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JusHoran

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  1. Exactement ! D'ailleurs Students for Liberty organise le webséminaire Free Cities as Radical Social Entrepreneurship dans moins de 20 minutes. Lien ici http://studentsforli…cities-tonight/
  2. Ajout d'une traduction: Pierre Laval, le communazi (envoi à redaction@contrepoints.org via jushoran@yahoo.com). http://thenewamerican.com/history/european/item/11102-remembering-pierre-laval-the-communazi
  3. Je ne sais pas où le poster donc: A voir pour les droits d'auteurs par rapport à la date (1949), mais peut-être un film magnifique pour CPTV: http://www.oldcinepassion.com/article-the-fountainhead-vostfr-le-rebelle-86850403.html Déjà sous titré français (de bonne qualité !) The Fountainhead de King Vidor, avec Ayn Rand au scénario (largement inspiré du livre éponyme). Film magnifique, avec des acteurs vraiment touchants, et ce plaidoyer… A voir, et pas seulement pour les objectivistes/fans d'Ayn Rand. Dans le même style, il y a We, The Living (toujours avec Ayn Rand au scénario) de 1942, mais pas trouvé sur la toile.
  4. [Mode rouge] Aucun, mais l'université n'a pas prétention à réaliser des formations. C'est un lieu de socialisation. [/Mode rouge] Message signalé à la modération.
  5. La revente des droits audiovisuels, c'est d'ailleurs ce que plusieurs consortiums proposent pour aller vers Mars dans-je-sais-plus-quel-roman. Malheureusement, lorsqu'on voit qu'ils se sont empressés de coller un principe de non appropriation sur tout objet céleste (faisant qu'en réalité, ça appartient de manière indirecte à l'ONU) avec l'article 11 de l'Accord sur la Lune de 1979… Et tout à fait d'accord avec Molyneux, puisque la NASA se remet à faire fonctionner le privé pour construire de nouveaux véhicules, et bizarrement, les délais et les coûts sont inférieurs à ce que la NASA peut faire elle-même. Elle a d'ailleurs perdu un temps fou avec le stick Ares I, puisqu'il n'était même pas assez puissant pour placer en orbite basse le CEV (la capsule Apollo nouvelle génération).
  6. Le train collectiviste déraille en Europe Article original: http://thenewamerica…wreck-in-europe "Les civilisations disparaissent par suicide, non par assassinat" disait l'historien anglais Arnold Toynbee. C'est ce que vous voyez aujourd'hui en Grèce, en Italie, au Portugal et en Irlande. Dans tous ces cas, l'ineptie du gouvernement et la mauvaise gestion de la politique économique nationale a transformé encore une fois de grandes nations en états mandiants. En Italie, les niveaux inconcevables de dépenses étatiques, la hausse dans le rouge de tous les indicateurs, l'opposition politique à n'importe quelle mesure économique de réduction des dépenses, et la perspective d'un défaut de la dette ont effrayé les investisseurs. Cela a suscité une fuite des capitaux des obligations italiennes et a fait monté le taux d'intérêt des emprunts. En août, l'Italie a versé aux clients d'un nouveau bon d'obligation de 10 ans un rendement de 5,22%. En octobre, le taux est monté à 6,06%. Début novembre, le taux monte à 6,73%. C'est une escalade des taux d'intérêts des emprunts qui ne fait qu'ajouter de l'encre rouge aux indicateurs et aggrave la crise de la dette. L'économiste Mario Monti, ancien commissaire européen, a été nommé sénateur à vie par le président italien Giorgio Napolitano le 9 novembre. Quelques jours plus tard, ce même Mario Monti est devenu premier ministre. Pour reprendre le commentaire mentionné au dessus d'Arnold Toynbee sur le suicide, Monti a décrit la crise de la dette de l'Etat italien comme un cas de strangulation auto-infligé. La dette publique en Italie est maintenant à 120% du PIB, soit 120% de la valeur annuelle totale de tous les biens et services produits dans le pays. En Grèce, la dette publique a atteint 158% du PIB. En