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Nathalie MP

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Messages postés par Nathalie MP

  1. En filant la métaphore physique, la evenly rotating economy tiendrait plutôt d'un équilibre dynamique (que retranscrit parfaitement l'idée d'une rotation uniforme) et idéalisé ; alors que le mot équilibre évoque plutôt pour le vulgus pecum un équilibre statique et souhaitable.

    J'ai hâte de savoir ce que le "vulgus pecum" pensera d'une "économie en rotation uniforme" ! :) 

     

    Avec perpétuellement, j'introduisais le mouvement. 

  2. "Économie en circuit uniforme", lis-je sur son site. Mais Renaud Fillieule, dans son manuel, traduit "Economie en rotation uniforme", comme en sciences physiques. On pourrait traduire autrement encore, je suppose (pourquoi pas "Economie en rotation régulière" ou "Economie en orbite régulière" ou "Economie en mouvement uniforme / non perturbé" par exemple).

    A choisir, restons dans le classique.

    Compte tenu de ce document :

    https://mises.org/system/tdf/rae3_1_8_2.pdf?file=1&type=document

    je me demande s'il ne faudrait pas traduire par "une économie perpétuellement à l'équilibre" : "Dans la situation imaginaire d’une économie perpétuellement à l'équilibre, il n'y aurait pas de profits." Car il s'agit de parler d'une économie sans distorsion.

    Décision de l'éditeur !

  3. Quel niveau de profits est excessif ? 

     

    https://mises.org/blog/free-market-no-profit-excessive

     

    Sur un marché libre, aucun profit n’est « excessif » !

     

    Ludwig von Mises, Mises Institute, 16 janvier 2017

     

    Les profits n’ont rien de naturel. Ils n’apparaissent que lorsqu’il existe une distorsion, une divergence entre la production réelle et la production telle qu’elle devrait être si elle utilisait les ressources matérielles et humaines disponibles pour satisfaire au mieux les désirs du public. Les profits sont la récompense de ceux qui parviennent à effacer cette distorsion et ils disparaissent dès lors qu’elle a été entièrement supprimée. / Dans la situation imaginaire d’une économie qui tournerait sans heurts, il n’y aurait pas de profits. Une fois les préférences temporelles dument intégrées, la somme des prix de tous les facteurs de production y coïnciderait avec le prix du produit.

     

    Plus les distorsions évoquées ci-dessus sont importantes, plus les profits tirés de leur effacement sont élevés. On peut certes considérer que les distorsions sont parfois « excessives », mais un tel qualificatif ne saurait s’appliquer aux profits.

     

    Le plus souvent, on arrive à l’idée des profits excessifs en comparant les profits réalisés au capital employé dans l’entreprise et en les mesurant sous la forme d’un pourcentage du capital. Cette méthode découle de la procédure appliquée classiquement dans les entreprises et les partenariats afin de partager les profits totaux entre les différents actionnaires ou associés. Ces derniers ayant contribué à la réalisation des projets de l’entreprise dans des proportions variées, ils participent aux bénéfices ou aux pertes dans les mêmes proportions.

     

    Mais ce n’est pas le capital employé qui crée les profits et les pertes. Contrairement à ce que pensait Marx, le capital « n’engendre pas le profit. » Les biens capitaux en tant que tels sont des objets inertes qui n’accomplissent rien par eux-mêmes. S’ils sont utilisés selon une bonne idée, alors oui, il y aura du profit. Mais s’ils sont investis dans une mauvaise idée, il n’en résultera pas des profits mais des pertes. Ce sont les décisions de l’entreprise qui génèrent selon les cas des pertes ou des profits. C’est de l’intelligence de l’entrepreneur, de son travail de réflexion, que les profits émergent en dernier ressort. Le profit est un produit de l’esprit et de l’habileté à anticiper l’état futur du marché. C’est un phénomène spirituel et intellectuel.

