Aller au contenu

Le bénévolat et les bénévoles


Messages recommandés

Bon nombre d'individus (surtout les français) aiment travailler sans être payé.

Mieux encore ! désormais vous pouvez travailler et payer !!! :icon_up: Le dernier concept de tourisme humanitaire :doigt:

Est ce de l'héroisme? du masochisme ? de la faiblesse ? de la générosité ? de la solidarité? une façon d'être libre ? un besoin de rester esclave ?

Les libéraux sont -ils des bénévoles et dans quel cas ?

Lien vers le commentaire
Bon nombre d'individus (surtout les français) aiment travailler sans être payé.

C'est une force de la société je crois. Les secteurs du sport, de la politique, de l'aide aux démunis, du développement logiciel, reposent en grande partie en Occident sur le bénévolat. Par exemple au Bénin il n'y a quasiment pas de bénévolat (à part pour ce qui concerne les religions) au sens où on l'entend habituellement en Occident. Pourquoi cette différence ?

Est ce de l'héroisme? du masochisme ? de la faiblesse ? de la générosité ? de la solidarité? une façon d'être libre ? un besoin de rester esclave ?

En tout cas pas de l'esclavage puisque le don de travail est librement consenti.

Lien vers le commentaire
Bon nombre d'individus (surtout les français) aiment travailler sans être payé.

Mieux encore ! désormais vous pouvez travailler et payer !!! :icon_up: Le dernier concept de tourisme humanitaire :doigt:

Est ce de l'héroisme? du masochisme ? de la faiblesse ? de la générosité ? de la solidarité? une façon d'être libre ? un besoin de rester esclave ?

Les libéraux sont -ils des bénévoles et dans quel cas ?

Je donne des cours virtuels de liberalisme benevolement, par masochisme.

Lien vers le commentaire
Bon nombre d'individus (surtout les français) aiment travailler sans être payé.

Mieux encore ! désormais vous pouvez travailler et payer !!! :icon_up: Le dernier concept de tourisme humanitaire :doigt:

Est ce de l'héroisme? du masochisme ? de la faiblesse ? de la générosité ? de la solidarité? une façon d'être libre ? un besoin de rester esclave ?

Les libéraux sont -ils des bénévoles et dans quel cas ?

Les Français aiment travailler sans être payés ??? un grand nombre aiment ou aimeraient surtout être payés sans travailler.

Les libéraux, comme tous les êtres humains, sont à la fois égoïstes et altruistes.

Le bénévolat est cependant plus répandu dans une société plus libérale que dans une société plus étatisée. Si l'État s'occupe de tout, ou tend à s'occuper de tous, les individus tendant à être plus égoïstes (mais que fait donc l'État ?). Dans une société plus libre, il existe nécessairement un grand nombre d'organisations privées à but non lucratifs.

Mais de toute façon, chacun est libre de faire usage de son temps comme il l'entend : un libéral n'est en soi ni plus ni moins bénévole qu'un autre.

On remarquera d'ailleurs que ce forum et l'association qui y est associée ne fonctionneraient pas sans le bénévolat de certains.

Lien vers le commentaire

Le libéralisme c'est le libre droit de travailler, de s'associer, d'échanger.

L'argent n'est qu'une monnaie d'échange comme une autre. Les bénévoles s'enrichissent aussi.

Lien vers le commentaire
Invité rogermila
Bon nombre d'individus (surtout les français) aiment travailler sans être payé.

Attention quand tu dis beaucoup de français aiment faire du bénévolat cela veut dire s'occuper à une tache sans recevoir de bulletin de salaire.

C'est tout.

En tant que retraité j'ai été beaucoup sollicité pour faire du bénévolat et je peux dire que des vrais bénévoles cela n'existe pratiquement pas en particulier dans les associations en France.

La plupart du temps, l'absence de salaire est compensé par des avantages en nature (voyages gratuits, nourriture gratuite, billets de spectacles gratuits, vehicules prétés, larges remboursements de frais en tous genres etc….).

Lien vers le commentaire
Tout à fait d'accord. Il n'y a pas de geste gratuit. Et personnellement je ne crois ni au sacrifice, ni à l'altruisme.

Donc, vous ne croyez pas aux gens qui se jettent à l'eau ou dans les flammes pour sauver de parfaits inconnus ?

Ils agissent après avoir calculé soigneusement ce que ce sacrifice (éventuel) de leur vie pourrait leur rapporter ?

