Aller au contenu

frl

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    312
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    3

Messages postés par frl

  1. Bonjour tout le monde,


    Je poste ici à tout hasard, avant de finir par me pendre avec un élastique... peut-être que quelqu'un aura un bon tuyau pour moi, me semble qu'il y a des matheux dans la salle (et j'ai toujours été une bille en proba, et 15 ans que j'en ai pas fait n'ont rien arrangé à l'affaire...)

     

    Je suis en pleine préparation budgétaire pour ma business unit pour l'année prochaine. Pour simplifier le sujet, disons que j'ai 100 affaires dans mon forecast, chacune peut être perdue ou gagnée, chacune dispose d'une probabilité de gain différente, et d'un gain également différent. 
     

    Ceci étant dit, j'aimerais estimer le CA de l'année prochaine le plus probable. Instinctivement, je me dis que je devrais arriver à un genre de courbe en cloche, CA potentiel en abscisse, proba en ordonnée, mais j'ai l'impression d'avoir un nombre colossal de scénarios possibles (toutes les combinaisons entre 0 et 100 affaires gagnées, 2^100 je crois), chacune ayant une probabilité différente et un gain différent. 
     

    De ce qui était un bête exercice comptable, je me retrouve, challenge intellectuel oblige, a essayer de trouver une solution fiable à mon problème... (sachant que le reste de la boite se prend pas la tête, une affaire à 100k€ à 80% de chances de l'emporter se transforme allègrement en 80k€ opportunément nommé "CA pondéré" dans le forecast, et ils me somment tout ça pour me faire un CA prévisionnel qui veut rien dire...)


    Bref, je viens de passer 3h dans les probas, bonjour Bernouilli, t'es gentil mais comme pour chaque épreuve, les paramètres changent, j'suis perdu... vous auriez pas une idée, un lien pour m'aiguiller... puis bon, je sais faire mumuse avec Excel, mais j'me demande si j'ai pas été un peu optimiste sur ce coup...

     

    Merci d'avance !

  2. En gros, je fais le parallèle avec les édulcorants : me semble avoir lu que si ça n'apporte pas de sucre, l'organisme "y croit" pourtant et réagit "comme si".
     

    Je me demande donc si l'exposition au gout sucré avec la vape ne pourrait pas avoir un effet similaire, et j'ai pas spécialement trouvé de papiers sur le sujet du la Medline par ex.

  3. Oui, je suis convaincu que c'est déjà un nettement moins nocifs.

     

    Ceci dit, ce n'est pas tant l'absorption de sucre qui m'interroge que le fait d'exposer continuellement les récepteurs gustatifs à une saveur sucrée.

     

    Si l'organisme n'absorbe qu'une dose homéopathique de sucre (pour peu qu'il y en ait), je me demande si ça lui fait pas croire qu'il passe 80% de son temps à bouffer des bonbons, et quelles conséquences ça pourrait avoir...

  4. Bon, je suis un peu off-topic, mais comme j'ai une interrogation qui porte sur un truc sucré, je me dis que peut-être j'ai une chance de tomber sur quelqu'un qui aura un avis sur ce sujet connexe.

     

    J'ai un proche qui passe l'essentiel de sa journée avec sa ecig au bec, à vaper des trucs sucrés (grand bien lui en fasse). Ceci dit (et c'est là la connexité avec le topic), je crois savoir que la simple activation des récepteurs sucrés (même s'il n'y a pas réellement de sucre) déclenche tout ce qui va bien côté insuline et compagnie. 
     

    Du coup, je m'interroge (et je m'inquiète pour mes proches) est-ce que les vapoteurs ex fumeurs ne troquent pas un cancer du poumon par un bon diabète à faire comme s'ils enquillaient les bonbecs toute la journée ? Qu'en dites-vous ?

  5. 5 minutes ago, Rincevent said:

    Mais ce ne serait pas plutôt une connerie de journaliste, qui dit "un whatsapp" pour un message envoyé via WhatsApp, et qui dirait "un telegram" pour un message envoyé par Telegram, mot corrigé en télégramme par un correcteur automatique ou un humain équivalent ?

    Nope, c'est bien une nature de doc (ex qui n'a rien à voir avec le sujet du fil https://www.lagazettedescommunes.com/telechargements/2020/03/telegramme.pdf)

     

    Mais revenons au sujet principal ?

