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xavdr

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  1. Le reversement de la charge de la preuve concernant le droit d'usage des œuvres de l'esprit me semble une bonne disposition, apportant par lui même une contrainte faible pour protéger des dispositions contractuelles légitimes trop fragiles sans cela. Par contre je suis très dubitatif sur l'escalade de flicage intrusif déployé au motif de mettre en oeuvre ce principe. En plus l'entrelacs des organismes de collecte constitue une véritable usine à gaz dont les composants sont autant de mangeoires d'un système para étatique voire syndicrate. http://mediatheque.c…Dro/40_Sprd.htm
  2. Mouarf ! Cette présentation me semble très approximative. Elle est souvent vraie mais ne constitue pas une définition rigoureuse… C'est exact. C'est pour cela que le copyright est défendable dans une perspective rigoureusement libertarienne. La seule construction généralement considérée comme non libertarienne dans cette affaire est le renversement de la charge de la preuve concernant le respect du copyright, supposé présent et contraignant sauf exception prouvable. C'est la condition la moins contraignante qui a été trouvée par les législateurs pour permettre un règne du droit efficace dans le respect des clauses contractuelles portant sur les oeuvres de l'esprit.
  3. Le 1er et le 3ème sens me semblent raisonnablement compatibles avec ma phrase. Ceci dit je comprend ce que tu veux dire : tu mets l'accent sur le fait que l'information n'est pas détruite par son piratage. Ce qui est détruit c'est tout ou partie de l'éventuelle légitime commercialisation contractuelle de son usage.
  4. Consommer un bien intellectuel sans le payer alors qu'on sait pertinemment que le payer fait partie des exigences contractuelles (probables voire certaines) est factuellement de la (toute petite) piraterie. Dans [Les aventures de] Pinocchio une génération d'enfant est transmuée en ânes à coup de tentations friandisesques empoisonnées. C'est la symbolique ésotérique d'une forme de damnation de fait rendant possible la sanction d'escalvagisme qui est en réalité recherchée par les tentateurs. En pratique une génération entière a plongé dans les joies empoisonnées du piratage d'oeuvres intellectuelles, adoptant les idées libertaires de liberté sans vouloir assumer la responsabilité de respecter la contrepartie contractuelle qui est celle de payer ce que l'on consomme. Les business models vont sans doute évoluer. Les majors sont peut être odieusement réfractaires en la matière. Sont elles en situation dominante sur l'exploitation des grands médias qui contribuent aux modes sociales qui constituent une composante importante voire dominante de la valeur d'une oeuvre ? Peut-être. En tous cas cela ne justifie en rien de devenir irresponsablement libertaire en dévoyant au passage le label libéral. EDIT
  5. La règle générale c'est que les "compagnies" sont libres de te proposer de la camelote, tu es libre de ne pas la consommer (donc de ne pas l'acheter quitte à les ruiner ce qui d'un point de vue éthique ne serait que justice) et de trouver d'autres fournisseurs ou de te sevrer, et si tu la pirates elles sont libres de te faire rouer de coups onéreux (ce qui d'un point de vue éthique ne serait que justice). Le cas particulier pouvant justifier la transgression du choix des "compagnies" (de mon point de vue qui n'est pas libertarien) est de faire face à un cartel pratiquant l'abus de position dominante avec chantage imposant aux artistes de ne rien faire sans lui.
  6. +1 La théorie libertarienne de la propriété intellectuelle existe. Elle repose sur le secret contractuel transitif de notoriété publique. En clair : vous communiquez une information à autrui sous réserve que cette personne respecte un usage de cette information. En pratique l'auteur communique son œuvre à un éditeur qui en vent l'usage familial à des clients via des distributeurs qui véhiculent le support. Tout ceci est parfaitement contractuel. Tant que les gens sont honnêtes et précautionneux cette construction contractuelle de la propriété intellectuelle permet de protéger aussi bien des œuvres que des inventions. Le problème se pose ensuite de rendre cette protection effective en cas de fuite due à des hackers ou des espions. C'est là que les approches divergent radicalement entre libéraux. Les libertariens insistent sur le fait que la puissance régalienne elle-même doit reposer sur des principes contractuels. - Certains libertariens estiment que la preuve de la faute individuelle est totalement à la charge du plaignant. Selon eux les utilisateurs d'une œuvre piratée par autrui sans qu'ils le sachent peuvent donc utiliser librement l'oeuvre, même si l'auteur (ou l'éditeur) les informe qu'il le leur leur refuse - Certains libertariens comme Rothbard reconnaissent le copyright. - Certains libertariens comme Ayn Rand reconnaissent le copyright et le brevet (je n'ai pas trouvé de paragraphe d'elle détaillant d'éventuelles réserves mais il y en a probablement). Les libéraux non libertariens admettent des aménagements dans l'organisation du droit quand ses fondements contractuels sont trop fragiles. Cette démarche ouvre la possibilité de renverser la charge de la preuve concernant la légitimité de l'acquisition du droit d'usage d'une oeuvre ou d'une invention. Toutes les oeuvres ou les inventions sont réputées protégées sauf celles dont il peut être prouvé qu'elles ne le sont pas. - Certains libéraux non libertariens préfèrent se ramener à l'approche libertarienne sur ce sujet. - La plupart des libéraux non libertariens adoptent cette construction juridique du renversement de la charge de la preuve. Il y a néanmoins débat parmi eux sur la portée (temporelle, véhiculaire, etc.) et les modalités de mise en oeuvre (contrôles aux fins de preuve ou de collection de redevance, etc.), notamment pour la portée et la pertinence des brevets car ceux-ci accordent une exclusivité même face à une réinvention sincèrement autonome.
