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Obligations Et Trucs, Où Se Procurer De La Viande Exotique & Confiture
Raoul. a répondu à un sujet de jabial dans La Taverne
Vous avez l'art de vous intéresser à l'accessoire, et de laisser passer l'essentiel. Il fallait vous concentrer sur "différence entre extériorisé et explicite", et non sur "aveu". Je doute fortement, sans toutefois en être certain, que la présence d'alcool dans le bar ou les ardoises affichant les prix puissent être analysées en une "offre de contracter". Il me semble qu'il devrait davantage s'agir d'une proposition de contracter. L'implication est que le geste ou le cri du client ne serait pas une acceptation mais une offre, et que l'acceptation viendrait (le cas échéant) du barman. La conséquence est que le barman pourrait refuser l'offre et vous mettre dehors (par exemple, si vous êtes mal habillé, si vous provoquez un esclandre, ou si votre tête ne lui revient pas). Ce n'est qu'aux sourds qu'un barman fera une offre écrite. Ouais, sauf que vous avez qualifié "le" quasi-contrat de "délit civil", et que ma jurisprudence explique précisément que ce n'est pas un "délit civil". Tant que j'y suis, un petit exemple de distinction tacite/expresse dans le code civil : ce contrat spécial qu'est le cautionnement requiert un consentement exprès (a contrario, les autres...). -
Obligations Et Trucs, Où Se Procurer De La Viande Exotique & Confiture
Raoul. a répondu à un sujet de jabial dans La Taverne
Vous avez le droit de faire des boutades, mais je doute que soyez capable de me donner de l'ombrage -- et néanmoins je vous remercie pour votre sollicitude. Pour ce qui est de l'échange "absurde et vide sens" je dois dire que, si mon propos était tel que vous le présentez, votre appréciation ne serait pas incorrecte. Cependant, je n'ai nullement affirmé que Hume et Locke seraient des économistes keynésiens ; j'ai seulement mis en lumière des similarités importantes dans leurs doctrines économiques, et j'ai cité deux articles d'historiens de la pensée économique pour étayer mes dires. Par ailleurs, j'ai fait observer à plusieurs reprises que Locke et Hume n'auraient probablement pas été keynésiens s'ils avaient vécu à notre époque et avaient eu accès à la littérature économique moderne. J'ai également rappelé, de manière réitérée si je m'abuse, que la philosophie de Locke s'inscrivait parfaitement dans la tradition libérale. Rien de cela ne vous aurait échappé si vous ne teniez tant à votre accusation d'"économisme" (expression qui ait le bonheur des blogueurs réaco-gauchistes), ou si vous aviez des yeux pour lire. En tout cas, je suis ravi de découvrir que l'on peut être libéral et se revendiquer de "la" "version officielle". -
Obligations Et Trucs, Où Se Procurer De La Viande Exotique & Confiture
Raoul. a répondu à un sujet de jabial dans La Taverne
Tttt. A votre place, Free Jazz, je me ferais discret. Je vous rappelle que, après m'avoir fait des réponses aussi péremptoires que vides, vous avez lamentablement déserté le fil de discussion Locke & Hume, alors que mes propres réponses étaient argumentées, claires, détaillées et courtoises, quoique fermes. Cela dit, je comprends que vous vous entendiez bien avec "Apollon". -
Obligations Et Trucs, Où Se Procurer De La Viande Exotique & Confiture
Raoul. a répondu à un sujet de jabial dans La Taverne
Vous avez raison, mieux vaut en dire le moins possible, quand on sait qu'on a tort. Néanmoins, je vous remercie de me fournir un bel exemple : votre aveu d'incapacité ("collector") est verbal, extériorisé, mais implicite. Vous ne semblez pas maîtriser la différence entre "extériorisé" et "explicite". Pourtant, la définition donnée par le Robert, que j'ai reproduite ci-dessus, précise bien qu'une chose implicite peut résulter d'un fait ou d'une proposition, i.e. d'éléments par hypothèse extériorisés. -
Obligations Et Trucs, Où Se Procurer De La Viande Exotique & Confiture
Raoul. a répondu à un sujet de jabial dans La Taverne
Vous êtes donc capable de poster trois messages sur une question de sémantique, sans même vérifier dans un dictionnaire la signification du mot discuté. D'un point de vue psychologique, c'est intéressant. Pour votre gouverne, donc, selon le Petit Robert : Quand quelqu'un s'écrie "une bière !", l'offre d'achat d'une bière n'est pas formellement exprimée ; néanmoins, si l'auteur du mugissement est installé à la terrasse d'un bar et qu'il se pourlèche les babines, les serveurs pourront facilement déduire de cette proposition que l'intéressé désire conclure un contrat avec le patron ou ses subordonnés. De même, l'acceptation n'est pas formellement exprimée par le serveur lorsqu'il apporte la consommation, mais elle est virtuellement contenue dans cette action, et peut être valablement déduite de ce fait. C'était la minute scolaire. -
Obligations Et Trucs, Où Se Procurer De La Viande Exotique & Confiture
Raoul. a répondu à un sujet de jabial dans La Taverne
La qualité de votre raisonnement m'impressionne. -