  6. 6 minutes ago, h16 said:

    ah ah ah ah

    ah ah ah

    ah je ris

    c'est bon

     

    non même pas en rêve

    Oh ben si quand même, ils ont Tchap maintenant :)

     

    M'enfin on m'ôtera pas de l'idée que sur le coup du télégramme, faut peut-être bien le comprendre au pied de la lettre... ils s'envoient peut-être encore des p'tits bleus en interne...

  7. Il y a Nalo qui a rédigé un "Guide de l'Investisseur Intelligent" que je trouve plutôt bien foutu (évidemment à lire avec le recul de leur propre intérêt), et il y a toute une partie sur l'investissement par objectif, avec un sujet sur l'épargne de disponibilité, l'épargne de précaution et le reste. 
     

    C'est plutôt intéressant comme approche et proposition de répartition. 
     

    Dispo ici https://blog.nalo.fr/investir-par-objectifs/

  8. On 5/1/2020 at 3:41 PM, Rübezahl said:

    De manière générale, l'avis récurrent sur liborg (et correct ama)

    c'est que l'aisance économique fait infiniment plus pour l'aisance collaborative/coopérative/sociale

    ... que n'importe quoi d'autre.

     

    D'après les faits divers, le plus grand ratio de disputes mortelles ... c'est entre clodos.

    Oui, c'est certain :)

    On 5/1/2020 at 3:49 PM, F. mas said:

     

    En anglais, je dirais The origins of virtue, de Matt Ridley, et traduit en français Paul Seabright, La société des inconnus.

    D'accord merci, je vais regarder !

    On 5/1/2020 at 4:54 PM, Mégille said:

    Le respect de l'autonomie les uns des autres est une façon de coopérer, qui se trouve être moralement supérieure à son alternative, la contrainte. Mais on parle toujours dans le cadre d'une société où les gens vivent ensemble et coopèrent (ne serait-ce que par l'échange). La question de respecter l'autonomie d'un type tout seul sur son île ne se pose même pas.

    Oui ok

    On 5/1/2020 at 5:11 PM, Lancelot said:

    Personnellement je coopère d'autant mieux avec mon boulanger que je n'en ai rien à foutre de son lifestyle et de ses convictions.

    Ok, néanmoins, c'est dans un cadre déjà + ou - défini. Peut-être aussi que tu aimerais être investi dans la vie de ton quartier et que lui a un projet qui lui trotte dans la tête et que vous pourriez coopérer pour faire quelque chose ensemble volontairement. Mon propos est très terre à terre, mais je pense que c'est aussi ça qui peut faire la valeur d'une approche libérale, sur quelque chose de concret et volontaire vs quelque chose de planifié et imposé. L'exemple des boulangers est d'ailleurs excellent, à Paris, leurs congés d'été sont soumis à autorisation préfectorale ou quelque chose comme ça. Comment faire pour favoriser l'émergence de solutions locales portées par les principaux concernés ? Comment inciter les concernés à se saisir d'un problème pour y répondre librement ?

    On 5/1/2020 at 5:27 PM, Rübezahl said:

    Ok merci !

    On 5/2/2020 at 9:24 AM, Largo Winch said:

     

    Concernant la collaboration, il y a dans les sciences sociales une sorte de consensus pour distinguer deux grandes formes de lien social : la cohésion (lien social entre collectivistes) et la coopération (lien social entre individualistes). On peut par exemple trouver des typologies très proches chez des sociologues qui défendent pourtant des idées très différents, voire opposées, comme Tönnies, Durkeim ou Spencer.

     

    Émile Durkheim, sociologue français, distingue solidarité mécanique et solidarité organique. Pour lui, la solidarité qui unit les gens dans une société traditionnelle s’exprime de façon mécanique : elle relie des personnes semblables, par des liens forts, mais peu nombreux et de même nature. Elle procède donc des similitudes existant entre les individus que leur origine et leur condition ont rapproché. Cette solidarité est encore dominante en Europe occidentale jusqu’à l’avènement de la société industrielle. Avec la division du travail et les processus de différenciation et d’émancipation de l’individu qui l’accompagnent, cette solidarité mécanique fait place progressivement à une solidarité organique, qui relie des individus différenciés, mais participant tous fonctionnellement du même corps social dont ils sont les divers organes. Les liens qui constituent cette solidarité sont forts mais diversifiés, en raison même de la division du travail et de la multiplicité des groupes sociaux auxquels appartiennent les individus. Ils procèdent donc, au contraire des précédents, de la séparation et de la spécialisation progressive des occupations dans la société, autrement dit des différences entre les individus et de leur complémentarité. C’est cette complémentarité entre les hommes qui les oblige à coopérer pour répondre à leurs besoins et qui les rend solidaires. Ainsi, pour E. Durkheim (1893), « la coopération ne va pas sans la division du travail. Coopérer, en effet, c’est se partager une tâche commune. Si cette dernière est divisée en tâches qualitativement similaires, quoique indispensables les unes aux autres, il y a division du travail simple ou du premier degré. Si elles sont de natures différentes, il y a division du travail composée, spécialisation proprement dite ».

