérente. Oui sauf que ce raisonnement est, sans vouloir vous porter offense, stupide : les gens ne sont pas de simple machins que l'on peu mélanger et noyer dans une masse informe. Chacun à des attentes bien différentes et définies.
Loi Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 Je raisonne, dans un cadre macroéconomique, c'est dire agrégeant l'ensemble des membres du corps social, afin de s'interroger sur la meilleure manière de faire vivre cette ensemble disparates de manière cohérente. Parce que tu penses sincèrement être en mesure de considérer et comprendre l'ensemble des membres du corps social? J'anticipe votre réponse, et si vous le souhaitez, nous pourrons déplacer la discussion sur ce sujet là, qui consistera à prodiguer la mise en concurrence de tous, sans règle, comme règle de base, permettant d'assembler ces différents éléments de la société. Malheureusement, cette réponse est infondée, puisque la concurrence, nivelle par le bas, l'ensemble des acteurs. Ce qui peut difficilement contesté. ???? Pire, elle conduit au monopole,en bout de course.(Ce qui admis par l'ensemble des économistes mainstream, libéraux ou non), sa logique entraînant qu'il n'en reste au final plus qu'un, parmi tous. Curieux paradoxe. ???? Je passe, sur les problèmes de demande, qu’entraîne une telle logique de réduction de coût, pour concurrencer son voisin, aboutissant ainsi à des crises de surproduction ainsi qu'au chômage massif la production se concentrant dans les endroits du globe où la main d'oeuvre est la moins cher. Ah oui, forcément?
FabriceM Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 Alors que je raisonne, dans un cadre macroéconomique, c'est dire agrégeant l'ensemble des membres du corps social, afin de s'interroger sur la meilleure manière de faire vivre cette ensemble disparates de manière cohérente. J'imagine que tu ne fais que développer des analyses déjà (à ton avis) prouvées par d'autres. Qui sont ces sources ?
Malky Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 Alors que je raisonne, (virgule inutile) dans un cadre macroéconomique, c'est (à) dire (en) agrégeant l'ensemble des membres du corps social, Et surtout en ignorant manifestement la notion de coût d'opportunité. afin de s'interroger sur la meilleure manière de faire vivre cette ensemble disparates de manière cohérente. Tiens, c'est marrant : on fait exactement la même chose içi Bon, un point de départ : le nombre de Dunbar. Il y a un très, très long chemin qui part de ce point là. Malheureusement, cette réponse est infondée, puisque la concurrence, nivelle par le bas, (deux virgules en trop) l'ensemble des acteurs. Ce qui peut difficilement (être) contesté. Là j'ai rigolifié, désolé mais cette affirmation est ridicule. Pire, elle conduit au monopole, (virgule inutile) en bout de course. (Ce qui (est) admis par l'ensemble des économistes mainstream, libéraux ou non), sa logique entraînant qu'il n'en reste au final plus qu'un, parmi tous. Curieux paradoxe. Et aucun monopole (non-étatique) n'est éternel. Vous pouvez vérifier, ils se sont tous fait bouffer tôt ou tard. P.S. : j'espère que vous n'avez pas sérieusement repris ash sur son français sur facebook, parce que le votre est loin d'être irréprochable.