Irlande, 112% Au Portugal, 102%. En voyant le gouvernement italien incapable de contrôler la politique intérieure, les nouveaux maîtres du monde du G20, la fraternité qui a choisi de donner le feu vert pour renflouer des entités qui s'effondrent, ont pris la décision d'envoyer des planificateurs du FMI afin de superviser les réformes. Les Etats Unis se dirigent vers la même piste, quelques tours derrière, avec l'accélérateur appuyé à fond. Selon une analyse effectuée par la fondation Peter G. Peterson, le Budget Control Act qui a mis en place un plan pour réduire les déficits américains de 900 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années et a chargé la super commission du congrès de trouver 1,5 bilion de dollars supplémentaires, ne donnerait qu'une petite amélioration à long terme des perspectives budgétaires. Avant cette loi, la dette fédérale des Etats Unis devait monter à 187% du PIB en 2035. Après promulgation, la dette fédérale atteindra 164% d'ici 2035 et 186% en 2038. Si les Etats Unis continuent de cette manière (avec les déficits annuels projetés d'un millier de milliard de dollars, que même les chinois ne pourraient pas racheter), les planificateurs du FMI finiront peut-être par venir. Un récent éditorial du Wall Street Journal "Europe's Entitlement Reckoning" résume la crise croissante: "En Italie, comme en Grèce, en Espagne, au Portugal, en France, l'Etat providence a heurté un mur. Les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, ont financés des droits sociaux généreux à tout le monde à coup de taxes élevés et de dettes gigantesques. Leurs économies n'ont pas réussi à croitre assez vite pour suivre le rythme imposé par l'Etat providence, et l'argent vient à manquer. L'heure des comptes vient de sonner". L'ancienne première ministre britannique Margaret Thatcher a dit plus succinctement: "Le problème avec le socialisme est que vous finissez par être à court d'argent des autres". Ralph R. Reiland est professeur agrégé d'économie et professeur de libre entreprise à l'université Robert Morris de Pittsburgh.
  7. Surtout que si je ne me trompe, une loi de 1995 sur l'aérospatiale en France empêche le développement d'un lanceur intégralement privé et son lancement sur le territoire français… La conquête spatiale aurait tout à y gagner à ce que l'Etat n'y fourre pas son nez. Les lancements publics coûtent une fortune (c'est pour cela que la NASA s'orientent vers un partenariat public-privé pour ISS, ce serait encore mieux 100% privé mais passons). Les solutions publiques ne sont pas toujours les bonnes: la navette spatiale a été une véritable connerie n'en déplaise à ses fans. Pour envoyer du matériel dans l'espace, une bonne Titan ou une bonne Proton, c'est bien moins cher qu'un lancement de navette. Pour envoyer des hommes dans l'espace, la capsule Apollo ou le bon vieux Soyouz, c'est aussi du top. Si Hermès (la navette européenne) avait été une initiative privée, elle volerait peut-être (même si Madelin a fait tout son possible pour qu'elle vole). En l’occurrence, nos chers politiques, Chirac en tête, étant uniquement dans la petite phrase… Suite à l'accident de Challenger en 1986, il fallait un système d'éjection sur Hermès parce que "l'Europe ne devait pas faire les mêmes erreurs que les USA". Bien sur, sans consulter les ingénieurs. La solution était un casse tête sans nom pour un résultat opérationnel proche de 0: pour éjecter les astronautes d'Hermès, il aurait fallu 2 secondes. Cela aurait bien marché en cas de problème façon Soyouz T-10-1 (une vanne de réservoir qui reste ouverte sur le pas de tir, qui s'embrase), mais pas en plein vol. Comment Hermès est morte en 1992 ? Surcoûts en surcoûts à cause de solutions politiques foireuses et d'effets d'annonces. Donc non, en effet, que l'Etat et les hommes politiques se tiennent loin de l'espace, ça vaut mieux pour tout le monde.
