Tramp Posté 27 septembre 2016 Signaler Posté 27 septembre 2016 Quand la seule banque qui veut te prêter de l'argent se trouve en Crimée...jesaispomoi Ce serait probablement contraire aux sanctions internationales.
Astha Posté 3 octobre 2016 Signaler Posté 3 octobre 2016 Duel à l'extrême droite dans le Vaucluse La Ligue du Sud de Jacques Bompard affrontera le Front national dimanche, au second tour d'une élection départementale partielle. C’est une drôle de petite guerre à l’extrême droite, qui a le Vaucluse pour seul théâtre. Les binômes du Front national et de la Ligue du Sud s’affronteront le 9 octobre au second tour de l’élection départementale partielle du canton d’Orange. Dimanche, les candidats de la Ligue du Sud sont arrivés en tête avec 41,16% des voix, le FN étant deuxième avec 24,3% des bulletins. Les candidats des Républicains et du Front de gauche ont été éliminés dès le premier tour. Aux départementales de 2015, la Ligue du Sud l’avait emportée de seulement six voix sur le FN au second tour. Mais un recours des candidats frontistes avait entraîné l’annulation du scrutin. Le résultat de dimanche a de quoi satisfaire Jacques Bompard, maire d’Orange, député, président de la Ligue du Sud et père de l’un des deux candidats de son mouvement. Ancien membre du FN, Bompard a fait partie de la première génération de maires frontistes, élus en 1995; il est aussi le seul à être resté en place depuis. Mais il a quitté le parti en 2005, s’opposant à l’ascension de Marine Le Pen et au «népotisme» de Jean-Marie Le Pen. Lancée en 2010, la Ligue du Sud est un parti de poche à vocation locale censé perpétuer l’emprise de Jacques Bompard et de sa femme Marie-Claude, maire de Bollène. Depuis 2012, la Ligue du Sud doit toutefois faire face à la concurrence d’un FN vauclusien désormais emmené par Marion Maréchal-Le Pen, elle aussi élue députée dans le département. http://www.liberation.fr/france/2016/10/03/duel-a-l-extreme-droite-dans-le-vaucluse_1519107
Astha Posté 28 octobre 2016 Signaler Posté 28 octobre 2016 Débattre de la ligne économique du FN, une «audace» dangereuse La destitution d’un jeune cadre coupable de dérive libérale illustre les clivages à l’œuvre au sein du parti frontiste. «Il n’y a qu’une ligne au Front national» : on n’a jamais à attendre très longtemps pour voir ce credo frontiste démenti par les faits. Ce n’est pas faute, pour la direction du parti, de tout faire pour étouffer l’expression des clivages internes du FN. Dernier exemple en date : le sort du jeune Pierre Grandjean, rapporté cette semaine par le Canard enchaîné. Inconnu du grand public, l’homme présidait, jusqu’à tout récemment, le «Collectif Audace». Sous la tutelle du Rassemblement Bleu Marine, cette structure est chargée de promouvoir les idéaux frontistes auprès des jeunes entrepreneurs. Plutôt dynamique, le collectif organise force colloques et tables rondes, et alimente de ses notes les hiérarques du FN. Mais sa tâche la plus pressante est désormais de se doter d’un nouveau président, car Pierre Grandjean ne l’est plus. Selon le Canard, le jeune homme s’est vu débarquer manu militari pour avoir pris d’insolentes libertés avec la doxa économique mariniste. Serait en cause un petit livre produit par le collectif, «Vivent nos entreprises» – que le secrétaire général du FN, Nicolas Bay, dédicaçait à tour de bras lors des dernières universités d’été du parti, en septembre à Fréjus. Franchement libérales, les propositions développées dans le livre n’ont pas plu à la direction frontiste, qui avait dénoncé dans la loi travail un «choc de précarisation» pour les salariés. http://www.liberation.fr/france/2016/10/27/debattre-de-la-ligne-economique-du-fn-une-audace-dangereuse_1524668
Antoninov Posté 28 octobre 2016 Signaler Posté 28 octobre 2016 Un commentaire: Le FN oscille entre deux définitions : parti d'extrême-droite, ou parti fasciste. --> S'il est un parti d'extrême-droite, il a un programme économique de droite et est conservateur sur les questions de société, l'ordre, la nation, etc. --> S'il est un parti fasciste au sens original, il a un programme économique de gauche, étatiste, avec des mesures de protection des travailleurs. C'était le cas du parti fasciste de Mussolini et du parti nazi de Hitler. La ligne Philippot penche nettement du côté fasciste.
