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Pourquoi Tant De Haine ?


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Vous en avez peut-être déjà parlé, mais je n'ai pas trouvé et je ne sais pas très bien me servir du moteur de recherche… :icon_up:

Bref, j'aimerais savoir quelles sont les raisons, selon vous, de la mauvaise réputation dont souffrent les libéraux dans notre pays à l'heure actuelle.

J'ai l'impression (et le débat sur le TCE l'a montré) que les gens associent au mot "libéral" des choses qui n'ont qu'un rapport lointain avec ce mouvement ; en vrac George Bush, le Medef, le chômage, la perte des valeurs identitaires…

Sans parler que la montée en impopularité du patronnat français coïncide malheureusement avec le fait que les principaux défenseurs publics du libéralisme (ou prétendus tels) appartiennent à ce milieu.

(Remarquons qu'à l'inverse, les défenseurs les plus bruyants du collectivisme ne sont que rarement des artisans et des patrons de PME, mais exercent souvent une profession liée à la fonction publique, genre postier, tiens donc comme c'est curieux, mais comme dit le cliché chacun voit midi à sa porte. Ferme la parenthèse, veux-tu ?)

Sinon, la concentration (souvent effrayante) des entreprises en gigantesques monopoles privés, genre Coca-Cola ou Danone, est souvent associée au libéralisme, alors que selon certains la constitution de monopoles affaiblit le principe de concurrence harmonieuse et, donc, est contraire à l'esprit libéral.

Et vous, comment vous positionnez-vous ? Les lois antitrust américaines vont-elles à l'encontre du libéralisme où lui permettent-elles de se maintenir ? (Je suis ici pour apprendre, merci).

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Il y a près de 200 ans, Benjamin Constant remarquait que la plupart des Français craignaient la liberté parce qu'on leur en présentait un simulacre. C'est toujours vrai aujourd'hui.

Concernant les lois anti-trust, il en a déjà été question à plusieurs reprises. Pour approfondir ce thème, je te conseille de visiter le site de l'institut Molinari par exemple: http://www.institutmolinari.org/concurrence.htm

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Sinon, la concentration (souvent effrayante) des entreprises en gigantesques monopoles privés, genre Coca-Cola ou Danone, est souvent associée au libéralisme, alors que selon certains la constitution de monopoles affaiblit le principe de concurrence harmonieuse et, donc, est contraire à l'esprit libéral.

On y réfléchira le jour où les Etats ne subventionneront plus les entreprises (à l'exportation ou autrement).

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Oui, d'ailleurs ça risque de repousser des libéraux potentiels si c'est fait à outrance.

Allez, une de mes phrases préférées : "La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe."

Mais j'avoue que c'est facilement tentant surtout quand on est un nouveau libéral…

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Il faut dire que le terme libéral est toujours mal perçu pour de mauvaise raison.Dans notre pays on associe à libéral tout ce qui n'est pas de gauche ou du centre.Ainsi entend on les socialistes caractérisés d'ultra-libéral la politique mené par l'UMP. La différence entre le libéralisme et le socialisme de droite comme l'appellait Chitah dans un autre fil est inexistant aux yeux de beaucoup de français.

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Si on arrêtait de se lamenter au sujet de la mauvaise image du libéralisme et de s'apitoyer sur nous-mêmes ?

Le meilleur moyen de rester un incompris est de se complaire à affirmer qu'on l'est.

:icon_up:

Très amusant d'ailleurs la réaction de certaines personnes quand j'exprime mes idées : "ah ouais mais t'es libéral toi ? J'aurais pas cru ? ". :doigt:

Comme je suis un garçon très sympathique, ça les turlupine un peu et facilite la discussion. Et pour ceux que ça dérange vraiment et que je ne vois plus, c'est un formidable repoussoir d'abrutis.

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:doigt: 

Très amusant d'ailleurs la réaction de certaines personnes quand j'exprime mes idées : "ah ouais mais t'es libéral toi ? J'aurais pas cru ? ".  :warez:

Comme je suis un garçon très sympathique, ça les turlupine un peu et facilite la discussion. Et pour ceux que ça dérange vraiment et que je ne vois plus, c'est un formidable repoussoir d'abrutis.

moi c'est pareil, je ne dit jamais le mot liberal et ça passe beaucoup mieux ! :icon_up:

Pour la question des lois anti trust Alan Greenspan (le gouverneur de la banque centrale Américaine depuis 20 ans) disait qu'il s'agissait la d'Alice au pays des merveilles.