  8. Comment revenir à l'étalon-or ? Article original: http://thenewamerica…a-gold-standard Dans un article du magazine Forbes publié jeudi, Nathan Lewis décrit avec facilité une méthode pour revenir à l'étalon or. Après tout, cela a été accompli un certain nombre de fois dans l'histoire tout autour du monde, y compris aux Etats Unis durant la guerre de sécession. 3 méthodes y sont décrites: La première façon est le retour à la parité antérieure. Cela signifie qu'un dollar pourrait être converti en or à 35$ l'once. Nathan Lewis souligne que la méthode est impossible à employer. En effet, elle entraînerait un rétrécissement considérable de la masse monétaire et plongerait les Etats Unis dans une dépression conséquente. Ce n'est pas une bonne solution. La deuxième façon est de permettre la conversion du dollar à un taux proche du prix actuel de l'or, c'est à dire entre 1500$ et 1700$ l'once. Nathan Lewis démontre que cette solution aurait des effets pervers tout comme la précédente, dirigeant le pays vers une récession et une nécessité de faire de restructurer l'économie. Ce n'est pas non plus une bonne solution. La troisième option serait le remplacement de la monnaie par une autre et de rendre la conversion en or possible à une valeur arbitraire lié au prix de l'or. Cette option ne s'appliquerait qu'après la chute du dollar, de manière égale au Mark dans la république allemande de Weimar au début des années 1920. Ce n'est pas une bonne solution, du moins, pour le moment. Mais l'étalon or est à deux cheveux de revenir selon Lew Rockwell. Il dit: "L'or limite la flexibilité et le champ d'action des banques centrales. Avec l'étalon or, une banque centrale ne peut pas "stimuler la croissance et gérer la stabilité des prix". Elles ne peuvent pas être non plus prêteur de dernier recours. Les banques devraient assumer leurs propres pertes plutôt que d'être renflouer". La beauté d'un système étalon-or à 100% est qu'il redonne le contrôle monétaire dans les mains des propriétaires, c'est à dire les citoyens eux-mêmes. Cela devient une activité économique normale, comme l'achat d'une paire de chaussure ou d'une citerne de gaz. La valeur réelle est échangée contre de la valeur réelle, pas une promesse étatique en papier. L'or remplit les cinq éléments essentiels pour être utiliser comme une monnaie: il est liquide, il est stable, il est fongible, il peut être commercialisé et sert de réserve de valeur. Le grand avantage de l'or, c'est qu'il n'est pas du papier. A propos du système monétaire mondial à base de papier, Charles Scaliger, a écrit dans un précédent article du New American: "Depuis que Nixon a tué l'étalon or, le taux de chômage a atteint en moyenne plus de 6%. En outre, les Etats Unis ont subi les 3 pires récessions depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Le taux de chômage moyen en 1975 était de 8,5%, près de 10% en 1982, et autour de 8,8% depuis deux ans, avec peu de preuves d'améliorations à venir. Cette performance est horrible par rapport à la période post seconde guerre mondiale qui a duré de 1947 à 1970. Pendant ses 21 années de fluctuations économiques, le chômage n'a jamais dépassé 7%. Il était autour de 5% de moyenne." Ainsi, l'étalon-or a un dossier historique convaincant, mais les chemin vers son retour semblent limités et prendraient un minimum de 5 ans. Lorsque les Etats Unis sont revenus à un étalon-or après la guerre de sécession, le processus a pris 14 ans et a impliqué beaucoup de débat. Une fois que les citoyens ont réalisés que leur monnaie papier était désormais remboursables en or, la restauration complète s'est faite rapidement. Dans un article paru dans le New York Times, James Grant, rédacteur du Grant's Interest Rate Observer, a déclaré que la réintroduction de l'étalon or prendrait du temps. Il note: "Les Etats Unis devraient d'abord convoquer un sommet monétaire international. Ben Bernanke, économiste keynésien et actuel président de la réserve fédérale américaine (FED) apprendrait alors qu'il ne peut pas voir dans le futur et que le besoin de convertibilité du dollar en or serait en train de se répandre, et il se ferait débarquer. Une fois cette corvée humiliante terminée, les délégués pourraient se mettre au travail technique et proposer un taux de change entre l'or et le dollar. Les autres pays n'auraient alors qu'à faire de même avec leur monnaie". La vision de James Grant exclut toute reconnaissance d'un intérêt direct dans la continuité de la monnaie papier, et il oublie que Ben Bernanke ne fera jamais un tel aveu. Au lieu de cela, le projet de loi défendu par le représentant Ron Paul, "Free Competition in Currency Act of 2011" ou HR098, fournit un chemin bien plus clair, simple et court pour transformer le dollar en or. Il suffit d'abroger les lois "Legal Tenders" et de permettre aux citoyens de choisir les options résultantes sur le marché libre. Le marché libre créerait une concurrence avec les notes de la réserve fédérale. Ron Paul dit à ce sujet: "Ce projet de loi élimine trois des principaux obstacles à la circulation d'une monnaie saine: les lois fédérales qui force acceptation de la monnaie de la réserve fédérale, les lois contre la contrefaçon qui n'ont pas d'autre but que d'empêcher la création de monnaie privée, et l'impôt qui pénalise l'utilisation de l'or et de l'argent comme monnaie". Avec la promulgation de la loi de Ron Paul, le libre marché générerait des monnaies alternatives que les gens pourraient choisir, soutenus par l'argent, l'or, ou peut-être même le sirop d'érable. Dans la libre concurrence du marché, la FED deviendrait rapidement un musée antique, et permettrait de se souvenir comment le peuple américain a perdu sa liberté. Bob Adelmann est un journaliste libertarien et un businessman connu pour son analyse sur le rôle de la Fed dans l’histoire des états-Unis. Il est membre influent de la John Birch Society et de la National Rifle Association.