Bézoukhov Posté 16 novembre 2016 Signaler Posté 16 novembre 2016 In nomine populi, et filii, et spiritus sanctii.
Johnathan R. Razorback Posté 16 novembre 2016 Signaler Posté 16 novembre 2016 Hum, disparition symbolique de la médiation du parti (forcément pluriel et conflictuel) au profit d'une relation immédiate entre un guide bienveillant vainqueur des élites hors-sol et le peuple retrouvant sa grandeur...dépassement de la droite et de la gauche...hmm... => http://hydre-les-cahiers.blogspot.fr/#!/2014/10/du-fascisme-comme-feodalite-modernisee.html
Adrian Posté 17 novembre 2016 Auteur Signaler Posté 17 novembre 2016 La justice a validé l'exclusion de Jean-Marie Le Pen des adhérents du Front National, cependant il demeure président d'honneur du parti. Il s'agit pour le député européen d'une "victoire totale". Le rôle de président d'honneur est "mille fois plus important que celui d'adhérent", selon le patriarche du parti d'extrême droite.http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/maintenu-president-d-honneur-jean-marie-le-pen-revendique-une-victoire-totale-886121.html
Tramp Posté 17 novembre 2016 Signaler Posté 17 novembre 2016 Le FN a pris la rose comme symbole. À gauche toute !
ttoinou Posté 17 novembre 2016 Signaler Posté 17 novembre 2016 Le FN n'a pas de quoi s'acheter un trépied et un logiciel de colorimétrie
Nigel Posté 20 novembre 2016 Signaler Posté 20 novembre 2016 Paraît que MLP fait une cure médiatique dans le but de profiter un max du temps d'antenne égalitaire par la suite. En gros, on parle de la droite et la gauche, puis vers la fin, on sera obligé de l'inviter énormément pour combler l'écart.
Nigel Posté 22 novembre 2016 Signaler Posté 22 novembre 2016 C'est marrant les articles de Rockwell en fait https://www.lewrockwell.com/2016/11/tyler-durden/marine-le-pen-takes-yuuge-lead-polls/ Bon je fais pas de copier-coller, car c'est sale.
Eltourist Posté 23 novembre 2016 Signaler Posté 23 novembre 2016 C'est un article de Tyler Durder de Zero Hedge Here we beg to differ: it’s not that people have lost interest in whether politicians tell the truth – it’s the realization that politicians are always lying, so why not go with the one candidate who at least presents a glimmer of hope of breaching the establishment. Confused? See president-elect Trump.[...]Well, it’s politics after all: one will do and say anything to get elected. In fact, the people’s realization of precisely that is why Trump and Le Pen exist. Ça a beau être encore plus bidon concernant Le Pen que Trump, on ne peut pas nier que ce phénomène existe C'est dommage que personne ne le comprenne et n'y réponde intelligemment dans les médias mainstream
ttoinou Posté 23 novembre 2016 Signaler Posté 23 novembre 2016 C'est un article de Tyler Durder de Zero Hedge Jveux pas te spoiler la fin, mais il meurt
Adrian Posté 26 novembre 2016 Auteur Signaler Posté 26 novembre 2016 Robert Ménard ragequit le plateau de « Salut les Terriens ! »
Johnnieboy Posté 26 novembre 2016 Signaler Posté 26 novembre 2016 C'est un article de Tyler Durder de Zero Hedge Ça a beau être encore plus bidon concernant Le Pen que Trump, on ne peut pas nier que ce phénomène existe C'est dommage que personne ne le comprenne et n'y réponde intelligemment dans les médias mainstream Tu sais que tous ceux qui écrivent sur ZeroHedge signent Tyler Durden, non ?
h16 Posté 27 novembre 2016 Signaler Posté 27 novembre 2016 Tu sais que tous ceux qui écrivent sur ZeroHedge signent Tyler Durden, non ? En fait l'article est toujours attribué à son auteur dans le corps, et le post est de "Tyler Durden" par défaut.
