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  1. xoox

    Où sont les femmes ?

    C'est une association sans queue ni tête que tu vas créer !
  2. Merci. Le deuxième lien ne fonctionne pas mais pour le reste c'est très intéressant et ça renforce ma conviction que la propriété intellectuelle n'est ni légitime ni vraiment efficace (le seul domaine où je ne suis pas encore totalement convaincu est la recherche pharmaceutique…)
  3. Bonjour à tous, Je m’appelle xoox et je viens d’une lointaine planète. J’ai deux passions dans la vie : les choux et le libéralisme. Je ne crois pas qu’au niveau de civilisation actuellement atteint par votre planète, vous soyez capable de vous passer des Etats, mais c’est bien d’y croire et d’espérer ! Je suis évidemment favorable au capitalisme même si j’estime que le champ d’application de la propriété privée devrait être restreint par rapport à l’usage actuel (ex : propriété intellectuelle). Sur un plan idéologique, je ne me suis pas encore complètement fixé mais je suis assez intéressé par le géolibertarianisme. J’ai lu un peu de Bastiat, Hayek, Rothbard, Locke… J’aimerais me mettre à Rand mais je n’ai pas le courage de me lancer. Bien à vous.
  4. Ce n'est pas ce que faisait Megaupload ? Moi je ne respecte le droit de propriété qu'avec ceux qui sont plus forts que moi… T'es balaise toi ?
  5. On ne peut pas totalement occulter la question de la pratique devenue facile et massive du téléchargement "illégal" mais ça reste tout de même un argument faible. Faire exception au droit naturel à la propriété doit reposer sur quelque chose de beaucoup plus solide pour être acceptable d'un point de vue libéral. De même l'argument relatif au fait qu'il n'y a pas de dommages pour l'auteur, voire même que le téléchargement illégal favorise l'achat légal, est un discours opportuniste et pas très honnête intellectuellement. En effet, à partir du moment où on accepte le principe de propriété intellectuelle, Lorie - ou son producteur - détient des droits sur son oeuvre, elle peut donc en faire usage selon sa volonté et quiconque ne respecte pas ses droits se rend coupable d'une grave agression : le vol. Pour moi, le seul argument intellectuellement honnête que l'on peut mettre en avant pour justifier le droit à copier librement c'est que le droit à la propriété intellectuelle n'est pas un droit naturel et qu'il n'est donc pas légitime de le reconnaître.
  6. Juridiquement je ne crois pas qu'il s'agisse d'un prêt (plutôt d'un dépôt il me semble) mais peu importe. Il est tout à fait légitime de payer en échange de la réalisation d'un service mais si on devient bénéficiaire du service, on n'en devient pas pour autant propriétaire. Ton exemple est un peu plus complexe car il s'agit d'une promesse de réalisation d'un service, c'est à dire d'un contrat. Que ce contrat ait comme sous-jacent un bien matériel ou immatériel, peu importe, si sa non réalisation aboutit à ce qu'une des parties soit privée de sa propriété sans avoir obtenu ce qui était convenu contractuellement, c'est du vol. Si tu as payé le menuisier et qu'à la fin du délai prévu, il n'a pas réalisé ta chaise, c'est qu'il t'a volé. Tu peux ton légitimement utiliser la violence pour obtenir réparation.
  7. C'est effectivement une possibilité si l'un des contractants n'a pas tenu ses engagements et qu'il a diffusé l'oeuvre à un tiers. Dans ce cas, l'auteur peut légitimement poursuivre celui qui a rompu le contrat (à condition d'avoir des preuves…) mais on se trouve dans une situation de litige contractuel et non de vol. Par ailleurs, il est possible que la copie ait été obtenue par la ruse, sans le consentement des contractants. Dans ce cas, je ne vois pas sur quelle base juridique cela pourrait être condamnable. Par exemple, supposons que je connaisse un super endroit pour cueillir des champignons et que je te propose, contre rémunération et sous condition de confidentialité, de t'indiquer où il se trouve. Si tu acceptais et que, méchant que tu es, tu dévoilais le secret à un ami, je serais bien fondé à te demander une compensation pour ta trahison mais je n'aurais absolument aucun droit à réclamer une quelconque taxe à ton ami. Et si ton ami décidait de faire profiter la terre entière de mon secret, qu'il devenait riche et célèbre grâce à ça, je n'aurais absolument rien à y redire. De même que, pour illustrer le cas de la ruse, si pendant que je te faisais partager mon secret, quelqu'un nous avait secrètement suivis, je serais totalement infondé à réclamer un droit sur ses futures cueillettes.