Obligations Et Trucs, Où Se Procurer De La Viande Exotique & Confiture
Raoul. a répondu à un sujet de jabial dans La Taverne
Il me semble que "implicite" convient, bien que ce ne soit pas très joli, et que "tacite" soit sans doute préférable. En revanche, ce sont l'offre et/ou l'acceptation, plus que le contrat lui-même, qui peuvent être qualifiés de "tacites/implicites". -
Même si l'on admettait la nature hybride de ce système (ce qui n'est pas mon cas), pourquoi le baptiser "capitalisme de connivence" et non pas "socialisme de connivence" ? Ce serait blanc bonnet et bonnet blanc. Hélas, techniquement, même ça, ça leur serait assez difficile. Voter, éventuellement, faire voter, pas évident. La constitution veille au grain : Il est vrai qu'ils ne peuvent pas non plus faire l'opération inverse (en fait, il y a une petite différence entre les deux, mais je passe) :
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Faut se méfier avec les standards-or, cette expression peut recouvrir tout et n'importe quoi. C'est un peu comme les yaourts à la vanille : il y a les vrais (ceux qui coûtent les yeux de la tête), et il y a ceux "arôme vanille". C'est certainement un facteur à prendre en considération, mais il y a en aussi d'autres. Par exemple, une des explications possibles (assez proche de la vôtre, d'ailleurs) serait que la création permanente de dollars dans le cadre de Bretton Woods aurait été un moyen plus ou moins tacite de faire payer aux Européens la part dans la défense anti-soviétique qu'ils auraient dû assumer. L'idée aurait été de laisser aux dirigeants européens le hochet de la gloriole souverainiste (l'indépendance nationale, toussa...) tout en les faisant passer à la caisse discrètement. Pas de free ride avec l'effort d'armement. Une espèce de ligue athénienne un peu camouflée, en fait.
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Personnellement, je considère l'Histoire de France de Bainville comme véritable un chef-d'oeuvre. Certes, l'auteur ne cache pas son mépris pour les intérêts matériels des petites gens (du moins quand ces intérêts s'opposent à l'achèvement des frontières naturelles) et le seul point de vue dont il semble reconnaître la légitimité est celui de la raison d'Etat, mais son style littéraire est remarquable de simplicité et d'élégance (on est bien loin de la préciosité prolixe d'un Taine). Mais il est vrai que j'ai mis du temps à en apprécier le mérite. Ca m'intéresse, j'irai voir ça. En principe, je n'achète jamais de livres, mais il m'arrive de faire des exceptions.
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D'Etienne Mantoux, je n'ai encore lu que sa recension de la Théorie générale. J'avais trouvé cet article sans grand mérite, car trop timide. Néanmoins, je lirais avec grand intérêt La paix calomniée. Il faut prendre avec précaution le témoignage de Mises, car ce dernier connaissait très bien Paul Mantoux, le père d'Etienne. Pour une autre analyse libérale du Traité de Versailles, il y a aussi un article de Henry Hazlitt intitulé The 1919 Prophecies et reproduit en pages 440 à 444 de The Failure of the New Economics. Un petit extrait :
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Motivation du mariage gay
Raoul. a répondu à un sujet de PABerryer dans Politique, droit et questions de société
Une des deux manif' est passée sous mes fenêtres. Elle s'est écoulée en à peine plus d'une demi-heure. La relative discrétion médiatique était donc vraisemblablement destinée à cacher, non l'existence de la manif' "pour", mais son insignifiance par rapport à la manif" "contre. -
Lu LTI, la langue du IIIème Reich. Très, très décevant. Comme son titre l’indique, ce livre visait à analyser la façon dont le régime nazi avait influencé le langage. L’auteur, Victor Klemperer, philologue de formation, juif marié à une aryenne, semblait parfaitement qualifié pour cette tâche ; d’ailleurs, son récit (basé sur le journal qu’il tenait quotidiennement de manière clandestine), non dénué d’humour, est très bon sur le plan littéraire. Le seul problème est que les déformations relevées sont…absolument insignifiantes. La plupart du temps, il s’agit simplement de mots stéréotypés employés ad nauseam – ce qui constitue selon moi le niveau le plus bas de la manipulation verbale. Presque aucun mot piégé, déformant ou à géométrie variable. Vous prenez n’importe quel libéral ou réactionnaire pur sucre, vous lui donnez un stylo, un bloc-notes et les journaux du jour, et vous obtiendrez à la fin de la journée une analyse autrement plus consistante de déformations sémantiques bien plus complexes et vicieuses. Bref, à moins que l’auteur ait mal traité son sujet, ce dont je doute (*), la conclusion qui s’infère de cette lecture est que le langage est largement plus manipulé aujourd’hui que sous le régime nazi. (*) Il faut tout de même relever que ce livre a été publié en 1947 en RDA, et que l’auteur aurait ultérieurement qualifié Staline de « grand humaniste ».
