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Liber Pater

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Messages postés par Liber Pater

  1. C'est peut être une manière de noter plus "objectivement".
    Je me suis rendu compte que c'est très difficile de noter des copies dans l'absolu, même avec un barème : un argument perdra sa valeur avec la répétition, une faute sera plus ou moins pénalisée en fonction de sa fréquence, et une idée originale ne le devient qu'en fin de paquet, au début c'est juste une idée.
    Sauf que tu n'échappes pas à ces écueils, puisque l'ajustement est fait après avoir noté le paquet

  2. Les PPP ça marche si 1) le privé a suffisamment de liberté opérationnelle 2) les fonds propres du privé sont réellement en jeu. 
     
    En France, sous Sarko, on a fait beaucoup de PPP où l’Etat paie un loyer au privé. C’était avant tout un moyen de camoufler de la dette : au lieu de s’endetter pour payer le stade, on fait un montage financier où on paie un loyer à la place et le privé a la dette.
     
    Genre des stades.
     
    Mais combien de projets de Google à la Française a-t-on loupé ?
    Du coup ce n'est pas un PPP mais une concession ou une DSP. Dans un PPP, le loyer est la norme. Dans une concession ou une DSP, la rémunération doit être substantiellement assurée par l'exploitation.
    Le PPP est utilisé généralement dans des cas où les revenus sont (1) difficilement assurables par une exploitation classique (typiquement une autoroute dans un pays africain où la population n'a pas le sou pour le péage) ou (2) de toute façon directement issus d'une entité publique par construction (type prison ou bâtiments publics)
  3. Pour rappel, tu dis que les éléments mis en gras devraient faire tirer l'honnête homme. Les éléments mis en gras sont (je répète) :
    - public-privé
    - BPI

    Ce n'est pas ce qui fait tiquer, et tu en conviens en précisant que tu pensais plutôt aux éléments liés à l'innovation et la transition énergétique.

    Ensuite tu pars dans l'invention, sans réfléchir aux éléments que j'évoque.

    J'arrête là et ne vais pas rebondir sur des provocations stériles

  4. Certes, si on fait abstraction de tout ce qu'implique un échec dans les deux cas. Sans aller aussi loin que [mention=79]Largo Winch[/mention], on peut se limiter à la question de la facture, notamment en cas d'échec (de réussite aussi amha, mais c'est un autre débat) : quand ton consortium public/privé se plante, le contribuable français a mis et aura peut-être même encore à mettre la main à la poche. Dans un système sain (libéral), une boîte privée se plante, elle est seule à en payer le coût.
    Donc le biais du survivant, dans le privé, on s'en tamponne un peu, les implications ne sont pas les mêmes.
    Personne ne fait abstraction de ces sujets. Largo pointe le fait que l'investissement de l'État dans l'innovation court vers l'échec. Ce à quoi je réponds que ce n'est pas systématique.
    Ensuite il se dédit et pointe d'autres problèmes non évoqués jusque là dans notre échange dans une fuite en avant amusante
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