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Raoul.

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Tout ce qui a été posté par Raoul.

  1. Z'avez raison, allez voir ailleurs, de toute façon vous n'avez rien d'intelligent à dire ici. Le fait est que vous soutenez fermement quelqu'un qui se confère toutes les vertus en public, et qui les dénie toutes à ses adversaires, et c'est le seul point qui m'importe ici. C'est beau la camaraderie.
  2. C'est vous. L'absence d'humilité n'est pas en soi un problème ; du moins, sauf excès monstrueux, ce n'est pas un vice qu'un tiers sera bien-venu à attaquer. Pour ma part, je me suis contenté de relever à quel point vous étiez ridicule. Self-love =/= self-righteousness. Et après ça critique les "blagues phénoménales".
  3. Ah, le plaisir de se sentir au-dessus de la mêlée... Je ne le vous fais pas dire.
  4. Niveau 1 : Si vous prenez la peine de relire les pages précédentes, vous verrez que c'est lui qui a ramené le sujet sur une rancune personnelle, donc votre remarque tombe à plat. Niveau 2 : Totalement infondé. Accessoirement, FJ fait preuve d'une incroyable self-righteousness, vice dont sont en principe exempts les libéraux ; pas besoin de rancune personnelle pour le relever et s'en moquer -- ce devrait être une simple mesure d'hygiène morale. Niveau 3 : FJ n'a rien d'un libertarien, et quand bien même il se qualifierait de tel (ce qui n'est pas tout à fait le cas), ce ne serait un élément pertinent, ni pour déterminer s'il a droit à ce label, ni (ce qui est la question qui nous occupe ici) pour savoir si sa naïve auto-valorisation mérite d'être tournée en dérision. De plus, et surtout, pour toute personne en possession de ses moyens mentaux, il n'y pas l'ombre d'un doute que FJ ne s'inclut pas dans ces libertariens qui font preuve de dogmatisme, d'idéalisme, etc. (le contraire relèverait d'ailleurs de la schizophrénie). Sinon, vous pourriez dire les choses plus simplement : Free Jazz a grosso modo les mêmes opinions que moi, donc il est "déplacé" de le contredire.
  5. Eh bien, Lancelot, développez.
  6. Au moins, vous, vous suivez... Mais pourquoi faut-il que ce soient mes adversaires qui comprennent mes plaisanteries ?
  7. C'était évidemment du second degré. Je suis fasciné par le petit exercice d'auto-célébration publique de notre ami Free Jazz ("je rejette le simplisme...", etc).
  8. Tout à fait d'accord avec vous. Mais le pire, chez les libertariens, c'est encore la haute idée qu'ils se font d'eux-mêmes.
  9. Pourquoi pas... De toute façon, un mot peut revêtir différentes acceptions...
  10. Quant à "tenter l'expérience", comme je l'ai indiqué plus haut, ça me semble un peu prématuré : le temps étant une ressource rare, je ne me lancerais dans une telle entreprise que si j'avais suffisamment de retours d'expérience positifs.
  11. Je sais bien mais, comme vous dites, il s'agissait d'un "nouveau" développement de la masse monétaire. C'est pour ça que j'ai répondu à Bastiat qu'il me semblait difficile de voir dans la sur-émission de 14-18 la cause de la crise de 1929 (c'en serait tout au plus une cause très indirecte, en tant qu'elle aurait donné naissance à l'idée qu'il fallait "économiser l'or", ce qui d'ailleurs était peut-être la thèse Rueff-Bastiat).
  12. Si vous insinuez que les essais philosophie contemporaine, particulièrement ceux écrits en langue française, ne se conforment pas aux canons de la logique, vous prêchez un convaincu (qui plus est, un convaincu qui n'a pas eu besoin de voir pour croire). Encore que parvenir à violer les lois de la logique puisse parfois constituer un succès ; certains ouvrages sont trop informes pour pouvoir être vrais ou faux...
  13. A mettre dans le fil "réinventons les mots" : Dinancer : financer une soirée repas-danse, et plus particulièrement quand les invités sont enrhumés.