     

    On démontre facilement combien il est absurde de condamner tout profit au motif qu’il serait excessif. Une entreprise dotée d’un capital C a réalisé une production d’un montant défini P qu’elle a vendue à des prix qui ont dégagé un surplus de chiffre d’affaires sur les coûts de S, et donc un profit de N %. Si l’entrepreneur avait été moins doué pour les affaires, il aurait eu besoin d’un capital de 2C pour produire la même quantité P. Pour les besoins du raisonnement, on peut même négliger le fait que dans ce cas les coûts de production auraient forcément augmenté puisque les intérêts sur le capital employé auraient doublé. Aussi, faisons l’hypothèse que S demeure inchangé. / Quoi qu’il en soit, S doit maintenant être comparé à 2C au lieu de C, ce qui abaisse le taux de profit à N/2 % du capital employé. Voilà le « profit excessif » ramené à un niveau « acceptable. » Pourquoi ? Parce que l’entrepreneur s’est montré moins performant, parce que son manque d’efficacité a privé ses associés de tous les avantages qu’ils auraient pu obtenir si la quantité C de capital supplémentaire utilisée dans la production de P avait été disponible pour la production d’autres biens.

     

    En qualifiant les profits d’excessifs, et en pénalisant les chefs d’entreprise efficaces par des niveaux d’impôt discriminatoires, la société agit comme si elle se tirait une balle dans le pied. Taxer les profits équivaut à taxer la capacité à offrir les meilleurs biens et services au public. Le seul objectif de toutes les activités de production consiste à employer les facteurs de production de telle façon qu’ils délivrent in fine le meilleur produit possible. Plus l’entrepreneur se montre économe sur les facteurs de production d’un produit donné, plus il restera des ressources, et elles sont rares, pour d’autres produits. Mais plus il y réussit, plus il est montré du doigt et plus il est accablé d’impôts. A l’inverse, des coûts toujours plus élevés pour une même quantité de production, du gaspillage en somme, sont chaudement applaudis.

     

    La manifestation la plus étonnante de cette totale incapacité à comprendre l’activité de production et la nature et la fonction des pertes et profits réside dans la croyance populaire que le profit est un ajout ultime aux coûts de production et que son montant dépend exclusivement du vendeur. C’est cette idée qui a poussé les gouvernements à contrôler les prix. Et c’est la même idée qui les a incités à conclure avec leurs fournisseurs des contrats selon lesquels le prix à payer pour un produit devait être égal aux coûts de production du vendeur augmenté d’un pourcentage défini. Il en résulta que moins le vendeur était efficace à éviter les coûts inutiles, plus il obtenait un profit élevé. / Les contrats de ce type ont considérablement augmenté les dépenses de l’Etat américain pendant les deux guerres mondiales. Cela n’a pas empêché les bureaucrates, au tout premier rang desquels les professeurs d’économie qui travaillaient dans les différentes agences consacrées à l’effort de guerre, de se vanter de leur habile gestion.

     

    Entrepreneurs ou pas, tout le monde regarde de travers les profits réalisés par d’autres. L’envie est une faiblesse largement répandue parmi les hommes. Ils répugnent à admettre qu’eux aussi auraient pu encaisser des profits s’ils avaient fait montre de la même anticipation et du même jugement que l’homme d’affaires à succès. Plus ils en sont conscients au fond d’eux-mêmes, plus leur ressentiment est violent.

     

    Il n’y aurait pas le moindre profit si le public n’était pas hautement désireux d’acquérir la marchandise offerte à la vente par le chef d’entreprise performant. Et pourtant, les mêmes personnes qui se bousculent pour acheter ces biens vilipendent le chef d‘entreprise et disent que ses profits sont mal acquis.

     

    L’expression sémantique de cette propension à l’envie réside dans la distinction entre revenu du travail et revenu du capital. Elle imprègne les manuels scolaires aussi bien que les textes de loi et les procédures administratives. A titre d’exemple, citons le formulaire 201 de l’Etat de New York, c’est-à-dire son document officiel de déclaration d’impôt sur le revenu. N’y sont appelées « revenus » que les sommes reçues par les salariés en rétribution de leur travail. Par voie de conséquence, tout autre revenu, même celui résultant de l’exercice d’une profession libérale, est un revenu du capital. Telle est la terminologie employée par un Etat dont le gouverneur est membre du Parti républicain et dont l’Assemblée dispose d’une majorité républicaine.

     

    L’opinion publique ferme les yeux sur les profits tant qu’ils n’excèdent pas le salaire payé à un salarié. Tout ce qui dépasse est considéré comme mal acquis. La fiscalité, bien camouflée sous le principe de la capacité contributive, a pour objectif de confisquer ce qui dépasse.

