Anton_K

Attali fait du Madelin, j'en reviens pas, là il propose de couper les fonds des centres de formation permanente et de les rediriger vers la formation des chômeurs (pas 100% liberhallal, mais très Madelinesque). Même Robert Hue me semble touché par la grâce même s'il est complètement à côté de la plaque. à ph11 : je ne connaissais pas Cécile Philippe, mais elle peut se retrouver sur fr2 c'est bon signe.

"- Dans le cadre de mon travail je rencontre des millions de gens qui se trouvent sans l'aide de l'Etat - Mais ce ne sont pas eux qui font la loi ! - Mais ils font leurs vies !" Jacques Attali, 2014 Croyez le ou non. Cette Cecile Philippe parle assez mal le français mais elle dit des choses magnifiques conceptuellement.

http://www.france2.fr/direct Ce soir sur Fr2 on entend des choses comme "Le politique ne peut pas vivre la vie des gens à leur place, régler tous les problèmes". La banqueroute de l'Etat est reconnue. Les sociétés de secours mutuel sont louées, Jacques Attali affirme que l'Etat doit laisser les "gens se débrouiller" et "ne pas les gêner". Quelque chose se passe. (bon bien sûr y'a aussi E. Chouard qui dit n'importe quoi, mais là il la ferme). edit : Là Attali fait l'apologie de la création de son propre emploi versus l'attente d'un emploi attribué, et la durée de travail illimitée. Wtf ?! Quand au jeune blond barbu, il m'a l'air tout simplement libéral.

Féodalisme peut-être suivant ton interprétation, monarchisme ça dépend. Il dit qu'il n'est pas monarchiste, mais plutôt anarcho-capitaliste. Mais en l'absence de destinations anarcapiennes, il préfère vivre en monarchie qu'en démocratie majoritaire. Pour préciser. Hoppe définit la monarchie comme forme privée de gouvernement, c'est-à-dire que les ressources extorquées à la population par l'impôt sont la propriété d'une seule personne. Il définit la démocratie majoritaire comme la forme publique du gouvernement, c'est-à-dire où les ressources extorquées à la population l'impôt sont la propriété de la majorité ou d'un élu de la majorité, et quand la majorité change, la propriété change de mains, en gros. Ensuite Hoppe définit la préférence temporelle comme le rapport entre l'utilité subjective d'un bien maintenant et l'utilité subjective du même bien au pas de temps suivant. Enfin Hoppe définit la civilisation comme l'accumulation de richesses dans le temps du à la tendance du rapport défini ci-dessus vers 1. D'après Hoppe, une monarchie, à condition que la descendance dynastique ne soit pas en péril est supérieure à la démocratie en ce que son taux de préférence temporel est toujours plus proche de 1 que celui d'un gouvernement public. Comme vous le voyez, c'est une thèse. La question qui fâche avec Hoppe évidemment, c'est comment est-ce qu'elle est justifiée. Lui prétend qu'elle est justifiée logiquement à partir de la prémisse de maximisation d'utilité et le reste de son attirail théorique. Mais parfois on dirait qu'elle repose aussi sur de simple présupposés sur la psychologie des gouvernants, du type : un gouvernement change tous les cinq ans au minimum, donc les personnes au pouvoir s'en foutent et dépensent à souhait. Je ne dis pas que ce n'est pas vrai, mais honnêtement je crois que dans le texte l'argumentation est flottante.

Où que je clique dans le fil de la vidéo c'est un festival. edit : en fait il n'y a quasiment aucun lien logique entre les sujets traîtés, juste "l'impression de la démesure". Je dirais que c'est une discussion de comptoir documentée.

Un vulgaire chauve quoi.

La page d'accueil serait floodée de JIM16 et personne saurait que les libéraux sont une filière de mangeurs d'enfants.

Meilleur post pour l'instant. D'ailleurs on devrait avoir un système de rating des sujets et des posts comme sur reddit.

Cet article est énorme. Ce baroud d'honneur des vendeurs de papier mérite une nomination aux Darwin Award qu'ils sont probablement sur le point de remporter. Quand je pense qu'ils ne peuvent pas baisser leurs prix à cause de la loi Lang, je jubile. Je partage partout.

Je ne pense pas que ce soit un sujet sans intérêt (comme ma page de profil en témoigne d'ailleurs), mais il faut y aller avec méthode et prudence et pas avec des notions aussi magiques que "croire en l'identité", qui sont exactement le type de mascarades utilisées par les politiciens nationalistes.

Avec quoi vous êtes d'accord ? Déjà PABerryer, Ça veut dire quoi "je crois en une identité" ? - Que tu penses que ça "existe" ou alors que la nation "n'existe pas"? - Que tu crois qu'on peut s'en "réclamer", en "être" ? Mais qu'est-ce que ça veut dire se réclamer d'une identité ou en "être" ? - Que crois qu'une identité peut véhiculer des normes que de ceux qui se "réclament" (ou "sont") de cette identité sont fondés à suivre? - Autre chose? Bref ça manque de définitions et j'ai du mal à comprendre comme ça se matérialise ton identité, qu'est-ce que ça te pousse à faire de plus que quelqu'un qui n'a pas identité, ou une autre identité, et qu'est-ce qui te justifie à faire ou croire telle chose parce que tu es de telle identité ? Et en fonction de tous ces critères, qu'est-ce qui distingue la "vraie identité" de l'identité nationale ? Moi j'ai mes idées sur ces questions mais j'aimerais bien savoir ce que tu en penses, vu que ça a l'air de te tarauder.

