Ataraxie

Je cherchais seulement à comprendre : il m'a été reproché (et non Jim) d'avoir manqué de respect.

Jim ne manque-t-il pas de respect aux participants de liberaux.org qui pourraient manifester ?

Loin de moi l'idée de vouloir manquer de respect aux participants. Ce n'est pas moi qui ai qualifié la manifestation d'activité pour gauchistes.

Oui, la question à poser serait plutôt : iront-ils un jour manifester pour quoi que ce soit ?

Remarquez que l'explication du terrorisme ou du choc des civilisations par la "misère" ou le chômage, autrement dit par le primat de l'économique, n'est pas sans rappeler le matérialisme historique dont la culture et les valeurs sont réductibles aux superstructures idéologiques.

Cette fois c'est la peur des bombes. Comme quoi on trouve toujours une bonne raison pour ne pas manifester.

Êtes-vous le remplaçant de "Voldemort" ?

De toute façon, ce n'est pas aujourd'hui que les libéraux-libertariens vont se mettre à manifester !

Que signifie "je suis Charlie" sinon un appel à "se laisser égorger comme des agneaux" ? Il y a beaucoup d'agneaux.

Gare au péril humanitariste. Toute cette discussion me rappelle cette célèbre anecdote :

Avez-vous compris où je voulais en venir ?Dardanus, le film devient hélas ridicule dès la seconde partie.

Encore un film d'essence libertarienne : "cold in july" dans lequel notre héros descend un cambrioleur. Cela doit être vu comme un éloge du port d'arme et de la propriété privée (le réalisateur est sûrement un lecteur de Locke).

Voilà ; il n'est pas dans l'intérêt de Benoist d'adopter le libéralisme.

On croule sous les films libertariens !

Jorion appartient au courant de l'anthropologie économique par exemple ; F.Mas a déjà expliqué la raison de cette contestation au sein de l'université française.

Pas seulement en sociologie au sens strict : on peut citer, entre autres, le courant de l'école historique allemande.Pour revenir à de Benoist, il a toujours cherché à acquérir une certaine respectabilité auprès de la gauche. Déjà qu'il sent le soufre, alors imaginez si, en plus, il se montrait favorable au libéralisme économique. Il n'évoluerait dans aucun cercle d'intellectuels et resterait à jamais incompris. Donc cela est plutôt rationnel. Si vous recherchez quelqu'un issu de "la nouvelle droite" fortement en faveur du libéralisme on peut se reporter à Guillaume Faye.

Même le prix Wikiberal ? Plus généralement, cela s'applique même à toutes les décorations qui sont une émanation du "privé" ?

C'est prendre le mot pour la chose. Que le mot "liberté" n'ait pas existé par le passé n'implique pas pour autant qu'il n'y ait pas eu une restriction du pouvoir dans les faits.

N'est-ce pas vous qui, l'autre jour, considériez que les véritables libertariens ne peuvent faire union avec les "conservateurs" ? Vous abandonnez donc les étiquettes ?

Sauf erreur, ashlebon pose la question des applications (empiriques) du libéralisme autrement dit "que faire ?".

Généralement, du point de vue théorique, on croit que les idées mènent le monde. Du coup, on prône la métapolitique (en encourageant, par exemple, le développement de Contrepoints). Du point de vue pratique, il est conseillé de tendre vers un certain quiétisme (dans la mesure où la pratique, à tort ou à raison,s'éloigne nécessairement du domaine de la pureté théorique).

Il suffit qu'un film se montre méfiant à l'égard du pouvoir en constatant que les dirigeants sont "tous les mêmes" pour y voir un message libertarien.

Ce n'est pas sans rappeler la formule "la religion, c'est l'opium du peuple".

Disons qu'il révèle ce que le forum cherchait à camoufler : à savoir que ce test de personnalité est de l'astrologie à l'usage des hommes (comme Game of Thrones, un soap pour les hommes, pour vous citer). Après tout, on fait feu de tout bois, il n'y a rien de honteux : je ne connais personne qui puisse échapper aux croyances, aux préjugés et aux superstitions. De même, Philiber Té provoque un certain malaise : son libéralisme est tellement gauchiste qu'il met mal à l'aise nos plus progressistes.

Theor, inutile d'avoir à vous justifier : il vous est reproché d'avoir vendu la mèche malgré vous.