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Projet Wikilibéral: Liberté Et Prostitution


jugurta

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que pensez vous de cette new version arrangée avec les apports de Valentin?

Liberté et prostitution:

Se servir de son corps comme moyen de subsistance est –il un acte libre ou imposé par un contexte donné? Répondre à cette question n'est pas le but d'une réflexion libérale. La réflexion libre se soucie par ailleurs des solutions à apporter et non des buts qui sont propres à chaque individu. Pour paraphraser le Coran, pas de contraintes en société libre.

Partir de l'idée de liberté c'est prendre acte que tout individu est propriétaire de son corps. Propriétaire absolu donc libre d'en user comme il l'entend dans le respect de ne pas nuire à autrui. La prostitution étant le fait de vendre ses charmes pour de l'argent doit être reconnue comme une profession à part entière. N'oublions pas l'adage tout travail mérite salaire.

Certains nous rétorqueront que l'on choisit rarement de devenir fille ou éphèbe de joie. Certes, mais nous avons toujours le choix de ne pas vendre nos charmes pour de l'argent. Comme pour la délinquance, la responsabilité est le principal corollaire de la liberté. Assumer les conséquences de ses actes, c'est faire tous ce que l'on désir de son corps. Le vendre aux enchères, le mutiler par des tatouages, des piercings ou des implants mamères…

Mais comment réglementer cet état de fait? En ne le réglementant pas justement! En laissant libre court à celles et ceux qui le désirent le choix de proposer leurs services charnels à ceux qui sont prêts à y mettre le prix. Dans le contexte d'une société libérée les "proxénètes" n'auraient plus de raison d'être. Ils seraient remplacés par des agences légales donc transparentes aux services certes différents de ceux d'un banquier ou un capitaine d'industrie.

Les libéraux ne défendent pas la prostitution sur quelques trottoirs malsains mais prennent acte que si ces femmes et hommes vendent leur corps dans la rue c'est parce que les lieux adéquats sont interdits. Au lieu de les criminaliser encore un peu plus, dans cette situation cruelle et absurde, les libéraux tendent à rendre leur conditions de travail plus saines.

On le constate tous les jours la prohibition ne fait pas disparaître la demande mais en plus, elle enrichit les trafiquants et accroît l'insécurité. La prohibition est la meilleure amie du marché clandestin.

Enfin, il ne faut pas négliger le fait que certaines filles de joie choisissent de gagner leur vie de cette façon pour moult raisons dont la première est l'appât du gain. Un gain qui par ailleurs fait le bonheur de leur banquier. Rien n'empêchera aussi dans l'idéal que la fille de joie devienne son propre patron. C'est déjà le cas aujourd'hui pour certaines prestataires de services sexuels au réseau bien étoffé.

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Assumer les conséquences de ses actes, c'est faire tout ce que l'on désire de son corps. Le vendre aux enchères, le mutiler par des tatouages, des piercings ou des implants mammaires…

Mais comment réglementer cet état de fait? En ne le réglementant pas justement! En laissant libre cours à celles et ceux qui le désirent le choix de proposer leurs services charnels à celles et à ceux qui sont prêts à y mettre le prix.

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  • 1 year later...
Oui, soyons raisonables, employons les termes "prostituées", "péripapétitiennes" ou "filles de joies" pour ces charmantes demoiselles et gardons "putes" pour nos amis des PFs.

:icon_up:

"Aaaah… c'est bon de rire parfois…" (les nuls)

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merci et bien reçu je m'y colle dès que je peux.. :icon_up::doigt:

Je trouve l'idée trés bonne, juste comme ça, faire un article sur les sujets limites.

Le nouveau bouquin de belem fournis pas mal de matiére sur la question.

Suggestion de plan (sujets classés crescendo)

Titre:  Libéralisme et moeurs
 Avertissement préalable
 liberté d'expression / religion / histoire / discrimination
la censure
pourquoi la liberté
 Adoption libre / méres porteuses
Alternative à la DAS / Une famille pour tous les enfants
Alternative à l'avortement
 psychotropes
la prohibition
pourquoi le laissez faire
 prostitution
la répression
pourquoi le laissez faire
 vente d'organes
des vies à sauver

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Je ne vois pas ce qu'il y a là-dedans de "limite" ou borderline (et pourtant je suis un ascète).

Si on dit que c'est limite, ça veut dire aussi que le libéralisme est limite. Les étatistes ont donc raison d'interdire des tas de choses.

Et il y a aussi un sujet "limite" à aborder : la vente d'enfants le marché de l'adoption libre.

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Je ne vois pas ce qu'il y a là-dedans de "limite" ou borderline (et pourtant je suis un ascète).

Si on dit que c'est limite, ça veut dire aussi que le libéralisme est limite. Les étatistes ont donc raison d'interdire des tas de choses.

ouep en fait je penssait à un article pour wikipédia pas wikilibéral.

tu as raison ça pourrait etre "libéralisme et moeurs" par exemple

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  • 1 month later...

