Aller au contenu

Sagesse Libérale

Nouveau
  • Compteur de contenus

    29
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Sagesse Libérale

  1. Sans aller jusqu'à dire que ça me hérisse le poil, je trouve que c'est quand même "l'arguement" le plus foireux pour justifier de ne pas trier ses déchets (quoi qu'on pense de l'efficacité).
  2. Désolé mais je vois pas trop le rapport avec mon propos.
  3. Vous avez raison (je n'avais pas lu votre réponse précédente). Toutefois, si ça règle le problème de la compétition alimentation-biocarburant, il ne faut pas oublier que la nécromasse fait aussi partie des puits de carbone.
  4. Ce que vous dites pourrait fonctionner lorsqu'il s'agit d'arbitrer entre la production de bois et la production de céréales (par exemple), mais dans la situation dont je parle il s'agirait plutôt d'arbitrer entre production de céréales et non-production. Je ne pense que le marché soit capable ici. Bien entendu on pourrait imaginer un système de rémunération du propriétaire pour qu'il conserve sa forêt avec un processus de marché, mais même si c'était faisable, ça reviendrait à payer quelqu'un pour ne pas qu'il dégrade l'environnement, c'est-à-dire pour ne pas qu'il attente, certes partiellement, aux droits d'autrui. Ce qui n'est pas acceptable.
  5. Les "biocarburants" sont une grossière arnaque. Non seulement, ils coûtent plus chers que le kérosène mais ils engendrent déforestation, destruction de la faune, hausse des prix alimentaires.
  6. Là aussi ce qui me dérange dans son propos c'est qu'il s'arroge le droit de décider qui est utile ou inutile, et surtout de s'arroger la prétention de juger qui doit vivre ou mourir
  7. Concernant Grotius, ce qui me dérange c'est que son propos est clairement une justification de l'esclavage comme étant "naturel".
  8. C'est plutôt le sort des "indésirables" chassés de la rue, qui m'intrigue; Que deviennent-ils ? Mis en taule, éliminés ? Il ne précise pas
  9. Ces quelques citations d'auteurs qui auraient mieux fait de s'abstenir... Hugo Grotius in Le Droit de la guerre et de la paix John Locke in Draft of a representation containing a scheme of method for the employment of the Poor Bernard de Mandeville, in Essai sur la charité et les écoles de charité Le même Mandeville, in Défense de la fable des abeilles Benjamin Franklin, in Writings, lettre à J. Fothergill de 1764 Jeremy Bentham, in Pauper management improved Herbert Spencer, in Social Statics Le même Spencer, in L’Individu contre l’État Murray Rothbard, in L'Ethique de la Liberté
  10. Ok merci. Dans ce cas, si vous pouvez le supprimer à ma place. Je n'avais pas vu qu'il existait un fil.
  11. Bonjour, j'ai une question toute bête, comment je fais pour supprimer un message que j'ai posté. Je n'arrive pas à supprimer le post "Quelques citations qui me plaisent" Merci
  12. La première me correspond plutôt bien (en toute modestie, bien sûr ?) Stendhal, in La Vie de Napoléon, Préface. Hayek, in La Constitution de la liberté. Hayek considérerait-il que les conditions économiques influent sur la liberté des individus ? L. von Mises, in La Bureaucratie
  13. Ici le sujet n'est pas de savoir si un bien "public" peut aussi être produit par le privé (il n'y a aucune raison technique ou physique qui l'empêche) mais de savoir si ce bien sera produit "spontanément" et durablement (encore une fois l'affirmation et la négation de cette hypothèse sont acceptables). J'ajoute qu'il ne faut pas non plus confondre quelque chose produite par le privé et uniquement par le privé et une concession déléguée par une puissance publique (ce qui à l'heure actuelle est souvent le cas lorsqu'on parle de biens "publics" produits par le privé) Le problème demeure si la rue en question est possédée par un groupe de commerçants et qu'un de ceux-ci vend son commerce à un nouvel arrivant.
  14. je souhaitais montrer que la dichotomie droits négatifs/droits positifs aussi séduisante soit-elle est difficilement justifiable, en tout cas par les arguments habituels. Les hypothèses que vous faites sont complètement acceptables, tout autant acceptables que leurs contraires. Concernant les commerçants, vous avez raison. Mais il est aussi peu probable qu'ils acceptent longtemps qu'un des leur joue au passager clandestin en profitant d'ne police prive qu'ils paieraient. Autrement dit, soit ils le contraindront à payer sa part pour le service dont il bénéficie "malgré lui", soit il est probable que d'autres se disent "pourquoi je paierai, je vais faire comme machin et jouer au passager clandestin", ainsi plus le nombre d'adhérents diminuera plus la participation unitaire augmentera ce qui aura effet d'inciter à quitter l'association. entièrement d'accord !
  15. certes, mais là encore on est dans une situation analogue pour les droits dits négatifs. Si tu ne peux pas te protéger ou défendre la propriété que ce soit incapacité physique ou financière (pas suffisamment de moyens pour t'acheter une arme ou faire appel à unepolice privée) et que le droit de jouir de sa propriété ou de conserver son intégrité physique existe, il faut bien que quelqu'un d'autre paie.
