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Séverine B

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Messages postés par Séverine B

  1. il y a 57 minutes, Raffarin2012 a dit :

    Pour info, concernant la version mobile de Contrepoints :

     

    - Les vidéos (celles provenant de Youtube en tout cas) ne sont pas optimisées. Je connais une technique pour optimiser sur mobile ET sur desktop, mais c'est du bidouillage.

     

    - Par ailleurs, mais là ce n'est qu'une suggestion, il y a 2 camps : de mon point de vue (majoritaire), il est préférable de ne pas justifier le texte sur le web. De mémoire, le Figaro et le Monde ne justifient pas par exemple. Le problème avec la justification web, c'est l'espacement hasardeux entre les mots (flagrant sur le screenshot : voir notamment la première ligne du dernier paragraphe).

     

    PS : là je suis sur Brave, mais c'est la même ac Chrome

    contrepoints_yt_mobile.jpeg

     

    @F. mas @Librekom @Lexington @L'affreux @h16

  2. Je voudrais redire aux traducteurs : s'il vous plaît, repassez après DeepL qui ne fournit qu'un travail robotisé et non une traduction exploitable pour Contrepoints (ce qui nous fait quasiment reprendre la traduction intégralement, donc n'est pas un gain de temps).
    Le but n'est pas d'avoir un texte "juste compréhensible", mais un article qui se lit comme s'il avait été écrit en français directement.

    Je signale aussi que DeepL a une fonctionnalité intéressante : quand on passe le curseur sur un mot, il fait des propositions de traduction plus appropriées selon le contexte.

    Merci.

    • Yea 7
  3. Il y a 1 heure, fm06 a dit :

     

    Voilà.  L'article est truffé de liens vers des articles en Anglais.  Je ne les ai pas repris dans la traduction. Par ailleurs je ne sais pas trop comment mettre les images.

     

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    Comment l’OCDE propose de maintenir l’Afrique dans la pauvreté

     

    Un article de Dan Mitchell. Traduction fm06 pour Contrepoints.

     

    Le marché libre et un Etat limité sont une recette éprouvée pour la croissance et la prospérité. C’est même le seul moyen par lequel une nation pauvre peut devenir une nation riche.  Ce sont ces politiques qui ont aidé l’Amérique du nord et l’Europe de l’ouest à s’enrichir au XIXème siècle et c’est comme ça que l’Asie s’est enrichie dans la deuxième moitié du XXème.  Inversement, il n’y a aucun pays pauvre ayant mis en œuvre des politiques étatistes qui soit devenu riche (c’est pourquoi aucun de mes amis de gauche n’a jamais pu trouver une bonne réponse à mon défi en deux parties[1]).

     

    Mais cela n’empêche pas certaines bureaucraties internationales d’inciter les nations pauvres à adopter de mauvaises politiques.  J’ai écrit l’an dernier au sujet des efforts pernicieux du Fonds Monétaire International qui veut faire augmenter les impôts en Afrique.  A présent c’est l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques qui cherche à pérenniser la pauvreté au sein du plus pauvre des continents.  Cette bureaucratie parisienne avance qu’il est « urgent » de lever des impôts supplémentaires :

     

    Le ratio impôts/PIB moyen pour les 26 pays participant à la nouvelle édition des Statistiques des recettes publiques en Afrique est resté inchangé en 2017, à 17.2 % pour la troisième année consécutive […] soulignant la nécessité d’agir de toute urgence pour accroître la mobilisation des ressources intérieures en Afrique. […]  la structure fiscale en moyenne dans les pays participants a évolué au cours de la dernière décennie, avec une progression des recettes tirées de la TVA et de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) en 2017 par rapport à 2008. Toutefois, les recettes fiscales issues de l’IRPP (15.4 % du total) et des cotisations de sécurité sociale (8.1 % du total) restent faibles en Afrique. Des réformes visant à élargir la base de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, […] et à étendre la couverture sociale peuvent accompagner les efforts de mobilisation des ressources intérieures et contribuer à une croissance inclusive. […]  Les impôts sur le patrimoine occupent une place beaucoup plus modeste dans la structure fiscale en Afrique que dans la région ALC et dans la zone OCDE, mais ont le potentiel de jouer un rôle clé.

     

    Avant d’expliquer pourquoi l’analyse de l’OCDE est erronée, voici quelques graphiques pour ceux qui veulent des détails par pays.   Voici d’abord les taux d’imposition en pourcentage du PIB.  Je comprends pourquoi l’Afrique du sud va si mal.

     

     

     

     

     

    Voici maintenant l’évolution de la fiscalité sur les 10 dernières années.  Félicitations au Botswana.

