La Condition Littéraire

[Patrick Smets]

Quelques phrases intéressantes tirées du Monde des Livres de vendredi passé à propos de cet ouvrage (en vente dans toutes les bonnes librairies )

A quelques exceptions près, les écrivains mènent tous une "double vie", cumulant une activité professionnelle quelconque avec l'activité littéraire. On ne peut donc pas parler de "champ littéraire" comme le faisait Pierre Bourdieu, car le concept de champ implique une autonomie et une institutionnalistion qui ne valent pas aussi nettement pour le milieu littéraire que pour la science ou l'université.

Lahire préfère parler de "jeu" : un médecin écrirait un roman comme il irait au casino. Il y a des joueurs comme des écrivains "occasionnels", "mordus" ou même "professionnels". (…)

Selon Lahire, il faut trouver l'origine de cette situation dans la structure même de l'univers littéraire. Bizarrement, l'écrivain en est le maillon faible : alors que tous les autres acteurs de la chaîne commerciale (éditeurs, diffuseurs, libraires) réussissent à gagner leur vie avec le livre, l'écrivain est le seul à ne pas y parvenir. Et pourtant, tout repose sur lui. (…)

Voilà peut-être la motivation à coté de laquelle passe le sociologue : l'oeuvre, le texte. (…) Le plaisir esthétique de la littérature, la jouissance de l'écriture et de la lecture, qui permettent à l'ensemble du système de fonctionner, puisque sans eux, il n'y aurait pas d'écrivain.

Une industrie entièrement guidée par l'offre, une offre définie en fonction du plaisir personnel du producteur, un secteur économique qui se se développe sur une activité d'amateurs (au sens noble du terme).

Tout ça me parait riche en réflexions.

[Punu]

Je crois qu'il y a aussi le fait qu'en France il n'y a presque pas d'agents littéraires, ce qui permet aux éditeurs de tyranniser les auteurs. Par ailleurs, rares sont les romans qui rapportent (beaucoup) d'argent puisqu'un tirage moyen, si je me souviens bien, est de 1.000 exemplaires. Il est donc impossible de vivre de son art, à la différence de la peinture, de la musique ou du cinéma. A noter que les séances de lecture publique seraient peut-être une façon de permettre aux écrivains de mieux gagner.

[Taisei Yokusankai]

un tirage moyen, si je me souviens bien, est de 1.000 exemplaires.

Oui, c'est le chiffre généralement cité. Il est apparement très difficile d'en vendre plus de 200 dans la plupart des cas. je me souviens d'ailleurs d'avoir lu qu'en Italie, on estimait que 20% des titres ne vendaient pas un seul exemplaire…

[Taranne]

La notion d'écrivain professionnel reste assez taboue dans notre pays: l'idéal c'est toujours l'amateur génial qui écrit pour l'amour de l'art. Voilà pourquoi de nombreux auteurs "font quelque chose d'autre" - enseignants, hauts fonctionnaires, universitaires, journalistes - même quand leurs ventes pourraient leur permettre de se consacrer pleinement à leur métier. Ensuite, le marché est extrêmement restreint. La culture littéraire française est centrée sur le roman, il est impossible pour un auteur de gagner sa vie en écrivant des nouvelles et en les vendant à des magazines comme c'est le cas dans les pays anglo-saxons; les supports sont quasi-inexistants et mal payés.

[Patrick Smets]

Est-ce que ces considérations ne devraient pas nous faire réfléchir sur l'absence d'ouvrages libéraux dans le commerce ? Si le marché est guidé par l'offre, on ne peut pas accuser le manque de lecteurs libéraux pour expliquer ce fait. Ce qui manque, ce sont des auteurs libéraux. Pq ? Ont-il moins "la jouissance de l'écriture" que les autres ? Ou bien des professions qui ne leur laissent pas le temps d'écrire ?

[Nick de Cusa]

Oui, c'est le chiffre généralement cité. Il est apparement très difficile d'en vendre plus de 200 dans la plupart des cas. je me souviens d'ailleurs d'avoir lu qu'en Italie, on estimait que 20% des titres ne vendaient pas un seul exemplaire…

je partagerai cette stat avec ma meilleure moitié. Ça lui remontera le moral.

[Taisei Yokusankai]

je partagerai cette stat avec ma meilleure moitié. Ça lui remontera le moral.

Elle écrit?

[h16]

Elle écrit?

Elle adore les stats et les chiffres qui finissent par des zéros ?

[Nick de Cusa]

Elle adore les stats et les chiffres qui finissent par des zéros ?

c'est Taseï qui gagne

[h16]

c'est Taseï qui gagne

Et qu'écrit-elle ?

[Patrick Smets]

Elle adore les stats et les chiffres qui finissent par des zéros ?

[Nick de Cusa]

Et qu'écrit-elle ?

d'abord, j'aurais du écrire: "ze schrijft", puisque sa langue est le Néerlandais.

Elle a écrit un livre sur l'histoire et la culture des juifs du maroc depuis 2000 ans. Elle continue en ce moment des recherches sur ce sujet à l'Université de Leiden. Sinon, elle écrit des articles sur des sujets ayant trait à l'immigration et aux droits de la femme. Evidemment, elle a un mal fou à les placer puisque les rédac chefs disent: ça n'intéresse personne. Normal, et peut-être vrai.

En ce moment, elle s'occupe de l'organisation d'une mimouna avec les musulmans et les juifs d'Anvers, avec le Vredecentrum et la fondation Maimon, le mercredi 27 septembre. Avec esprit d'entreprise, je précise que le livre y sera en vente. (je risque moi même de ne pas y être, déplacement au Caire).