Noob Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 Sur les 35 heures, il y a des tonnes de réponse, et il m’apparaît difficile et bien fastidieux, bien qu’intéressant, de répondre à tous. En conséquence, je me bornerai à une remarque d'ordre général. Fair enough, mais si vous voulez bien je vais insister un peu sur la macro et les 35 heures. Je remarque que votre approche est purement microéconomique, ce qui est conforme à la doctrine libérale. Vous négligez cependant les paramètres d'ordre macroéconomique. Vous pensez la société du point de vue d'une seule entreprise. Il faudra m'expliquer la validité d'une théorie macro qui se trouve systématiquement en contradiction avec les observations faites par la micro. Alors que je raisonne, dans un cadre macroéconomique, c'est dire agrégeant l'ensemble des membres du corps social, afin de s'interroger sur la meilleure manière de faire vivre cette ensemble disparates de manière cohérente. Ce qui a pour conséquence, que nous suivons deux discussion parallèle, qui ne se rencontrent que très peu. C'est parce que vous ne prenez de la macro que ce qui vous arrange, une macro bien digérée permet de réconcilié les deux aspects. Il faudrait être un drôle d'économiste pour penser que les deux sont contradictoires. Il n'y aurait pas de macro si chaque conclusion tirée contredisait la micro. J'anticipe votre réponse, et si vous le souhaitez, nous pourrons déplacer la discussion sur ce sujet là, qui consistera à prodiguer la mise en concurrence de tous, sans règle, comme règle de base, permettant d'assembler ces différents éléments de la société. Loupé, on ne cherche pas contrairement aux socialistes à assembler les différents éléments d'une société. Malheureusement, cette réponse est infondée, puisque la concurrence, nivelle par le bas, l'ensemble des acteurs. Ce qui peut difficilement contesté. Ah oui ? Des noms et des publications ? Et sérieux hein pas des clowns français de chez alter-éco. Pire, elle conduit au monopole,en bout de course.(Ce qui admis par l'ensemble des économistes mainstream, libéraux ou non), sa logique entraînant qu'il n'en reste au final plus qu'un, parmi tous. Curieux paradoxe. J'ai l'impression que c'était la concurrence qui posait problème, d'un coup c'est le monopole ? Ben alors la concurrence porterait en son sain une divine contradiction ? Celle qui amènerait donc au monopole et aux lendemains qui chantent ? Ou alors c'est un monopole qui tire les prix par le bas ? Un monopole natuel ce n'est pas une mauvaise chose en soi, il existe des secteurs dans lesquels les structures de coûts font qu'un monopole a peut-être plus de chance de réussir qu'un duopole ou une situation de concurrence parfaite, mais rien ne permet de le dire sans le test du temps. Pourquoi avons-nous encore plusieurs opérateur de téléphonie ? Pourquoi existe-t-il différent service de transport, ou différentes marque de montres ? Pourquoi Pepsi existe-t-il encore ? Je passe, sur les problèmes de demande, qu’entraîne une telle logique de réduction de coût, pour concurrencer son voisin, aboutissant ainsi à des crises de surproduction ainsi qu'au chômage massif(la production se concentrant dans les endroits du globe où la main d'oeuvre est la moins cher. Trop dur pour le consommateur des prix qui baissent, est-ce que les gens n'ont pas profité des baisses de coûts dans les transports aériens ? Combien de gens partaient en Égypte dans les années 70 ? Et aujourd'hui ? On a vécu un période de progrès inouïe dans la vie des gens grâce à la mise en concurrence de secteurs protégé par l'état. Qui regrette les PTT et le minitel ? Mais vous qui êtes un spécialiste de macro expliquez moi donc ce qu'est l'effet d'éviction sur un marché de l'emprunt. Expliquez-moi donc comment dans un monde ou le fameux multiplicateur keynésien est inférieur à 1 une relance de l'état peut contribuer à relancer l'économie. Pourquoi les entreprises françaises sont parmi les moins rentables en Europe, celles dont les investissements sont au plus bas ?
Lancelot Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 Vous manquez cruellement d'arguments. De ce fait, vous vous mettez à votre niveau, par des attaques ad hominem.C'est intellectuellement et humainement assez peu évolué. Essayer au moins de faire une phrase, avec sujet, verbe, complément, et l'on pourra poursuivre, possiblement la discussion. C'est une question de division du travail (valeur libérale s'il en est) : ici les spécialistes de l'économie font de la pédagogie et les autres assurent le spectacle.