  16. Citation qui précède : «Dans un pays qui aurait atteint le dernier degré de richesse auquel la nature de son sol et de son climat et sa situation à l'égard des autres pays peuvent luipermettre d'atteindre, qui, par conséquent, ne pourrait plus ni avancer ni reculer, dans un tel pays, les salaires du travail et les profits des capitaux seraient probablement très bas tous les deux 1. »
  17. Là je vais iter^réter un peu. Pour Smith, il s'agit d'une situation asymptotique. Il considère une société tellement développée technologiqeument que le capital (physique) est abondant. S'il y a abondance (comme lorsqu'il y a abondance de main d'oeuvre), la rémunération diminue et tend vers 0. Comme je l'ai dit, on peut imaginer que la société imaginée par Smith est une société entièrement automatisée/robotisée, le profit sera nul (de même que les salaires d'ailleurs puisqu'il n'y aura pas de salariés !)
  18. On peut trouver des exemples qui invalident cette dichotomie certes séduisante. on est d'accord que la seule obligation dans le cas d'un droit négatif est d'agir pour réparer un tort causé A et B ont un terrain Ce ne sont pas les activités de A qui dégradent la propriété de B mais la composition du sous-sol du terrain de A (on pourrait imaginer que le terrain de A est une ancienne friche industrielle avec des produits enterrés dont les contenants fuient, mais ni A ni B, ni personne n'est et ne sera au courant - la mémoire collective n'a pas souvenir de l'existence de cette friche). A partir du moment où A est au courant de cette fuite, a-t-il l'obligation d'agir pour y remédier ? (a') Si oui, le droit de jouir de sa propriété perd son caractère négatif (puisqu'il implique une obligation d'action d'autrui alors que celui-ci n'a commis aucune ingérence délibérée). (b') Si non, le droit de jouir de sa propriété garde son caractère négatif en toute généralité, mais dans le cas particulier de B, celui-ci ne jouit plus de sa propriété à sa convenance.
  19. Là encore la distinction est superficielle. une droit au toit tu peux le construire s'il ne te reste que ça. Mais dans le monde réel actuel aussi bien pour le droit de propriété et le droit "au toit", pour qu'ils ssoient respectés il faut bien que d'autres travaillent (police, justice)
  20. On peut dans ce cas dire la même chose du droit de propriété, ou du droit à l'intégrité physique. S'il n'y a plus d'argent, plus d'argent pour payer une police (même privée), ni même une justice. Pour moi, ça ne permet pas de distinguer droits positifs et droits négatifs
  21. Le fait que ça me conduise à Marx ne me dérange pas. Ceci dit, je parle ici de richesse et non pas valeur, ce qui n'est pas tout à fait pareil. Toutefois, il semble qu'une chose qui ne nécessite quasiment aucun travail pour la produire ou l'acquérir aura une valeur quasi-nulle
  22. "Dans un pays richement pourvu de capitaux, en proportion des affaires qu'ilpeut offrir en tout genre, il y aurait, dans chaque branche de l'industrie, une aussi grande quantité de capital employé que la nature et l'étendue de ce commerce pourraient permettre; la concurrence y serait donc partout aussi grande que possible et, conséquemment, les profits ordinaires aussi bas que possible." in La Richesse... , chap. IX
  23. j'imagine que vous faites référence àla quasi-disparition du profit dont je parle. En fait si on y réfléchit le progrès technologique, l'automatisation/robotisation couplée à une réelle concurrence entre entreprise devrait y conduire. C'est un peu un principe similaire au fait qu'une grande quantité de main d'oeuvre disponible fait baisser les salaires. Il est clair que dans notre société cette loi n'est pas réalisée. Cela s'explique par le fait que nous ne vivons pas dans une société réellement libérale. Bonjour, je suis en train de retrouver le passage
  24. Dans mon profil, j'ai indiqué trois auteurs. J'explique brièvement pourquoi. Spinoza, que je considère comme un penseur proto-libéral, qui a su concilier avec génie déterminisme, connaissance et liberté, qui a également été un des premiers défenseurs de la liberté d’expression. Thomas Paine, esprit libre, opposé à l’esclavage, observateur avisé des cultures amérindiennes dont il servira pour critiquer l’idée d’un occident « civilisé ». Il sera aussi un critique du processus d’appropriation de la terre, propriété commune à toute l’Humanité. Adam Smith, que je qualifierai, en exagérant un peu, de libéral anticapitaliste, opposé à l’esclavage. Il avait conscience que le travail est la source réelle de toute richesse économique. Il se trouve d’ailleurs critique vis-à-vis des revenus tirés du capital, il estime même que le développement économique doit conduire à une quasi-disparition du profit. Il avait également pris conscience du rapport de force déséquilibré en faveur du premier, entre capitaliste et salarié, au sein des rapports contractuels.
×
×
  • Créer...