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Sous-Commandant Marco

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Messages postés par Sous-Commandant Marco

  1. donc passe de "ils ont pas été critiqués sur le forum" à "ouais super des mecs libéraux (?) ont fait des trucs pas libéraux et ça invalide le libéralisme"

     

    Il ne s'agit pas d'invalidation mais de doute: la grande question étant de savoir si les idées libérales peuvent s'appliquer dans le monde réel, il est permis d'en douter au vu de ce que ça a donné avec les individus mentionnés. Pour ma part, je continue à penser que l'idéologie libérale est la meilleure mais j'ai l'impression qu'on a le choix entre composer avec le réel, faire des compromis et aboutir à un mélange pas très satisfaisant, comme dans le cas de Reagan (dérèglementations, et privatisations d'un côté mais augmentation des dépenses publiques de l'autre) et appliquer strictement l'idéologie et se planter (comme Greenspan a tenté de le faire croire, alors qu'en fait il était surtout dans la première branche de l'alternative).

     

    par contre toujours pas de réponse crédible sur la sortie toute soudaine des conservateurs sur le sujet des méchants financiers spéculateurs alors qu'ils avaient 5 ans pour le faire

     

    des lolcats et des moqueries ce qui est déjà supérieur à toutes tes interventions, celles de free jazz et melodius

     

    non en fait j'ai fait des réponses intelligentes :

    Et j'insiste, répondre à de pareilles sottises c'est faire la charité.

     

    Je te répète que la critique du libéralisme par les libéraux existe depuis bien avant la crise actuelle. Ceux qui ont réfléchi, comme Rothbard ou Ron Paul, plutôt que se lancer tête baissée dans les compromissions avec le pouvoir comme Greenspan et Friedman, avaient vu certains de ces problèmes dès avant 2004 (date à laquelle j'ai commencé mon évolution du madelinisme vers un libéralisme plus extrême, après avoir lu Bastiat sur bastiat.net, melodius, Jabial et RH sur le défunt Chacun pour soi ou encore LewRockwell.com) et eux aussi se sont méfiés d'une application trop radicale de l'idéologie. Le retour à l'étalon-or prôné par Ron Paul, par exemple, n'est pas du tout une solution anarcho-capitaliste, qui serait plutôt le "free banking", ni même une solution libérale classique, qui serait plutôt de privatiser la monnaie ou/et de laisser flotter les taux de change.

  2. ce qui est fondamentalement débilej'ai bien parlé des 3 derniers pas lui, même avec ton interprétation tarabiscotée ça ne change rien il parle des 3 premiers

    insérer un lolcat ici.

     

    Si tu veux, tu peux continuer à te prendre le bec avec les ornithorynques sans moi, pas de pb.

     

    Que tu aies parlé des trois derniers ou de Rand, qu'est-ce que ça change ? Moi j'ai parlé des 4 et j'ai expliqué pourquoi tous les 4 sont représentatifs des dérives des libéraux quand il sont confrontés au monde réel, dans le contexte de la crise actuelle mais aussi pour d'autres questions importantes. Et toi, qu'as-tu produit de valable dans ce fil ?

  3. Dans le contexte des causes de la crise économique ?

    Eh heu critiquer les 3 derniers, ah ouais trop bien, mais on le fait tous ici. Et c'est pas du tout ce que dit melodius.

    Décidément ce fil devient nimp de chez nimp, je crains de ne pas avoir le temps de poster des lolcats pour faire remonter le niveau.

     

    Tu as vraiment l'impression que tous les participant de lib.org critiquent Rand, Friedman et Reagan ? J'ai cité leurs noms parce que c'étaient  des libéraux-types, au moins en discours, et on a pu voir ce qu'ils ont donné une fois aux manettes (par Greenspan interposé dans le cas de Rand). Un autre exemple de mes critiques: lors d'une discussion avec FJ, j'ai découvert les absurdités proférées par Tocqueville pour justifier la colonisation de l'Algérie. Au vu du résultat, j'en viens à douter que Rothbard, Ron Paul ou Bastiat auraient fait mieux s'ils avaient atteint le même niveau au sein du pouvoir. En tout cas, le libéralisme peut donner l'impression de s'accommoder très bien de l'intervention de l'état et de la connivence avec les banques et la finance quand il s'agit de gagner plus d'argent ou de sauver le système. Et c'est bien ce qui se passe.