  7. Hier intéressante présentation d'Alain Laurent sur l'actuelle tentative de récupération de l'individualisme par la gauche anti libérale, qui a de forte chance d'influencer la pensée politique de gauche des décennies à venir, et notamment celle de l'EdNat. Cette présentation sera probablement suivie d'un article publié sur le site de l'Institut Coppet. Prochaines séances : Lundi 6 février : Serge Federbusch - La dynamique du clientélisme dans les collectivités locales Lundi 13 février : Jean-Baptiste Noe - Galilée
  8. +1 J'en discutais récemment avec Stéphane GEYRES (l'un des deux organisateurs du bouquin 100 auteurs /100 thèmes /100 pages en préparation) qui défendait abruptement l'idée qu'aucune forme de propriété intellectuelle n'est compatible avec le libéralisme et qu'il n'y a sur ce sujet comme sur les autres qu'un seul droit libéral, écartant d'office la phrase "La propriété intellectuelle fait débat" présente dans mon texte. Pour le décoincer (ce qui à cette heure n'est que partiellement obtenu) puisque la discussion rationnelle ne suffisait pas j'ai du lui citer quelques sources libérales qu'il pouvait culturellement difficilement écarter à la légère du label libéral.
  9. 1/2 ou 1 sec pour mettre le pied sur la pédale de frein ; idem pur appuyer. A 120 km/h = 2 km / mn = 33 m /sec cela fait une sacré distance. Si tous les véhicules freinent avec 1/100 ème de seconde de différence cela fait moins d'un mètre pris sur la distance de sécurité. Autant dire que c'est une sacré amélioration par rapport aux conditions empiriquement constatées avec la conduite manuelle actuelle lors des heures de circulation chargées. Incidemment cela permettrait de doubler ou de tripler le débit des autoroutes, donc de gagner des milliards d'euros sur les infrastructures (chaque année si la circulation doublait ou triplait). Oui, il y a sans doute une robustesse à développer en la matière. Cependant même sans réaction intelligente du véhicule, sur autoroute c'est déjà moins dangereux que la situation actuelle en raison du gain de sécurité sur le freinage et la somnolence. Soit dit en passant, la robustesse semble être déjà au rendez vous avec les Google Cars.
  10. xavdr

    Agriculture et libéralisation

    +1 Il maitrise le marché agricole mais pas les rééquilibrages économiques. Pour lui la chute des prix agricoles c'est uniquement la ruine des petits agriculteurs sous développés ; il oublie que ça alimente des milliards de personnes à bas prix et que cela libère de la main d'œuvre. Ceci dit nombre de libéraux oublie un peu vite que le libéralisme ne garantit pas que la main d'oeuvre sous qualifiée trouve instantanément de quoi subsister, et que de telles main d'oeuvre apparaissent parfois soudainement, ruinées dans leurs anciennes activités par certains progrès technologiques abaissant drastiquement les côuts de production au bénéfice des consommateurs. Cela a d'ailleurs été historiquement la raison de l'apparition de la démocratie sociale, dont on connait la dégénérescence accélérée issue de ses dérives clientélistes sans limites conceptuelle.La variante libérale repose sur des systèmes assurantiels également malaisés à mettre en oeuvre pour neutraliser des risques qui après des années d'absence de concrétisation, se concrétisent soudainement en l'espace de quelques années pour des populations professionnelles entières. Il dénonce les soudaines hausses des prix entre deux périodes de longue baisse, qu'il attribue probablement à raison aux fluctuations des stocks. Il y a sans doute pour nous une réflexion à identifier ou à parfaire sur l'équilibre entre flux tendus, stocks de sécurité, et méfiance sur certaines éventuelles coordinations spéculatrices pouvant engendrer des disettes toutes les quelques années. La volatilité des banlieues urbaines de tous les pays, et surtout des pays en développement est une des clés des bouleversements politiques qui risquent de se produire dans le monde une fois la crise monétaire entrée dans une phase socialement aigüe. Il commet l'erreur habituelle d'un pessimisme alimentaire fondé sur des nombres bruts (légère augmentation des mal nourris) et non sur des pourcentages de la population mondiale (au fil des décennies forte baisse des mal nourris). On peut le citer sur un point important : il affirme qu'on sait produire durablement 2 ou 3 fois plus de nourriture qu'aujourd'hui.
