Tramp

Ou bien en faisant semblant qu'on existe pas, on essaie d'empêcher les prédateurs de nous remarquer.

On râle pour ne pas perdre la main et ne pas être trop perturbé quand on revient dans notre pays bien aimé. Il me faut toujours un petit temps de réadaptation pour comprendre que le type qui m'agresse ne veut pas se battre. C'est vraiment un truc qu'on remarque une fois qu'on est parti, un genre de poids qui s'enlève progressivement de nos épaules et qui retombe dessus quand on revient. L'atmosphère générale en France est légèrement oppressante (ou plus oppressante). On te vanne beaucoup (après, je prends pas beaucoup la mouche), on vanne ton pays d'accueil (généralement, c'est quelqu'un qui n'est jamais sortit de chez lui) et on se braque rapidement si la comparaison avec la France n'est pas très heureuse pour elle. Je sais que c'est la norme en France, mais quand on découvre d'autres moyens de communiquer, ça devient ensuite assez fatiguant. Je suis pas étonné que la France soit numero 1 dans la consommation d'anti-dépresseurs.

Quand je râle avec mes potes expats, en général on râle sur la France et on craint l'invasion de Français, particulièrement Parisiens, sales, râleurs et mal éduqués qui vont nous donner encore plus mauvaise réputation. Et aussi de Frédéric Lefebvre, nouveau député des Français d'Amérique du Nord.

La problème en France c'est qu'Hollande est un libéral et qu'il ne fait pas de socialisme et ne redistribue pas assez aux pauvres dont la plus forte propension à consommer que les riches est le seul moyen de relancer l'économie et de faire de la croissance. C'est la faute au désengagement de l'État et à 10 ans de remise en cause des acquis sociaux et de casse des services publics.

C'est très fin...

On peut penser ce qu'on veut, et je trouve ça triste pour sa famille, mais je pleurs pas les communistes ou les nazis.

Retour de bâton : l'Université de Montréal réclame 100 000 dollars à des casseurs : http://journalmetro.com/dossiers/conflit-etudiant/323635/udem-100-000-reclames-a-six-manifestants/

Bien sur qu'il y a une nation canadienne même si c'est pas la seule nation du Canada.

La plupart de ceux qui lisent 1984 n'arrivent pas à voir les points communs avec aujourd'hui.

http://transports.blog.lemonde.fr/2013/06/03/une-fois-de-plus-la-ville-de-paris-veut-ralentir-les-automobilistes/#xtor=RSS-3208

Un licenciement c'est forcément encadré. On ne peut pas rompre unilatéralement un contrat sans conséquences. Sinon, tu peux faire toutes les lois que tu veux, tant que c'est pas le gouvernement qui fait le recrutement, le recruteur peut discriminer autant qu'il veut. Il y aura juste une paire de malchanceux qui se feront condamner.

Je peux pas dire que je sois très triste de ce qui s'est passé. Je suis agréablement surpris en fait.

Personne ne se bouge sur les clopes, personne ne se bouge sur l'alcool, personne ne se bouge sur l'essence. La pensée dominante c'est l'hygiènisme.

Les rentrées de TVA dépendent des dépenses en consommation. Que tu achètes 100 objets pour 10 euros ou 1000 pour 1 euros, les rentrées de TVA seront les mêmes. Si le SMIC faisaient augmenter les revenus, ça se saurait alors qu'une petite bulle immobilière faire effectivement grimper les prix de l'immobilier et donc les revenus des impôts qui les touchent. Oui si planter un enclos ou une tente c'est du travail. Par contre, j'ai du mal à voir le rapport entre primo arrivant et le don ou l'échange. Le principe du don ou de l'échange c'est d'être au moins deux et celui du primo arrivant d'être tout seul.

Et de nombreuses terres ont été achetées aux Indiens.

La spoliation de qui ? Quand tu découvres une terre, tu ne spolies personne car comme personne n'en connaissait l'existence, personne ne la prenait en compte dans leur vie. Tu leurs bénéficies même en la découvrant vu que tu augmente le nombre de choix qu'ils ont. Si des terres ont été ensuite volées etc... la charge de la preuve revient à l'accusation. Une partie de ces terres étaient peuplées par les indigènes. Vu la surface et le nombre d'indigènes, ce n'est pas possible qu'ils aient peuplé l'ensemble des terres.

Vient faire un tour au Canada et tu verras que l'homme n'a pas colonisé la Terre en entière. Et c'est qu'un petit exemple : sans traverser la mer, paye toi un petit Moscou-Pékin en transsibérien. Et puis même, si toute la surface terrestre est appropriée, je ne vois pas de problème. C'est comme pour le reste, tu achètes à ceux qui vendent.

Il paraît que c'est la fête des voisins, j'entends du bruit dehors, j'ai peur de sortir prendre l'air.

En général, le raisonnement derrière ça c'est qu'il te reste un toit en cas de pépin. La bulle immobilière américaine et les prix de l'immobilier en France depuis 10 ans indiquent l'inverse. Ce que je vois tout de suite : si la propriété foncière est la base des impôts, alors le gouvernement a tout intérêt à en faire gonfler artificiellement les prix tout comme la bulle immobilière augmente les rentrées d'ISF et d'impôt sur les plus-values. C'est une très mauvaise idée. J'ai aussi du mal à comprendre cette manie de la transformation par le travail pour être propriétaire. Il n'y avait personne, je suis arrivé c'est à moi. Si je n'avais pas découvert ce bout de terre, personne n'en connaîtrait l'existence et il ne manquerait (et ne manquait) donc à personne. Au contraire, par ma découverte, j'augmente le stock de terre disponible et je rends service à la société.

Le cens est pas moins ou plus jusnaturalis que le suffrage universel.

Oui mais Hollande a l'aura... ou la mauvaise foi de la gauche et des journaleux qui ne le disent pas.

Les communistes ont quand même été très efficaces pour faire gagner leurs idées sans se faire trop élire. Eux et les verts.

Une action c'est une partie de la propriété d'une entreprise et de ses bénéfices futurs et le prix d'une action en est le reflet. C'est pas juste un truc qui s'échange.

La balance commerciale est directement liée à l'épargne du pays. Si les Français se mettaient à beaucoup épargner (ou si les déficits publics n'étaient plus abyssaux), la balance commerciale se redresseraient d'elle-même. La balance commerciale est un faux problème de mercantilistes, Jean-Marc Daniel n'arrête pas de le répéter sur BFM. C'est le syndrome de Montaigne : le profit de l'un se fait au dépend de l'autre et il faut exporter et ne pas importer pour être du côté des profiteurs.

Si c'est pour gouverner avec les Khmers Verts, on tombe de Charybde en Scylla.