  4. Je dirais surtout de l'optimisme béat ; qu'il suffit d'écrire sur un papier que la banque centrale maîtrise l'inflation pour qu'elle le fasse alors qu'elle n'a aucune contrainte externe.

    Puisque Sous-Commandant Marco et free jazz ont l'air de soutenir les divagations de melodius (et peut-être d'autres, je passe vite), je vais poser une toute petite question : pourquoi on ne vous entend que maintenant sur le sujet, pas avant ? C'est pas comme si ça faisait 5 ans que la crise est là hein !

     

    J'ai déjà critiqué Rand, Reagan, Greenspan et Friedman à plusieurs reprises.

  5. Si tu veux, mais il ne faut même pas chercher aussi loin: la crise a été causée par de petits génies de la finance, tout à fait indentifiables d'ailleurs, laissés libres de faire ce qu'ils voulaient ou à peu près et qui ont trouvé intelligent de prendre des obligations pourries et de les utiliser comme base pour des instruments financiers ultra-tarabiscotés que plus personne ne comprenait plus, eux compris d'ailleurs. [...]

     

     

    Je ne suis pas d'accord sur ce point. Tu as raison de considérer que les erreurs et escroqueries des petits génies de la finance ont été commises librement mais il n'est pas exact d'en faire la cause première de la crise financière actuelle. Selon moi, les causes originelles en sont plutôt:

    - la destruction en plusieurs étapes de la monnaie, qui a commencé après guerre avec les changes flottants puis s'est poursuivie par la fin de la convertibilité du dollar en or en 1971 pour se terminer par l'augmentation constante de la masse monétaire supposée accompagner et même provoquer la croissance de l'économie (ou en tout cas sa résistance aux crises) selon le dogme de Friedman. Une fois l'étalon-or mis à bas et remplacé par la monnaie papier, les signaux économiques ne peuvent plus être interprétés correctement, ce qui provoque erreurs et mauvais investissements de bonne foi,

    - l'aléa moral qui a exonéré les banques et la finance de la responsabilité de leurs pertes. Libérés de la responsabilité de gagner et dépenser leur argent honnêtement, les acteurs financiers se sont lancés dans des opérations ruineuses comme les sub-primes et maintenant les dettes publiques. Les petits génies de la finance ne font qu'exploiter les liquidités des banques centrales et l'aléa moral à leur profit. C'est un comportement hautement critiquable et condamnable (car il s'accompagne de gains personnels) mais en réalité, il serait plus exact de parler de complicité de leur part plutôt que de responsabilité primordiale,

    - les déficits et manipulations des comptes publics comme on a pu le voir en Grèce mais aussi en France, coutumière des astuces comptables pour afficher un déficit présentable. Ces tricheries des états se justifient par la croissance, supposée nous garantir notre niveau de vie dans le futur, ce qui est le désir affiché de certains libéraux. Et là, effectivement, la naïveté de certains devient tragi-comique. Le culte de Reagan, qui a exploité sa vocation d'acteur en augmentant les dépenses publiques et les déficits tout en citant Bastiat dans le texte et en restaurant l'american way of life, l'illustre très bien.

     

    J'ajoute que la dégradation de l'économie s'explique aussi par le poids des impôts et des règlementations.

     

    La leçon à tirer de tout cela pour les libéraux est d'admettre que l'économie de marché ne garantit pas la liberté, contient sa part de destruction et ne marche pas à tous les coups dans le sens voulu.