Romy Posté 29 novembre 2016 Signaler Posté 29 novembre 2016 Je ne sais pas trop si c'est le bon fil mais je recherche des infos, si possible du point de vue des libéraux, sur la période 'reaganienne' du FN. Les articles que j'ai pu trouver ne quittaient pas la logique Le Pen = pas bien / Reagan = pas bien donc Le Pen + Reagan = pas bien² J'ai pas connu cette période et ça m'intéresse de voir comment c'était perçu par les libéraux de l'époque, les autres partis et les électeurs. Merci d'avance
Atika Posté 29 novembre 2016 Signaler Posté 29 novembre 2016 Le même problème qu'avec marion, soit disant politique intérieure libérale et protectionnisme. Et c'est juste l'économie, ligne Allais Le Pen est aussi opportuniste que Sarko, dans les années 80 c'était la mode, et contrairement à ce que disent les journalistes, le tournant socialiste a eu lieu avant 2011
Marlenus Posté 29 novembre 2016 Signaler Posté 29 novembre 2016 Le même problème qu'avec marion, soit disant politique intérieure libérale et protectionnisme. Et c'est juste l'économie, ligne Allais Le Pen est aussi opportuniste que Sarko, dans les années 80 c'était la mode, et contrairement à ce que disent les journalistes, le tournant socialiste a eu lieu avant 2011 Les journalistes datent le grand tournant de la présidentielle de 2007 (et Marine a continué le mouvement) http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/11/01/le-fn-de-l-admiration-pour-reagan-a-la-denonciation-de-la-toute-puissance-americaine_1596710_823448.html
h16 Posté 29 novembre 2016 Signaler Posté 29 novembre 2016 Je ne sais pas trop si c'est le bon fil mais je recherche des infos, si possible du point de vue des libéraux, sur la période 'reaganienne' du FN. Les articles que j'ai pu trouver ne quittaient pas la logique Le Pen = pas bien / Reagan = pas bien donc Le Pen + Reagan = pas bien² J'ai pas connu cette période et ça m'intéresse de voir comment c'était perçu par les libéraux de l'époque, les autres partis et les électeurs. Merci d'avance Le Pen était au départ poujadiste (donc plutôt droite libérale un peu conservatrice beaucoup, disons) ; progressivement, il s'est recentré sur le conservatisme (moins de libéralisme). Après 2002 et le Moment Jospin, il y a eu montée en puissance progressive de l'arrière garde frontiste des petits socialoïdes à la Philippot qui ont progressivement mis le parti à gauche. Marine, opportuniste, a bien compris le mouvement de récup des cocos par la droite. Donc en gros, oui, l'arrivée de Marine en 2011, le parti était déjà bien à gauche.
Cugieran Posté 29 novembre 2016 Signaler Posté 29 novembre 2016 Le FN n'a pas vraiment d'autre idéologie que celle de faire ce qui est dans l'air du temps avec un fond xénophobe. 2
Nigel Posté 29 novembre 2016 Signaler Posté 29 novembre 2016 Le poujadisme, c'était des gens qui se plaignait des impôts certes, mais aussi de la concurrence des supermarchés. D'ailleurs, Poujade a soutenu Mitterrand puis Chevênement comme moindre mal. Bref c'est pas du libéralisme. C'est de la démagogie de droite. 3
Bézoukhov Posté 29 novembre 2016 Signaler Posté 29 novembre 2016 Le sketche de l'ancien communiste, c'est vers 1995, non ?
Johnathan R. Razorback Posté 29 novembre 2016 Signaler Posté 29 novembre 2016 Le poujadisme Sans oublier la résurrection des thèses du complot judéo-maçonniques (Poujade a notamment attaqué Mendès-France sur sa judéité, l'accusant de démanteler l'empire colonial par haine de la France...).
Ray Posté 29 novembre 2016 Signaler Posté 29 novembre 2016 Le Pen était au départ poujadiste (donc plutôt droite libérale un peu conservatrice beaucoup, disons) ; progressivement, il s'est recentré sur le conservatisme (moins de libéralisme). Après 2002 et le Moment Jospin, il y a eu montée en puissance progressive de l'arrière garde frontiste des petits socialoïdes à la Philippot qui ont progressivement mis le parti à gauche. Marine, opportuniste, a bien compris le mouvement de récup des cocos par la droite. Donc en gros, oui, l'arrivée de Marine en 2011, le parti était déjà bien à gauche. Surtout depuis 2005-2006 avec le passage de Soral qui écrivait les discours de JMLP et le conseiller.
Fagotto Posté 29 novembre 2016 Signaler Posté 29 novembre 2016 Soral c'est surtout le tournant républicain j'ai l'impression. Le coté socialiste est plus vieux (troisième voie, nationalisme révolutionnaire), même s'il avait été éclipsé par quelques libéraux qui avaient réussi à s'occuper du programme économique parce que ça n'intéressait pas les autres.
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