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Salin En Colère


Messages recommandés

Très bel article de Salin.

Dans la même verve on trouve l'édito du dernier numéro du Cri des contribuables.

Fabrice, si le pouvoir d'achat ne semble pas avoir baissé, comment expliquer la baisse du tourisme ? (Sur la côte les gens vivant du tourisme disent avoir perdu 30% environ de leur chiffre d'affaire l'été dernier, et ils se plaignaient déjà de la baisse d'activité l'été précédent).

il me semble que la France perd sa place de leader du tourisme, au profit de l'Espagne, qui devient la première destination touristique au monde. Pour reprendre ton chiffre Fredo, je dirais que la Costa del Sol est probablement 30% moins chère que la côte océanique française, et peut être 40 ou 50% moins chère que la Côte d'Azur…

Ben oui, c'est bête, mais les 35h, qui causent au petit commerce de tourisme (cafés, restos, etc) des complications inextricables, a entraîné un net renchérissement du coût du travail, et donc des tarifs appliqués aux clients, qui en définitive payent la différence. Au plus grand bénéfice de nos voisins, et néanmoins concurrents.

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Comme l’a dit un premier ministre belge, « avant mon arrivée, le pays était au bord du gouffre. Mais moi, je compte bien lui faire faire un grand pas en avant ! ».

L'ineffable Théo Lefèvre (qui a gouverné de 1961 à 1965)?

je l'ignore, je pense même que cette phrase n'a jamais été sortie, mais elle relève presque du mythe contemporain !

(PS : je tente de respecter la promesse que j'ai faite à Mélo, en tentant de participer un peu plus qu'auparavant)

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Le plus balaise, chez nous, c'est Raffarin ("Les veuves vivent plus longtemps que leurs conjoints". )

Moi j'aime bien Jean-Louis Debré, qui a dit à propos de la Corse : "Je n'imagine pas un instant cette île séparée du continent".

Sinon, j'aime bien aussi la formule de Coluche que j'ai dans ma signature.

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Histoire d'en rajouter :

Posté le: 01 Juin 2005 13:53    Sujet du message: Le cercle du poete dirigeant disparu :icon_up: 

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PARIS (AFP) - En trois ans, Jean-Pierre Raffarin, l'homme de "la France d'en bas", s'est rendu célèbre par des formules dont certaines sont passées à la postérité.

"Raffarinades" choisies:

La vie:

- "Notre route est droite, mais la pente est forte"

- "Les jeunes sont destinés à devenir des adultes"

- "L'avenir est une suite de quotidiens"

- "La route, elle est faite pour bouger, pas pour mourir"

- "Je dis aux jeunes : la fête, c'est la vie. La vie, c'est ton visage !"

- "La modestie, ça ne se proclame pas, ça se vit"

- "Il existe aussi une intelligence de la main (…) et elle communique directement avec le coeur"

- "Les veuves vivent plus longtemps que leurs conjoints"

- "Je vous recommande la positive attitude"

La politique:

- "La France est forte quand c'est une force qui va et qui sait où elle va"

- "La Marseillaise sera d'autant moins sifflée qu'elle sera entonnée par tous"

- "Le citoyen est un piéton de la République"

- "Un peuple qui doute n'est pas un peuple qui marche"

- "La politique, ce n'est pas un sport, ce n'est pas une équipe contre une autre: on est tous l'équipe de France"

- "A force de penser au pluriel la politique, certains ont oublié le singulier de la France"

- "Merci (à Bernadette Chirac) de nous montrer que la victoire n'est pas facile, qu'elle se gagne étable par étable, commune par commune"

- "La rue doit s'exprimer mais ce n'est pas la rue qui gouverne"

- "Il faut mettre en place la République du bon sens"

- "Il y avait un projet de loi qu'on a arrêté à temps. C'était : quand on ne travaillera plus le lendemain du jour de repos, la fatigue sera vaincue"

- "C'est promis, l'année prochaine je viendrai avec des allègements d'impôts. Je ne prends pas de rique puisque le voisin d'en face l'a annoncé"

- "Les jeux +perso+ ne sont pas des jeux d'avenir"

L'Europe et le référendum:

- "L'Europe à laquelle nous devons penser demain, ce n'est pas l'Europe d'hier"

- "The yes needs the no to win against the no" ("le oui a besoin du non pour gagner contre le non")

- "Ne soyons pas frileux, ne soyons pas frigides" avec l'Europe

- "Mon oui est plus qu'un non au non"

Lui-même:

- "Je ne suis pas énarque, je parle directement comme je suis"

- "Je n'aime pas beaucoup ne pas être dans le logiciel central de moi-même"

- "Est-ce que j'ai l'air d'un psychosé ?"

- "J'ai mes rondeurs mais j'ai mon énergie"

- "Je suis le pilote de l'Airbus gouvernemental"

- "Je ne travaille pas pour moi, je n'ai pas un ego hypertrophié"

- "Il faut sauter des haies et finalement, je saute les haies les unes après les autres"

- "On annonce toujours mon départ pour la semaine prochaine. Finalement j'ai quelque résistance"

- "J'aimerais un jour être globe-trotter"

- "Je repars à neuf"

Ça pourrait aller dans la Taverne, ou paraître hors sujet. Mais quand il s'agit d'aphorismes de nos dirigeants, on voit mieux le contrepoint par rapport à une "vraie" réflexion comme le texte de Salin. On peut avoir le sens de la formule, encore faut-il que ça veuille dire quelque chose…

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Moi j'aime bien Jean-Louis Debré, qui a dit à propos de la Corse : "Je n'imagine pas un instant cette île séparée du continent".

Ahh, c'est marrant, ça, j'ai failli citer Debré, mais je n'avais plus de citations sous la main. Je me souviens juste qu'il écrivait, lorsqu'il était à l'Intérieur, le mot "délinquance" avec un "c", ce qui avait rendu hilare toute l'Assemblée (une copie d'un de ses fax manuscrits y avait circulé).

Toubon est pas mal non plus.

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"Un peuple qui doute n'est pas un peuple qui marche"

A mettre en parallèle avec cette citation d'Audiard tirée je crois de "Un taxi pour Tobrouk": "un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche".

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L'ineffable Théo Lefèvre (qui a gouverné de 1961 à 1965)?

je l'ignore, je pense même que cette phrase n'a jamais été sortie, mais elle relève presque du mythe contemporain !

(PS : je tente de respecter la promesse que j'ai faite à Mélo, en tentant de participer un peu plus qu'auparavant)

J'ai parlé avec un type qui a pas mal roulé sa bosse en Afrique et il semblerait que la phrase soit de Mobutu. Le personnage en question a assisté au discours où la phrase a été prononcée.

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Je suis d'accord avec tout ce que dit l'ami Salin.

Etant bientot diplomé , il est vrai que la France représente plus un prison fiscale avec 60 millions de forçats qu'a un eldorado.

En plus je suis stagiaire mal payé donc je suis d'autant plus d'accord.

Le probléme principal et j'en discute souvent avec mes amis : où va t on trouver ces hommes et ces femmes prets a détruire ce tragique systéme en révolutionnant notre modéle economique?

On ne voit pas de discours qui aille dans le sens de moins d'impots ou la fin du modéle social hérité de la fin de la guerre.

un de mes prof disait "les idees con ne meurent qu'avec ceux qui les ont inventées" et encore pas toujour pourrait on ajouter.

Je crois qu'il faut attendre la génération des hommes politiques ayant fait leur études dans la fin des années 70 à l'éfondrement des modéles keynésiens.

en gros l'aprés sarko.

enfin j'espere

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