Qu'est-ce qu'une mimouna: la mimouna était une fête juive Marocaine, correpondant à une des fêtes du calendrier juif, mais qui avait la particularité d'être aussi devenue une fête Marocaine au delà des juifs: tout le monde la fêtait.

Pardon Schnappi d'avoir hijacké ton fil.

[Patrick Smets]

No prob.

Donc, elle écrit en flamand ?

[Nick de Cusa]

No prob.

Donc, elle écrit en flamand ?

ne dis pas ça, malheureux! Tu devrais avoir honte.

[Punu]

En ce moment, elle s'occupe de l'organisation d'une mimouna avec les musulmans et les juifs d'Anvers, avec le Vredecentrum et la fondation Maimon, le mercredi 27 septembre.

On dirait un truc subsidié.

[Nick de Cusa]

On dirait un truc subsidié.

noooooon?

[Punu]

Et tu arrives à dormir dans le même lit qu'elle ?

[Nick de Cusa]

Et tu arrives à dormir dans le même lit qu'elle ?

le coeur a ses raisons que la raison ne connait pas.

[Patrick Smets]

ne dis pas ça, malheureux! Tu devrais avoir honte.

En quelle langue écrit-elle ?

Et tu arrives à dormir dans le même lit qu'elle ?

Saint-Just !!

[José]

Et tu arrives à dormir dans le même lit qu'elle ?

Toi, Gadrel, t'es pas prêt de baiser.

[Nick de Cusa]

En quelle langue écrit-elle ?

Né-er-lan-dais. Algemeen Nederlands. Le flamand, ça n'existe pas. C'est un terme péjoratif utilisé par ceux qui en veulent aux flamands (je ne nommerai personne).

[Punu]

Toi, Gadrel, t'es pas prêt de baiser.

http://scholar.google.com/scholar?hl=fr&lr…=Rechercher&lr=

Saint-Just !!

Il y a tout de même une différence importante entre une socialiste de base et une femme qui utilise de l'argent volé pour organiser des repas entre juifs et arabes. Si je n'ai rien contre des relations avec la première (sauf si elle essaie de me voler mon fluide, mon précieux fluide), avec la deuxième c'est plus difficile.

[melodius]

Toujours aussi méchant le Gadde.

Moi j'ai une petite femme libérââââââle, nananananère !

Né-er-lan-dais. Algemeen Nederlands. Le flamand, ça n'existe pas. C'est un terme péjoratif utilisé par ceux qui en veulent aux flamands (je ne nommerai personne).

Tssss.

Lis "Het Verdriet van België" comme je te l'ai dit et on en reparle.

[José]

…sauf si elle essaie de me voler mon fluide, mon précieux fluide…

J'ai trouvé ton prochain avatar :

[Nick de Cusa]

Toujours aussi méchant le Gadde.

Moi j'ai une petite femme libérââââââle, nananananère !

Tssss.

Lis "Het Verdriet van België" comme je te l'ai dit et on en reparle.

Je te rappelle que:

1. tu m'as dit que la mienne allait finir anarcap (t'imagines la honte pour moi, qui me retrouverai "à gauche")

2. tu m'as dit que c'est en Belgique qu'on parle bien le néerlandais, et pas aux Pays Bas.

http://scholar.google.com/scholar?hl=fr&lr…=Rechercher&lr=

Il y a tout de même une différence importante entre une socialiste de base et une femme qui utilise de l'argent volé pour organiser des repas entre juifs et arabes. Si je n'ai rien contre des relations avec la première (sauf si elle essaie de me voler mon fluide, mon précieux fluide), avec la deuxième c'est plus difficile.

Je ne sais plus que faire. Dis moi ce que je dois faire.

Lui refuser mes faveurs?

Lui demander de trouver plus d'argent volé, que je détournerai pour la cause libérale?

La fouetter?

La répudier?

[José]

La deuxième option, Nick : Qui vole un voleur, cent ans de paradis.

[melodius]

Je te rappelle que:

1. tu m'as dit que la mienne allait finir anarcap (t'imagines la honte pour moi, qui me retrouverai "à gauche")

2. tu m'as dit que c'est en Belgique qu'on parle bien le néerlandais, et pas aux Pays Bas.

J'ai dit que le néerlandais était une langue imaginaire, mais bon, ça c'est une chose que l'esprit cartésiano-hexagonal ne peut concevoir.

Et puis surtout j'essayais d'être sympa avec ta femme.

PS : Gadrel, je suis certain que tu trouverais sa femme tout à fait charmante; et de fait, elle pourrait finir anarcap.

[Nick de Cusa]

J'ai dit que le néerlandais était une langue imaginaire, mais bon, ça c'est une chose que l'esprit cartésiano-hexagonal ne peut concevoir.

Et puis surtout j'essayais d'être sympa avec ta femme.

PS : Gadrel, je suis certain que tu trouverais sa femme tout à fait charmante; et de fait, elle pourrait finir anarcap.

je ne pense pas que je vais lui présenter. Et toi, je sais pas si tu la reverras. Non mais.

[melodius]

je ne pense pas que je vais lui présenter. Et toi, je sais pas si tu la reverras. Non mais.

Ca mon vieux, ce sera elle qui décidera.

[Nick de Cusa]

Ca mon vieux, ce sera elle qui décidera.

tout se perd.

(si tu lui montre ceci, je te tues avant de mourir)

PS: ce fil est-il mur pour la taverne?