     

     

     

     

     

    La grande question est naturellement de savoir pourquoi l’OCDE insiste pour faire monter les impôts dans les pays pauvres.  La véritable raison c’est que l’OCDE représente les intérêts des Etats, et que les politiciens veulent instinctivement plus de moyens.

     

    Pourtant la raison officielle, celle que les bureaucrates veulent nous faire croire – malgré des montagnes de preuves du contraire – c’est que les impôts favorisent la prospérité.  Et il n’y a pas que l’OCDE qui soutient cette théorie bizarre.  Il est maintenant banal dans les bureaucraties internationales de promouvoir cette analyse à contrepied, sur la base de la croyance que l’économie prospère lorsque l’Etat augmente ses dépenses.

     

    P.S. : Le grand défi économique de l’Afrique n’est pas la mauvaise politique fiscale.  Si on examine les données du rapport sur la liberté économique de l’Institut Fraser, le continent a d’énormes problèmes de réglementation excessive et de mauvaise gouvernance.  Ce qui est tragique c’est que l’OCDE n’incite pas à réformer ces aspects.  Cet organisme veut plutôt aggraver la fiscalité.

     

    P.P.S. : A vrai dire, l’OCDE ne fait pas de discrimination. Ces bureaucrates plaident aussi pour plus d’impôts dans d’autres régions pauvres, telles que l’Amérique latine et l’Asie.

     


    [1] NdT. Partie 1 : citez un pays qui est devenu riche grâce à une politique étatiste. Partie 2 : citez un pays interventionniste avec une grosse administration qui fait mieux qu’un pays comparable ayant adopté le marché libre et une petite administration.

     

     

    Merci !

    Pour les images, habituellement on s'en occupe.
    Pour les liens (et pour une prochaine fois ;) ) s'il est possible de les insérer dans l'article, c'est très apprécié ;)

  4. Le 01/11/2019 à 23:35, Tipiak a dit :

    Le grand miracle de l’industrialisation :

     

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    Le grand miracle de l’industrialisation

    https://humanprogress.org/article.php?p=1906

     

    Notre espèce a 300 000 ans. Pendant les 290 000 premières années, nous étions des chasseurs-cueilleurs, un mode de vie encore observable parmi les autochtones du désert du Kalahari ou les Sentinelles des îles Andaman. Même après l'adoption de l'agriculture par l'Homo sapiens, les progrès ont été incroyablement lents. Une personne née dans la région de Sumer en 4000 av. J.-C. trouverait assez familières les ressources, emplois et technologies disponible en Angleterre au temps de la conquête normande ou dans l’empire aztèque à l’époque de Christophe Colomb. Puis, à partir du milieu du XVIIIe siècle, le niveau de vie de nombreuses personnes a grimpé en flèche. Qu'est-ce qui a entraîné cette amélioration spectaculaire, et pourquoi ?

     

    Il nous faut commencer par le revenu, car, comme l'a fait remarquer l'économiste d'Oxford Paul Collier, "la croissance n'est pas miraculeuse, mais l’absence de croissance est calamiteuse" (“growth is not a cure-all, but lack of growth is a kill-all”). L'histoire de la croissance économique, comme Angus Maddison et son équipe de l'Université de Groningen l'ont découvert, ressemble à une crosse de hockey. Pendant des milliers d'années, la croissance a été négligeable. Cette période est représentée par le manche de la crosse. Vers la fin du XVIIIe siècle, cependant, la croissance économique a commencé à s'accélérer, d'abord en Grande-Bretagne, puis dans le reste du monde. La palette de la crosse représente ce tournant serré vers le haut.

     

    Mesuré en dollars américains de 2011, le revenu global par personne et par jour au cours de la première année de notre ère s'élevait à 2 $, tout comme lorsque Guillaume le Conquérant prit la mer en 1066 pour réclamer la couronne d'Angleterre. Cette stagnation des revenus ne signifie pas qu'il n'y a pas eu de croissance économique au cours de ce millénaire. Il y a bien eu de la croissance, mais celle-ci était faible, localisée et épisodique. En fin de compte, les gains étaient toujours réduits à néant.

     

    En 1800, le revenu moyen par jour était de 2,80 $. Au cours des 18 siècles qui ont séparé le règne d’Auguste de la présidence de Thomas Jefferson, le revenu par habitant a augmenté de moins de 40 %. Encore une fois, il y avait des différences régionales, mais elles étaient faibles. Au début du XIXe siècle, l’Américain et le Britannique moyens étaient environ deux fois plus prospères que la moyenne mondiale.