Adrian Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 De surcroit, je pense sincèrement qu'un entrepreneur, produit et investi, en fonction de la demande qu'il anticipe, en se basant sur les niveaux de l'année précédente, qu'il ajuste en fonction des prévisions de croissance globale et sectorielle. Un planiste ferait probablement ça. Mais, il n'y a aucun modèle statistique associé aux marchés des biens et services ( gaussien poissonnien etc). Les tendances, les biens changent très rapidement et de grandes variations peuvent survenir sur les marchés. Ca n'a aucun sens de faire des prévisions comme ça.
ashlebon Posté 2 octobre 2014 Auteur Signaler Posté 2 octobre 2014 Vous manquez cruellement d'arguments. De ce fait, vous vous mettez à votre niveau, par des attaques ad hominem.C'est intellectuellement et humainement assez peu évolué. Essayer au moins de faire une phrase, avec sujet, verbe, complément, et l'on pourra poursuivre, possiblement la discussion. RemRem là tu exagères. Les gars depuis tout à l'heure sont ultra soft avec toi, essayes d'être un minimum soft toi aussi. Ou alors tu es maso je ne sais pas... c'est ça ?
FabriceM Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 Ce n'est pas le sujet. Un patron peut faire des plans sur la comète. C'est son problème, son capital qu'il met en péril, jusqu'à preuve du contraire.
Tramp Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 C'est là qu'il faut introduire la notion de demande anticipée que méconnait la théorie libérale. LOL. Déjà non. Ensuite tu peux anticiper toute la demande que tu veux, au final, si ton produit ne correspond pas aux besoins des consommateurs, ça ne sert à rien. Bref, as-tu déjà entendu parler des faillites ? Oui la demande dirige la production mais la demande future. Pas d'épargne, pas d'investissement, pas d'emplois, pas de production, pas de consommation, pas de demande réalisée. En effet, tout entrepreneur vous expliquera, qu'il produit des quantités en fonction de l'estimation de consommation qu'il anticipe, pour les temps à venir. En conséquence, une hausse ou une annonce de hausse de la demande, que ce soit par l'emprunt ou un meilleur partage de la valeur ajoutée, entraine une hausse de la production. En conséquence, il ne faut pas penser linéairement l'économie comme vous le faites, mais la penser, de manière dynamique et beaucoup plus circulaire. C'est l'acte de consommation anticipé, qui introduit la production de l'entreprise. Et comment tu finances la hausse de ta production lorsque cette demande augmente ? Ah oui, il faut de l'épargne et donc que quelqu'un consomme moins à court terme. C'est pour ça que les politiques de redistribution n'augmentent pas la production totale vu qu'elle ne fait que redistribuer la consommation entre les agents.
Noob Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 Exactement si cette proposition des anticipations tenait réellement la route, on aurait probablement assez peu de faillites et très peu de croissance. Et on passera sur la théorie libérale, on parle d'économie dans ce contexte, pas d'une théorie pour se tirer la nouille.
Tramp Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 C'est un point de divergence. Votre point de vue se respecte même si je ne le partage pas. Vous pensez que l'ajustement se fait principalement par les prix, alors que dans mon schéma de pensé, il se fait majoritairement par les quantités. Cette divergence est conforme à l'affrontement classique, au demeurant, entre les libéraux et les keynésiens(dont je ne suis pas). Je reste quand meme persuadé, et les crises de surproduction le prouve, que la croyance libérale selon laquelle, il suffit de produire au maximum de ses possibilités, pour que les produits s'écoulent, est démentie par les faits. De surcroit, je pense sincèrement qu'un entrepreneur, produit et investi, en fonction de la demande qu'il anticipe, en se basant sur les niveaux de l'année précédente, qu'il ajuste en fonction des prévisions de croissance globale et sectorielle. Vous pouvez évidemment penser le contraire, mais de mon point de vue, c'est ainsi que se forme la décision de l'employeur, sur la quantité à produire. Bien sur et quand James Watt invente la machine à vapeur et la commercialise, il s'est basé sur quelles ventes de l'année précédente ? Quand Jean-Marc décide d'être plombier ou boulanger, vous croyez qu'il regarde quelles ont été les ventes ? 99% des compagnies n'ont pas le service prévision de Airbus. Parfois les données historiques n'existent même pas. Et puis les données historiques ne prédisent pas le futur. C'est vraiment un classique des antilibéraux. Mener une entreprise c'est juste remplir des formulaires, il n'y a pas de risque, pas d'incertitude et personne ne fait jamais faillite. Il y a juste de formulaires à remplir et tout se vend. Vous dîtes que c'est par les quantités que ça s'ajuste. Mais alors, en 2008, est-ce que le prix des maisons a chuté aux US (ajustement par les prix) ou est-ce qu'on a envoyé les bulldozers détruire celles-en trop (ajustement par les quantités) ?