  11. Le sujet de l'invasion de l'Irak était bien plus polémique que vous ne semblez vous en souvenir, avec un jeu de billard entre électeurs, USA et ONU. Bush Jr était pour et le congrès ne souhaitait ni y faire obstacle ni en prendre la responsabilité. Le contournement légal via la délégation ponctuel de responsabilité fut donc le compromis négocié. Ca n'était franchement ni légal dans l'esprit ni illégal dans la lettre. En droit anglo saxon, c'était donc legal mais tellement borderline qu'on en débat encore des années après, et que la phrase de Ron Paul "without proper authority" peut être arguée comme parfaitement juste.
  12. Dans "boingboing". Tremblez ! ^^ Oui, c'est un discours remarquable. C'est super de l'avoir traduit ! Tu crois que c'est un sosi prononçant un faux discours écrit des années après, dans un studio de 100 mètres de large reconstituant l'hémicycle du congrès ??? ^^ Peux tu citer sa phrase ? La seule que j'ai trouvé à ce sujet est sa prévision que UK & US "will attack Irak withouth proper authority". Si c'est bien cette phrase il est tout sauf clair qu'il se soit trompé. Le sujet fait débat des années après au plan juridique, et plus encore au plan diplomatique.
  13. Au moment de leur arrestation je suppose que non. J'ai utilisé l'expression pour signifier que ce n'était pas des civils ordinaires.
  14. Pour revenir au thème de ce fil, quels pouvoir d'asile les traités accordent-ils à la Croix Rouge et pourquoi la Croix Rouge aurait-elle hébergé des combattants armés palestiniens ?
  15. @ Chitah 26 janv 23:23 +1 A propos du Hamas il y avait le même problème de distingo avec les indépendentistes irlandais ou basques (et avec les partis communistes du début et milieu du 20ème siècle). Leurs partis politique servaient volontairement de terreau au recrutement à des mouvances armées pratiquant les assassinats. Au moins prenaient ils la précaution de donner des noms distincts à leur parti et à leur groupes armés.
  16. Tu ressembles surtout à un européen, pas à un mélange d'arabe et de phénicien ! Ce débat est apparu entre nous à propos de la plausibilité du libellé de la "loi du retour" permettant à tout juif d'immigrer en Israel.
  17. Face à la faillite des élites démocrates sociales, les adversaires de la démocratie sociale vont pouvoir s'exprimer plus facilement, quels qu'ils soient. En France ce sont majoritairement des alter mondialistes mais aussi un peu les libéraux et nous avons d'autant plus l'utilité urgente de nous exprimer !
  18. De toute évidence Daniel parle de la crise monétaire qui montre l'échec du keynnésianisme, de la crise de confiance envers le monde politique qui n'a rien vu venir et tait le plus gros de ce qui va venir, et peut être aussi de la nouvelle puissance d'Internet et des réseaux sociaux qui modifien considérablement la donne médiatique. Dans le domaine des campagnes électorales tout ceci se concrétise aux USA avec le succès de Ron Paul qui multiplie son score des précédentes élections et se trouve actuellement parmi les 3 grands candidats aux primaires US. Certes les USA dotés de pères fondateurs libéraux sont un terreau plus fertile que la démocratie française dont les pères fondateurs ont été rapidement placés sous la dominante jacobine. Cependant il y a bel et bien une fenêtre historique pour faire progresser le libéralisme en tant qu'alternative à la démocratie sociale.