Un texte moins con que d'habitude, comme quoi même les gauchistes réfléchissent parfois : http://www.agirprostitution.lautre.net/art…3?id_article=49

Ni coupables ni victimes : libres de se prostituer, par Marcela Iacub, Catherine Millet et Catherine Robbe-Grillet

La question de la prostitution est devenue récemment l'enjeu de calculs dans la classe politique française. Au-delà du phénomène mafieux, qu'il est urgent de combattre, on est en train d'opérer un amalgame entre la prostitution forcée et celle qui s'exerce sans contrainte, au mépris de l'intérêt des prostituées elles-mêmes.

Si les lois Sarkozy proposent de traiter les prostituées comme des délinquantes, leur interdisant les rues sans leur proposer aucun espace alternatif où leur activité serait au moins tolérée, la gauche, plus précisément celle qui se réclame d'un féminisme sectaire, cherche à mettre en place des mesures de pénalisation des clients, les accusant d'être des violeurs légaux, ou, pour dire les choses plus directement, des salauds et des pervers qu'il faut punir et soigner.

D'un côté, les prostituées sont considérées comme des déviantes qui s'emparent indûment de l'espace public ; de l'autre, elles apparaissent comme des victimes, symboles suprêmes de la domination que les hommes exercent sur les femmes, êtres égarés dont la parole est si dévalorisée qu'elle devrait être sous la tutelle d'un féminisme rétrograde.

Le fait qu'une femme puisse choisir volontairement ce métier semble dans les deux cas inacceptable à ses adversaires : les uns considèrent qu'il s'agit d'un délit, les autres qu'une femme ne saurait consentir librement à un rapport sexuel sans désir ni amour. Ces deux visions de la prostitution sont en réalité deux versants du même postulat, celui qui fait du sexe une activité humaine à part, à la fois dangereuse et sacrée, dont les individus, et plus particulièrement les femmes, ne sauraient disposer à leur guise.

En tant que femmes et féministes, nous nous opposons à cette façon de concevoir les choses. Nous nous opposons à ceux qui prétendent dire aux femmes ce qu'elles doivent faire de leur propre corps et de leur sexualité. Nous nous opposons à ceux qui s'acharnent à réprimer l'activité prostitutionnelle au lieu de chercher à la déstigmatiser, comme le voudrait 74 % de la population, selon un sondage récent (magazine Elle du 11 novembre 2002), afin que celles qui ont choisi ce qu'elles considèrent comme un authentique métier puissent l'exercer dans les meilleures conditions possibles.

Nous pensons que, en empêchant la prostitution d'être un rapport contractuel, on condamne les prostituées à la violence de la rue et à l'arbitraire de la police. Instituer un espace de prostitution libre permettrait de mieux combattre les véritables réseaux d'esclavage sexuel, sans précariser ceux et celles qui n'ont rien à voir avec cette activité criminelle.

Il en va de la prostitution mais aussi d'une certaine idée de la démocratie en matière de mSurs : une société démocratique n'a pas à considérer par principe que la sexualité entre adultes ne saurait être comme telle l'objet d'un commerce.

Et si aujourd'hui on met en question cette liberté, qui nous garantit que demain on n'en mettra pas d'autres en péril, au prétexte qu'elles choquent l'idée que certains se font de l'émancipation des femmes ?

Marcela Iacub est juriste, chargée de recherche au cnrs. Catherine Millet est directrice de la rédaction d'art press, et écrivain. Catherine Robbe-Grillet est écrivain.

Ce texte a d'ores et déjà recueilli les signatures complémentaires de : Christine Angot, écrivain. Agnès b., créatrice. Catherine Breillat, cinéaste et écrivain. Judith Brouste, écrivain. Christine Buci-glucksmann, philosophe Ingrid Caven, comédienne et chanteuse. Madeleine Chapsal, écrivain. Beverly Charpentier, comédienne et écrivain. Régine Deforges, écrivain. Claire Denis, cinéaste. Arielle Dombasle, comédienne et chanteuse. Gloria Friedmann, artiste. Viviane Forrester, écrivain. Irène Frain, écrivain. Françoise Gaillard, philosophe. Paula Jacques, écrivain et journaliste. Nelly Kapriélian, journaliste. Sonia Kronlund, journaliste. Camille Laurens, écrivain. Mathilde Monnier, chorégraphe. Marie-José Montzain, directrice de recherche au CNRS. Geneviève Morel, psychanalyste. Marie Nimier, écrivain. Orlan, artiste. Alina Reyes, ! écrivain. Chantal Thomas, écrivain. Adresse électronique : nicoupables.nivictimes @wanadoo.fr Fax : 01-53-68-65-85.

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A la lecture de ce sujet, je suis surpris par les injures présentes, ce qui est contraire à la charte du forum et la loi française et ne m'incite pas à discuter avec les gens tenant ces propos.

Pour un sujet aussi "limite" comme certain disent, un peu de tenu sémantique serait déja un bon début…

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A la lecture de ce sujet, je suis surpris par les injures présentes, ce qui est contraire à la charte du forum et la loi française :icon_up: et ne m'incite pas à discuter avec les gens tenant ces propos.

Pour un sujet aussi "limite" comme certain disent, un peu de tenu sémantique serait déja un bon début…

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