     

    Puis l'industrialisation a tout changé. Entre 1800 et 1900, le PIB par personne et par jour a doublé. En d'autres termes, le revenu a augmenté deux fois plus en un siècle qu'au cours des 18 siècles précédents réunis. En 2016, ce montant était passé à 40 $. En définitive, les niveaux de vie mondial et américain ont été multipliés respectivement par 12 et par 24 au cours des deux derniers siècles.

     

    Le revenu global par personne et par jour a augmenté à un taux composé d'environ 1,8 % par an au cours des cent dernières années. Il atteindra 166 $ par personne et par jour en 2100 si la tendance se maintient. Aux États-Unis, il atteindra 605 $ par personne et par jour, toujours en suivant la tendance.

     

    On pourrait objecter que les chiffres du PIB ne sont pas les mêmes que le salaire net. Malheureusement, un salaire horaire global est difficile à calculer - les gens travaillent un nombre d'heures différent, les économies sont composées de différents types de travailleurs, la proportion des rémunérations non salariales diffère, etc. Mais nous savons comment a été rémunéré le travail des américains au cours des 200 dernières années.

     

    Selon Lawrence H. Officer de l'Université de l'Illinois à Chicago et Samuel H. Williamson de l'Université de Miami, les salaires horaires nominaux des travailleurs américains non qualifiés ont augmenté de 31 627 % entre 1800 et 2016. La rémunération horaire nominale des ouvriers de production a augmenté de 79 775 % au cours de la même période. En tenant compte de l'inflation, Gale Pooley, économiste à l'Université Brigham Young de Hawaii, estime que la rémunération des ouvriers de production a été multipliée par 40,2 entre 1800 et 2017 et les salaires non qualifiés par 16,3.

     

    Qu'est-ce qui est à l’origine de ces améliorations sans précédent ? Les spécialistes offrent des explications différentes, bien que liées. L'économiste Douglass North, lauréat du prix Nobel d'économie, soutient que l'évolution des institutions, tels que les constitutions, les lois et les droits de propriété, a joué un rôle clé dans le développement économique. Deirdre Nansen McCloskey, économiste à l'Université de l'Illinois à Chicago, attribue les origines de ce "grand enrichissement" à l'évolution des mentalités vis-à-vis des marchés et de l'innovation. Steven Pinker, psychologue de l'Université Harvard, soutient que le progrès matériel et spirituel est enraciné dans les Lumières et la montée concomitante de la raison, de la science et de l'humanisme.

     

    Quelles qu'en soient les causes exactes, la révolution industrielle, qui a commencé au milieu du XVIIIe siècle, a apporté des changements considérables, notamment en ce qui concerne les nouveaux combustibles, comme le charbon et le pétrole ; les nouvelles forces motrices, comme la machine à vapeur et le moteur à combustion interne ; les nouvelles machines, comme la machine à filer et le métier à tisser hydraulique ; et le système industriel, qui réorganise le travail et demande une division du travail beaucoup plus stricte et la spécialisation des fonctions. Ces changements ont augmenté l'utilisation des ressources naturelles et permis la production en série de biens manufacturés.

     

    La révolution industrielle a également entraîné des changements fondamentaux en dehors de l’économie. L'amélioration de la productivité agricole a permis à une plus grande population de se nourrir. Cela, ainsi que de nouvelles possibilités de travail en usine, a accru l'urbanisation et a contribué au développement d'une prise de conscience politique parmi les couches inférieures de la société. Dans le même temps, les richesses se répartissaient plus largement, les intérêts fonciers cédant la place aux intérêts de la nouvelle bourgeoisie. Dans l'ensemble, les anciens modèles d'autorité se sont érodés et la société est devenue plus démocratique.

     

    D'importants événements politiques, tels que la libéralisation du commerce, ont permis aux avantages de l'industrialisation de se répandre à l'échelle mondiale. Le volume des échanges a augmenté et, grâce au processus de convergence des prix, les coûts ont baissé. L'étalon-or et l'invention du télégraphe ont facilité les transferts de capitaux. Attirés par des bénéfices plus élevés, les investissements sont passés des pays les plus développés aux pays les moins développés.

     

    Il est vrai que la croissance des revenus n'est qu'un des nombreux indicateurs du bien-être humain. Après tout, Alexandre le Grand, qui était l'homme le plus riche et le plus puissant du monde, est mort à l'âge de 32 ans de la fièvre typhoïde, une maladie qui est facilement guérissable aujourd'hui. Mais une société riche peut financer davantage de scientifiques, acheter des médicaments de pointe et construire de meilleures infrastructures sanitaires. La richesse facilite (presque) tout.

     

    Notons que la croissance des revenus au cours des deux derniers siècles s'est accompagnée d'autres évolutions salutaires.