  9. JusHoran

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    +1 Des gens sur Arma2 ? (déjà plus réaliste que BF3 )
  10. Bonjour, Non, je n'ai pas d'autorisation expresse des deux journaux. Dois-je la demander, ou est-ce que contrepoints s'en charge ? Probabilités: - New American 80 à 90% de chances pour que ce soit oui (Journal de la John Birch Society) - Politico, aucune idée. A l'avenir, je ferais plus attention
  11. La réponse ? Dépensez moins ! Article explosif: Prenez les différents Contribuables Associés américains, réunissez les contre la super commission pour la hausse d'impôts au congrès, et laissez leur le champ libre. Article original: http://www.politico.com/news/stories/1111/67998.html Un article que notre cher gouvernement devrait lire. J'oubliais: cela va à l'encontre de la mainmise qu'ils ont sur le pays. Le gouvernement fédéral dépense beaucoup trop d'argent. Les Etats Unis ont fait plus de 63 000 milliards dans les promesses infondées, que les générations futures payeront. Il pose une menace existentielle pour l'Amérique dynamique et sa croissance économique. La solution ? Cela consiste à réduire les dépenses de l'Etat . C'est un point assez simple, mais qui est oublié à Washington D.C., où des choix difficiles sont évités quotidiennement. Un mécanisme pour faire face aux problèmes budgétaires des Etats Unis a été mis en place cet été: la super commission. Certains - démocrates - suggèrent maintenant qu'en lieu et place d'aborder les véritables problèmes américains - en réduisant les dépenses gouvernementales -, la super commission devrait recommander des hausses d'impôts pour atteindre ses objectifs de réduction du déficit. Les hausses d'impôts sont ce que les politiciens font toujours quand ils ne sont pas prêt à gouverner au sens noble du terme, c'est à dire découper les dépenses publiques et engager les réformes. Le problème est que les hausses d'impôts évincent les réformes et les baisses des dépenses. Dans les élections de mi mandat de 2010, les américains se levèrent en masse contre les dépenses publiques, et a élu une majorité à la chambre des représentants qui s'est publiquement engagé à s'opposer à toute hausse des impôts et à réduire les dépenses de l'Etat. Cette nouvelle majorité est actuellement mise à l'épreuve. Au lieu de réduire les dépenses de 1200 milliards de dollars au cours des dix prochaines années, es partisans de la hausse des impôts ont mis en avant des arguments peu sérieux. D'abord, ils parlent de compromis, d'équilibre entre les baisses des dépenses et la hausse des impôts. Comme ils ont poussé la hausse des dépenses ces dernières années, ils veulent faire croire au peuple que la dépense est au mieux normale, au pire inévitable. Ce n'est pas le cas. La solution n'est pas de mieux payer les dépenses avec plus d'impôts. La solution est de dépenser beaucoup moins. Pourquoi devrait-on demander aux citoyens de payer plus pour que Washington continue à dépenser sans modération ? Les partisans ne donnent aucune réponse. De plus, il y a de bonnes raisons de se méfier, l'Amérique a déjà été sur la même voie. En 1982, le président Ronald Reagan avait promis trois dollars de réduction des dépenses pour chaque dollar de hausse d'impôts. Les hausses d'impôts étaient réelles et perceptibles. Les baisses des dépenses, les américains les cherchent encore. En 1990, le même truc politicien est resservi - cette fois par le président George HW Bush, contre le peuple américain. Une promesse de baisse de dépenses de deux dollars pour chaque prélèvement supplémentaire d'un dollar est mise sur la table. Lorsque les hausses d'impôts sont présentées, les réductions de dépenses se sont évaporés comme par magie. Curieusement, les hausses d'impôts demeurent. Le second argument des partisans de la hausse des prélèvements est la réduction des déductions et des crédits d'impôts au lieu d'augmenter les taux d'impôts. C'est un non sens. Eliminer les échappatoires fiscales est bien une hausse des prélèvements. Les partisans de la hausse des impôts tente d'embobiner le chaland en confondant les hausses d'impôts à la réforme fiscale. L'élimination des échappatoires fiscales pour augmenter les recettes est l'antithèse de la réforme fiscale. Il y aurait alors moins de revenus disponibles à utiliser pour réduire les taux d'imposition. Le troisième argument est que l'augmentation des impôts protège le pays de la séquestration si la super commission échoue. Cet argument montre à quel point il est peu judicieux de légiférer dans un climat hystérique avec des politiciens. Ils ne devraient pas accepter une mauvaise politique publique. Les taxes, les dépenses intérieures et de défense doivent être débattues sur le fond. Les membres du congrès doivent faire le travail de manière appropriée. Tout congressiste qui veut tenir sa promesse aux électeurs : - de s'opposer à des hausses d'impôts - de se battre pour la baisse des dépenses - de réformer le système fiscale de façon significative doit voter non à tout accord pour une hausse d'impôts. Cela indiquera à Washington que la seule faon d'obtenir la remise sur les rails du pays est de freiner lourdement les dépenses. Grover Norquist est le président de Americans for Tax Reform. Mike Needham est le CEO de Heritage Action for America. Phil Kerpen est le vice président de Americans for Prosperity. Al Cardenas est le président de l'American Conservative Union. Duane Parde est le président de National Taxpayers Union. Daniel J. Mitchell est membre du Cato Institute.