  14. Il est vrai que l'inflation a bel et bien créé des crises dans les pays en cause. La seule raison pour laquelle ces crises n'ont pas été mondiales était peut-être, tout simplement, que ces économies d'après-guerre étaient encore d'un poids négligeable par rapport à l'économie américaine. Un mot sur la quantité d'or, et la difficulté d'un retour à l'étalon-or : la remonétisation de l'or aurait un impact énorme sur le cours de ce métal (on a pu estimer que ce cours serait multiplié par 20...), impact sans doute à peine compensé par l'afflux sur le marché monétaire de l'or jusque alors utilisé en bijoux ; or, une telle variation n'entrerait-elle pas en conflit avec le théorème de la régression monétaire ? Le théorème de la régression enseigne qu'une monnaie ne peut émerger progressivement qu'à partir d'un marchandise utilisée en troc, car autrement personne ne saurait quelle valeur d'échange donner à la monnaie. Au fil du temps, la marchandise qui commence à être utilisée comme moyen d'échange tend à voir son prix croître, en raison précisément de son usage monétaire. Une fois que cet usage est bien établi, il est possible supprimer le lien qui existait entre la monnaie et la marchandise. Mais si, réellement, la remonétisation de l'or était de nature à multiplier (à terme) par 20 le cours du métal jaune, ne rencontrerait-on pas un problème similaire à celui de la création ex nihilo d'une fiat monnaie ? Comme utiliser comme instrument d'échange une marchandise dont le cours serait sujet à de telles variations ?
  15. Ah, d'accord. J'avais bien l'impression d'avoir compris quelque chose de travers, dans cette histoire... J'ai toutefois du mal à voir dans la sur-émission des années de guerre la cause de la crise de 1929. Tout simplement parce que les Etats-Unis ont subi un krach très dans les années 1920-1921, lequel aurait dû assainir la situation. (Ce krach n'a donné lieu qu'à une récession très courte car le gouvernement américain de l'époque eut la sagesse de ne pas tenter de "relancer" l'économie.) De plus, le système monétaire de l'époque, qui permettait aux banques centrales européennes de créer de la monnaie à partir de dollars et de livres, aurait dû générer un boom plus important dans les pays se trouvant au sommet de la pyramide monétaire, à savoir les pays européens autres que la GB et la France. Or, c'est des Etats-Unis que la crise est partie, et non de ces pays-là... Je vois donc également mal le lien entre le système de banques centrales international et la crise de 1929.
  16. Je pense être plutôt en faveur de la liberté totale en matière bancaire (pourvu, toutefois, que cette même liberté absolue existe dans le choix de la monnaie), mais il y a tout de même de bons arguments pour soutenir que l'interdiction des réserves fractionnaires et la liberté contractuelle seraient compatibles. Tout simplement parce qu'il est difficile de concevoir que deux personnes distinctes puissent être simultanément propriétaires absolus d'une même chose -- or, c'est bien ce qui se passe quand la banque prête les sommes qui lui ont été remises en dépôt. Le seul moyen de contourner cette impossibilité serait à ma connaissance de transformer le contrat de dépôt, par l'introduction d'une clause de suspension, en contrat aléatoire, selon la pratique des banques écossaises pendant la période dite de "banque libre". D'ailleurs, Huerta de Soto admet cette possibilité, et ne la récuse que pour des motifs pragmatiques :
  17. Si vous avez en mémoire des exemples concrets, n'hésitez pas... (Oui, je sais, c'est un peu comme demander à une personne ouvrant un dictionnaire quel mot elle a l'intention de chercher.) C'est sûr. Personnellement, je me suis fait une petite estimation du temps que ça me prendrait, et j'en ai conclu que ça ne valait pas le coup. Mais je m'y remettrai peut-être un jour -- surtout si j'obtiens beaucoup de témoignages favorables.
  18. Merci pour les références, mais vous, qu'est-ce que ça vous a apporté ? Est-ce que vous réfléchissez mieux après avoir lu tout ça ? Et que ça vous a permis d'identifier et de corriger vos propres erreurs de raisonnement ?