     

    Or l’une des fonctions principales du profit consiste à placer le contrôle du capital entre les mains de ceux qui savent comment l’employer au mieux pour la satisfaction du public. Plus un homme fait des profits, plus sa fortune s’accroît et plus il gagne en influence dans les cercles d’affaires. Les pertes et profits sont les instruments par lesquels les consommateurs transmettent la direction des activités de production entre les mains de ceux qui sont le plus à même de les satisfaire. / Tout ce qui est entrepris pour limiter ou confisquer les profits porte atteinte à cette fonction. Le résultat de telles mesures aboutit seulement à priver les consommateurs de leur emprise sur le cours de la production. La machine économique devient alors moins efficace et elle s’adapte plus lentement.

     

    L’homme de la rue considère non sans jalousie que les profits des chefs d’entreprise sont entièrement utilisés dans leur consommation. Et il est vrai qu’une partie est consommée. Mais seuls les entrepreneurs qui consomment une faible part de leur profit et réinvestissent la plus grande partie dans leurs entreprises atteignent véritablement fortune et influence dans le domaine des affaires. Ce qui transforme une petite entreprise en une grande entreprise, ce ne sont pas les dépenses, mais l’épargne et l’accumulation du capital.

     

     

    Article d’origine

    https://mises.org/blog/free-market-no-profit-excessive

     

     

    Texte publié initialement en 1952 dans Planning for Freedom and twelve other essays and addresses, IX Profit and Loss, 5 The social function of profit and loss.

     

    -------------------

    Remarques :

    - Le bout de texte souligné est un petit rajout de mon cru for the sake of clarity. Il peut très bien être enlevé.

    - J'ai respecté les paragraphes du texte d'origine. Mais il me semble que cet article gagnerait à être publié avec un peu d'aération. Je propose donc de couper les § existants en 4 endroits marqués par un / rouge.

    - Il faudrait préciser en publiant que le texte original date de 1952 car Mises fait référence à l'Etat de New York qui avait un gouverneur républicain et une assemblée à majorité républicaine, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.

    • Yea 1
  4. Pourquoi Trotsky était-il favorable à l'eugénisme ? 

     

    https://fee.org/articles/why-did-leon-trotsky-favor-eugenics/

     

    Pourquoi Léon Trotski était-il favorable à l’eugénisme ?

     

    Jeffrey Tucker, FEE, 1er janvier 2017.

     

    La numérisation progressive de tous les documents historiques disponibles produit chaque jour son lot de révélations étonnantes. Parmi mes découvertes récentes, j’ai été particulièrement frappé par un article de 1934 du communiste russe Léon Trotski publié à l’époque par Liberty Magazine : « If America should go communist » (« Si l’Amérique devait devenir communiste »).

     

    Trotski, leader menchevik puis bolchevik adoré hier comme il l’est encore aujourd’hui, écrivit ce texte à une époque de sa vie où il était immensément populaire au sein de l’intelligentsia américaine. En 1917, il avait vécu à New York pendant 3 mois et avait pu établir des liens aussi solides que durables avec des communistes. Après sa rupture avec Lénine, il connut l’exil de 1927 à 1940, date à laquelle il fut assassiné à Mexico sur ordre personnel de Staline.

     

    On peut dire sans exagérer qu’en 1934, beaucoup de communistes américains, si ce n’est la majorité, se considéraient comme trotskistes, cultivant toujours l’espoir de voir émerger un communisme authentique, par opposition à la pagaille croissante qui prévalait en URSS.

     

    L’article de Trotski mentionné ci-dessus exprime avec une belle assurance comment le communisme pourrait être réalisé aux Etats-Unis. A l’époque, le New Deal commençait à être mis en œuvre, tandis que les Nazis intensifiaient leur contrôle total sur l’Allemagne. Manifestement, le capitalisme était tombé en disgrâce partout, et il était partout question de le remplacer par des systèmes de planification économique rationnelle. Dans son texte de 1934, Trotski n’est jamais situé qu’à l’extrémité la plus éloignée du spectre consensuel sur la planification.

     

    Une grande et unique chaîne de production

     

    Il écrit comme si le fait de convertir ses rêves en mots pouvait faire advenir la réalité elle-même. Gardons à l’esprit que tout ceci se passe à une époque où les communistes croyaient effectivement qu’ils pourraient générer plus de productivité que le capitalisme.