  6. Le monétarisme, c'est n'est plus considérer que l'Etat doit se passer de toute politique monétaire ?

     

    Non, en tout cas pas si j'ai bien compris cette phrase. J'appelle monétarisme la théorie selon laquelle on aurait pu sortir de la crise de 1929 en inondant l'économie et les marchés financiers de liquidités bon marché. C'est cette théorie qui a été menée quelques temps après l'arrivée de Greenspan à la Fed après le krach de 1987 et à nouveau après la fin des dotcom et le 11 septembre 2001. Cet accroissement de la masse monétaire a donné lieu à l'énorme bulle financière et immobilière qui a explosé aux Etats-Unis entre 2005 et 2007 avant de se transférer vers l'endettement des états.

     

    Le monétarisme contribue à laisser penser que la crise actuelle est due à un manque de liquidités plutôt qu'à l'insolvabilité des états ou aux erreurs des marchés financiers ("qui ont toujours raison"). Je cite Wikibéral:

     

    http://www.wikiberal.org/wiki/Mon%C3%A9tarisme

     

    Quoique leurs évaluations des dangers de l'inflation divergent considérablement, keynésiens et monétaristes s'entendent en effet sur un point crucial : la banque centrale doit, selon le jargon financier, « injecter des liquidités » dans l'économie en période de crise. C'est-à-dire qu'elle doit créer artificiellement de la monnaie de façon à soutenir l'activité économique, à protéger les banques de la faillite et à éviter qu'un réajustement temporaire se transforme en récession ou en dépression prolongée. (Martin Masse)
  7. Mouais. Sur la crise, il y a plus de vrai dans ce qu'a écrit melodius que les libéraux veulent bien l'admettre. La crise aux Etats-Unis a pour causes, entre autres (il y a d'autres causes, c'est certain, mais elles me paraissent peu significatives en comparaison), la fin de l'étalon-or et son remplacement par le monétarisme friedmanien, la politique trop accommodante d'Alan Greenspan le randien et le recours aux "déficits assez grands pour s'occuper d'eux-mêmes tout seuls" de Reagan et des Républicains qui ont repris ses sabots ensuite, sous les louanges de nombreux libéraux un peu partout, y compris sur ce forum. Alors, oui, en effet, il y a de quoi douter.

  8. Sur la 5, l'arrogant P Cohen interviewe deux 'économistes', Lenglet et Toati, à propos de la situation Chypriote. Le premier explique trouver cette manoeuvre pas sotte pour régler le problème, pendant ce temps le second dodeline, on peut supposer qu'il n'est pas d'accord, et lorsque vient son tour de parole, il s'oppose sur un détail dont je ne me souviens plus, et puis j'ai renoncé, j'ai zappé

    Bref, ni l'un ni l'autre n'a exprimé ne serait ce que l'ombre d'un agacement devant ce braquage éhonté.

    Voilà l'info que le clampin de base ingurgite

    Un reportage montait une dame scandalisée, mais ces deux pignoufs papotaient autour de la faillite des banques, du paradis fiscal gnagna, des russes, tandis que la retraitée se voyait dépouiller allègrement

    C'est pas demain la veille, le grand changement libéral

    Ecoeurant

     

    Tu as eu tort de zapper. Alors que Lenglet a trouvé normal de s'en prendre aux déposants après avoir frappé les contribuables, Touati m'a surpris en s'opposant fermement à la taxe sur les dépôts bancaires. En revanche, son explication du pourquoi était déficiente vu qu'il pense toujours que nous sommes en train de sortir de la crise et que cette mesure va saper le regain de confiance récent. Comme quoi, il parle toujours en investisseur qui croule sous les émissions de la BCE.

  9. Je note en tout cas que tout ceci occupe pas mal de monde, "tout ceci" étant "Qui diable est Obertone ?".

     

    Vouloir connaître le vécu des auteurs à succès est une tradition française depuis Largarde & Michard.

     

    Le fond de son livre, heureusement, "tout le monde" s'en fiche.

     

    Peut-être parce que l'auteur l'a atteint tout seul ?

     

     

    Je ne suis pas sûr que les gens qui se lancent dans ce genre d'enquêtes palpitantes en sortent grandis. Et je peine toujours à en voir l'intérêt.

     

    Il est clair que Robin est en difficulté financière et aimerait bien récupérer une part du pactole. La question est de savoir combien de temps il tiendra avant de tomber dans la démagogie à la Soral ou à la Tasin.

