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Coldstar

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Tout ce qui a été posté par Coldstar

  1. Deux remarques: Il faut laisser à chaque institution prestataire du service mariage toute latitude pour définir "ses" règles de fonctionnement (ex, l'Eglise ne marie que les couples H/F, l'Etat marie H/F, H/H, et F/F s'il le veut…) Cette prestation doit être sur un marché concurrentiel: théoriquement, n'importe quel organisme / entreprise / institution doit être libre de fournir ce service. Ce sont les individus seuls qui sélectionnent lesquels sont crédibles. Le contrat enlui-même est déterminé privativement.
  2. Coldstar

    Combien Mesurez-vous ?

    1 m 66 selon l'Armée, 1 m 70 selon la médecine du travail. Je ne me pèse jamais, mais je crois que je dois faire plus de 80 kg.
  3. Parce que le savoir économique a beaucoup plus évolué en tant qu'outillage technique que science morale, depuis un siècle au moins, les gouvernants recherchent cet aspect technique. Je pense que les interrogations sur les fins en économie n'a jamais cessé dans les écrits du monde universitaires. Mais sans doute est-ce un domaine trop difficile à renouveler pour susciter un intérêt comparable à celui de la technique? Là on ne parle que des purs mathématiciens. C'est une erreur de penser qu'ils sont seuls au monde. a/ L'histoire pose problème sur l'usage qu'on peut en tirer en économie. Je pense notammment à la Methodensreit, querelle des méthodes qui opposa Menger aux historicistes allemands, notamment Schmoller. Menger explique pourquoi il pense que l'on ne peut pousser bien loin l'usage de l'histoire en économie. b/ Il existe des économistes sociologues, même s'il n'on pas grande presse. Par ailleurs, tu avais parlé de Becker, qui a introduit une vision "sociologique" dans l'économie. En général, certains grands vizirs de l'école de Chicago maîtrisent pas mal la socio - bon, peut-être la socio à l'américaine, mais Bourdieu n'a pas le monopole, hein. c/ La psychologie monte très largement en puissance en économie. Je n'ai jamais eu de cours de psycho à proprement parler, donc je sais pas où en est cette science. Mais n'oublions pas Simon, qui était aussi diplômé de psychologie. N'oublions pas un courant qui monte en puissance, aujourd'hui, sous l'impulsion d'un Camerer notamment, où l'on parle même de Neuroeconomics (en attendant Gastrointestinal economics ), et qui soutient de plus en plus de publications. Ce courant a été porté dès les 70's par Kahneman et Tversky, justement dans une logique d'économie expérimentale, et qui puise ses racines dans une improbable rencontre entre la théorie des jeux et la psychologie économique. Voilà où notre discussion achoppe: la rationalité économique est une arlésienne, notamment chez les néoclassiques. C'est un concept dont la définition est parfaitement conditionnée par l'épistémologie des néo / nouveaux classiques. Ce concept n'est pas vrai, il est normatif. Il n'est pas parfaitement réaliste. Cependant, il gardera forcément ses adeptes tant qu'on ne lui substituera pas un concept de rationalité alternatif qui soit a/ meilleur sous l'aspect normatif b/ meilleur sous l'aspect positif. a/ je n'y crois et b/ est une gageure intellectuelle, sauf à convoquer un dispositif tautologique, donc peu explicatif. Il nous faudrait un spécialiste épistémologue, mais je pense qu'on peut trouver des indications dans un livre de Friedman: c'est la technique du as if : on modélise un arbitrage individuel comme si c'était un calcul. Ce n'en est pas forcément un, mais peu importe, car on sait toujours rendre compte de n'importe quel choix sous forme algébrique. C'est pourquoi je parle de prédiction probabilisable. Je suis anti-déterministe, je ne crois pas aux prédicateurs. Mais en augmentant une probabilité de réalisation de 88% à 91% sur une population, tu augmentes la taille de la cible, donc tu crées potentiellement une valeur ajoutée pour quelqu'un, donc l'existence du modèle qui augmente la proba se justifie. Le but de l'économie n'est pas que de comprendre, dès lors qu'il y a une demande pour la prédiction. Ca permet de juger les hypothèses. L'intérêt est évident pour moi. C'est une patate chaude, je prédis que tu vas te brûler les doigts Bon, on peut quand même lire ça: par exemple Il faut apprendre à composer avec le risque et l'incertitude en économie. Je ne me poserai jamais la question des fins. Essayer d'agir sur les fins n'est pas fondamentalement liberticide, mais c'est un motif de justification de la coercition. Surtout, la détermination des fins est le mystère qui fait tout l'intérêt de la vie en société. Je ne pose la question de la rationalité qu'en termes de cohérence en les différents objectifs individuels, et de cohérence actions / objectifs.