  19. Il n'y avait pas de mur mais un océan tout entier. Juste à coté de l'île de la statue de la Liberté il y a une autre petite île qui recevait les navires d'immigrés new yorkais. Leurs noms étaient changés d'autorité de façon à les angliciser. C'était l'époque où d'immenses terres vierges devaient être peuplées en Amérique du Nord au moment même où les réformes agraires, le machinisme puis l'hygiène changeaient les ratio de main d'œuvre entre agriculture et industrie en Europe. Pour revenir à la philosophie politique et l'immigration à mon opinion les contrôles migratoires sont légitimes à condition d'être proportionnés en portée géographique et civile entre: 1- la liberté de circuler des nouveaux, alliée à la tolérance des anciens et 2- la propriété individuelle et collective des anciens, alliée au devoir d'adaptation des nouveaux. En d'autres termes les propriétaires d'une collectivité (i.e. les électeurs dans une démocratie classique) ont légitimité à choisir et discipliner l'immigration qui va venir sur leur territoire et les côtoyer chaque jour dans les espaces publics tout en partageant avec eux les services administratifs et régaliens locaux (justice, police, etc.). De ce fait la portée géographique est celle du territoire où on circule en une journée ordinaire, regroupant domicile, travail, commerces et administrations. Cela correspond à la région (au sens français). L'état national peut plafonner uniquement en cas de mise en danger directe de la sécurité militaire régalienne. En portée civile le contrôle migratoire régional peut inclure des quotas par origine philosophique, religieuse, etc. ainsi qu'un achat ou location d'un droit d'usage des infrastructures, voire indemnité de perturbation culturelle en fonction des connaissances et origines de l'immigré. C'est mon interprétation du principe de subsidiarité et l'arbitrage entre liberté de circuler et respect de la (co)propriété des espaces publics, infrastructures et administrations. Et surtout qu'on ne me dise pas qu'en anacapie cela ne se passerait pas comme ça : de nos jours la plupart des quartiers privés est totalement tolérante mais certains d'entre eux mettent des règles drastiques (prix minimal de la maison pour l'installation, respect des fêtes religieuses, cooptation individuelle impérative pour les nouveaux arrivants, etc.). Ensuite vous pouvez défendre l'idée utilitariste que c'est trop compliqué ou l'idée moraliste que vous placez le principe de libre circulation bien au dessus du principe de propriété. A mon humble avis le jusqu'au boutisme appliqué à ces deux critiques est erroné, même si elles ont une valeur importante. La 1ère me semble trop pessimiste quant au champ des possibles organisationnels. La 2de me semble occulter des pans de la nature humaine ou bien oublier à la légère la légitime jouissance des fruits de son comportement qui justifie le maintient coopté d'une différenciation culturelle régionale. Réciproquement des nations forteresses face à l'immigration me sembleraient faire trop peu cas de la liberté de circuler et donner au principe de (co)propriété terrienne une portée temporelle et civile totalement exagérée.
  20. Merci pour ces précisions, Rincevent. Pour éviter les influences clientélistes magnifiées par les coalitions, rien de tel qu'un droit de véto ou d'abrogation accordé à la démocratie directe ! En ce qui concerne l'évaluation des terres de la Palestine du mandat britannique en 1943, je vous signale l'information rapportée lors d'un précédent débat dans ce forum à la suite du Café Liberté dédié à l'Enquète sur les origines de l'antisémitisme musulman de Philippe SIMONNOT. http://www.liberaux….post__p__647311 Non seulement il viennent presque totalement ou au moins partiellement de l'ancien royaume Khazar situé en Asie Mineure converti totalement ou partiellement au judaïsme vers la fin du 1er millénaire, mais en plus s'agisant de "la loi du retour" cela a tout à voir avec le schmilblick. http://fr.wikipedia….Ashk.C3.A9nazes http://fr.wikipedia….s_sur_les_Juifs
  21. "Donc" "forcément" "ne peuvent" "R" "évidemment" "qui s'impose" : c'est votre prose pas la mienne. Voici quelques chiffres portant sur la population de l'agglomération de Paris : https://docs.google….que_0.pdf&pli=1 1800 : 546 000 habitants. 