     

    La distinction opérée par E. Durkheim peut être rapprochée de celle de l'Allemand F. Tönnies (1887) qui opposait, d’une part, la communauté fondée sur des liens d’amitiés et incarnée par la famille, l’ordre villageois, l’unité de voisinage, et d’autre part, la société, civilisation abstraite soumise au droit des marchands, dans laquelle disparaît la coutume, la religion, la proximité affective ; la société prospérant sur la dissolution de la communauté. Toutefois, remarquons que Tönnies était bien moins ouvert que Durkheim aux évolutions de la société moderne et libérale.

     

    L’approche de E. Durkheim peut être aussi comparée à celle de l'anglais H. Spencer (1873) qui opposait la « société militaire », totalement soumise à l’État, qui découle du status, c’est-à-dire de la position sociale dont on hérite par la naissance et la société industrielle, fondée sur le contrat, c’est-à-dire par les échanges libres qui se créent sur un marché, cette seconde société trouvant davantage grâce à ses yeux. Les catégories de Durkheim et Spencer sont très proches, même si le premier ne partage pas toutes les idées libérales du second.

     

    Cette distinction entre solidarité mécanique et solidarité organique, opérée par E. Durkheim, permet de caractériser les deux formes de relations entre les individus que l’on appelle aujourd’hui plus communément la cohésion et la coopération :

    • La cohésion désigne les relations qu’entretiennent les individus d’un groupe fondés sur un lien communautaire (selon l’adage « qui se ressemblent s’assemblent »), c’est-à-dire sur la conformité des individus par rapport aux normes du collectif auxquelles ils adhèrent, qui suppose la ressemblance entre les personnes, c’est-à-dire leur possible interchangeabilité.
    • En revanche, on ne peut parler de coopération dans un groupe que s’il y a division du travail, c’est-à-dire lorsque les individus qui le composent diffèrent les uns des autres et ressentent une complémentarité qui les conduit à s’engager volontairement dans des relations, à titre personnel et sur la base d’accords formels ou informels librement choisis (selon l’adage « les opposés s’attirent »). La coopération repose donc sur l’autonomie et l’indépendance des individus, elle suppose en quelque sorte qu’il y ait un minimum d’individualisme.

     

     

     

    Merci pour ce post très complet, c'est très clair !

     

    C'est amusant vos réponses tournent beaucoup autour de la théorie, de ce qu'est la coopération, ses différents modes... mais concrètement, comment on fait ? Je n'ai pas du bien décrire mon propos dans mon post initial :)

     

    En gros, si on prend un ensemble de n personnes qui ne se connaissent pas, et qui a priori sont ouvertes pour coopérer avec des tiers pour peu que ce soit sur un sujet qui les intéresse ou pour lequel ils ont un intérêt, comment on fait pour initier la machine, comment on passe de n individus libres à un groupe d'individus libres coopérants ? Quels sont les leviers économiques, psychologiques, politiques, que sais-je pour ça ? 

     

    Ca marche aussi avec notre groupe de n libéraux à St Pierre et Miquelon qui s'écharpent : comment on passe de "je suis un individu, j'ai raison et vous êtes tous des cons" à "je suis un individu, tu es individu, on a des divergences et des points d'accord, on a tous les 2 besoins de ça, on pourrait faire ..." ?

     

    A mon sens, si on ne sait pas concrètement avancer là dessus, le Grand Soir, c'est pas demain la veille... :(

  9. 1 hour ago, Largo Winch said:

    S'il y a quelque chose de commun aux libéraux et aux libertariens, c'est bien cette conviction des vertus de la coopération spontanée.

    Je lurke pas mal sur liborg depuis longtemps, et j'ai l'impression qu'on parle beaucoup plus du respect de l'autonomie de chacun que de la coopération, et plus généralement, de comment on mobilise pour travailler ensemble.

     

    C'est d'ailleurs un écueil qui revient régulièrement comme une joke (encore hier je crois sur un thread sur le regroupement de 1000 libéraux sur St Pierre et Miquelon qui seraient pas foutus de s'entendre), ça semble comme un acquis pas trop remis en question, et c'est un peu dommage à mon avis. Un peu comme si le côté "spontané" ferait que la collaboration serait un truc qui vous tombe dessus sans prévenir (alors que bon, ça se cultive et ça se travaille un peu).