  4. En voila une discussion qu'elle est intéressante. Je reprends des extraits ici et là: Tout d'abord, Le Clown: 1/ Déjà, pour mettre les points sur les i, cela me paraît évident vrai et indiscutable. Mais je ne suis pas forcément en phase avec tout le reste. 2/ Sur le réductionnisme, je ne sais pas s'il est opportun de le comprendre comme une "réduction à une seule dimension". Un peu plus loin dans ton post, tu parles d'ailleurs de "point de départ". Or, selon moi, prendre un point de départ n'est pas une réduction à une seule dimension. 3/ Une parenthèse, je me suis toujours demandé s'il était opportun de parler de point de départ. Je ne sais plus qui avait une fois justifié la pertinence du holisme car le moment de la prise en compte de l'environnement est toujours premier, quand celui de la décision en elle-même n'est "que" second. D'une part, si on régresse infiniment, chaque décision est fonction d'une quasi infinité de succession de moments sociaux et individuels, et il est difficile, voire inutile, de recouvrer le point d'origine. D'autre part, l'étude des décisions à comme unité, selon moi, l'individu, non parce que le choix en lui-même est moment premier, mais parce qu'il est toujours dernier . Et quoi qu'on en dise, même si on sait reclasser les moments de la décisions, on ne peut les appréhender autrement qu'à rebours. 4/ Comme le dit très justement Wapiti, Personnellement, je pense que si. Je suis un fervent défenseur du réductionnisme, car ses propriétés heuristiques ME sont utiles. Je suis conscient des dangers du réductionnisme. Mais celui-ci ne conduit pas à l'erreur s'il n'est pas couplé à des déficiences logiques. Je ne reproche pas au holisme d'être un réductionnisme. Je ne souscris pas à la logique ne nombre de raisonnements holistes, dès lors que je récuse leur caractère logique. Je reproche avant tout aux collectivistes certains dérapages logiques et sémantiques, des analogies mystérieuses, telles celle entre volonté d'un nombre et Bien commun. Ou encore, la "justice sociale" (voir ce qu'en dit Hayek). 5/ Tu parles de la théorie néo-classique béckerienne, que je connais mal, mais il me semble que l'approche néo-classique globale prend tout à fait en compte les données collectives - ou du moins elle y est tout à fait possible quand on s'en donne la peine. Pas de "encore que…". 6/ Exact. Tout choix dérive d'un emploi de la raison, donc est rationnel. C'est indémontable. Mais tu le soulignes, alors, on n'explique plus rien. C'est encore Wapiti qui donne l'explication juste: La définition moderne de la rationalité chez les néoclassiques est celle de la cohérence interne. Pour ma part, c'est la meilleure définition, car comme dans la praxéologie, on ne se pose pas la question des fins. MAIS on peut exclure certains actions de la sphère rationnel, quand elle ne sont pas cohérente avec les fins poursuivies, ou les préférences. Mais parce qu'elle se refuse à juger les fins, elle n'est pas acceptée par tout le monde. 7/ C'est très pertinent. Je vois seulement une GROSSE complication: a/ Si un résultat n'est pas explicable par la réduction, est-il explicable autrement que par l'intuition? b/ Le but des modélisations en économie est de faire des prédictions probabilisables. Dès lors, si on ne peut pas réduire les résultats à ses parties, comment proposer des prédictions? Il faut bien reconnaître que ces modèles sont UTILES, même s'ils ne relèvent pas de la science exacte!