  12. Entrons-nous dans une récession mondiale ? Article original: http://thenewamerican.com/economy/commentary-mainmenu-43/9725-worldwide-recession Christine Lagarde, directrice du Fond Monétaire International (FMI) a prévenu hier dans son intervention à Beijing que l'économie mondiale est face à un risque de décennie perdue, et que les nuages sombres approchent. "Dans notre monde de plus en plus interconnecté, aucun pays ou région ne peut fonctionner seule. L'économie mondiale est face à un risque de décennie perdue". Réitérant son appel à une gouvernance économique mondiale, elle ajoute: Si nous n'agissons pas, et si nous n'agissons pas ensemble, nous allons entrer dans un cercle vicieux d'instabilité et d'incertitude financière, et un effondrement de la demande mondiale. Finalement, nous pourrions faire face à une décennie perdue de croissance faible et de chômage élevé". Suite à un dialogue financier entre l'Inde et la Chine, il a été annoncé que l'économie mondiale rentrait maintenant dans une phase critique. Il y a des signaux importants d'un ralentissement économique qui commence à peser sur les deux pays. Le chef de l'exécutif de Hong Kong, Donald Tsang, a dit plus tôt cette semaine que l'économie mondiale faisait face à un risque de récession de 50%. L'économiste John Hussman, de l'université du Michigan et président de Hussman Funds, pense que les risques sont plus proches de… 100%. Dans la newsletter envoyé à ses clients, il a dit qu'il prévoit un ralentissement significatif de l'économie mondiale. Nos modèles de prévisions les plus larges continuent à impliquer une probabilité de récession de près de 100%. Il ajoute: "Il est important de reconnaitre, qu'il y a une telle uniformité des avertisseurs de récession. Que même la moyenne non pondérée de la preuve indique une très forte probabilité de récession à l'échelle mondiale". Il a ensuite averti ses investisseurs sur les risques liés aux investissements en actions: "Alors que Wall Street reste expansif sur les stocks basé sur les bénéfices d'opérations avancées, cette conclusion repose sur l'hypothèse que les marges bénéficiaires se maintiendront à des niveaux records de plus de 50% au dessus de leurs normes historiques, dans un avenir indéfini". Cette hypothèse est en contradiction avec les preuves historiques. Wall Street est elle-même au milieu de sa propre récession. Comme le rapporte le New York Times, les bonus de Wall Street vont diminuer cette année selon une moyenne de 20 à 30%, reflétant non seulement le manque de participation des petits investisseurs, mais aussi l'augmentation de frais généraux crée par l'application de la loi de régulation financière Dodd-Frank (loi signé par le président Obama le 21 juillet 2010). Même Goldman Sachs a rapporté une baisse de 37% dans ses résultats au cours des neuf premiers mois de 2011 comparativement à l'année 2010, et vient d'annoncer sa première perte trimestrielle depuis le début de la récession. Robert Higgs, rédacteur de The Independant Review, vient d'annoncer que la reprise de l'économie est "au mieux anémique", notant que bien que le PIB revient à son niveau de fin 2007, les investissements privés tels que mesurés par le département du commerce à 1800 milliards de dollars est encore bien en dessous de son sommet à 2300 milliards de dollars de septembre 2006. La plupart de l'investissement privé va remplacer et moderniser les équipements existants, ce qui aura peu d'impact sur la croissance de l'économie. L'investissement dans l'immobilier résidentiel privé reste à plat: 40% du niveau avant la récession, avec peu de signes d'améliorations. Les investissements immobiliers privés non résidentielles ne vont guère mieux, atteignant 7% sous le niveau avant la crise, malgré une reprise modeste. La plus grande préoccupation de Robert Higgs concerne le nombre d'emploi annoncé par le ministère du travail. Il note: "Bien que près de 3 millions de personnes sont retournés au travail au cours des deux dernières années, il reste que l'industrie emploie six millions de personnes de moins qu'à la pointe de la récession. Par ailleurs, il y a moins d'employés du secteur privé qu'en 2000, alors que la population était beaucoup plus faible. Bien que nous voyons certains signes que la reprise a eu lieu, étant donné les perspectives actuelles assombris pour la sécurité de la propriété des droits des investisseurs, l'incertitude planant sur le régime de politique publique en ce qui concerne de nombreuses critiques, la probabilité d'expansion des investissements doit être considérée comme extrêmement faible". Ajoutez à cela la prédiction précise du Economic Cycle Research Institute sur le fait que l'économie mondiale est déjà dans une nouvelle récession, couplée à la reconnaissance tardive de l''insolvabilité de la Grèce et de l'Italie, l'impuissance de l'Union Européenne à faire quelque chose (ou plutôt à ne rien faire), et vous avez la recette pour la récession mondiale en cours. Bob Adelmann est journaliste libertarien et businessman connu pour son analyse sur le rôle de la Fed dans l'histoire des Etats-Unis. Il est membre influent de la John Birch Society et de la National Rifle Association.