     

    Je digresse par rapport au thread, mais malgré des recherches, j'ai rien trouvé de très concret sur le forum sur le collaboration/coopération, des recos, des lectures ? Merci !

  10. 20 minutes ago, cedric.org said:

    What the fuck is une erreur de codage?

    On est en France, il y a une nomenclature pour tout, par exemple : https://www.ameli.fr/etablissement/exercice-professionnel/nomenclatures-codage

    J'imagine qu'ils ont confondu le code D5GDJUEYD678E976D68E9HDGYE (peut-être Covid19) avec D5GDJUEYU678E976D68E9HDGYE (peut-être ampoules aux pieds) ...

     

    "Ah les cons ! C'est pourtant évident, pas foutus de recopier un petit code", M/Mme J-C. v D., chef de bureau au Ministère de la Santé

  11. Un édito du Temps qui fait plaisir, dans un certain sens : https://www.letemps.ch/suisse/liberte-cherie-tant-redoutee

     

    Quote

    C’est que la liberté individuelle ne peut s’accompagner d’un protocole de «due diligence» validé par l’autorité supérieure auquel on aurait apposé le Stempel «risque zéro». Par essence, la liberté suppose une part de risque. Personne ne peut garantir à personne qu’il n’attrapera pas le Covid-19. Pas même Daniel Koch. Pas sûr que nous soyons prêts à l’assumer.

     

    • Yea 3
  12. 5 hours ago, Calembredaine said:

    Sûrement pas! L’archivage numérique permet une recherche instantanée.

    Ce qui permet la recherche instantanée, c'est la numérisation, pas de débat là dessus.
    Par contre, l'archivage a une vocation probatoire (ou patrimoniale mais pas l'objet ici), et si la numérisation n'est pas faite dans les règles de l'art, point de salut. "Archivage" n'est pas substituable à "Stockage" ou "Historisation". Ici, l'amélioration de la recherche relève en somme des techniques de GED en gros. 
    Mon point était sur l'archivage mixte, c'est-à-dire gérer ensemble des corpus pour partie électronique et pour partie papier. C'est le mal car c'est asses complexe d'avoir une continuité entre les deux ensembles, donc ça aboutit souvent à des soucis de vocation probatoire.

    2 hours ago, Waren said:

    il y a un petit problème tout de même avec ton affirmation: cela fait des années que mes fiches de paie ont été dématérialisées, et ce sur plusieurs missions.

    Nope, car ce sont des originaux numériques dans ce cas, bien souvent signés électroniquement d'ailleurs. Il n'y a pas toute la problématique de démat qui consiste à transformer du physique en numérique. Dans le cas contraire, si ce sont des documents papier scannés, si ce n'est pas fait selon les règles de l'art, ils n'ont pas la force probante d'originaux, vaut mieux donc garder le papier qui reste l'original. Si c'est fait proprement, la copie devient "copie fidèle", et le plus important, c'est que la charge de la preuve est renversée au tribunal. 

  13. 2 hours ago, Prouic said:

    Digression mais,

    Ca commence à me gonfler cette histoire d'ignorance plutôt que d'incompétence de niveau collège dans le domaine mathématique. Je suis fatigué de voir que des ministres n'ont pas le niveau de projection pour faire la différence  entre une  progression lineaire et logarithmique. Il fût un temps déjà médiocre ou cette différence se voyait en Première/terminale. On parle pas d'un niveau grande école là. Mon fils à 5 ans et il sait que si on fait 2^8 on tombe sur 256, parce que CA L'AMUSE de le faire. 10 ans et un parcours scolaire classique plus tard, on devrait pouvoir se rappeler l'odre de grandeur de 2^16, et qu'en 16 jours 65000 personnes, ca fait beaucoup trop pour l'hopital. J'ai fait rapidement cette analyse vers le 20 février, en me demandant ce qui se passe quand on double tous les 4 jours, et je suis bac+2.

    Ca veut dire que personne n'a la curiosité de se demander l'essentiel et conclure  qu'il faut seulement  100 jours avec une progression double par 4 jours pour infecter la population française. Il faut donc prendre des décisions efficace rapidement à cause de la faible fenêtre de tir.

    On parle de ministres, les types peuvent (s'ils le voulaient)  prendre des décisions majeures. C'est l'heure du ménage, l'exercice ci dessus constitue à mes yeux un CV minimum.