  8. Amha, la seule règle à peu près compréhensible que l'on peut appliquer c'est quelquechose du genre "si les ressemblances sont manifestement trop fortes pour être dues au hasard alors il y a atteinte au droit d'auteur". Mais du coup ça étend le champ d'application du droit d'auteur très très loin. C'est extrêmement simple : je considère que le droit de propriété ne s'applique qu'aux biens matériels (c'est la position défendue par certains [tous ?] libertariens). Pour moi voler une idée n'a pas de sens puisque celui qui copie l'idée ne fait pas disparaître l'idée originale. Avoir le monopole d'exploitation d'une idée n'est pas un droit naturel, c'est un droit positif que les Etats ont imposé pour satisfaire certains lobbies. Mais je ne suis pas du tout persuadé que les brevets et autres droits d'auteurs ont favorisé la création et l'innovation.
  9. Entièrement d'accord avec les 4 points. Néanmoins celui qui, n'ayant passé aucun contrat avec l'auteur, effectuerait une copie de l'oeuvre (chose aisée dans le monde actuel) ne ferait qu'exercer sa légitime liberté d'action sans porter atteinte à la propriété de l'auteur (ni rompre un quelconque engagement contractuel).
  10. Défendre le droit d'auteur sans reconnaître qu'il existe un droit de propriété sur un bien immatériel me semble un peu tordu et je ne crois donc pas qu'il soit pertinent d'attacher ce droit à un quelconque support matériel, fut-il originel. Par ailleurs, réduire le droit d'auteur à la seule prose semble constituer un partage de l'oeuvre arbitraire et contraire à l'esprit du droit d'auteur qui protège également l'âme de l'oeuvre. Selon ta définition, je ne vois pas comment un auteur d'un roman pourrait faire valoir ses droits si un producteur décidait d'en faire une adaptation cinématographique.
  11. Je trouve ce débat très intéressant et à force de réflexion j'en suis venu à changer d'avis sur la question. L'argumentation de ceux qui défendent le droit d'auteur me semble plus solide et cohérente, néanmoins je rejoins les conclusions de ceux qui sont opposés au droit d'auteur (sans pour autant soutenir leurs arguments). La petite différence que j'ai avec les défenseurs du droit d'auteur réside dans le point de départ : je réfute le principe de propriété intellectuelle. A partir de là les choses sont beaucoup plus simples, ni droit d'auteur ni copyright, le seul problème qui subsiste c'est la question de l'engagement contractuel (contrat implicite au moment de l'achat du SUPPORT) à ne pas diffuser le contenu. Les auteurs pourraient donc (en théorie) attaquer les acheteurs initiaux qui n'auraient pas respecté le contrat mais en aucun cas ceux qui diffuseraient ensuite(même contre rémunération) l'oeuvre copiée.
  12. Affirmer que l'on éprouve de la sympathie ou de l'antipathie pour tel ou tel groupe entre tout à fait dans le cadre de la liberté d'expression et doit pouvoir être défendu face aux ayatollhas de la pensée unique et du politiquement correct. Ceci dit, condamner un groupe religieux, racial ou ethnique dans son ensemble est une approche socialisante à l'opposé de l'individualisme libéral. Juger quelqu'un sur ce qu'il fait est pertinent, le juger sur ce qu'il est est assez primitif. Et pour moi les primates méritent davantage l'indifférence que l'indignation.
  13. Je suis libéral mais je ne suis pas anarchiste. Je continue à penser qu'il est utopique de croire qu'une société peut fonctionner convenablement sans un minimum de conventions et sans une autorité pour les faire respecter. Et ce même si ces conventions peuvent être arbitraires. La recherche de l'optimum est pour moi essentielle car c'est la seule justification à une intervention étatique : dans le monde réel des cas où le libre arbitre n'aboutit pas à une situation optimale peuvent survenir. Dans ce contexte, il ne me semble pas idiot que l'Etat mette temporairement un peu d'huile dans les rouages. Quoi qu'il en soit, je suis pour le pragmatisme. Je trouve le libertarianisme très intéressant comme concept mais la théorie ne prend pas toujours en compte les forces de frottement qui peuvent exister dans le monde réel. Aussi je serai toujours plus convaincu par l'expérimentation pratique (même si les expérimentations libérales sont malheureusement peu courantes en ce moment !).