1900 : 2 500 000 habitants 2000 : 10 000 000 habitants. Ce changement démographique vient 1- de l'allongement de la durée de vie 2- de l'automatisation agricole 3- de l'existence d'activités urbaines plus lucrative que les autres activités de la campagne 4- de facteurs spécifiques à Paris et à la France. Les 3 premiers points sont vécus aussi par les villes des pays en développement avec quelques générations ou siècles de retard. La croissance des populations arabes urbaines de Jérusalem et de la grande Palestine est elle atypique ? http://books.google….bitants&f=false D'autres villes proches de la cote méditerranéenne ont connu une croissance foudroyante. La révolution industrielle en est une des causes ; elle se serait fait sentir dans ces régions tout particulièrement lors de la génération qui suivit la seconde guerre mondiale (p 166). Par exemple la ville marocaine de Casablanca qui n'existait pour ainsi dire pas au 19ème siècle avait 163 000 habitants en 1931 et 700 000 dans les année 1950, contrairement à Fez dont la population est restée relativement stable, la ville étant située loin de la côte (p 166). Entre 1900 et 1930 Alger, Oran, et Constatine ont vu leur population doubler ou tripler (p 178). Après WW2, Damas avait 500 000 habitants, Amman 100 000, Rihyad 80 000, Beyrouth 350 000 (p 167). http://fr.wikipedia.org/wiki/Ankara#Population Ankara avait 15 000 habitants en 1910, puis devenant capitale turque 157 000 en 1940, 646 000 en 1960, 3 200 000 en l'an 2000. http://books.google.fr/books?id=zIjRVxZj8b4C&pg=PA244&lpg=PA244&dq=damas+population+1800+1900+inhabitants&source=bl&ots=jl05JjtykS&sig=fcrrnJws4QzrUTUMMnuAbhWcB_E&hl=fr&sa=X&ei=Go4fT_7rOMnZ8AObgamfDg&sqi=2&ved=0CCcQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false En 1885 l'Empire Ottoman dénombre dans les régions de Beyrouth 570 000 hab, Damas 400 000, Jérusalem 230 000 puis en 1914 : 820 000 hab, 920 000 hab et 330 000 hab. En 1950 les agglomérations de ces villes comportaient 300 000 hab, ???? hab et 200 000 hab dont 100 000 arabes. Aujourd'hui les agglomérations de ces villes ont 1 200 000 hab, 6 500 000, 800 000 habitants dont 200 000 arabes "seulement" suite aux politiques discriminatoires de l'état israélien. Bref, la croissance de la démographie de certaines villes peut vous sembler spectaculaire, bien souvent elle vient simplement des campagnes avoisinantes et de l'amélioration de la durée de vie, et cela s'est déroulé un peu partout au sud et à l'ouest de la Méditerranée. Les viles israéliennes ont spécifiquement bénéficié de l'apport démographique juif mais l'urbanisation arabe était en marche avec ou sans eux et la grande Palestine du mandat britannique était durant WW2 peuplée en grande majorité d'arabes dont la croissance démographique endogène reste forte depuis lors alors que la démographie juive se tasse.
  22. Halte. Lisez le rapport du Mandat britannique produit dans les années 1940. Les terres juives étaient très minoritaires mais à forte valeur ajoutée (fruits, etc.). et le pays était loin d'être désert. Ensuite les terres cultivées par les juifs à cette époque n'étaient pas apparues comme par miracle au milieu du désert. Il y aeu toute une campagne de rachat masqué des terres via des prêtes noms qui a duré plusieurs générations, notamment dès le 19ème siècle avec des capitaux de la famille Rothschield. En 2000 l'agglomération de Paris a 10 M habitants. En 1800 elle en avait probablement 20 ou 100 fois moins. Le quartier du marais , qui est aujourd'hui considéré comme un des quartiers centraux était encore un marais sous Balzac. Le 15ème arrondissemnt de Paris qui héberge près de 500 000 habitants était une zone champêtre. etc.
  23. Non détrompez vous c'est de la propagande. Il y eu beaucoup d'immigration mais c'était loin d'être un désert, même si une partie importante des terres de la Palestine (selon la définition du Mandat britannique) étaient et restent désertiques. En outre lors de la prise de pouvoir juive nombre de terres cultivées appartenant à des palestiniens qui s'étaient réfugiés pour quelques mois à l'étranger en raison du conflit militaire ont été arbitrairement rebaptisées "désert" afin d'en édulcorer le caractère odieux de la confiscation. Il y a un débat pour connaitre la proportion des terres "rendues cultivables" par les juifs qui rentrent en fait dans la catégorie des confiscations brutales de terres déjà cultivées mais laissées à l'abandon quelques mois durant le conflit. En outre avant le conflit international il y avait des brigades de massacreurs qui semaient la terreur afin de procéder à une épuration ethnique. Aujourd'hui de tels faits seraient qualifiés de crimes contre l'humanité ; à l'époque juste après la seconde guerre mondiale ou les frontières soviétiques et polonaises ont été repoussés de quelques dizaines ou centaines de kilomètres cela était odieux mais n'engendrait pas l'opprobe pan occidentale accompagnée de mandats d'arrêts internationaux.
  24. Elles sont massivement et discrimainatoirement subventionnées sous des formes diverses et variées tels les loubiavitch dont des amis juifs m'expliquent qu'ils vivent sans travailler grâce auxdites subventions…
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