Tramp Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 Sur les 35 heures, il y a des tonnes de réponse, et il m’apparaît difficile et bien fastidieux, bien qu’intéressant, de répondre à tous. En conséquence, je me bornerai à une remarque d'ordre général. Je remarque que votre approche est purement microéconomique, ce qui est conforme à la doctrine libérale. Vous négligez cependant les paramètres d'ordre macroéconomique. Vous pensez la société du point de vue d'une seule entreprise. Alors que je raisonne, dans un cadre macroéconomique, c'est dire agrégeant l'ensemble des membres du corps social, afin de s'interroger sur la meilleure manière de faire vivre cette ensemble disparates de manière cohérente. Ce qui a pour conséquence, que nous suivons deux discussion parallèle, qui ne se rencontrent que très peu. En fait tu te prends pour le bon dieu. Tu penses être capable d'organiser au mieux la vie de 70 millions de personnes toutes différentes parce que quand on les regarde d'assez haut, tout les êtres humains ressemblent à des fourmis. Le truc c'est de descendre de sa tour d'ivoire et de remarquer que tout les gens sont différents et avec des intérêts antagonistes (ex : le rêve du producteur de blé c'est la disette, alors que les consommateurs rêvent de l'abondance). J'anticipe votre réponse, et si vous le souhaitez, nous pourrons déplacer la discussion sur ce sujet là, qui consistera à prodiguer la mise en concurrence de tous, sans règle, comme règle de base, permettant d'assembler ces différents éléments de la société. Malheureusement, cette réponse est infondée, puisque la concurrence, nivelle par le bas, l'ensemble des acteurs. Ce qui peut difficilement contesté. Explique moi encore pourquoi je n'ai pas le droit de faire le même métier que toi et je dois rester au chômage. Pire, elle conduit au monopole,en bout de course.(Ce qui admis par l'ensemble des économistes mainstream, libéraux ou non), sa logique entraînant qu'il n'en reste au final plus qu'un, parmi tous. Les libéraux ont déjà montré mille fois que l'histoire du monopole c'est n'importe quoi. Une compagnie qui serait en situation de monopole total, aurait, comme le gouvernement soviétique, l'impossibilité d'effectuer du calcul économique et donc s'effondrerait sous son propre poids. Le poids de l'administration dans une entreprise augmente plus vite que les économies d'échelles. Et puis, un monopole ne pose pas de problème en soi.
Tramp Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 Ah oui, forcément? Pas cher mon ouvrier Suisse, pas cher ! Pas cher mon Allemand, pas cher ! Ah non, c'est l'inverse. J'ai l'impression que c'était la concurrence qui posait problème, d'un coup c'est le monopole ? Ah oui tiens, j'ai pas relevé celle-là. Alors on a : - le consumérisme ce n'est pas bien, il faut relancer la demande. - il faut partager le temps de travail, il faut interdire le temps partiel. - la concurrence ce n'est pas bien, il faut lutter contre les dangereux monopoles. - Les monopoles sont dangereux, il faut lutter contre la concurrence qui nivelle par le bas. Mince, et la tête n'explose pas ?
Noob Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 On pourrait en rire s'il n'y avait pas les centaines de milliers de frontaliers pour venir bosser en Suisse chaque jours. Des suisses qui font la queue pour bosser en France par contre...
Tramp Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 En fait, si depuis le 18ème siècle, on s'est massivement enrichit, ce n'est pas grâce à l'accumulation de capital mais parce que, tout à coup, les pauvres serfs européens ont tous gagné au loto, on fait augmenter la demande anticipée et ensuite James Watt a décidé d'inventer sa machine.
Marlenus Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 Les libéraux ont déjà montré mille fois que l'histoire du monopole c'est n'importe quoi. Une compagnie qui serait en situation de monopole total, aurait, comme le gouvernement soviétique, l'impossibilité d'effectuer du calcul économique et donc s'effondrerait sous son propre poids. C'est là où on voit le différence entre théorie et pratique.