  14. A partir de quelle longueur de séquence identique de zéros et de uns considères-tu que cela devient répréhensible ? Reproduire un code, reproduire une technique, reproduire une formule, reproduire une idée, reproduire une émotion… tout ceci est complètement naturel pour l'homme et tout pouvoir qui l'interdirait porterait atteinte à une liberté individuelle fondamentale. Celui qui copie ne porte pas atteinte à l'inventeur (sauf s'il fait passer sa copie pour un original) car celui dont l'idée est copiée ne perd pas son idée. Il perd simplement la possibilité d'exploiter un monopole : tant mieux pour la consommation, l'innovation et la liberté. Et puis qu'y a-t-il de plus grotesque qu'un brevet sur le clic souris ? Un brevet double clic peut-être !
  15. Ok, n’étant pas un spécialiste de la voirie, je te laisse le bénéfice du doute. Mais j’aimerais quand même bien connaître un exemple de bon fonctionnement (pas uniquement des pistes dans la jungle où il faut attendre des heures avant de croiser un véhicule) en l’absence de code de la route défini à un niveau étatique ou assimilé. Le fait de s’en satisfaire ne signifie pas que la situation est optimale. AT&T et globalement tous les opérateurs télécom qui avaient une position dominante : il ont déployé toute leur énergie pour empêcher l’émergence de la concurrence (ex : procès de FT dans les années 90 pour freiner le déploiement du câble) plutôt que d’essayer d’améliorer la qualité de leur offre. C’est vrai pour celui qui passe le contrat avec Microsoft. Mais à partir du moment où quelqu’un arrive à reproduire, à l’identique ou presque, ce que propose Microsoft, je ne vois pas d’objection à ce qu’à son tour il puisse le vendre (sous réserve qu’il ne fasse pas passer le produit pour un original) ou le mettre gratuitement à la disposition de tous. Le point sur lequel, probablement, nous ne sommes pas d’accord concerne la copie sans l’accord du créateur mais pour moi l’interdire constitue une violation des libertés individuelles qui en outre me semble injuste, inefficace et inapplicable.
  16. D'un point de vue théorique je suis d'accord mais en pratique ça me semble irréaliste. A chaque changement de route ou de rue il faudrait, une fois passé le péage, se demander de quel côté conduire, quelles sont les règles de priorité, à quoi ressemblent les panneaux de signalisation… C'est surtout la liberté de faire des constats d'accident que l'on gagnerait ! Microsof a pendant plusieurs années vendu des produits à un prix largement supérieur à leur prix de revient. La concurrence qui aurait du effectivement émerger et faire baisser les prix n'est pas arrivée. Les raisons sont multiples mais il me semble que c'est plutôt à toi de m'expliquer pourquoi Microsoft a pu, alors qu'il ne s'agit pas d'un monopole public, pendant aussi longtemps être dans une situation de rente lui permettant, sans prendre de risque, de gagner beaucoup d'argent au détriment du consomateur. Je suis totalement en opposition avec ce que tu dis sur les lois anti-trusts. Le but n'est pas de pénaliser les meilleurs mais d'éviter qu'ils se reposent sur leurs lauriers et qu'ils mettent des barrières pour freiner la concurrence, ralentir l'innovation et augmenter les prix. Microsoft gagne de l'argent en vendant des logiciels (ok avec ça) et en interdisant à quiconque de les copier (là je ne suis plus d'accord).
  17. C'est par exemple l'Etat qui impose le code de la route. Cette intervention étatique restreint la liberté individuelle mais quelqu'un peut-il sérieusement soutenir que l'on vivrait mieux si chacun était libre de rouler à droite ou à gauche de la route ? Je pensais par exemple à Microsoft qui a acquis une position ultra-dominante dans les années 90. Même si c'est moins vrai aujourd'hui (et ce notamment grâce aux lois "anti-trust") Microsoft a, pendant des années, abusé d'une position dominante au détriment du consomateur. De toutes façons je suis opposé au principe de "propriété intellectuelle"…
  18. xoox

    Agriculture et libéralisation

    Ce n'est pas aux Européens d'aller renverser les gouvernements africains. Les entreprises européennes, si elles souhaitent commercer avec les pays africains, doivent respecter les règles définies par ces pays. Ce n'est pas à Areva d'aller imposer au Gouvernement nigérien une redistribution populaire des droits payés pour l'autorisation d'exploiter les ressources naturelles.