    Après, je regardais hier 3blue 1 brown, et j'ai appris que goldman sachs demande en entretien à factoriser rapidement 3599. Voilà ce que j'en ai retenu: La question semble incongrue pour tout le monde, et pourtant c'est une question qu'on pourrait demander à un bon cinquième, et le fait que nous ne voyons pas la connection rapidement entre une factorisation/un nombre à 4 chiffres/ le fait de bosser pour goldmann sachs  montre que nous vivons dans un monde de décadence ou l'école n'apporte plus les compétences minimum pour devenir instruit. Pour rentrer chez Goldman Sachs, il vaut mieux avoir fait '5° et applications', plutôt qu'une grande école.


    ( Pour les intéréssés, ca m'a permis de remarquer à quel point j'etais à chier: 3599 = 60*60  - 1  = 60² -1² = a²-b² = (a-b)(a+b) = (60-1)(60+1) = 59*61    )

     

    Je ne suis pas d'accord : pour décider, il n'est pas nécessaire d'être expert. Il faut par contre avoir un bon esprit analytique, s'entourer d'experts, et être capable de poser les bonnes questions (c'est-à-dire challenger les experts sur leur réflexion).

     

    Pour cotoyer pas mal de décideurs (et pour une partie d'entre eux, des bons) dans des secteurs d'activité très variés, la plupart ne sauraient pas répondre à cette question de factorisation, et ça n'a aucune importance : par contre, ils sauront poser la question "comment est-ce que ça va évoluer à telle, telle et telle échelle de temps ?".

     

    Sur la base d'une ou plusieurs réponses qui leur auront été faites, ils prendront leur décision, informée au mieux avec ce dont ils disposent comme éléments. C'est d'autant plus important de ne pas tomber dans ce piège que ton décideur, il aura what mille paramètres à prendre en compte dans sa décision.

     

    C'est finalement très récent cette mathématisation du monde. Me semble que l'important, c'est surtout d'être capable de poser les bonnes questions.

    • Yea 2
  14. On 4/20/2020 at 9:05 PM, Calembredaine said:


    Hélas, légalement il faut la facture originale en papier. Bien sûr plus personne ou presque ne le fait, je ne sais pas se qui se passe en cas de contrôle Urssaf ou fiscal...

    Pour être précis, il est possible de dématérialiser les factures reçues mais le processus de signature électronique est très contraignant, surtout quand on a pas les bons outils.

    J'abonde abondamment sur ce point. Le problème, c'est pas la démat, c'est la copie fidèle. Et là, avoir une copie fidèle qui permette de détruire l'original, c'est pas une mince affaire. Ca se fait, mais pas à la portée du particulier. Pour ceux qui veulent s'amuser, c'est la norme NF Z42-026 en France.

     

    La jurisprudence est encore à faire sur ces sujets, mais en gros, un particulier qui scanne lui même un document puis détruit l'original détruit en fait sa preuve, et ne se retrouve plus qu'avec un élément d'un faisceau de preuve. Par exemple, je ne serais pas étonné qu'un organisme compréhensif comme la CNAV demande des originaux de bulletins de paie pour faire valoir ses droits à la retraite, pour peu que ça existe encore le moment venu.

     

    Bref, pour bosser dans le domaine, perso, je garde tout en papier (l'archivage mixte, c'est le mal...)

  15. Il y a une fonction Rechercher sur le forum on a déjà discuté un peu de Revolut. Si tu penses qu'un compte en banque européen ne pourra pas se faire chyprer les 100 premières patates qu'il y a dessus alors N26 est bien, ou Transferwise c'est excellent aussi et pareil en allemagne. Je ne sais pas comment obtenir un compte lituanien avec Revolut moi; en tout cas c'est pas automatique

    Tu ne peux pas obtenir un compte lithuanien, mais lorsque le Brexit aura lieu, a priori, ils transfèreront tous les comptes des clients UE vers leur structure lithuanienne qui a une licence bancaire UE.

    Source : https://blog.revolut.com/how-we-protected-our-customers-from-brexit/
  16. Je sens de plus en plus un chyprage arriver. On va les faire payer, ces salauds de riches, pour participer à l'effort de guerre, c'est de plus en plus évident.

     

    Je me demande si un bête compte Revolut et/ou N26 peut être un premier niveau de protection ?

     

    Revolut est un établissement UK actuellement, lithuanien je crois d'ici au Brexit, et N26 est allemande.

     

    Vous en dites quoi ?

×
×
  • Créer...