Rusty Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 Je découvre cette taxe sur les billets d'avion, c'est grandiose : https://fr.wikipedia.org/wiki/Taxe_de_solidarit%C3%A9_sur_les_billets_d%27avion - Financement d'UNITAID, une organisation internationale. - Taxe par vol : Classe économique Vol intérieur : 1,13 € Vol international : 4,51 € Classe première ou affaires Vol intérieur :11,27 € Vol international : 45,07 € - Les 9 pays participants : le Cameroun, le Chili, la République du Congo, la France, Madagascar, le Mali, Maurice, le Niger et la République de Corée.
Tramp Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 les contribuable saoudiens ou qataris...? Ceux qui achètent du pétrole.
Groucho Marx Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 Ceux qui achètent du pétrole. Ah, donc clients, pas contribuables. c'était donc ça.
Tramp Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 Je ne me sens pas particulièrement client de EDF ou de la SNCF mais plutôt moutontribuable.
ali m'gregor Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 Les 3000 commandants de bord à Air France se goinfrent pas mal selon la grille des salaires parue dans la presse. http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2015/10/06/29002-20151006ARTFIG00129-salaires-et-temps-de-travail-les-vrais-chiffres-sur-les-pilotes-d-air-france.php
Brock Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 bah et pour cause, ils sont commandants de bord, bordel. Quasiment TOUS les autres employes sont des serveuses glorifiees et du personnel d'accueil.
Johnnieboy Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 On va pas commencer à défendre les patrons parce qu'ils sont des patrons et les syndicalistes parce qu'ils sont syndiqués. Il faudrait être fou pour accepter de bosser plus, se reposer moins pour gagner autant. Tout ça dans l'espoir assez vague de sauver l'entreprise. Peut-être que les dirigeants qui ont accepté de tels contrats sont incompétents.
Nick de Cusa Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 ... Il faudrait être fou pour accepter de bosser plus, se reposer moins pour gagner autant. ... N'importe quoi. Il y a une forte demande de pilotes, s'ils valent ce qu'ils disent, ils trouveront mieux ailleurs sans problème. S'ils ne partent pas, c'est comme ça.
h16 Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 S'ils ne sont pas contents de leurs conditions de travail, ils peuvent aller voir ailleurs et trouveront mieux. S'ils ne trouvent pas mieux, ils n'ont pas de raison de couiner sur leurs abominables conditions de travail.
Tramp Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 On va pas commencer à défendre les patrons parce qu'ils sont des patrons et les syndicalistes parce qu'ils sont syndiqués. Il faudrait être fou pour accepter de bosser plus, se reposer moins pour gagner autant. Tout ça dans l'espoir assez vague de sauver l'entreprise. Peut-être que les dirigeants qui ont accepté de tels contrats sont incompétents.Ou peut être que les contrats datent de quand Air France était une compagnie publique.Il faudrait être fou pour accepter de bosser plus, se reposer moins pour gagner autant.Ceux qui vont être licencié vont avoir du temps pour se reposer plus, avec un peu moins d'argent. Et ce seront les plus jeunes, qui gagnent le moins, et donc il faudra licencier encore plus de monde.La folie c'est de continuer à financer une entreprise que les salariés n'ont pas de problème à voir couler alors qu'en plus elle te rapporte moins.
Tremendo Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 bah et pour cause, ils sont commandants de bord, bordel. Quasiment TOUS les autres employes sont des serveuses glorifiees et du personnel d'accueil. Les pilotes d'airfrance sont mieux payés que chez British airways ou Lufthansa. Sans parler de tous les avantages.
Flashy Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 Il est probable que ceux visés par les licenciements "secs" soient les plus jeunes.
Johnnieboy Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 S'ils ne sont pas contents de leurs conditions de travail, ils peuvent aller voir ailleurs et trouveront mieux. S'ils ne trouvent pas mieux, ils n'ont pas de raison de couiner sur leurs abominables conditions de travail. Ils ne couinent que parce qu'on veut renégocier leurs contrats sans aucun avantge pour eux si ce n'est de peut-être sauver l'entreprise alors que l'article di Figaro explique clairement qu'il y a des changements dans l'organisation à faire et qui ne sont pas mis en œuvre. Je pense qu'Air France s'est dit qu'il était plus facile de demander un effort aux pilotes parce qu'ils gagnent beaucoup et que personne ne viendrait les défendre.Il est probable que ceux visés par les licenciements "secs" soient les plus jeunes. Il n'y a pour l'instant pas de licenciements, si ? Que des départs non remplacés.
Tramp Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 Les changements évoqués par le Figaro concernent Aéroports de Paris, pas AF. D'après la direction, le surreffectif n'est pas absorbable par des départs volontaires. Air France demande aux pilotes parce que ce sont les seuls à ne pas avoir atteint leurs objectifs d'augmentation de productivité et que le reste du personnel ne veut pas être le dindon de la farce ce coup ci.
Flashy Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 On en sait rien. Ils peuvent pas annoncer le contenu du plan social avant d'avoir consulté leurs IRP. La proportion de licenciements secs va dépendre des négociations avec les syndicats. S'ils sont dans une optique de compromis et de négociation, il y aura réduction des coûts et donc moins de licenciements (ex : on diminue les salaires de 10% = n emplois sauvés). S'ils refusent -et l'état d'esprit n'a pas l'air pacifique-, il y aura du licenciement sec.A l'occasion de ces licenciements, il y aura un ordre des licenciements établi, avec divers critères. L'âge en fait souvent partie. Plus tu as d'ancienneté, moins tu es prioritaire pour être licencié. Autrement dit, souvent, le principe c'est : dernier arrivé, premier sorti.