Lien vers le commentaire
Et personnellement je ne crois ni au sacrifice, ni à l'altruisme.

Le sacrifice et l'altruisme sont également des monnaies d'échange.

Lien vers le commentaire
Attention quand tu dis beaucoup de français aiment faire du bénévolat cela veut dire s'occuper à une tache sans recevoir de bulletin de salaire.

C'est tout.

En tant que retraité j'ai été beaucoup sollicité pour faire du bénévolat et je peux dire que des vrais bénévoles cela n'existe pratiquement pas en particulier dans les associations en France.

La plupart du temps, l'absence de salaire est compensé par des avantages en nature (voyages gratuits, nourriture gratuite, billets de spectacles gratuits, vehicules prétés, larges remboursements de frais en tous genres etc….).

C'est cela qui m'a dérangée dans le monde associatif : les petits avantages, les repas .. de l'argent qui pourrait servir à l'action concrête. Moi, je suis une bénévole individualiste : je donne directement sans passer par les intermédiaires : exemple simple : je paye un antibiotique à une béninoise que je cotoie avant qu'elle ne sombre de son infection alors que par ailleurs je constate les gaspillages, les actions inutiles ou perverses des ONGs et d'une organisation internationale (pour laquelle je travaillais).

De plus, le monde associatif est détenu par une classe d'âge dite âgée qui a pu se mettre à l'abri du besoin à l'inverse des jeunes de plus en plus touchés par la précarité. Ils seraient judicieux que les anciens transmettent leur savoir professionnel, leur expérience, ce serait plus efficace que les pôles emplois !

Dans Wikibéral : au sujet de gratuité

""Au contraire, s'aperçoivent-ils quelle idée de sacrifice réclament ceux qui en appellent au don, à la générosité, à l'intérêt unilatéral ? Voient-ils combien le bénévolat ou le dévouement sans contrepartie seraient proches du stakhanovisme, qui est la forme ultime de l'esclavage en ce qu'il réussit à faire aimer à l'exploité sa propre exploitation ? Reconnaître le besoin d'une contrepartie pour tout acte, placer les rapports humains sous le prisme de l'échange et du commerce jusqu'à en faire un modèle de société (société de marché, catallaxie), n'est dégradant que pour ceux qui, s'y refusant, oublient que ceux-ci ont remplacé la « naturelle » violence qui est l'apanage du si moral collectivisme. """

Le bénévolat peut donc devenir du communisme?

Lien vers le commentaire
Donc, vous ne croyez pas aux gens qui se jettent à l'eau ou dans les flammes pour sauver de parfaits inconnus ?

Ils agissent après avoir calculé soigneusement ce que ce sacrifice (éventuel) de leur vie pourrait leur rapporter ?

Non, pas besoin de délibération longue. Ils agissent parce qu'ils en ont d'abord le désir, parce qu'ils le veulent, parce que cette attitude est en accord avec l'image qu'il ont d'eux-même. Le sacrifice ou altruisme, c'est consentir à une action qu'on ne désire pas. Je pense que ce n'est pas possible puisque le moteur de toute action est le désir. Même la pire des actions contraintes ne m'exonère pas d'avoir un désir de la réaliser afin qu'elle se réalise effectivement. Si on me dit de faire telle chose un flingue sur la tempe et que je réalise cette chose, c'est parce que je désire la faire afin d'éviter telle conséquence néfaste pour ma santé.

Je suis sûr qu'il existe des actions intéressées mais personne n'est capable de prouver que dans le monde, il y ait eu un jour une seule action totalement désintéressée. L'altruisme, le sacrifice ce sont des notions inventées pour faire culpabiliser ceux qui ne s'y adonneraient pas.

Le sacrifice et l'altruisme sont également des monnaies d'échange.

Oui, c'est vrai. La croyance qui fait que l'on croit agir au nom du sacrifice et de l'altruisme représentent des motifs de désirer qu'une action se réalise et sont donc des monnaies d'échange.

Lien vers le commentaire

Je comprends mieux la phrase du Christ : vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. On voit ici que pour certains tout est monnaie, argent, échange. Il n'y a jamais de don, il est impossible que le don existe. Puissent vos yeux s'ouvrir !

Lien vers le commentaire
Le sacrifice ou altruisme, c'est consentir à une action qu'on ne désire pas. Je pense que ce n'est pas possible puisque le moteur de toute action est le désir.