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Recensement du laïcardisme de combat
Raoul. a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
a/ Yep, mais il est parfois intéressant de commencer par balayer devant sa porte. b/ "C'est un peu court, jeune homme", comme dirait l'autre. c/ Soit. J'ai un peu fait dévier le fil, je le reconnais. -
Recensement du laïcardisme de combat
Raoul. a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Mme Letteron, qui se revendique de sa qualité de professeur de droit public, écrit un article dont l’objet semble au premier abord être une discussion purement juridique, mais qui s’avère en fait une plaidoirie engagée où le raisonnement juridique est massacré pour satisfaire les idées politiques de l’auteur. Madame Letteron opère une très regrettable confusion des genres (analyse juridique – bâclée – / sociologie du manifestant / billet d’humeur) en s’en prenant directement aux manifestants, et ce, d’une manière haineuse et minable – tout lecteur de bonne foi s’en sera indigné. Il est évidemment permis de faire de plaisanteries sur l’Eglise, même s’il aurait été bienvenu de faire preuve de modération actuellement, dans la mesure où les auditions parlementaires et le comportement du ministre de l’éduction revêtent une allure de procès. En l’occurrence, ce n’est pourtant pas le fait (en tant que tel) d’insinuer que la manifestation serait dirigée par la conférence des évêques de France qui est indigne (ça, c’est seulement bête et absurde) et qui justifie de citer cet article sur ce fil. Hors contexte, ce fait n’aurait pas mérité d’être relevé. En revanche, le ton général de cet article demeurait pour moi et pour d’autres commentateurs incongru jusqu’à ce que la référence aux évêques et la plaisanterie sur l’Eglise gallicane donnent une explication rétrospective claire des motivations de l’auteur – à ce moment-là seulement ai-je reconnu dans les propos de Mme Letteron les délicieuses manières propres aux laïcards forcenés et qui étaient à l'oeuvre dans l'entier article. Quant aux attaques contre l’UMP, elles sont évidemment bienvenues, quand elles sont fondées. Mais, en l'espèce, outre que l’UMP n’avait qu’un rôle marginal dans la manifestation, il était ridicule de charger unilatéralement l’ancienne majorité d’avoir « volontairement empêché la mise en place du référendum d'initiative populaire » (alors que la réforme constitutionnelle avait justement été initiée par l’UMP ) et d’insinuer que ça aurait été une manœuvre contre l’opposition socialiste de l’époque. Ce que redoutait l’UMP, ce n’est pas que les électeurs de gauche puissent se prononcer par référendum : c’est la libre et objective expression des voix de ses propres électeurs, du peuple de droite, que l’UMP craignait (et que la gauche craint aujourd’hui). Il n'y avait donc pas lieu ici de jouer le PS contre l'UMP. -
Recensement du laïcardisme de combat
Raoul. a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Oui, c’est effectivement super amusant. L’on pourra juste regretter que cette pointe malicieuse soit usée jusqu’à la corde et qu’elle soit systématiquement utilisée dans un cadre polémique pour vainement tenter de discréditer les propos de ses adversaires. Et avez-vous poussé l’amusement jusqu’à noter que, vous-même, qui vous livrez ci-dessous à une brillante « analyse » juridique, êtes peut-être également un Portalis incompris ? Trop drôle ! Rien ne vous permet d’affirmer que les manifestants réclamaient davantage une suppression du projet de loi qu’un référendum. Néanmoins, il est effectivement vraisemblable que leurs revendications ne se limitaient pas nécessairement à l’organisation d’une consultation populaire. Le problème, c’est que, si vous