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Valeurs françaises


Messages recommandés

Bonjour,

je suis originaire du Québec et je suis en France depuis 4 mois.

Ce week end, un Français qui travaille souvent en Asie m'a dit qu'être ambitieux est mal vu en France. Est-ce que c'est vrai?

L'ambition est néfaste si elle ne s'accompagne pas d'éthique et d'intégrité comme dans les milieux criminels comme les partis politiques. Par contre, l'ambition est positive quand elle sert à repousser ses limites pour créer une entreprise et faire de la recherche scientifique.

Est-ce que les Français sont tellement désillusionnés qu'ils ne voient que l'aspect négatif de l'ambition ou si tous ceux qui sont ambitieux et intègres sont partis à l'étranger?

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Bonjour,

je suis originaire du Québec et je suis en France depuis 4 mois.

Ce week end, un Français qui travaille souvent en Asie m'a dit qu'être ambitieux est mal vu en France. Est-ce que c'est vrai?

L'ambition est néfaste si elle ne s'accompagne pas d'éthique et d'intégrité comme dans les milieux criminels comme les partis politiques. Par contre, l'ambition est positive quand elle sert à repousser ses limites pour créer une entreprise et faire de la recherche scientifique.

Est-ce que les Français sont tellement désillusionnés qu'ils ne voient que l'aspect négatif de l'ambition ou si tous ceux qui sont ambitieux et intègres sont partis à l'étranger?

En gros, tu peux être ambitieux en France si tu ne le dis à personne, et si tu restes pauvre. Dès que tu es ambitieux et riche, c'est très mal vu.

Plus que le rejet de l'ambition, c'est plutôt l'envie jalouse qui plombe la France.

Voilà.

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En gros, tu peux être ambitieux en France si tu ne le dis à personne, et si tu restes pauvre. Dès que tu es ambitieux et riche, c'est très mal vu.

Voilà.

Je dois quand même admettre qu'il y'a une sorte d'ambition que j'ai vu souvent, celle de partir. Mon accent est facile à reconnaitre et les conversations reviennent toujours au climat québécois, la chasse au caribou autour du camp de bucheron au centre ville de Montréal, connais-tu mon ami Martin Tremblay qui reste à Dolbeau et si c'est difficile d'immigrer au Canada.

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Je dois quand même admettre qu'il y'a une sorte d'ambition que j'ai vu souvent, celle de partir. Mon accent est facile à reconnaitre et les conversations reviennent toujours au climat québécois, la chasse au caribou autour du camp de bucheron au centre ville de Montréal, connais-tu mon ami Martin Tremblay qui reste à Dolbeau et si c'est difficile d'immigrer au Canada.

:icon_up:

Le C'nada, vu par les Franchouilles, c'est effectivement assez caricatural.

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Jusqu'à date, le pire que j'ai vu est l'agente immobilière qui m'a expliqué à quoi servait un congélateur.

Ah? Tu savais pas ?

C'est vrai que, en fait, vous n'en avez pas trop besoin là-bas, vu ce que ça gèle…

Et sinon, je me suis toujours demandé… C'est bon, le caribou ?

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je te plains, les francais sont insupportables.

Fais attention a leur constante negativite qui va essayer de t'entrainer au fond…

et reviens vite! :icon_up:

Je n'ai pas à supporter les agents du fisc québécois. Comme j'ai un statut un peu particulier, je n'ai pas à supporter ceux de France non plus, ça compense amplement.

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Ah? Tu savais pas ?

C'est vrai que, en fait, vous n'en avez pas trop besoin là-bas, vu ce que ça gèle…

Et sinon, je me suis toujours demandé… C'est bon, le caribou ?

Depuis quelques années, ça devient de plus en plus difficile d'entretenir nos igloos en juillet. Bientôt, un congélateur va être nécessaire. L'apparition des réfrigérateurs au Canada est une autre preuve irréfutable du réchauffement de la planète.

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C'est toujours assez intéressant de lire ce que les étrangers pensent de la France. Ça me fait penser à un éditorial de Brian Brown (Heritage foundation) qu'il avait écrit dans le Houston Chronicle. Je ne retrouve pas l'article, mais j'en ai un résumé :

Refléxion sur le service public promis par Barack Obama dans un éditorial du Houston Chronicle par Brian Brown, de la très conservatrice Heritage Foundation. Le modèle français est inspecté et, à grand renfort de Tocqueville, l’état des lieux sans appel. Le service public à la française implique un « égoïsme » puisque tout est laissé à la charge de « l’étranger tout puissant nommé l’Etat ». Portrait croisé : « Un Américain croit que l’intégralité de la vie de la cité est de sa responsabilité (…) ». « (…)Au lieu d’aider ses voisins quand surviennent des problèmes, le Français typique attend que l’Etat vienne pour tout arranger, une éducation qui repose sur l’égoïsme ». C’est le crime d’Obama selon l’éditorialiste : il croit que le service public vient de l’Etat, "à la française". Quelle horreur…
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Je dois quand même admettre qu'il y'a une sorte d'ambition que j'ai vu souvent, celle de partir. Mon accent est facile à reconnaitre et les conversations reviennent toujours au climat québécois, la chasse au caribou autour du camp de bucheron au centre ville de Montréal, connais-tu mon ami Martin Tremblay qui reste à Dolbeau et si c'est difficile d'immigrer au Canada.

En même temps, de quoi veux-tu qu'on te cause ?

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Mais avez-vous donc l'électricité, par chez vous, des fois ?

De l'électricité, il y'en a en abondance grâce à la sagesse de l'état.

