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Vilfredo

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Tout ce qui a été posté par Vilfredo

  1. D'accord avec tout le reste, mais j'ai du mal à comprendre d'abord le sens précis de cette appellation, d'autre part en quoi elle s'applique à un laïcard républicain comme Mélenchon, qui, à bien des égards, représente encore la 'vieille gauche', par opposition à celle qui a été phagocytée par l'Identity Politics. Il est entouré par des gens comme Obono qui sont beaucoup plus conciliants avec l'islamisme, mais je ne suis pas sûr qu'il en soit personnellement très fan. J'ai l'impression qu'il a assez peu de proximité avec Obono, j'ai encore en tête ce lapsus où il avait dit qu'elle était antisémite (en voulant dire le contraire).
  2. Je pense même qu'il est pas exclu qu'au-delà des ouvriers (qui ont commencé à se déplacer du PC vers le FN depuis les 80s), les gauchos votent FN pour "faire barrage"... à Macron. Elle présente les intérêts économiques des classes moyennes. L'épouvantail immigration ne fonctionne plus maintenant que les frontières sont fermées et que Darmanin est apparu tout aussi radical qu'elle.
  3. Bah non ça c’est pas vrai. La liberté n’a pas reculé en Russie, dans les états baltes, ou en Amérique latine de façon continue depuis un siècle.
  4. Mon pote anglais de gauche a essayé de me convaincre de voter Le Pen parce qu’elle est contre le pass sanitaire et que ce sera plus facile de s’opposer à elle sur les autres aspects liberticides que a Macron qui a déjà tout fait et qui n’aura même plus les contraintes de la réélection. Pas convaincu je suis surtout surpris de la facilité avec laquelle qqn d’aussi sincèrement à gauche (socialement et socialiste sur le plan éco et anti-confinement à mort et très ouvert aux idées libérales cependant (lecteur de Mill)) annonce qu’il votera Le Pen. Je veux dire je sais programme économique socialiste du FN bla bla mais ça fait bizarre en vrai.
  5. Par induction? On sait que le virus ne rend pas malade aussi sûrement que le poing du bandit fait mal au nez. Et en plus le virus n’agit pas.
  6. Quand tu ne payes pas un mafieux tu ne “risques” pas de te faire casser la gueule ou pire. Il y a initiation of an overt act avec les descentes de racket et le risque repose sur l’action d’un individu et non sur l’interaction de bouts d’ADN avec ton corps. Enfin on pourrait considérer que nous ne sommes que des bouts d’ADN en interaction mais le droit n’est pas d’accord.
  7. quel néolibéral sans âme tu fais
  8. It is important to insist, however, that the threat of aggression be palpable, immediate, and direct, in short, that it be embodied in the initiation of an overt act. Any remote or indirect criterion—any ‘risk’ or ‘threat’—is simply an excuse for invasive action by the supposed ‘defender’ against the alleged ‘threat.’ ... Once one can use force against someone because of his ‘risky’ activities, the sky is the limit, and there is virtually no limit to aggression against the rights of others. Once permit someone’s ‘fear’ of the ‘risky’ activities of others to lead to coercive action, then any tyranny becomes justified.
  9. C'est le liborg escalation effect: p. 44 du thread: Macron propose de fixer le prix des livres p. 45: "Auschwitz is next".
  10. MiniCul Sinon c'est pas drôle Ça me fait penser qu'au lycée il y a une petite bibliothèque appelée "espace de libre-échange" où on peut venir déposer des bouquins. Autant j'approuve l'idée (plutôt que de les jeter), autant j'ai vraiment très envie d'apporter un édition de Mein Kampf avec un petit post-it "je n'en ai plus besoin" juste pour voir si la dirlo passera dans les classes pour dénoncer la nazification de la jeunesse. Je viens d'avoir cette pensée démoniaque en passant devant.
  11. remarque si on suit la même logique pourquoi ne pas imposer le même prix pour toutes les éditions aussi? Folio et Pléiade à 15€. Il n’y a pas de raison que les maisons d’édition se fassent concurrence.