aviez bien lu, vous auriez vu que je ne reprenais pas ces propos à mon compte : ce sont ceux de Letteron (v. la toute première ligne de son article : « Les manifestants hostiles au "mariage pour tous" réclament, à cor et surtout à cris, l'organisation d'un référendum pour soumettre la loi au corps électoral. »). Je vous suggère donc d’aller poster un commentaire à ce sujet sous l’article en question. Je vous invite une nouvelle fois à aller relire l’article de Letteron. Comme je l’avais indiqué ci-dessus, l’auteur insinue bien, « d’une manière à peine détournée », certes, au moyen d’un tour de passe-passe, soit que la minorité nationale aurait essayé d’imposer son choix à la majorité nationale, soit que la minorité parlementaire aurait essayé de faire de même à l’égard de la majorité parlementaire – dans les deux cas, c’est absurde. Un commencement d’honnêteté aurait pu être d’écrire que la majorité nationale aurait voulu imposer sa volonté à la majorité parlementaire (mais c’eût été tout de suite moins glamour et plus démocratique) ; une honnêteté complète aurait requis l’emploi d’un verbe autre que « imposer ». Bien, on continue à descendre. L’argument d’autorité(*), maintenant. Parce qu’elle a certains diplômes, Mme Letteron est immunisée contre la critique et est légitime à reformuler dans un sens qui lui est favorable le texte des dispositions constitutionnelles qu’elle discute (et en raison de sa dignité professorale, elle a également le devoir de ne pas répondre aux critiques des commentateurs). Je suppose que sous avez un tel respect pour l’autorité que vous n’oserez par exemple jamais contredire Paul Krugman depuis qu’il est « prix Nobel » d’économie. Bref, vous m’excuserez, j’ai dû faire erreur, je croyais être sur un forum libéral, un lieu où l’on n’accepte pas ce genre d’argument. (*) C’est d’autant plus absurde que la cooptation universitaire et administrative n’est pas précisément le meilleur processus de sélection des talents qu’un libéral puisse imaginer. Vous seriez plus crédible si vous reconnaissiez que « social » est susceptible de revêtir plus d’un sens. Toute la discussion devrait consister à étayer juridiquement ce que vous dites ici (et à montrer, incidemment, en quoi un référendum ne pourrait intervenir dans le champ d’une « liberté » – que les « libertés" ne constituent pas un chef de référendum distinct est un autre problème). Eh bien si, elle dit. Elle le dit, parce qu’elle soutient que l’organisation d’un référendum sur la question du « mariage » avec tous serait inconstitutionnelle. Or, qui serait compétent pour trancher cette question ? Le Conseil constitutionnel, que je sache (et le même problème se poserait si le Conseil d’Etat avait son mot à dire). Letteron soutient donc que le Conseil constitutionnel aurait la légitimité pour s’opposer à un référendum mais que cette légitimité lui manquerait pour censurer un vote du parlement. Mais merci en tout cas d’avoir reconnu qu’il s’agit d’une « énormité ». Bien-sûr, pro-référendum = attitude populiste. Logique. Merci pour le coup bas. Qualifier les propos de son adversaire est toujours plus facile que de les réfuter. Ceci…constitue-t-il un argument ? Depuis quand l’ancienneté d’une jurisprudence en affaiblit-elle la force ? Ne l’augmente-t-elle pas au contraire ? A fortiori quand, comme en l'espèce (en 1992), cette jurisprudence a été ultérieurement confirmée ? Et ne pensez-vous pas que, dans tous les cas, il convient au moins de mentionner cette jurisprudence dans un article sur la constitutionnalité d’un référendum ? Que faut-il penser d’un prof de droit public qui omet de le faire ? -
Dans quelle fac, à l'initiative de quel prof, et sur quel thème ? (Si ce n'est pas indiscret.)