Le parti libéral a nationalisé les barrages hydro électriques à partir de 1956 et a créé un mononopole bureaucratique qui s'appelle Hydro-Québec.

Avant ça, les ressources du peuple québécois n'étaient pas uniquement consommés par les Québécois, il y'en avait beaucoup qui était vendu au profit de méchants commerçants anglais qui avaient l'énorme défaut d'être protestant et encore pire, parlaient une langue étrange.

Au tout début d'Hydro-Québec, une intervention divine a améliorer les lignes à hautes tensions rendant ainsi possible l'exploitation hydro-électrique du grand nord. Ce ne peut être qu'une intervention divine parce que selon le mythe, les francophones étaient maintenus dans l'ignorance avant d'être sauvés par l'arrivée de l'état providence et il était donc impossible que des ingénieurs francophones existent.

Aujourd'hui, le Québec est un des plus gros consommateurs d'électricité au monde et c'est un crime de lèse majesté de mentionner l'idée de vendre l'électricité en dehors de la province. C'est aussi une preuve comme quoi le libre marché est dangereux puisque les Américains ont un marché plus libre et leur électricité est plus chère.

C'est un peu comme si le gouvernement Français interdisait l'exportation de vin et utilisait les différences de prix entre l'Allemagne et la France comme une preuve qu'ils se préoccuppent de leur population.

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En même temps, de quoi veux-tu qu'on te cause ?

Parler de libéralisme fait très bien l'affaire.

A vrai dire, je trouves que c'est toujours plus facile à l'étranger. Le Québecois moyen regarde le monde à travers d'un tunnel identique à celui des Français. En étant étranger, les autres s'attendent à ce que tu penses différemment et je ne passes pas pour un salaud qui veut exterminer les bébés quand je dis un commentaire politique qu'ils aiment pas.

Avoir une culture politique internationale au Québec francophone veut souvent dire lire les médias français.

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Ce serait comique si ce n'était pas aussi lamentable.

C'est le contexte Nord-Américains. Au lieu de démoniser le libéralisme, les socialistes s'en sont accaparés le nom. Il n'y a plus de parti communiste ou socialiste mais, Pierre Elliott Trudeau, celui qui a réformé le parti libéral "moderne" au Canada admirait le régime Maoiste, était un ami personnel de Fidel Castro et a imposé une loi martiale à Montreal en 1970.

Parmi ces autres exploits :

il a exproprié un territoire environ aussi grand que la ville de Paris pour construire l'aéroport international du 21e siècle. Aujourd'hui, cet aéroport ne sert plus au transport de passagers. La plupart des terrains sont encore inutilisés aujourd'hui et le gouvernement refuse de les redonner aux anciens propriétaire au cas ou ils voudraient agrandir l'aéroport.

Trudeau est aussi celui qui a écrit la charte des droits de la personne au Canada. Curieusement, le droit de propriété n'y figure pas.

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C'est le contexte Nord-Américains. Au lieu de démoniser le libéralisme, les socialistes s'en sont accaparés le nom. Il n'y a plus de parti communiste ou socialiste mais, Pierre Elliott Trudeau, celui qui a réformé le parti libéral "moderne" au Canada admirait le régime Maoiste, était un ami personnel de Fidel Castro et a imposé une loi martiale à Montreal en 1970.

Parmi ces autres exploits :

il a exproprié un territoire environ aussi grand que la ville de Paris pour construire l'aéroport international du 21e siècle. Aujourd'hui, cet aéroport ne sert plus au transport de passagers. La plupart des terrains sont encore inutilisés aujourd'hui et le gouvernement refuse de les redonner aux anciens propriétaire au cas ou ils voudraient agrandir l'aéroport.

Trudeau est aussi celui qui a écrit la charte des droits de la personne au Canada. Curieusement, le droit de propriété n'y figure pas.

En tout cas ses initiales résument bien sa vie!

Et dire qu'on a donné son nom à l'aéroport qui lui sert encore.

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Alors là tu peux me croire : tu vas très vite vouloir retourner aux discussions sur les caribous.

C'est pas vraiment différent au Québec. Par contre, c'est très mal vu d'être fonctionnaire à Montréal.

J'ai déjà travaillé en Nouvelle Zélande et c'était différent. Probablement parce qu'ils se souviennent que leur état a été mis en tutelle dans les années 80. Certains éditorialistes d'Auckland utilisaient le terme "bureaucrate de Wellington" comme une insulte. J'ai même souvent entendu que les All Blacks avaient perdu contre la France à la coupe du monde de rugby parce que la fédération de rugby était géré par des bureaucrates déconnectés de la réalité

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Jusqu'à date, le pire que j'ai vu est l'agente immobilière qui m'a expliqué à quoi servait un congélateur.

:icon_up:

A Washington, a la fin des annees 1990, mon pere s'est entendu demander par un cadre local si l'on connaissait les ascenseurs en France. Mon pere n'a pas repondu, trop dur.

Je n'aime pas non plus les europeens qui se croient malins quand ils disent que tous les americains sont ignorants.

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A Washington, a la fin des annees 1990, mon pere s'est entendu demander par un cadre local si l'on connaissait les ascenseurs en France. Mon pere n'a pas repondu, trop dur.

Je n'aime pas non plus les europeens qui se croient malins quand ils disent que tous les americains sont ignorants.

Washington, c'est une ville de fonctionnaires. Probablement que ton cadre venait de suivre une formation sur l'utilisation d'une ascenseur et qu'il désirait partager sa nouvelle compétence.

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