Aller au contenu

F. mas

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    12 787
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    43

Messages postés par F. mas

  1. Je ne jugerais pas du bon ou du mauvais emploi du vocabulaire et des techniques managériales dans les administrations publiques. Tout ce que je sais, c'est qu'elles existent, qu'elles ont une certaine efficacité (ça a des conséquences), que ce n'est pas nouveau, que je pense que ça répond à un besoin précis et pour ceux qui l'emploient, et pour ceux qui l'ont imposé, et que ne pas le voir revient à tomber dans le déni.

    Chitah, les top managers qui bossent dans le public et dans le privé dans ce pays ne viennent pas des mêmes écoles et n'ont pas les mêmes formations ? Simple question, ce n'est pas mon domaine.

  2. Je pense pour ma part que ne pas prendre en compte et les nouvelles techniques et le nouveau discours (empruntés au monde de la gestion et du management) que la bureaucratie tient sur elle même pour gouverner revient à se priver d'un instrument d'analyse déterminant, pour ne pas dire essentiel, de la politique et des institutions contemporaines, au regard de son poids réel.

    C'est également se rendre aveugle aux grandes différences qui traversent tous les courants idéologiques contemporains, y compris celui libéral, concernant la place à donner à l'Etat et à ses nouveaux modes de légitimation.

    Encore une fois, cette critique managériale ne date pas d'hier, puisque Burnham écrit en 41, et est reprise par des gens comme Aron ou plus récemment Sam Francis ou Paul Gottfried, et le vocable managérial est utilisé sans doute à tort et à travers, mais il existe et n'a rien de spécialement libéral.

  3. "Je pense que si le terme n'était pas autant galvaudé, il y aurait une critique féconde à faire du néo-libéralisme entendu comme Etat managérial, ingénieur et manipulateur de monnaie - typiquement l'idéologie de la concurrence organisée et réglementée par Bruxelles."

    +1

  4. Tiens, de B Garnot, j'avais lu une histoire de la justice en France pas mal du tout. Sur l'institution de l'Etat en France, il y a le livre de Rosanvallon "L'état en France de 1789 jusqu'à nos jours" (assez critique de la vision "continuiste" tocquevillienne entre AR et révolution), je retiens aussi la remise en perspective du poids de l'Etat faite par Landier et Thesmar dans "Le grand méchant marché" et le troisième tome de l'avènement de la démocratie de M. Gauchet (qui parle dans la première partie du changement de perspective opérée à la fin du 19eme concernant l'Etat. Dans le libéralisme du 19eme, l'Etat n'était pas pensé. On commence à en faire un outil politique majeur avec l'explosion industrielle, et surtout avec la guerre, jusqu'à devenir dans les esprits l'unique instrument légitime du changement social et de mobilisation politique). Sinon sur la préhistoire de l'Etat contemporain, il y a aussi le livre de Roland Mousnier, l'assassinat d'Henri IV, qui montre comme l'état prédateur à la fin du moyen âge à utiliser tous les moyens pour assurer sa domination et devenir le seul compétiteur politique sur le territoire français. A lire en parallèle avec Jean Nicolas, La rébellion Française, qui fait état de toutes les révoltes qui précèdent la révolution, et qui pour la plupart s'enracinent dans la contestation de l'avancée de l'Etat moderne et de l'impôt.

  5. Quand le mandarin sera utilisé comme langue de communication internationale a tous les niveaux, je serais d'accord (et je lirai le chinois, la langue écrite, c'est le chinois, le mandarin, c'est juste un accent biggrin.gif)

    D'après la fiche wiki, qui comme chacun le sait, énonce des vérités universellement valides, le mandarin est une langue parlée au nord de la Chine. Il est aussi l'une des six langues officielles des nations unies, ce qui indique bien qu'elle est aussi considérée comme une langue de communication internationale.

    Non seulement je suis de mauvaise foi, mais en plus je suis pervers. Je suis donc aller voir quelles étaient les langues officielles des nations unies, qui après tout peuvent être un bon indicateur de ces langues internationales qu'il faut connaître si on veut vraiment être du parti de la win. Il y a aussi l'arabe, l'espagnol et le russe, ce qui me fait dire que celui qui n'a pas quelques notions de ces 6 langues avant 50 ans, il a vraiment raté sa vie.

  6. Accumuler des stocks d'armes, écrire noir sur blanc sur le sujet de ses détestations, et planifier le meurtre d'autant de personnes étaient déjà trois bons indicateurs de l'état d'esprit du personnage. Je veux bien qu'on cherche quand même à évaluer si le geste était le produit de la folie passagère, mais il y avait quand même, de loin et au pifomètre, de bons indices qui pouvaient nous mettre sur la voie.

  7. Et Dungeon Master, et Rick Dangerous, tous les titres des Bitmap Brothers et compagnie!

    +1

    J'étais fin nul à Rick Dangerous comme à RD II. Par contre tous les lucasfilm du genre indiana jones, monkey Island ou Loom, sans oublier Maniac Mansion et Zak McKrakken. Mon grand frère était abonné à Joystick à cette période, et on en avait encore des piles entières chez mes parents jusqu'à ce qu'ils décident de les bazarder.

×
×
  • Créer...