Tremendo Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 La masse salariale chez AirFrance est plus pesante en comparaison avec ses concurrents, pour un service médiocre. Donc bon il est normal de faire des retouches.
Librekom Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 On en sait rien. Ils peuvent pas annoncer le contenu du plan social avant d'avoir consulté leurs IRP. La proportion de licenciements secs va dépendre des négociations avec les syndicats. S'ils sont dans une optique de compromis et de négociation, il y aura réduction des coûts et donc moins de licenciements (ex : on diminue les salaires de 10% = n emplois sauvés). S'ils refusent -et l'état d'esprit n'a pas l'air pacifique-, il y aura du licenciement sec. A l'occasion de ces licenciements, il y aura un ordre des licenciements établi, avec divers critères. L'âge en fait souvent partie. Plus tu as d'ancienneté, moins tu es prioritaire pour être licencié. Autrement dit, souvent, le principe c'est : dernier arrivé, premier sorti. Alors que ca devrait etre le contraire puisque les premier arrive sont souvent les mieux payes, avec une productivite moindre
Flashy Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 C'est la loi (article L.1233-5 du code du travail pour ceux qui en doutent) : "Ces critères prennent notamment en compte : 1° Les charges de famille, en particulier celles des parents isolés ; 2° L'ancienneté de service dans l'établissement ou l'entreprise ; 3° La situation des salariés qui présentent des caractéristiques sociales rendant leur réinsertion professionnelle particulièrement difficile, notamment celle des personnes handicapées et des salariés âgés ; 4° Les qualités professionnelles appréciées par catégorie. L'employeur peut privilégier un de ces critères, à condition de tenir compte de l'ensemble des autres critères prévus au présent article." 1/ les charges de famille => plus tu es âgé, plus tu as de chances d'être marié/avec des enfants. Le jeune est désavantagé. 2/ l'ancienneté => pareil 3/ cela vise directement les personnes âgées. Pas besoin de démonstration.4/ les qualités professionnelles => le vieux aura sans doute plus d'heures de vol ou de "réussites" à son actif que le petit jeune avec deux ans d'ancienneté. Mais là, à la limite, il pourra tenter de se défendre. Au fond, cela n'a rien de surprenant : le code du travail est conçu pour ceux qui sont déjà bien en place (on appelle ça "protection de l'emploi" ; le but n'est pas de relancer l'activité). Ceux à la marge se font niquer -pour être vulgaire-. Le principe, c'est bien "dernier arrivé, premier sorti". Que ce soit économiquement stupide n'est pas un élément pris en compte par le législateur. 1
Bézoukhov Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 Bah c'est le principe d'une boîte française qui va mal _o_. Les jeunes et les bons se barrent et on vire ceux qui restent. Ce qui fait que la boîte va encore plus mal.
Johnnieboy Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 Faudrait voir dans quelle mesure les plus jeunes sont prêts à accepter de bosser plus par rapport aux vieux.
Marlenus Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 Faudrait voir dans quelle mesure les plus jeunes sont prêts à accepter de bosser plus par rapport aux vieux. Il a été montré à plusieurs reprises que ceux qui n'auront pas à subir les efforts les acceptent plus facilement. Le taux de retraités étant pour reculer l'âge de la retraite et/ou augmenter la durée de cotisation est très important par rapport au reste de la population. Par contre le nombre diminue drastiquement quand il s'agit de baisser les dites retraites pour donner un exemple. Donc, il est logique que ceux qui ne risquent pas le licenciement sec soit moins favorable à l'accord de bosser plus pour le même prix.
Tramp Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 La justification de la violence par les gauchistes est toujours aussi gerbante.
Flashy Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 Le gars dans le coma passe par pertes et profits dans leur démarche.
Neomatix Posté 6 octobre 2015 Auteur Signaler Posté 6 octobre 2015 Manuel Valls a, de son côté, réagi à l'Assemblée. "La chienlit (...), la remise en cause permanente des corps intermédiaires, des syndicats, de l'indépendance de la justice, de ce qui fonde même la démocratie, ce mot chienlit, l'expression qui a été aussi la vôtre, comme celle de Nicolas Sarkozy, sont des mots dangereux", a dit le Premier ministre en réponse à une interpellation du député Les Républicains Alain Chrétien.Voilà, la chienlit est un mot dangereux (enfin, "sont" des mots dangereux, l'accord en nombre on s'en fout). Bientôt le mot "prout" mettra en danger la démocratie et fera le lit de l'extrémisme.Super. 3000 emplois, symptôme évident des maux de ce pays, des agression menant au coma mais non, ils discutent sur des termes insignifiants.
Brock Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 si seulement on pouvait cogner du politicien comme on cogne du patron ca serait assez cool 2
Philiber Té Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 Cette histoire est passionnante, la tournure que ça prend, etc... Il y a des syndicalistes qui expliquent même que ce serait un coup monté de la direction pour se présenter comme victime et légitimer ses décisions futures.
PJE Posté 6 octobre 2015 Signaler Posté 6 octobre 2015 Cette histoire est passionnante, la tournure que ça prend, etc... Il y a des syndicalistes qui expliquent même que ce serait un coup monté de la direction pour se présenter comme victime et légitimer ses décisions futures. J'ai entendu cette version à la radio et le syndicaliste qui expliquait qu'on aurait pu exfiltrer la direction par l’intérieur du bâtiment. Il disait même avoir prévenu la direction sur des débordements possibles auparavant et s'étonnait que les portiques ne fonctionnaient pas hier. Extraordinaire.
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