  10. Le contraire serait étonnant, vu la situation. Mais on ne commente pas non plus la baisse de Hollande dans les sondages, donc ce n'est pas un complot rassure-toi. 

     

    Je n'ai pas vu non plus commenter l'information sur la substitution de la police égyptienne par les milices salafistes financées par la Saoudie. Il semble clair maintenant que le "modéré" Morsi a passé une alliance avec les salafistes, pourtant censés ne pas s'entendre avec les Frères.  

     

    http://www.lefigaro.fr/international/2013/03/15/01003-20130315ARTFIG00587-des-milices-islamistes-apparaissent-enegypte.php

     

    Je crois surtout que les Saoud essaient de déstabiliser le gouvernement Morsi, comme l'indiquent leur financement des émeutiers de Port-Saïd:

     

    http://www.theamericanconservative.com/articles/gulf-states-buy-egyptian-riots-149/

  11. Y a ceci qui circule.

    http://www.rue89.com/rue89-eco/2013/03/12/la-fable-bidon-de-la-famille-rsa-qui-gagne-plus-que-la-famille-salariee-240493

     

    A mon avis, effectivement la famille au RSA ne gagne pas plus, par contre, le faible écart entre la famille au RSA et celle à 2 smics est insultant pour cette dernière au vu des efforts...mais ça l'article n'en parle pas. Normal, on sent pas les fondamentaux de micro-économie dans le discours...

     

    La plupart des corrections ont lieu parce que la famille qui travaille a aussi droit à des aides. Or il est légitime de faire l'hypothèse qu'elle refuse ces aides, si l'idée est de démontrer que les aides permettent de vivre mieux que le travail.

  12. T'as quoi en leasing pour 200 ou 300 euros par mois? :huh:

     

    A 290 €/mois, avec un apport de 5000€, tu repars avec une BMW série 1 3 portes. J'ai entendu dire que 80% des BMW sont "vendues" en leasing.

     

    L'avantage du leasing est de toujours rouler sans souci et en voiture récente. Maintenant, il est évident que ça revient beaucoup plus cher que garder son vieux char payé comptant pendant 10 ans.

  13. Oui car on est sûr qu'en l'état de l'art, il s'agit d'une corrélation et non d'une causalité. Raison pour laquelle ce n'est pas la peine de s'offusquer d'une corrélation.

     

    Personne ne s'offusquerait qu'Obertone soit raciste. [troll]En revanche, s'il était opposé à l'immigration, ça finirait de démontrer qu'il est anti-libéral[/troll], car son balayage de l'inflation législative du revers de la main l'indique déjà.

  14. Une bonne partie des griefs faits à la société moderne n'ont pas encore trouvé le vrai coupable, ou plutôt le vrai coupable se cache derrière la modernité:

    - fort taux de divorce: résultat de la prestation compensatoire,

    - "impossibilité d'accéder à la propriété": résultat des normes obligatoires et des contraintes pesant sur la construction et le bâtiment,

    - impression de travailler pour des clopinettes: fort taux d'imposition,

    - impression d'avoir un travail inutile: combien d'emplois dans le secteur public ou, dans le secteur privé, financés par des projets publics ou liés à la réglementation ?

    - consommation massive d'antidépresseurs: sécurité sociale,

    - fort taux de suicides: ils sont observés surtout dans les services publics (EN) ou les grosses entreprises fortement administratives.

  15. Il y a plusieurs valeurs, tout simplement: la valeur marchande (ma voiture ne vaut plus rien sur le marché de l'occasion), la valeur d'usage (ma voiture me rend le même service qu'une voiture neuve), la valeur sentimentale (je n'échangerais pas ma voiture contre une voiture neuve), la valeur de sabre, etc.

  16. Je sais que c'est de l'humour, mais j'ai souvent entendu dire ça, elles changent vraiment ou arrêtent juste de faire des efforts parce qu'elles ont "gagnées" ?

     

    Tout dépend de la qualité du coach qu'elles épousent. D'où l'expression: "voulez-vous coacher avec moi, ce soir ?"

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