  19. En effet, désolé pour cette erreur cardinale ainsi que pour les autres erreurs syntaxiques que je viens de voir en me relisant.
  20. La classification droite-gauche vient historiquement d'un positionnement physique des parlementaires au sein d'un hémicycle. Cependant cette vision unidimensionnelle est assez réductrice et ne peut rendre compte de la variété des courants politiques. De plus concernant les extrêmes, il est de tradition de considérer que l'extrême gauche est un mouvement révolutionnaire opposé au pouvoir en place et que l'extrême droite est un mouvement réactionnaire opposé au pouvoir en place. Cette légère différence sémantique est en pratique difficilement différentiable. L'extrême droite et l'extrême gauche ne se rejoignent pas uniquement sur quelques points marginaux mais ont une proximité idéologique extrêmement forte. Selon les lieux et les époques, les mouvements d'extrême droite et d'extrême gauche mettent en avant certains thèmes pour se différencier (ex : l'immigration, la religion, la monarchie…). Mais ces différences affichées deviennent insignifiants quant un courrant extrémiste prend le pouvoir. Les socialistes sud-américains (Chavez) sont très religieux, les socialistes arabes (Saddam, Kadhafi) sont nationalistes, les socialiste zimbabwéen (Mugabe) sont racistes, les socialistes sud-coréens (Kim) sont favorables à la transmission héréditaire du pouvoir, les socialistes français étaient favorables à la colonisation (Julles Ferry, Mitterrand…) et à la collaboration (Laval, Déat, Doriot, Mitterrand…) Bref, tout ce qui fait qu'on considère aujourd'hui en France que Hitler et Mussolini étaient à l'extrême droite de l'échiquier politique me semble relever davantage de la propagande organisée que d'une réalité objective.
  21. Est-il à ce point honteux pour un libéral de reconnaître que dans un monde imparfait, une intervention étatique peut dans certaines conditions améliorer une situation sous-optimale résultant de l'action d'individus libres ? Parfois des situations de (quasi-)monopole privé peuvent se créer naturellement (sans intervention étatique), faut-il pour autant s'en satisfaire ?
  22. En effet, le Parti National Socialiste des Travailleurs Allemands n'était pas très éloigné des autres partis et syndicats de gauche et, pour ce qui est de la politique sociale et économique, il était même très à gauche (cf. programme en 25 points du NSDAP : interdictions des intérêts, nationalisations, participation aux bénéfices, augmentation des retraites, expropriation des grands propriétaires terriens…). Mussolini lui était un vrai socialiste, il a même dirigé le journal officiel du PSI. Si Hitler et Mussolini ont été classé à l'extrême droite après guerre c'est principalement dû à des rivalités avec leur ex-allié socialiste : Staline. Ce n'est qu'après la rupture du pacte germano-soviétique que les communistes français ont considéré Hitler comme un ennemi et qu'ils ont dès lors tout fait pour s'en dissocier. Le fait que De Gaulle, après la guerre, ait fait entrer les communistes au Gouvernement et qu'ils les a laissé réécrire l'histoire (ce sont eux qui ont rédigé les manuels scolaires) explique en grande partie ce phénomène.
  23. xoox

    Hausse de la TVA

    Si la question c'est pour ou contre augmenter les impôts dans l'absolu, je crois qu'ici à peu près tout le monde est du même avis. En revanche, s'il faut choisir entre taxer la consommation ou taxer la production je crois qu'il faut être pragmatique et choisir la fiscalité la moins dommageable pour l'économie. Je n'ai donc pas d'états d'âme à soutenir cette hausse de TVA car l'alternative réaliste ce n'est pas la baisse des dépenses mais c'est la hausse d'autres taxes plus injustes et plus dangereuses.
  24. La démocratie libérale ne peut s'appliquer à une société qui n'y est pas préparée. Dès lors, Poutine mène une politique plus adaptée à la Russie contemporaine que Eltsine le faisait. Il faut du temps et de la stabilité pour que le libéralisme puisse progressivement s'imposer ; la révolution libertarienne est, de mon point de vue, une utopie.
  25. Effectivement, c'est bien comme ça que je l'entends. Tout le monde doit pouvoir librement utiliser la nature mais celui qui, par son travail, produit quelque chose en devient naturellement le propriétaire.
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