Lameador Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 L'épargne, ça pose quand même certains problèmes. Surtout avec une monnaie fiat or et un système bancaire comme aujourd'hui. Mais bon, c'est un autre sujet. Corrigé C'est l'un des deux seuls arguments valables contre l'étalon or.
Tramp Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 C'est là où on voit le différence entre théorie et pratique. C'est-à-dire ? Corrigé C'est l'un des deux seuls arguments valables contre l'étalon or. Comment ça ?
Lameador Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 C'est là où on voit le différence entre théorie et pratique. En théorie, il n'y a aucune différence entre la théorie et la pratique En pratique, il y en a bien une. Yogi Berra
Rincevent Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 L'épargne, ça pose quand même certains problèmes.Des problèmes comme... ? Je suis tout ouïe. C'est là qu'il faut introduire la notion de demande anticipée que méconnait la théorie libérale.Ah oui ? Tu penses sérieusement qu’aucun économiste libéral n'a eu l'idée qu'un entrepreneur, si il espère se faire de flouze, n'anticipe jamais que ses biens puissent être demandés ? C'est limite insultant, soit envers leurs intelligences, soit envers les nôtres. En conséquence, une hausse ou une annonce de hausse de la demande, que ce soit par l'emprunt ou un meilleur partage de la valeur ajoutée, entraine une hausse de la production.Bof. Premier cas, l'emprunt. Si il fiance une consommation, alors c'est une consommation anticipée, qui se paiera par une consommation future réduite, ce qui constitue un coup dans l'eau au final (enfin pire, même : la consommation future sera réduite davantage, par le fait des taux d'intérêts ; et l'épargne qui aurait pu se constituer ne le sera pas, ce qui rendra l'investissement plus difficile et freinera la productivité et l'enrichissement de l'économie). Si c'est un meilleur partage de la valeur ajoutée, alors (1) tu ne sais toujours pas de quoi tu parles, et (2) personne ne peut dire que tel ou tel partage est meilleur qu'un autre (problème à la fois de validité des critères employés, de comparaison intersubjectives des préférences, et de légitimité de celui qui en juge). En conséquence, il ne faut pas penser linéairement l'économie comme vous le faites, mais la penser, de manière dynamique et beaucoup plus circulaire.Oh, le joli gloubi-boulga. Sur les 35 heures, il y a des tonnes de réponse, et il m’apparaît difficile et bien fastidieux, bien qu’intéressant, de répondre à tous. En conséquence, je me bornerai à une remarque d'ordre général. Je remarque que votre approche est purement microéconomique, ce qui est conforme à la doctrine libérale. Vous négligez cependant les paramètres d'ordre macroéconomique. Vous pensez la société du point de vue d'une seule entreprise. Alors que je raisonne, dans un cadre macroéconomique, c'est dire agrégeant l'ensemble des membres du corps social, afin de s'interroger sur la meilleure manière de faire vivre cette ensemble disparates de manière cohérente. Ce qui a pour conséquence, que nous suivons deux discussion parallèle, qui ne se rencontrent que très peu. On pense les choses du point de vue des acteurs plutôt que des agrégats, c'est parfaitement vrai. Et pour cause : seuls les acteurs individuels existent réellement (et l'on considère les entreprises comme individuelles pour simplifier, parce qu'en première approximation ce n'est pas trop déconnant). En revanche, on ne pense pas (en tout cas ce n'est pas mon cas) la société comme *une seule* entreprise. Je crois bien que c'est de ton côté que le problème se trouve : le refus de passer de un à deux, puis trois, puis N entités différentes. Cf. ton besoin impérieux d'unification mis à toutes les sauces. Malheureusement, cette réponse est infondée, puisque la concurrence, nivelle par le bas, l'ensemble des acteurs. Ce qui peut difficilement contesté. Elle nivelle le prix par le bas ; mais elle nivelle par le haut la qualité et le service rendu. Mieux encore : elle crée d’innombrables biens nouveaux et niches particulières qui relèvent de tout sauf du nivellement. Tu as manifestement un problème de pensée binaire. Pire, elle conduit au monopole,en bout de course.(Ce qui admis par l'ensemble des économistes mainstream, libéraux ou non), sa logique entraînant qu'il n'en reste au final plus qu'un, parmi tous.Dans la perspective classique de la concurrence pure et parfaite, peut-être... sauf que cette théorie est fausse, et fort peu de gens ici la défendent. Comme je l'ai dit plus haut, la concurrence aboutit à la diversification, parce qu'elle est avant tout un processus d'innovation, de foisonnement, d'essais et d'erreurs, et d'adaptation aux moindres recoins des besoins des clients. Arrête de lire les classiques, Smith et Marx ; lis plutôt ceux qui ont compris des choses, Kirzner et Porter. Je passe, sur les problèmes de demande, qu’entraîne une telle logique de réduction de coût, pour concurrencer son voisin, aboutissant ainsi à des crises de surproduction ainsi qu'au chômage massif(la production se concentrant dans les endroits du globe où la main d'oeuvre est la moins cher.Pourquoi toute la production mondiale n'est-elle pas déjà au Malawi, dans ce cas ?