     

    « Le gouvernement soviétique américain s’emparera sans état d’âme des institutions cruciales de votre système de production : les banques, les industries clefs et les systèmes de transport et de communication… Car c’est là que les soviets américains peuvent produire de vrais miracles. La « technocratie » ne peut se réaliser pleinement que par le communisme, une fois que les mains oisives de la propriété et des profits privés auront été extirpées de votre système industriel. Les propositions les plus audacieuses de la Commission Hoover sur la standardisation et la rationalisation paraitront bien mièvres par rapport aux nouvelles possibilités ouvertes par le communisme américain. L’industrie nationale sera organisée le long des chaînes de production de vos usines modernes automatisées en continu. La planification scientifique pourra être étendue à partir de chaque usine pour s’appliquer à l’ensemble de votre système économique.

     

    Les résultats seront prodigieux. Les coûts de production seront ramenés à 20 %, ou moins, de leur niveau actuel, ce qui aura pour effet d’accroître rapidement le pouvoir d’achat de vos agriculteurs. A n’en point douter, les soviets américains organiseront leurs propres entreprises agricoles géantes, telles des écoles de collectivisation volontaire. Vos fermiers auront vite fait de voir s’il est à leur avantage de rester isolés ou de rejoindre la chaîne collective… Sans contrainte aucune ! »

     

    Quant à la liberté d’expression, Trotski explique qu’elle sera garantie, non par la propriété privée des moyens de production, mais plutôt par le contrôle du parti. Qu’est-ce qui pourra être imprimé, qu’est-ce qui ne le pourra pas ? Selon lui, « l’Amérique soviétique devra trouver une nouvelle solution pour répondre à la question de savoir comment le pouvoir de la presse doit fonctionner dans un régime socialiste. Ceci pourrait être fait sur la base d’une représentation proportionnelle des votes obtenus à chaque élection dans les soviets. »

    Voilà qui n’est guère prometteur.

     

    La question de l’eugénisme

     

    Après deux ans de recherche sur ce sujet, j’ai abouti à une règle qui fonctionne à merveille sur les intellectuels de cette époque (les années 1930) : grattez un socialiste et vous découvrirez un eugéniste qui trépigne d’impatience à l’idée d’utiliser le pouvoir de l’Etat pour décider qui peut vivre et qui doit mourir. Il s’avère qu’elle s’applique également très bien à Trotski.

     

    Regardez cet étrange paragraphe de son article de 1934 :

     

    « Alors que les imbéciles romantiques de l’Allemagne nazie rêvent de redonner sa pureté originelle, ou plutôt sa puanteur originelle, à l’antique race de la Forêt-Noire européenne, vous les Américains, après avoir pris fermement possession de votre machinerie économique et de votre culture, vous appliquerez des méthodes authentiquement scientifiques au problème de l’eugénisme. D’ici un siècle, votre melting-pot de races donnera naissance à une nouvelle espèce d’humains, les premiers à mériter véritablement le nom d’Homme. »

     

    Les vues que Trotski exprime ici ne sont certes pas différentes de celles des intellectuels standards de l’époque. L’eugénisme était une perspective que la plupart d’entre eux aspiraient à convertir en politique publique, des folles angoisses de Madison Grant sur un génocide blanc en 1916 jusqu’au plaidoyer de Gunnar Myrdal en faveur de la stérilisation barbare pratiquée par la Suède au nom de la pureté de la race.

     

    Malgré cela, on ne peut s’empêcher de se demander ce que Trotski avait à l’esprit en tenant de tels propos. Sa promotion de l’eugénisme était-elle motivée par une panique raciale, comme c’était le cas de beaucoup d’intellectuels de l’Ere progressiste ? S’agissait-il simplement d’améliorer la composition génétique de l’individu moyen ? On peut aussi imaginer qu’il avait en fait une visée politique. La réponse ultime à « l’esprit bourgeois » ne serait-elle pas à trouver du côté de l’extermination par stérilisation, exclusion, appauvrissement et mort en une génération ?

     

    Difficile à dire. Mais une chose est certaine. Lorsque vous aspirez à contrôler la machinerie économique et culturelle de n’importe quelle société, vous ne pouvez en aucun cas laisser la question essentielle de la démographie à « l’anarchie du marché. » En d’autres termes, si un aspirant planiste sociétal nourrit l’espoir de faire avancer une nation entière dans la direction qu’il a lui-même choisie, il ne peut se permettre de négliger la question de savoir qui est né, qui pourra vivre longtemps et qui doit mourir précocement. En ce domaine, s’en remettre à des choix extérieurs revient à abandonner entièrement le projet. Planifier implique nécessairement de contrôler la vie elle-même.