Un truc que je viens finir. Je fais des versions synthé-kitsch des chansons que j'aime bien (et que je sais jouer...) https://soundcloud.com/anton-kirby/im-a-good-ol-rebel

Malheureusement Koko était un hoax puisque jamais aucun test fait sur elle dans des conditions scientifique n'a atteint la significativité statistique (en fait Koko était même plus proche du hasard, ce que sa maîtresse camouflait par des "oh, mais qu'elle est blagueuse, elle fait exprès de rater!"). Il y a une conférence d'Aubrey de Grey à ce propos je crois mais je ne la retrouve plus. Par contre oui, Robin Williams, un type en or, une fois de plus.

Je crois que certains sociologues parlent de densité comme une propriété de la causalité dans le comportement humain, ça veut dire qu'on ne peut pas d'après eux l'expliquer par un seul facteur causal.Sinon oui, pas mal de passages sont hermétiques, il faut essayer d'être charitable sans trop se faire suer...

Je suis content que tu fasses ce diagnostic parce que dans mon ébauche d'article j'en fais un similaire. Il y a deux confusions, une psychologisation de l'idée de maximisation de l'utilité, avec visiblement une ignorance de ce qu'apriorisme veut dire, et la confusion habituelle des anti-utilitaristes qui opposent l'argument des institutions avec la maximisation alors que les questions sont orthogonales et les approches compatibles. Voir par exemple l'étude des institutions comme équilibres corrélés, Francesco Guala par exemple.

Le moment où il confond état et justice et justifie l'étatisme par la nécessité d'une force imposant le respect des contrats, en mettant tout ça sous le terme 'autorité' est complètement mythique. Bref je continue ma lecture annotée... edit : et à propos de cette "autorité" qui combine législatif et exécutif (ça a l'air sympa tiens) : Ah, bon d'accord. "Le libéralisme" dit "non" à "cela". Tout cela est très bien défini.

Au collectif, au "public" voyons ! Ce public dont il use et abuse sans jamais le définir. "Aspect public de l'action" par ci, "régulation collective" par là. Ce qui est étrange et gênant avec cet article c'est qu'il multiplie les références à des termes et ouvrages savant tout en étant d'un niveau largement inférieur avec ce qu'un universitaire pourrait prendre au sérieux même s'il était d'accord avec lui.

C'est une partie de ce qu'il dit qui est à la fois la plus contestable en elle même, et complètement contredite par des philosophes comme Popper ou Hayek, de manière générale soit par des subjectivistes soit par des sceptiques vis à vis des sciences humaines et dans le libéralisme on trouve largement assez des deux pour s'en garder. Par ailleurs une des plus grandes failles argumentatives de son article me semble être qu'il dit que le libéralisme est divers, mais il procède en confrontant son interprétation parfois fautive de certains paradoxes au "libéralisme", c'est-à-dire qu'il s'attaque au mot plus qu'à des idées précises. Enfin je poursuis toujours mon commentaire. A propos des probabilités, ce qu'il dit est à la fois confus et sur-gonflé par rapport au fond, même si j'ai exagéré en disant que c'était un problème d'absence de définition. Toutefois quand on voit ce qu'il reste après avoir élagué, c'est une notion de la "probabilité" qui n'a rien de proprement mathématique, et qui se limite à la notion d'incertitude. On peut répondre assez facilement au propos qui s'en suit. Pour ne rien arranger, c'est BOURRE de coquilles.

Ok, je vais en faire un commentaire linéaire, je vous tiens au jus.

Il n'utilise pas les mathématiques, il utilise le mot 'probabilisable' sans même (pouvoir?) expliquer le sens mathématique qu'il veut lui donner. Aucun sens à y chercher donc, cette partie est à sa charge.

Je me demande si l'existence de l'état islamique en Irak et au Levant aura le même genre d'effet attracteur et unificateur idéologique sur les "musulmans intégristes de l'ouest" que l'URSS avait sur les "communistes de l'ouest", ou si au contraire la violence éventuelle de la mise en pratique constructiviste et rigoureuse de ces préceptes aura un effet repoussoir (parce que de fait on peut être vouloir être un musulman radical à l'ouest et faire des entorses parce qu'on est moins surveillé voir autosurveillé). De fait le message actuel de ce nouvel état, c'est : "vous qui êtes de vrais musulmans, nous avons créé le pays qu'il vous faut". Voir par exemple les deux premières parties du documentaire de Vice "The Islamic State" (ces journalistes ont un sacré courage).

Bon, s'il le sait, c'est à moitié pardonné.

Je cite : "It starts with discussion with big scientists,twelve of them were Nobel Peace Prize" Après avoir discuté avec 12 types à l'ICM, il sous-titre "on n'utilise que 10% de nos capacités cérébarales". Cet homme est une blague.

Visiblement sa jambe glisse entre le quai et le marchepied mais c'est subtil.