  13. USA: Le véritable visage du pourcent le plus riche Article original: http://www.cato.org/pub_display.php?pub_id=13833 Qui sont les individus membres du plus haut pourcent des richesses ? Qui sont ceux que nous sommes supposés haïr ? Si vous écoutez le président Obama, les protestataires du mouvement Occupy Wall Street, les médias démocrates, c'est évident. Ils sont tenants de fonds fiduciaires, ils ont hérités leurs argents, ils sont banquiers sans scrupules, ou encore gestionnaires de fonds spéculatifs. Ils n'ont pas travaillé particulièrement dur pour obtenir leur argent. Alors que la récession a jeté des millions d'américains au chômage et dans la rue, ce pourcent n'a fait que s'enrichir davantage. Pire ! Ils ne payent même pas une part d'impôt juste ! Les millionnaires et les milliardaires payent leurs impôts avec un taux d'imposition inférieur à celui de leurs secrétaires. En fait, dans le monde réel - loin des médias démocrates -, chacun de ces stéréotypes est faux. Environ 80% des millionnaires américains sont la première génération de leur famille à être riche. Ils n'héritent pas de leurs fortunes. Ils la gagnent. Comment ? Selon une enquête récente de la tranche du plus haut pourcent, un peu moins de 14% ont une implication dans le domaine banquier ou financier. Comprendre que ce n'est pas le cas pour 86%. Environ un tiers sont des entrepreneurs ou des managers d'entreprises sans lien avec la finance. Presque 16% sont des médecins et autres spécialistes médicaux. Les juristes sont présents à hauteur de 8%, et les ingénieurs, scientifiques et informaticiens pour 6,6%. Les figures du sport et du divertissement - les mêmes qui prennent leurs jets privés pour aller exprimer leur solidarité avec Occupy Wall Street - représentent 2% du pourcentage le plus riche. De manière générale, les riches américains ont travaillé dur pour avoir leur argent. Dalton Conley, sociologue à l'université de New York souligne que les gens à haut revenus travaillent plus d'heures que les bas salaires. Parce que de nombreux revenus sont liés à des investissements, c'est un non sens de dire que la récession n'a pas frappé les riches. Beaucoup d'attention a été portée sur une étude du Congressionnal Budget Office, qui a montré que les revenus du pourcent le plus riche a augmenté plus rapidement que pour les autres entre 1980 et 2007. Mais ce que les médias oublient de dire, c'est que depuis 2007, il y a eu une baisse de 39% du nombre de millionnaires américains. Parmi les super-riches, le déclin a été encore plus marqué: le nombre d'américains gagnant plus de 10 millions de dollars par an a baissé de 55%. En effet, si le pourcent le plus riche a gagné 20% de la richesse des Etats Unis en 2008, ce chiffre a baissé à seulement 16%. L'inégalité des richesses aux Etats Unis est en déclin. L'égalité dans la misère arrive. Les riches ne payeraient pas leur juste part. 36,7% du pourcent le plus riche paye toutes les taxes et impôts au niveau fédéral. Ils gagnent à peine 16% de tous leurs revenus. Peut-être que Warren Buffet paye un taux d'imposition inférieur à son secrétaire, comme il le prétend. Mais la comparaison est trompeuse parce que les revenus de Warren Buffet proviennent en quasi-totalité de ses gains en capital, qui sont taxés à leur origine par l'impôt des sociétés. [il y a ce que l'on voit. Et ce que l'on ne voit pas. (Paraphrase Frédéric Bastiat)] Par ailleurs, la fortune de Warren Buffet est une exception. Globalement, les riches payent un taux d'imposition effectif (après déductions et exonérations) de 24%. Les contribuables payent en moyenne 11%. Les riches américains payent 13% d'impôts de plus que la moyenne. Au delà des taxes, les riches fournissent de grosses sommes à la charité privée. Les ménages avec plus d'un million de dollars de revenu par an ont fait don de 150 milliards de dollars à la charité l'année dernière, soit plus de 50% de tous les dons de bienfaisances aux Etats Unis. Les riches sont avares ? Cela ne semble pas être le cas. N'oubliez pas non