  5. Ta dernière phrase est extrêment opaque. Je ne comprends ni ce que tu veux dire exactement, ni comment tu le démontres.
  6. Notons, pour certains débutants qui pourraient (justement) s'en plaindre, que la rudesse des anciens est la conséquence de quelques mauvaises expériences passées.
  7. Sympa les discussions entre Khano et Kayek Ca me rappelle les discussion homme du libéralisme / homme du socialisme du regretté Franck… (pour ceux qui veulent un aperçu, voilà: http://240plan.ovh.net/~liberaux/viewtopic…7d6a94f3ea68dcb )
  8. Si on parle d'entendement, je me permets de citer the masterpiece en la matière: J'ai (à peine) commencé à le lire et sa réflexion est extrêmement intéressante.
  9. Ca m'intéresse aussi Pour info, mon adresse e-mail étant en accès libre dans mon profil, je n'ai pas besoin de la communiquer
  10. En principe, il est là: http://herve.dequengo.free.fr/Mises/AH/AH.htm EDIT: autant pour moi, le lien avait été fourni par le Doc.
  11. Moi pas; c'est un sujet sur lequel les professionnels de la bonne pensée sont imbattables, et n'auront de cesse de nous traîner. Parlons plutôt des sujets qui les dérangent.
  12. Moi, je ne l'ai pas lu en entier encore (!!!) mais bon, je me suis attaqué à la version complète.
  13. Comme dirait Patrice Alègre, les vrais bons réseaux, ce sont les réseaux de prostitution; mais je suppose qu'ils les fréquentent aussi. Rien ne peut leur échapper.
  14. Faut savoir reconnaître quand on raconte des conneries. Ce raisonnement est indéfendable Comment peut-on librement obtenir ce que l'on exige DES AUTRES?
  15. Là, on est d'accord. Aucun de ces propos ne méritent une condamnation judiciaire. Les seules sanctions envisageables sont sociales: le discrédit. Le coup du libertarianisme dans le marxisme, c'était quand même gonflé
  16. C'est vrai, ça Mélo: tant qu'ils sont corrects, moi je veux bien discuter. Si toi pas, il y a d'autres fils.
  17. Il n y a jamais de garantie. Dans 99,999% de tes actes quotidiens, où est la garantie?
  18. Non. Quand je laisse rentrer quelqu'un chez moi, je m'attend à ce qu'il ne foute pas le bordel, il s'attend à ce que je ne le réduise pas en esclavage. Appelle ça conventions (sociales - ça te fera plaisir de rajouter du social) ou encore contrats tacites.
  19. Je ne vois pas ce que tu vas chercher. On ne met rien du tout en apposition, si tu parles des "références", on signale juste des auteurs qu'on aime bien. Fanatisme? Ouh là là, attend, moi, regarde, j'ai mis Mises comme référence, surtout parce que j'ai parfaitement reconnu des pans entier de ma pensée dans Human Action. J'ai aussi "suivi" Mises sur certains points.. Après, fanatique, je ne suis pas d'accord sur tout: sa théorie monétaire vaut ce qu'elle vaut, j'y trouve moins d'intérêt; et je suis fort circonspect sur certains points, à commencer par ses considérations sur la place des mathématiques dans les sciences sociales. D'autre part, beaucoup de monde ici arrive à prendre ses distances avec ses auteurs de références sur certains points.
  20. Zut quelle quiche, j'ai voulu faire fonctionner Amazon, et j'ai tout cassé!
  21. Malheureusement, il n'est pas resté jusqu'au bout. Sage décision, moi je suis une bête en baston. Même que j'ai lu tout les NoriTaka 2723420914
  22. Moi j'aime bien les trolls, tant qu'ils sont amusants. C'est pour ça que je ne trolle pas personnellement, je sais pas faire rire les gens. Mais si tu as un quelconque talent comique, tu auras un fan en ma personne.
  23. Au fait les gars, on a été déçus hier, on était venus pour se friter un peu avec les bourges statolâtres, arrivé là on vous a pas entendu… EH BAH ALORS?
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