Erreur. Le moteur du sacrifice et de l'altruisme est encore le désir.

Lien vers le commentaire
Je suis sûr qu'il existe des actions intéressées mais personne n'est capable de prouver que dans le monde, il y ait eu un jour une seule action totalement désintéressée. L'altruisme, le sacrifice ce sont des notions inventées pour faire culpabiliser ceux qui ne s'y adonneraient pas.

Hé hé. vous croyez à l'intérêt et vous voulez qu'on vous démontre l'altruisme.

Mais contre une croyance, nulle démonstration ne peut exister.

Erreur. Le moteur du sacrifice et de l'altruisme est encore le désir.

Vous le désirez donc tellement ?

Lien vers le commentaire
Je comprends mieux la phrase du Christ : vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. On voit ici que pour certains tout est monnaie, argent, échange. Il n'y a jamais de don, il est impossible que le don existe. Puissent vos yeux s'ouvrir !

En échange de n'importe quel "don", celui qui "donne" désire donner et reçoit au minimum et en échange, au moins la satisfaction d'avoir fait ce geste, ce qui suffit à ne plus en faire tout à fait un don. Un vrai don, ce serait consentir à donner alors qu'on n'y consent pas. Sans parler du contresens logique, aucun humain n'en est capable; le Christ peut-être.

Erreur. Le moteur du sacrifice et de l'altruisme est encore le désir.

C'est très exactement ce que je dis. A l'origine de chaque action, il y a un désir et si on entend le sacrifice comme une action faite contre son propre désir, en se sacrifiant donc, aucune action n'est possible en son nom.

Lien vers le commentaire
C'est très exactement ce que je dis. A l'origine de chaque action, il y a un désir et si on entend le sacrifice comme une action faite contre son désir, en se sacrifiant donc, aucune action n'est possible en son nom.

Ce n'est pas ce que je dis. Celui qui se sacrifie donne sa personne parce qu'il désire quelque chose de plus grand.

Lien vers le commentaire
Hé hé. vous croyez à l'intérêt et vous voulez qu'on vous démontre l'altruisme.

Mais contre une croyance, nulle démonstration ne peut exister.

Nous connaissons les motifs des avares, des salauds, des escrocs, des voleurs etc… mais nous sommes incapables de reconnaître l'absence de motif que nécessite le sacrifice en dehors de la croyance à la notion de sacrifice qui en fait ainsi une action motivée et désirée qui ne répond donc plus à la définition d'un sacrifice (action réalisée contre son désir, par sacrifice).

Ce n'est pas ce que je dis. Celui qui se sacrifie donne sa personne parce qu'il désire quelque chose de plus grand.

Il réalise alors ce qu'il désire et son action sort du cadre d'un sacrifice possible (action réalisée contre son propre désir, par sacrifice). Il croit au sacrifice mais il ne se sacrifie nullement en réalisant l'action qu'il désire.

Lien vers le commentaire
Invité rogermila
je donne directement sans passer par les intermédiaires : exemple simple : je paye un antibiotique à une béninoise que je cotoie avant qu'elle ne sombre de son infection

Je crois que tu fais une confusion entre bénévolat et action caritative.

C'est pas du tout le même problème.

L'action caritative ou la simple charité c'est quand tu donnes de l'argent soit directement soit par l'intermédiaire d'organismes.

J'ai l'impression que dans ton premier post, lorsque tu dis que les français aiment le bénévolat, tu veux plutôt parler de l'action caritative (telethon).

Le bénévolat c'est pour moi uniquement le volontariat à faire un travail non rémunéré; pas la charité.

Exemple: des gens qui se regroupent un dimanche pour nettoyer les berges d'un cours d'eau pour pallier aux carences de l'Etat ou un gars qui arbitre un match de foot amateur ou qui va donner des conseils pour la course à pied.

Concernant le bénévolat, le français est moins enclin à participer, par rapport aux pays nordiques, mais plus que dans les pays du sud où il y a une aversion culturelle au bénévolat.

Lien vers le commentaire
Il réalise alors ce qu'il désire et son action sort du cadre d'un sacrifice possible (action réalisée contre son propre désir, par sacrifice). Il croit au sacrifice mais il ne se sacrifie nullement en réalisant l'action qu'il désire.

Mettre sa vie (entre autre chose) en danger afin d'aider quelqu'un d'autre, qu'est-ce donc ?