lus que les riches fournissent les capitaux d'investissement. Les capitaux qui servent aux entreprises à créer des emplois et à stimuler l'innovation. L'argent que les riches épargnent et investissent, c'est l'argent que les entreprises utilisent pour démarrer ou se développer, acheter des machines et autres capitaux matériels, et embaucher des salariés. Il est bon ton de ridiculiser l'idée que les riches créent des emplois. Mais s'ils ne le font pas, qui le fera ? L'Etat ? Avec quel argent ? Combien de salariés ont été embauchés par les pauvres (qui n'ont pas les moyens de les payer) ? Pas de doute, les hommes d'affaires sont malhonnêtes, peu scrupuleux et ont volé les autres pour s'enrichir. Peu d'entre nous sont susceptibles de perdre du sommeil sur le sort des riches. Peut-être serait-il temps de fonder la politique publique sur autre chose que la lutte des classes marxiste, la jalousie et les stéréotypes ? Michael D. Tanner est membre du Cato Institute et auteur de Bad Medicine, critique virulente de l'Obama Care.
  14. Ce que le Tea Party va perdre avec Herman Cain Titre alternatif: Si Herman Cain gagne, le Tea Party perd Article original: http://dailycaller.com/2011/11/08/if-cain-wins-the-tea-party-loses/ De tout temps, le mouvement conservateur américain n’a pas tenu toutes ses promesses. Nombreux ont été les candidats à défendre un Etat limité et à promettre son rétrécissement. Nombreux à gagner les élections. Mais la réduction de l’Etat n’est jamais arrivée. C’est la frustration du peuple envers une croissance sans fin du gouvernement qui a donné naissance au mouvement des Tea Parties. Souvent, la naissance des Tea Parties est associé à un mouvement partisan lié à l’élection du Président Obama. C’est la vision restreinte des militants démocrates. Les racines de la colère sont bien plus profondes, et remontent à un programme gouvernemental du Président Bush. Le TARP (Troubled Asset Relief Program) a crée les premières étincelles au sein du peuple américain. Ce programme a autorisé le trésor américain à racheter 700 milliards de dollars d'emprunts toxiques. Censé résorber la crise de 2008, il n'a fait que l'accentuer violamment. En mai 2010, le leader du Tea Party de l’Utah, David Kirkham, expliquait : « Je pense que c'est une question de responsabilité budgétaire ou financier … Le vote pour le TARP et le vote pour le renflouement ont été, à notre avis irresponsable, et c'est ce qui a soulevé l'ire de la plupart des gens. » A ce moment, le groupe de Kirkham travaillait à déboulonner le siège du sénateur républicain Bob Bennett, qui a voté pour le programme TARP. Lorsqu’il lui fut demandé si la guerre déclarée au sénateur uniquement pour ce vote n’était pas excessif, David Kirkham répondit : « Cet unique vote a été vraiment toxique. Cet unique vote a affecté un nombre incalculable de choses, a changé les règles du jeu. Le Président Bush disait que nous devions abandonner les principes du marché libre pour sauver le marché libre et fondamentalement, nous ne sommes pas d'accord. C'est un non sens total. » Bob Bennett a bel et bien été viré par les électeurs et remplacé par un sénateur issu des Tea Parties, Mike Lee. Comme Washington va bientôt le comprendre, les règles ont changé. Hier, les républicains « conservateurs » (dont ils n’avaient que le nom), incapable de produire des résultats, ne sont plus acceptables. Le double discours de Washington n’est plus toléré. Dans sa capacité d’écrivain, Jack Hunter du Paulitical Ticker a commencé à aider le sénateur Rand Paul pour son livre qui fait la chronique de l’histoire et de la philosophie de ce nouveau mouvement excitant. Les Tea Parties marchent vers Washington (The Tea Party goes to Washington {edition}). Mais Jack Hunter est inquiet. Il craint que le combat du Tea Party soit absorbé par la pensée de Washington. Herman Cain ne s’infiltrera pas à Washington, parce qu’il pense certainement comme l’on pense actuellement à Washington. Lorsque le Tea Party s’est orienté contre le programme TARP durant 