     

    C’est pour cette raison que tant d’intellectuels de la fin du XIXème siècle et de la première moitié du XXème croyaient si intensément aux programmes eugénistes pilotés par l’Etat. Il faut bien voir que nombre de politiques sociales qui émergèrent pendant cette période subissaient l’influence des considérations eugénistes de l’époque – pas seulement la stérilisation, mais également le salaire minimum, la durée maximum du travail, le contrôle de l’immigration, les lois d’urbanisme, les privilèges syndicaux, les licences de mariage, et même, aussi bizarre que cela puisse paraître, la création des parcs nationaux.

     

    Les idées de Trotski n’étaient en rien différentes, et c’est parfaitement cohérent. Après tout, on a affaire à un homme qui ordonna les purges les plus vicieusement meurtrières quand il était à la tête de l’Armée rouge et dont les aspirations au contrôle allaient jusqu’à s’opposer au chewing-gum qu’il considérait comme une ruse capitaliste pour occuper les travailleurs. Observant des gens en train de mâcher des chewing-gums dans le métro new-yorkais, il écrivait en 1917 :

     

    « Le capital n’aime pas que les travailleurs réfléchissent et il a peur… En conséquence, il a pris des mesures… Il a installé des distributeurs automatiques dans le métro et il les a remplis de chewing-gums sucrés dégoûtants. Levant automatiquement la main vers ces automates, les travailleurs s’emparent de ces gommes douceâtres et ils les triturent par le mouvement automatique de leurs mâchoires… On dirait un rite religieux, comme une prière silencieuse au Dieu-Capital. »

     

     

    Et Trotski de conclure son article de 1934 sur un dernier rêve fleuri : une fois que l’Amérique aura créé le nouvel homme communiste grâce à l’eugénisme et la planification d’Etat, il deviendra parfaitement évident que « dès la troisième année du régime soviétique en Amérique, plus personne ne mâchera de chewing-gum ! »

     

    Désolé, Léon, nous faisons encore des enfants selon nos désirs et nous mâchons toujours du chewing-gum !

     

     

     

    Article d’origine :

    Why Did Leon Trotsky Favor Eugenics ?

     

    ---------

    Remarques :

     

    1) Techniquement, conveyor belt signifie "tapis roulant" mais dans le contexte plus imagé que technique du texte de Trotski, j'ai préféré parler de chaîne de production.

    2) J'ai utilisé "armée rouge" plutôt que "gardes rouges" comme le fait Tucker car cela me semble plus approprié sur le plan historique.

    3) Trotski ou Trotsky : les 2 existent en français. (manifestement le correcteur orth de Liborg préfère y !)

    4) Il existe une traduction en français du texte de Trotski, mais je la trouve un peu mécanique.

    A toutes fins utiles, la voici : https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/bcs/bcs06.htm

     

    Trotski et Eugénisme.docx

  5. Publicité mensongère. On dit qu'ils seront neuf, alors qu'ils sont usés depuis longtemps.

    Dans le même ordre d'idée, remarque du Canard enchaîné du 7/12  (celui que j'ai trouvé opportunément dans le TGV) :

     

    « Non, la primaire de la gauche ne sera pas qu’un concours d’apparatchiks endurcis. Parmi la douzaine de candidats déclarés figurent quelques globe-trotteurs comme François de Rugy, ex-Vert arrivé au PS cette année, ou Jean-Luc Bennahmias, passé en trente ans de l’extrême-gauche au centre via les Verts. »

  6. 9 candidats ?  :icon_eek:

    9 candidats à la primaires de gauche si la Haute autorité valide leur candidature.

    Ils avaient jusqu'à hier 18 h pour déposer leur candidature complète et la ototo a jusqu'à demain soir (samedi 17) pour valider. Il se peut que certains soient recalés pour manque de parrainages ou cotisations non à jour (ce cas a été soulevé pour Montebourg et Peillon, mais il semblerait que ces affaires soient maintenant réglées ou caduques ou non pertinentes pour l'un et l'autre).

    Ceux qui peuvent craindre un recalage sont Filoche et un certain Verdier, qui s'est présenté aussi. A suivre :)

     

  7. J'avais lu. Ca ne change rien : "sont" est encore un peu tôt. Ce n'était pas une attaque.

     

    Ah, c'est le titre qui vous chagrine ! Je vais réfléchir à le changer, en rajoutant un "?" par exemple. 