Je comprends mieux la phrase du Christ : vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. On voit ici que pour certains tout est monnaie, argent, échange. Il n'y a jamais de don, il est impossible que le don existe. Puissent vos yeux s'ouvrir !

Tu vois, tu n'as pas atterri ici par hasard.

Lien vers le commentaire
Le bénévolat c'est pour moi uniquement le volontariat à faire un travail non rémunéré; pas la charité.

Donc si on est dans un groupe, que suite à une réunion, on a voté oui pour valider l'achat d'antibiotiques en prenant le café dans le restaurant qui nous offrent des ristournes : c'est du bénévolat ? :icon_up:

Faut-il le regard d'autrui pour être reconnu bénévole ?

Du moment que je consacre mon temps à donner à qui je veux et pour la cause qui m'interpelle sur le moment, je me considère bénévole : temps, énergie, don de soi, don d'argent etc ….

Si je définis mon altruisme, je pense qu'au fond il est basé sur le besoin de se sentir utile.

Ce besoin est il inné ? conditionné ?

Je sais bien que j'élève mes enfants pour laisser une trace de moi

Je considère que la pluspart des gens sont portés par le besoin de briller, de rester dans l'histoire : d'ailleurs ils deviennent célèbres !

Lien vers le commentaire
Invité rogermila
Du moment que je consacre mon temps à donner à qui je veux et pour la cause qui m'interpelle sur le moment, je me considère bénévole

C'est une question de vocabulaire.

A un moment ou à un autre il faut que la majorité des personnes se comprennent donc si tu utilises charité pour benevolat pour designer ,selon une definition qui n'est propre qu'à toi-même, tu risques de ne pas pouvoir te faire comprendre.

Mettre sa vie (entre autre chose) en danger afin d'aider quelqu'un d'autre, qu'est-ce donc ?

Ce n'est ni du benevolat ni de la charité, c'est encore autre chose.

Lien vers le commentaire
En échange de n'importe quel "don", celui qui "donne" désire donner et reçoit au minimum et en échange, au moins la satisfaction d'avoir fait ce geste, ce qui suffit à ne plus en faire tout à fait un don. Un vrai don, ce serait consentir à donner alors qu'on n'y consent pas. Sans parler du contresens logique, aucun humain n'en est capable; le Christ peut-être.

:icon_up:

Il faudrait savoir : le Christ en est capable ou pas ? Non parce que, après tout, vous pourriez me dire que c'était dans son intérêt de se sacrifier sur la Croix. A moins que Dieu n'échappe à la logique :doigt: ?

Lien vers le commentaire
Mettre sa vie (entre autre chose) en danger afin d'aider quelqu'un d'autre, qu'est-ce donc ?

Si on entend par sacrifice, une action réalisée contre son propre désir, quelqu'un qui se tue par (croyance au) sacrifice, au pire désire se tuer, au mieux consent à ce que le prix de l'action qu'il désire voir se réaliser soit sa propre vie. Malgré le danger pour sa propre vie, il désire toujours réaliser une action et cette action sort alors du cadre du sacrifice possible tel que je l'ai défini.

On peut, cependant, ne pas consentir à ma définition du sacrifice et dire que le sacrifice, ce n'est pas réaliser une action non désirée mais que c'est "mettre sa vie en danger afin d'aider quelqu'un d'autre" comme vous le faites. Mais il me semble qu'il devient alors difficile de définir cette notion de sacrifice sans utiliser les mots aider, amour (et d'autres) qui contiennent implicitement la notion de sacrifice tel que je l'ai défini, d'action non désirée et de formuler ainsi une tautologie.

Lien vers le commentaire
C'est une question de vocabulaire.

A un moment ou à un autre il faut que la majorité des personnes se comprennent donc si tu utilises charité pour benevolat pour designer ,selon une definition qui n'est propre qu'à toi-même, tu risques de ne pas pouvoir te faire comprendre.

C'est pourquoi j'aime dire que je suis bénévole individualiste : je me consacre aux autres ou à une cause sans le besoin que mon action soit validée par un groupe quelconque.

Le terme de charité est péjoratif à mes yeux (car il sous-entend pitié) : si je rend service, est-ce de la charité ? qui n'a jamais rendu service ?

Générosité est plus positif à mon sens. Je ne ressens pas la pitié car je ne me sens pas supérieure ou plus chanceuse : non je suis utile (on se rassure :icon_up: , mais ce n'est même pas certain au final).

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...