2008, l’ancien président des Pizza Godfather’s écrivait : Les problèmes sans précédents requièrent des solutions sans précédents. [Le programme TARP est] gagnant-gagnant pour le contribuable. » Plus tard, Cain tenta de s’expliquer : Il voulait dire qu’il n’était pas d’accord avec la façon dont l'argent du contribuable a été distribué pour le renflouement. Bob Bennett disait la même chose durant la course électorale contre Mike Lee, ce qui semble-t-il n'a pas été considéré comme la bonne réponse par le Tea Party. Et ils avaient raison. Le problème avec quelqu'un qui a soutenu le TARP n'est pas que les sauvetages étaient tout simplement erronées ou inefficaces, mais qu'elles jamais arrivé à tous. En d'autres termes, pour ces types, le sauvetage était nécessaire, le couteau sous la gorge du contribuable aussi. Le problème est avec ceux qui sont assez arrogant de penser que le gouvernement fédéral devrait avoir le pouvoir entièrement inconstitutionnel d'intervenir dans le marché libre pour privatiser les bénéfices des entreprises tout en socialisant les pertes, sur le dos du contribuable. Pour le Tea Party, tout cela est un outrage. Pour Herman Cain, tout cela est une nécessité. Mais Cain n’a pas seulement tort à propos du TARP. Mais a aussi traité d'ignorants tous ceux qui pensaient qu'il y avait une crise du logement. En 2005, Herman Cain disait : « Les médias ont réalisé la prévision selon laquelle il existait une bulle massive dans les prix de l'immobilier depuis des mois. Ce genre d'ignorance rend les propriétaires craintifs ; leur bien le plus cher pourrait s'avérer inutile en une seule nuit ». Il ajouta : « Cela n'arrivera pas ». Eh bien, ce n'était pas de l'ignorance. La bulle du marché immobilier a bien eu lieu, à un degré tragique. Herman Cain a suggéré que le programme TARP était la meilleure action pour la réguler et ses désillusions de petit politicien du système ne s'arrêtent pas là. Dans son article « Un manque étonnant de prévoyance dans les écrits d'Herman Cain), le journaliste du Time Magazine Mark Benjamin écrivait : Dans un papier du 21 juillet 2008, Cain se referait aux troubles de Wall Street en ces termes : « ce n'est pas une crise, mais on va la faire ressembler à une crise bancaire ». Moins de deux mois plus tard, Lehman Brothers a fait faillite. Quelques semaines plus tard, le Congrès vote un renflouement massif pour sauver plus grandes banques du pays. Bien entendu, Herman Cain a supporté les plans de renflouements massifs pour corriger un problème économique… qui n'existait pas selon lui. Et Cain insistait après les renflouements, comme Mark Benjamin le notait : Même en septembre, Cain reprochait aux démocrates d'ignorer les bonnes nouvelles économiques. « Nous n'avons pas eu de récession depuis 2001 ! ». C'est ce que Cain notait au début du mois. « Mais ne le dites pas aux démocrates et aux médias mainstream. Vous pourriez perturber leur récession imaginaire ». Jack Hunter apprécie Herman Cain pour ses interventions à la radio. Mais être un bon showman à la radio ne veut pas dire que l'on est compétent pour être président. N'oublions pas ce que le Tea Party était à l'origine : responsable fiscalement et fidèle à la constitution, sans compromis et sans pitié. Le fait est que sur la plus grande crise économique de notre temps, Cain avait complètement tort dans ses prédictions et totalement dans la ligne du politiquement correct et de l'establishment. <a name="result_box5">Son ignorance des facteurs économiques fondamentaux en jeu qui ont fait que la crise a éclaté est stupéfiant et dangereux. Si le Tea Party installe Caïn comme le candidat républicain aux présidentielles, est ce que cela ne sonne pas la mort du mouvement ? C'est précisément ce que le conservatisme a été avant les Tea Parties, et précisément la raison pour laquelle le Big Governement existe toujours en ce moment. Jack Hunter écrit le Paulitical Ticker, qui réunit les bloggers de la campagne pour Ron Paul 2012. Envoi direct à
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