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Coligny

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Tout ce qui a été posté par Coligny

  1. Honnêtement entre toutes les agressions sous jacentes dans chacun de ses posts à mon endroit (sur mes arguments de merde, sur ma vie qui doit être pathétique et ennuyante, sur mes attitudes de mongol, sur mon portefeuille) depuis à près mon inscription, on se demande qui ramène nos personnes dans les débats. Mais oui, j'éviterai à l'avenir. On a dérivé plus largement sur une théorie générale de réforme qui dépasse le cadre de la France. Et quoi que tu en dises, même en France, je reste convaincu que faire sauter les APL (car tel était l'objet de toute mon argumentation, vous avez totalement dérivé en parlant de toutes les aides sociales) est possible, tant même dans les rangs gauchistes le sujet interroge. Point.
  2. @Ultimex, c'est possible de lui demander de rester courtois ? On a bien compris que tu touchais les apl NoName, pas besoin d'être odieux. Bref. Tramp a parfaitement raison. Vous dissociez le problème, alors qu'il est lié : vous pensez redonner de la productivité, par on ne sait quel levier (car à part vos incantations et quelques suggestions bienvenues de @Bisounours, vous vous contentez de dire "libéralisons pour amener la prosperité") alors que cette même productivité est directement entravée par les aides sociales qui proviennent toutes d'impôts qui pèsent sur les cotisations salariales et patronales, et sur le capital. Cesse donc NoName de reléguer la fiscalité (qui est derrière les dépenses publiques) en arrière plan alors que celle ci est au coeur de tout programme de libéralisation.
  3. Le truc, c'est que cet argent n'est pas dû aux français. C'est le mien. C'est le tien.
  4. Assimiler la famille à une forme de globalité ne me va pas. La famille c'est le prolongement de l'individu.
  5. Ils se buteraient aux mêmes questionnements que les vôtres, par manque de volonté. Si je suis libéral, de manière un peu vulgaire, au delà des grands idéaux philosophiques que j'adore, c'est pour disposer entièrement de mes revenus. Tant que les aides existent c'est que la charge fiscale persiste aussi. A ce niveau, peu m'importe la prospérité globale.
  6. Oui, très bien en effet. Résultat, plus personne là bas n'envisage de réformer cette chose anodine qu'est la deuxième partie de ton plan.
  7. Les aides sociales ne germent pas du Saint Esprit. C'est précisément le vol qui en est à l'origine qui tue productivité, et prospérité.
  8. La seconde mesure est la condition sine qua non de la première. Si tu subordonnes celle là à la réalisation de celle-ci, il y a une défaillance temporelle dans ton plan.
  9. Il suffit de lire les commentaires du Monde pour comprendre que ce n'est pas pareil. La plupart des gauchistes admettent eux mêmes (en se basant sur le rapport de l'Insee, dont ils raffolent) que les APL ne profitent qu'aux bailleurs. Avec un peu de pédagogie dans le discours, la suppression des APL est la chose la plus aisée à faire passer et n'a rien à voir avec les mesures beaucoup plus sévères que tu cites. Je suis assez surpris de vous lire, tous. Dans ma tête, depuis toujours, faire sauter les APL représente un peu la première mesurette sans grande importance mais urgente à faire passer (ne serait ce qu'en constatant la pression immobilière à Paris).
  10. Le chiffre est indicatif selon le pessimisme de chacun. D'ailleurs je viens de voir que les APL est une catégorie fourre tout qui inclut APL, ALF, et ALS. Quand on voit les conditions d'éligibilité des ALS, c'est loin d'être les plus pauvres, m'enfin bon.
  11. Cela fait 150 ans qu'il y a quelque chose de pourri dans le royaume de France, pour pasticher Shakespeare ; attendons encore un peu alors.
  12. Les APL ne sont qu'une sous composante (section : logement) de la famille "allocations familiales". Leur suppression n'impliquerait nullement une disparition de l'administration en charge de cette grande famille. C'est vrai que ces misérables difficultés que tu cites ne s'appliquent pas plus généralement à l'ensemble des autres sujets de la vie politique. Restons inerte alors, ne faisons rien. Finalement, qu'importe que des libéraux puissent accéder un jour à la tête d'un quelconque Etat, rien ne changera pour autant par leur ascension, tant cette posture d'autolimitation autiste est prégnante en leur propre corps. Entre un politique étatiste dont la posture est une conviction et un politique libéral dont la conviction est une imposture par faiblesse et manque de volonté, je ne fais pas de différence. On ne gouverne pas pour plaire. On ne gouverne pas pour transiger sur le moindre sujet.
  13. Coligny