  19. Sans transition : Pour ce qui est de l'étude de la logique, s'il y a des témoignages de gens qui s'y sont essayés, je suis preneur. Pour ma part, j'ai lu (pas étudié, lu) La logique de Port-Royal. C'était amusant, mais ça ne m'a rien apporté. Je n'ai jamais fait aucune application des lois et techniques qui y sont discutées. Mais peut-être que ceux qui auront été plus opiniâtres que moi auront un avis différent. (Il faut tout de même noter que Nicole et Arnauld eux-mêmes ne se faisaient pas grande illusion de la portée des traités de logique. Ils écrivent ainsi que "L'expérience fait voir que de mille jeunes hommes qui apprennent la logique, il n'y en pas dix qui en sachent quelque chose six mois après qu'ils ont achevé leurs cours." Ils promettent certes de remédier à cet inconvénient en fournissant de nombreux exemples pratiques...)
  20. D'après Huerta de Soto, "le" (*) droit romain prévoyait que les actionnaires des banques seraient responsables sur leur patrimoine personnel : Cependant, l'auteur déclare cette idée inopportune (au terme d'un raisonnement un peu bancal, je dois dire) : (*) Je place ce mot entre guillemets car je suppose que, au cours de la période romaine, ce droit a dû beaucoup évoluer. Il me semble donc peu rigoureux de parler "du" droit romain.
  21. Le récit de Rueff est intéressant, mais je doute qu'il explique réellement les ressorts profonds du comportement des Européens. Le motif invoqué ("économiser l'or"), tel que je le comprends ("économiser les frais de transport de l'or"), est trop peu sérieux pour constituer le motif réel de ce genre de politique. Je ne serais donc pas étonné qu'il s'agisse simplement d'un prétexte officiel qui aurait été donné pour justifier une politique décidée pour d'autres motifs. (Quand je dis "trop peu sérieux", entendons-nous bien : le fait, en lui-même, de ne pas rapatrier systématiquement tout l'or que l'on détient à l'étranger, ou que l'on pourrait détenir, n'a rien d'absurde, car les coûts de transport ne sont pas négligeables. Ce qui serait dépourvu de sens, ce serait de s'abstenir d'agir quand la différence de cours de l'or ou la dépréciation de la monnaie de réserve détenue justifierait un rapatriement sur des bases strictement commerciales.)
  22. Raoul.

    Pour Les Petits

    Disney, on aime ou on n'aime pas, mais c'est très loin d'être une sorte de "sous-culture" typiquement américaine. La plupart des histoires de Disney proviennent du folklore européen et ont été transcrites puis modifiées au cours des siècles par divers hommes de lettres, comme Perrault, Grimm... Jean-François Revel avait écrit une défense de Disney en ce sens, en son temps. Apparemment, les versions de Perrault sont assez violentes, et doivent donc faire peur. Par exemple, dans le Petit chaperon rouge, la grand-mère finit par se faire manger. Ce sont les frères Grimm qui auraient "adouci" ces histoires (j'ai entendu ça ce matin à la radio).
  23. Arrangé comme ça, c'est mieux. C'est quand même curieux de votre part d'avoir pensé à me reprocher un pinaillage sur des mots alors que vous êtes intervenu sur ce fil pour expliquer que, contre toute logique, "implicite" ne convenait pas. Effectivement, le législateur n'a pas dit que les contrats autres que le cautionnement étaient tacites (ce qui n'aurait pas de sens). Il a dit qu'ils pouvaient l'être. Incidemment, l'expression "formalisme plus poussé" me semble inadaptée, puisque les contrats de droit commun ne sont soumis à aucun formalisme.
  24. Il me semble que la circonstance que De Gaulle ait fini par exiger le remboursement en or n'invalide pas nécessairement la théorie de l'entente "tacite" (hé hé). Par exemple, il est possible que DG ait voulu rouler les Américains, ou, au contraire, qu'il se soit senti floué par une émission excessive de dollars... J'ai lu pour la première fois l'hypothèse en question dans les mémoires d'Aron (lequel renvoie à un livre de Yves Laulan) : Trouvé depuis chez Bagus :
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