     

    (Mais sur le fond, je pense que la logique est sauve :

    1. Dans le titre je ne dis ni combien ni qui ils sont

    2. Dans le 1er paragraphe, je dis que la ototo a reçu 9 candidatures qualifiées de sérieuses et qu'elle a jusqu'à samedi pour les valider. Et ensuite je donne la liste des 9.

    3. Et dans la suite du texte je parle de 9 candidats potentiels etc...

    4. Et selon mon habitude, je ferai un MAJ dès que possible)

  8. 'tend un peu ! Filoche et l'Inconnu n'ont pas encore été validés.

    1. "Ils seront donc neuf, si la Haute autorité de la primaire de gauche valide leur participation d’ici demain samedi 17 décembre 2016, après contrôle des parrainages et des cotisations des candidats PS."

     

    2. "Bien que Gérard Filoche figure au nombre des candidatures jugées sérieuses, il n’est pas absolument certain qu’il se présentera. D’après lui, « juridiquement rien ne tient » dans cette Belle alliance populaire et Cambadélis y fait la pluie et le beau temps sans règles ni statuts" ... etc....

     

    Ici blabla sur le fait que même les huiles de liborg ont le droit de lire avant d'écraser des mouches comme moi. :)

    (Ceci dit, cet article n'est pas transcendant, je le concède volontiers, mais je crois que factuellement il tient la route. C'est une commande CP pour bilan primaire. Le point important pour moi, c'est que la candidature de Macron bloque toute possibilité de rassemblement à gauche au premier tour, je l'évoque à la fin).

     

    Et j'voudrais pas dire (NE volontairement supprimé :) pour faire plus cool comme vous ) mais franchement Mister H, vous cumulez  ... ou alors je ne comprends rien au français ou alors vous le faites exprès. :) :) :)

  9. j'ai relu ton article, et oui, tu as eu raison à mon sens puisque, pour moi, ce sont les heures qui figurent dans ta journée (heures est le sujet de figurer), la conversation étant le plus vif (donc singulier) de tous les plaisirs.

     

     

    C'est bien mon avis. Merci ! :)

  10. Puisqu'on parle d'orthographe et de corrections, voici une petite question :
    Dans mon exemplaire du Voleur dans la maison vide de Revel (Plon, 97), on lit ceci :

    post-12862-0-66145200-1481704426_thumb.png 

     

    Après un peu de perplexité, j'ai pris sur moi d'accorder "figure" avec quelques heures (et pas conversation) et donc j'ai rajouté NT dans la citation que j'ai reprise dans mon article (sur Revel).

     

    Qu'en pensez-vous ?

     

     

  11. Parce que le qu'une personne cumule les pouvoirs législatifs et exécutifs n'implique pas nécessairement qu'il va s'en servir pour mettre la société au pas.

    Youpi ! Qu'est-ce qu'on s'est enquiquiné pour rien à pourfendre cette loi renseignement ou l'Etat d'urgence prolongé, ou le dernier décret de Valls sur la cour de cass' ! C'était strictement décoratif, tout ça ! Bien sûr que tout le monde est libéral dans l'âme et que pas un dirigeant au monde n'aura l'idée de se servir des instruments de pouvoir qu'il a lui-même mis en place !

  12. Bon je relance d'une connue mais que j'aime bien, celle des trois filles.

     

    Deux anciens copains fans d'énigmes se recroisent et se racontent leurs vies:

    Le premier annonce alors qu'il a trois filles et le second lui demande leurs âges.

     

    Le premier pour se rappeler du temps où ils se défiaient à coup d'énigmes commence :  Si je multiplie leurs âges j'obtient 36.

    Le second répond - il me faut plus d'information.

    Le premier rajoute - Si on additionne leurs âges alors on obtient le numéro de la rue d'en face.

    Le second répond - Il me manque toujours une information.

    Le premier réfléchi semble hésiter puis rajoute - L'ainée est blonde.

    Et le second annonce qu'il a enfin trouvé.

     

    A vous de trouver l'âge des trois filles.

    Bah, vous lisez pas mon blog, c'est clair ! 

    Enigme 3

    https://leblogdenathaliemp.com/2015/07/12/cinq-enigmes-et-un-casse-tete-pour-le-week-end-du-14-juillet/

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