Vous ne savez pas ou est la ligne rouge, vous ne savez pas quand vous l'avez franchie et en quoi vous avez fait une infraction tant qu'on ne vous l'a pas signifié. Et vous n'avez aucun moyen par conséquant de prévoir le risque financier correspondant.

C'est d'ailleur l'état qui lance des poursuites, lui même fauteur des seuls vrais monopoles, ceux maintenus par la force de la loi.

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Il faut dire que le terme libéral est toujours mal perçu pour de mauvaise raison.Dans notre pays on associe à libéral tout ce qui n'est pas de gauche ou du centre.Ainsi entend on  les socialistes caractérisés d'ultra-libéral la politique mené par l'UMP. La différence entre le libéralisme et le socialisme de droite comme l'appellait Chitah dans un autre fil est inexistant aux yeux de beaucoup de français.

J'ai pourtant l'impression que nombre d'élus UMP sont tentés d'appliquer, de loin en loi, de vraies mesures libérales. Mais ils doivent bien vite reculer sous la menace des risques de grèves, de tollés syndicaux, et du président lui-même.

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Invité Aurel

Les élus UMP aiment bien les mesures libérales tant que celles-ci se résument à un avantage pour leur clientèle : ISF, baisse d'impôt sur le revenu. Mais dès qu'il s'agit de laisser ces bonnes gens vivre, c'est terminé on ne rigole plus. Le PD, le drogué, l'anar on le casse, allez on le dresse parce qu'il faut être moderne. Avec les enfants de cette bonne bourgeoisie, il faut un peu évoluer sur les moeurs si on veut renouvelr la clientèle.

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Les élus UMP aiment bien les mesures libérales tant que celles-ci se résument à un avantage pour leur clientèle : ISF, baisse d'impôt sur le revenu. Mais dès qu'il s'agit de laisser ces bonnes gens vivre, c'est terminé on ne rigole plus. Le PD, le drogué, l'anar on le casse, allez on le dresse parce qu'il faut être moderne. Avec les enfants de cette bonne bourgeoisie, il faut un peu évoluer sur les moeurs si on veut renouvelr la clientèle.

Je tiens à signaler que le couple trentenaire moyen avec un ou deux gosses n'est pas ménagé non plus. A titre d'exemple, outre les problèmes infernaux de gardes d'enfants dus notamment au monopole d'état sur les crèches, le passage à la mensualisation des assistantes maternelles agréées génère dans de nombreux cas une augmentation mensuelle de 50% de la prestation d'origine (sans amélioration particulière évidemment). Totalement transparent pour le budget de nombreux foyers bien évidemment.

Alors dans le clan de M. Nicolas UMP dont AK51 est le porte-parole sur ce forum, quand on me parle de "gain de liberté concrète" et qu'on est pas capable de prendre en compte des demandes d'oxygène aussi vitales que la volonté de faire garder ses mômes sereinement sans y ajouter le stress des fins de mois délicates, je n'espère pas grand chose d'autre que la satisfaction d'une abstention les jours de fumisterie électorale.

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Bref, j'aimerais savoir quelles sont les raisons, selon vous, de la mauvaise réputation dont souffrent les libéraux dans notre pays à l'heure actuelle.

Les libéraux sont les seuls à donner plus de valeur à l'individu qu'à la société. Ils gênent donc collégialement tous ceux qui sont en politique par goût du pouvoir, tous les constructivistes qui voudraient tant diriger la vie des autres, … qu'ils soient de droite ou de gauche.

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J'ai pourtant l'impression que nombre d'élus UMP sont tentés d'appliquer, de loin en loi, de vraies mesures libérales. Mais ils doivent bien vite reculer sous la menace des risques de grèves, de tollés syndicaux, et du président lui-même.

Oui bien entendu il existe de vrai libéraux au sein de l'UMP puisque la droite libéral a rejoint les rangs de l'UMP en 2002. Cependant c'est vrai que la moindre réforme meme que timidement libéral provoque immédiatemment la réaction de gauchistes et notamment des fonctionnaires. IL faut dire que le libéralisme les obligeraient à sortir pour beaucoup de leur nonchalance habituelle au travail

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