  12. Jack Lang sors de ce corps et n’y rentre plus
  13. Un des arguments (d’Aristote par exemple, mais à une autre époque avec d’autres “citoyens”) est que la stupidité est mitigée par le nombre. Sauf qu’il ne voulait pas vraiment éviter la stupidité, mais les extrêmes comme trop taxer les riches ou trop peu se préoccuper des pauvres ; et précisément la démocratie était un régime dévié pour lui. Il entend par la la perversion d’un régime équilibré (pour la démocratie c’est le « régime constitutionnel ».) c’était le pouvoir de la masse et nul autant que les grecs n’ont appuyé à quel point les régimes politiques produisent leurs types de citoyens, ce qui leur donne une grosse force d’inertie. Dans la République par exemple il y a un célèbre portrait de l’homme démocratique, timocratique, etc. Mais l’idée de « stupidité » est nouvelle. Elle vient de ce que la politique est devenue une science de décision technique qui demande des compétences. Or pour les grecs, on ne délibère que sur les valeurs et les fins pas sur les moyens. Cela ne veut pas dire qu’ils ne comprenaient pas la compétence et l’intérêt (Aristote croit par exemple que seuls les propriétaires devraient combattre dans l’armée parce que eux seuls ont intérêt à ce que leur patrie gagne, SITG dirait Taleb), mais ils n’avaient pas la notion de rationalité instrumentale devenue inséparable de la politique depuis en gros Machiavel. Ce n’est sans doute pas un hasard si c’est la qu’a aussi commencé la rupture entre morale et politique. Le problème avec la démocratie ce n’est pas la stupidité des décisions mais le fait qu’elles s’appliquent à tous, donc le troc de la liberté pour la souveraineté. Si mon voisin seul ne peut pas me forcer à faire qqch pour lui, pourquoi est-ce qu’une foule de ses congeneres pourraient?
  14. L’argument est toujours que si le port du masque n’est pas obligatoire partout, personne ne le mettra dans les magasins et donc il ne sera plus porté nulle part. Logique de l’intolérance. Rien n’a changé.
  15. Alors moi ça ne m'est jamais arrivé peut-être parce que j'avale. Mais je ne suis pas normal donc ça ne prouve rien.
  16. Je sais pas si c'est dû à ça. Milton avait ce côté jovial et en même temps plein de bon sens, il avait un don sans pareil pour parler en public, c'était un pro de la catchphrase et du débat (suffit de voir comment il s'enfile à lui tout seul les tripotées d'invités dans Free to Choose no chill). Je sais pas s'il a appris ça dans ses études de maths et d'éco pure. Et si Nemo est pas mal à l'oral. Justement chez Taddei y a un moment où il reprend Autain sur la diminution de la pauvreté et lui sort un "citez-moi un seul pays socialiste qui soit riche. vous en connaissez?" avec un air faussement ingénu que je trouve très drôle. Je ne sais pas d'où vient cette histoire comme quoi il traite tout le monde de gauchiste.
  17. Hmm en même temps cogner sur Pinçon-Charlot ça demande pas du génie. Par exemple moi je préfère Nemo, na.
  18. Ouais pour moi c'est un peu un sous-Friedman avec un ton compassé insupportable. Mais pourquoi pas c'est sûr qu'il est libéral.
  19. Oui bien sûr il y a plein de problèmes avec ce point de vue. Non seulement la santé est un état, mais c'est aussi une norme. Canguilhem a écrit un livre pour expliquer que la différence entre santé et maladie n'est pas une différence de degré physiologique mais de norme vitale, ce qui est un peu plus précis que "valeur", qui a tendance à mélanger la valeur morale (plus ou moins objective), les valeurs personnelles (qu'on finit par ramener à des simples convictions) et la valeur des préférences du consommateur (subjective, Menger etc.). Il s'inspire probablement de Nietzsche, qui conçoit aussi la santé comme un ensemble d'habitudes en constant ajustement. En langage liborg/JBP, des microroutines. De toute façon ça fait un moment que je suis passé du côté obscur de la force et que les défenses abstraites du libéralisme m'intéressent pas.
  20. La logique c’est que les jeunes peuvent s’en sortir, les vieux c’est moins probable? (C’est l’explication que je connais.)
  21. C’est quoi votre philosophie avec les mendiants? Je viens d’en avoir un qui me demande “même un centime” parce qu’il partait aux États Unis dans un programme spatial dans un mois. Impressionné par le non sequitur je lui ai filé ma monnaie. Je connais des gens qui donnent plus aux vieux qu’aux jeunes, genre de tri qui m’est un peu étranger. Après je prends quasi jamais le métro donc j’y suis moins confronté que la moyenne.
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