Rincevent Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 Je reste quand meme persuadé, et les crises de surproduction le prouve, que la croyance libérale selon laquelle, il suffit de produire au maximum de ses possibilités, pour que les produits s'écoulent, est démentie par les faits.Je ne sais pas qui croit une telle chose, mais ce n'est certainement pas un libéral. Ce que pourrait penser un libéral (éventuellement), c'est que tout peut trouver preneur en n'importe quelle quantité, mais pas à n'importe quel prix. De surcroit, je pense sincèrement qu'un entrepreneur, produit et investi, en fonction de la demande qu'il anticipe, en se basant sur les niveaux de l'année précédente, qu'il ajuste en fonction des prévisions de croissance globale et sectorielle.Et donc, pour ce nouveau produit que je viens d'inventer, je vais baser mes ventes sur celles de l'an dernier, qui étaient de zéro ? Gros malin. J'ose espérer que tu ne pense pas sérieusement que la plupart des entrepreneurs procèdent ainsi, ou que ceux qui procèdent ainsi ne réajustent pas leurs plans en permanence. C'est vraiment un classique des antilibéraux. Mener une entreprise c'est juste remplir des formulaires, il n'y a pas de risque, pas d'incertitude et personne ne fait jamais faillite. Il y a juste de formulaires à remplir et tout se vend.Pas mieux.
Tramp Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 ceux qui procèdent ainsi ne réajustent pas leurs plans en permanence C'est d'ailleurs pour ça qu'un gouvernement interventionniste devient toujours plus arbitraire et autoritaire. Pas le temps de passer au Parlement, les discours ne font pas pousser de blé et ne remplissent pas les ventres.
Theor Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 - le consumérisme ce n'est pas bien, il faut relancer la demande. - il faut partager le temps de travail, il faut interdire le temps partiel. - la concurrence ce n'est pas bien, il faut lutter contre les dangereux monopoles. - Les monopoles sont dangereux, il faut lutter contre la concurrence qui nivelle par le bas. Mince, et la tête n'explose pas ? Excellent, Tramp. Sinon, notre ami Remrem s'en est allé. Courageux mais pas téméraire, quand même...
fryer Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 En même temps, à 20 contre 1, j'ai envie de dire... Après c'est pas le but du forum donc peu importe, ça fait toujours du bien de voir un peu les arguments des uns et des autres. Très utile pour de futurs éventuels débats.
RemRem Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 Parce que tu penses sincèrement être en mesure de considérer et comprendre l'ensemble des membres du corps social? ???? ???? Ah oui, forcément? Je préfère ne pas répondre, pour rester courtois, devant la complexité du contre-argumentaire.
Brock Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 ouin ouin vous ne savez pas discuter, ouin ouin vous ne voulez pas ecouter mon gloubi macro ecopipo de pseudo intello qui pense avoir compris des trucs. Remarquez que compare a ses congeneres il doit etre le pro de l'eco dans son entourage.
Tramp Posté 2 octobre 2014 Signaler Posté 2 octobre 2014 Il mange avant d'avoir rempli son assiette !
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