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Recensement du laïcardisme de combat
Raoul. a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
En premier lieu, l’article en question est tout sauf une « description on ne peut plus factuelle » des dispositions constitutionnelles encadrant le référendum. C’est du grand n’importe quoi au niveau juridique. Suffit de lire le premier paragraphe où l’auteur dit d’une manière à peine détournée qu’une « minorité » manifestant pour obtenir l’organisation d’un référendum cherche à « imposer » ses choix à la « majorité ». Logiquement, si des manifestants réclament un référendum, c’est qu’ils pensent constituer la majorité. Un étudiant de première année de droit qui rendrait une telle copie à l’examen pourrait dire adieu au rattrapage – et pourtant, la bonne femme se présente comme « professeur de droit public ». Par ailleurs, l’auteur, 1° s’appuie sur une version 'erronée' (hum…) du texte des dispositions constitutionnelles discutées (« politique économique ou sociale » devient étrangement « politique économique et sociale »), 2° affirme que le mariage ne pourrait relever de la politique « sociale » du gouvernement au motif que cette institution constituerait une « liberté publique » (en quoi « politique ‘sociale’ » et « liberté publique » seraient-ils incompatibles ?), 3° allègue que le Conseil constitutionnel n’aurait pas la légitimité pour censurer une loi émanant du Parlement (ça se discute) mais invite ce même Conseil à s’opposer à l’organisation d’un référendum (incohérence), 4° oublie au passage de rappeler que le Conseil constitutionnel montre la plus grande répugnance à s’immiscer dans les opérations référendaires (au point de se déclarer incompétent pour contrôler la constitutionnalité des lois votées par référendum), 5° utilise des arguments inintelligibles (« On conviendra qu'il est bien difficile de contester la définition du mariage donnée par le Conseil constitutionnel, surtout depuis que cette noble institution a sanctionné la disposition de la loi de finances qui prévoyait le prélèvement à 75 % pour les revenus les plus élevés ? » – plaît-il ?). En second lieu (et là est la raison qui m’a conduit à citer l’article sur ce fil), alors que le titre du billet annonce une discussion purement juridique, l’auteur verse dans des attaques purement personnelles, déplacées, et absurdes à l’égard des manifestants. En réalité, tout l’article peut se résumer ainsi : « Y’ aura pas de référendum ! Z’avez la rage, les catho-UMP ! ». On apprend ainsi que les manifestants, 1° « supporte[raient] mal d'avoir perdu successivement les élections présidentielles et les élections législatives » (comme si les électeurs de gauche avaient été absents de la manifestation, et comme si la manif’ avait été partisane…), 2° auraient antérieurement « refusé à la fois l’extension du référendum aux libertés et la mise en œuvre de l'initiative partagée » (l’auteur est apparemment convaincu que la manifestation était uniquement composée d’élus UMP…), de sorte que ces manifestants ne seraient aujourd’hui « guère fondés à demander un référendum » (argument littéralement génial). L’auteur finit en faisant des plaisanteries bien grasses sur le rôle du « conseil (sic) des évêques » (alors qu’une dizaine d’évêques seulement ont participé à la manif’...) ainsi que, comme vous l’avez relevé, sur la « complaisance » passée du l’Eglise de France avec le législateur – ce qui jette rétrospectivement un certain éclairage sur les motivations de l’auteur. Mais je veux bien admettre que le côté « débile » était peut-être plus saillant que le côté « laïcard de combat ». -
Recensement du laïcardisme de combat
Raoul. a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Dans la catégorie "laïcardisme débile", le dernier article de Roseline Letteron sur Contrepoints mérite d'être cité. (Oui, je sais, l'auteur est une employée et non une élue de la république.) -
L'école Économique Autrichienne (Collection Repères)
Raoul. a répondu à un sujet de Régis S. dans Lectures et culture
Décidément, c'est le mois de la célébrité pour l'EA. -
Merci pour le "warning". J'ai pris la précaution salutaire de poser ma tasse de café avant de commencer la lecture. Intéressante, cette incapacité des gens de l'Etat à orthographier "laissez-faire" correctement. "Laisser-faire" est pourtant à "laissez-faire" ce que "not to tread on me(*)" serait au slogan libertarien bien connu. (*) Please.
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La valeur est subjective -- donc, en un certain sens, "basée sur rien". Un individu peut accorder de la valeur à un bout de papier. Un bout de papier peut donc servir de monnaie. Ce n'est contesté par personne. Mais en quoi cela prouve que les bouts de papier constitueraient une "meilleure" monnaie que l'or ?
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Personne n'échange des coûts d'extraction contre 1000 € sous forme d'or, que je sache. Incidemment, ce n'est pas très gentil à vous de parler de "coût réel" le lendemain de la mort de Buchanan.
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Vous vous émouviez de la différence entre le coût d'extraction de l'or et son prix de marché.
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Le "coût de production" annoncé exclut vraisemblablement le prix de la mine.