     

    Jusqu'en 1870, l'espérance de vie en Europe, en Amérique et dans le monde était respectivement de 36, 35 et 30 ans. Aujourd'hui, elle est de 81, 79 et 72 ans.

     

    En 1820, 90 % de l'humanité vivait dans l'extrême pauvreté. Aujourd'hui, on est à moins de 10 %.

     

    En 1800, 88 % de la population mondiale était analphabète. Aujourd'hui, 13 % de la population mondiale est analphabète.

     

    En 1800, 43 % des enfants mouraient avant leur cinquième anniversaire. Aujourd'hui, ils sont moins de 4 %.

     

    En 1816, 0,87 % de la population mondiale vivait en démocratie. En 2015, c’est le cas de 56 % de la population.

     

    En 1800, l'approvisionnement alimentaire par personne et par jour en France, l'un des pays les plus avancés du monde à l’époque, n'était que de 1 846 calories. En 2013, l'approvisionnement alimentaire par personne et par jour en Afrique, le continent le plus pauvre du monde, était de 2 624 calories en moyenne.

     

    La guerre, qui a été l'état par défaut de l'humanité pendant des millénaires, est en déclin. Au début des années 1800, le taux combiné de mortalité militaire et civile due aux conflits était d'environ 65 pour 100 000 habitants. En 2000, ce taux était tombé à environ 2 pour 100 000. La dernière guerre entre grandes puissances, qui a opposé la Chine et les États-Unis au sujet de l'avenir de la péninsule coréenne, a pris fin en 1953. 

     

    L'esclavage, qui sévissait dans la plupart des régions du monde en 1800, est maintenant illégal dans tous les pays.

     

    Enfin, pour la première fois depuis le début de l'industrialisation, l'inégalité mondiale diminue à mesure que les pays en développement rattrapent le monde développé. Selon Branko Milanovic de la City University of New York, entre 1990 et 2017, le coefficient de Gini mondial, qui mesure l'inégalité des revenus entre tous les habitants de la planète, a diminué en passant de 0,70 à 0,63.

     

    Aujourd'hui, il est de bon ton de se concentrer sur les aspects négatifs de l'industrialisation, mais les observateurs de l’époque avaient compris qu'ils vivaient à une ère d'amélioration sans précédent de la condition humaine. Karl Marx et Friedrich Engels ont observé dans le Manifeste communiste (1848) :

     

    « La Bourgeoisie, depuis son avènement, à peine séculaire, a créé des forces productives plus variées et plus colossales que toutes les générations passées prises ensemble. La subjugation des forces de la nature, les machines, l'application de la chimie à l'industrie et à l'agriculture, la navigation à vapeur, les chemins de fer, les télégraphes électriques, le défrichement de continents entiers, la canalisation des rivières, des populations entières sortant de terre comme par enchantement, quel siècle antérieur a soupçonné que de pareilles forces productives dormaient dans le travail social ? » 1

     

    Si l’on souhaite que le progrès se poursuive, il est indispensable que les peuples du monde entier, y compris les socialistes américains, comprennent mieux l'ampleur des améliorations du bien-être humain au cours des deux derniers siècles et les raisons de ces améliorations.

     

    Cet article est d’abord paru dans le National Review.

     

    1. Traduit de l'allemand par Laura Lafargue en 1893 : http://classiques.uqac.ca/classiques/labriola_antonio/essais_materialisme_historique/Essai_3_Manifeste_PC/Le_manifeste_PC.html

     

     

     

    Merci :)

    • Yea 1
  5. il y a 2 minutes, RaHaN a dit :

    Avec la semaine passée, je l'ai zappé. J'essaie de boucler un article sur l'AVC ce week-end pour mardi (vu que c'est la journée nationale), et je m'occupe de ça.

     

    Même sans être sensible, fais un Ctrl+F "Ban" pour voir par toi-même que même en étant léger, la redondance est particulièrement frappante. Je veux bien trouver des alternatives au départ pour éviter les répétitions, mais au bout de dix fois, je tourne en rond :D 

     

     

    T'inquiète, on allègera ;)

    Reason force toujours le trait dans l'emploi de "ban", c'est quasi de la gourmandise !.

  6. Le 21/10/2019 à 12:03, RaHaN a dit :

    J'ai commencé un premier trait. Je trouve l'argumentation assez faible, et surtout elle se répète souvent (12xfast-food, 13xdrive, 26xban !). Si encore l'article était long, ça se comprendrait, mais ça n'est même pas le cas.

     

    image.png.3757dd75beb8fd368abd11c246caa0e0.png

     

    Oui on est toujours très sensibles quand on lit le mot "interdiction", même seulement une fois ;)

    Fais comme tu le sens, ce n'était qu'une proposition pour un article plus léger du week-end...

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