    Aujourd'hui, en France

    Ça dépend. Londres oui. Mais : Rio et Russie et Italie etc, non.
  14. Coligny

    Aujourd'hui, en France

    Los Angeles cèderait à Paris le soin d'organiser les jeux olympiques pour 2024. Les Echos Tous ces touristes qui vont venir nous étouffer............
  15. Au contraire, c'est beaucoup plus simple que la pupart des chantiers législatifs dans lesquels on se lance parfois : il faut juste accepter d'être (très) impopulaire, ce qui n'est pas compatible avec l'ego de nos élus.
  16. Dis moi, tu as raté dans ta tendre enfance ton complexe d'Oedipe ? Ma mère est psy, si tu passes en région parisienne, je peux te donner sa carte de visite.
  17. Une baisse des dépenses peut seule conduire à une baisse de la fiscalité ultérieure. On connait bien autrement la chansonnade : le gouvernement annonce une baisse de la charge fiscale, tout en votant dans la loi de finance des affectations identiques, ce qui le conduit à penser que ce montant global de dotations lui est légitimement dû et à chercher à taxer les citoyens d'une autre manière (ou à emprunter ce qui est identique). Si tu baisses les dépenses dès maintenant, sans attendre une baisse de la fiscalité, la charge fiscale qui elle se maintient a son niveau antérieur va paraître indigne aux citoyens qui ne bénéficient plus des prestations qui lui étaient afférentes. Dès lors, face au refus d'un gouvernement (dans l'idéal libéral) de concéder à nouveau des aides, les citoyens ne verraient comme seule issue qu'une baisse de la fiscalité globale, ce qui conduit au désinvestissement progressif de l'État.
  18. Mais alors que dire des allocations familiales qui concernent près de 30,1 millions de français ? Et de toutes leurs aînées et cadettes (allocations familiales, complément familial, allocation de soutien familial, allocation de rentrée scolaire...) ? Impossible d'y toucher sous prétexte de prophéties nostramusiennes ? Je souscris entièrement à ce que tu dis : les contestations seraient réelles, mais les APL du fait de leurs caractères assez ciblées sont bien les aides les plus aisées à supprimer. Le chantier reste grand si l'on fonde des politiques sur les caprices de la rue (qui ne sont en réalité que les caprices d'une minorité agissante de parisiens et de quelques grandes villes françaises). Et honnêtement, tant qu'une grève ne se généralise pas (ce qui est politiquement un peu plus difficile à gérer), les manifestations de rue n'ont absolument aucune incidence quelconque - si ce n'est exciter BFMtv et autres consoeurs défenestrées.
  19. Bah voyons ; c'est bien la peine de se masturber intellectuellement sur une utopie liberhallal si on est même pas foutu de supprimer de simples APL. Si je commence à te faire la liste de toutes les aides dont bénéficient les français, ta tête risque d'en tourner. D'ailleurs, ce que tu dis est faux. Comme la Cour des comptes l'a montré, les APL sont des aides très ciblées et ne bénéficient souvent qu'aux étudiants et très jeunes professionnels ; ce n'est pas une aide très généralisée.
  20. La rue est ce qu'il y a de plus simple à briser (sous condition d'avoir une quelconque volonté politique). Les veaux contestent, puis s'en lassent. Et puis, ils sortiront de toute façon dans la rue dans quelques mois, donc autant leur donner des raisons supplémentaires pour.
  21. On aurait coupé ça d'un coup (les 200 et quelques euros par mois) je suis sûr que la polarisation sur un tel sujet aurait été identique. Économies : 16/18 milliards.
  22. Je comptais faire pareil. Autant la première lecture de La Recherche est parfois chiante, autant quand on maîtrise bien l'oeuvre, on peut lire ça d'une traite et ça vaut à peu près tous les plaisirs qui existent sur terre.
  23. Ah! Tu trouves aussi ; entre l'opéra et le club de l'interallié, je m'ennuie à mourir.
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