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Johnathan R. Razorback

Yabon Nonosse
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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. Bon, sur la forme et la terminologie, ce n'est pas encore ça: https://www.contrepoints.org/2018/11/30/331376-les-gilets-jaunes-peuvent-ils-nous-conduire-a-plus-de-liberte
  2. Vraiment des gens infréquentables... Je comprends mieux les manœuvres (grossières) de certains pour associer le mouvement à l' "ultra-droite" ou à Le Pen.
  3. Tient, je vais archiver ces déclarations de l'Etat pour le prochain naïf qui me parlera "consentement à l'impôt" du haut de sa philosophie politique irénique.
  4. Tu en as dis trop ou pas assez
  5. 1): Hé bien je suis en respectueux désaccord avec Bastiat sur ce point. C'est Say qui exprime la position authentiquement libérale (et il n'est pas non plus anarcap, comme quoi). 2): On ne peut pas justifier une agression (l'impôt) au nom de la protection contre les agressions (sécurité publique). C'est manifestement une contradiction entre les moyens et la fin. Un peu comme de vouloir abolir l'Etat bourgeois en commençant par des nationalisations massives, ou émanciper le prolétariat en commençant par la dictature révolutionnaire. Does not compute. 3): Rousseau, Lippmann, Rawls... Le libéralisme-conservateur n'est plus ce qu'il était... 4): Donc tu n'as pas d'objection à ce que je vienne te cambrioler, à partir du moment où tes biens seront redistribués -mettons pour faire des fontaines publiques dont toi aussi tu pourras bénéficier (merci qui) ? On voit ainsi que le "bien commun" à un rayonnement bien plus grand que le bien individuel que te procure ton droit de propriété. Allez, c'est quoi ton adresse ?
  6. Je ne suis pas anarco-capitaliste, on peut critiquer Hayek sur d'autres bases*. Par exemple j'ai avancé le fait que sa justification du libéralisme est davantage épistémologique que morale, ce qu'on peut considérer comme un élément de fragilité. * D'ailleurs George Reisman et Rand critiquent Hayek sans être anarcaps. « In contrast to her personal relationships with Mises and Rothbard, Rand never met Hayek. She regarded him as one of capitalism’s “compromisers” (Rand 1995a, 299); she told the individualist writer Rose Wilder Lane that Hayek was “an example of our most pernicious enemy . . . real poison” because he offered “contradictory ideas” in defense of capitalism. In her marginalia on The Road to Serfdom, material certainly not meant for publication, Rand’s vitriol goes much further; she is so irritated by Hayek’s inconsistencies and his willingness to endorse altruism and some degree of collectivism that she refers to him variously as a “God damn fool,” an “abysmal fool,” an “ass,” and a “total, complete, vicious bastard” (Rand 1995b, 145–60). » -Chris Matthew Sciabarra and Larry J. Sechrest, Ayn Rand Among the Austrians.
  7. Je ne connaissais pas Romain Goupil, et c'était très bien. Ce type est un danger à l'ordre public. Sur le plateau, et alors qu'il ne représente que lui (d'ailleurs, qu'est-ce qu'il fout là ?) il attaque les représentants du mouvement: dérive raciste, homophobe et même "fasciste" du mouvement, sur la base d'incidents isolés... Quel est le but ? Décrédibiliser les représentants des gilets jaunes ? Et ensuite ? Avec qui l'Etat va négocier ? Je lis que le Goupil est un ancien trotskyste. C'est beau, le mépris du prolo éternellement ignorant de ses propres intérêts et incapable d'agir sans la direction éclairée...
  8. Émission en Direct sur LCI avec la secrétaire d'Etat à l'écologie* et des représentants des gilets jaunes. ça dénonce: "injustice fiscale", "injustice sociale", "fiscalité confiscatoire". *Qui résume hélas le consensus du plateau: "la transition écologiste on est tous". Edit: putain, la secrétaire vient de balancer la phrase la plus collectiviste du monde "tous les secteurs sont légitimes à demander plus de moyens" !!
  9. Un type intelligent donc. Et l'un des principaux défenseurs d'une ligne "populiste" / dure sur l'immigration / moyennement acquis aux délires féministo-diversitaires "progressistes". C'est le signe que les Autain et autres T. Guénolé sont en bonne voie de purger* le courant souverainiste de la FI, d'une manière assez symétrique à la purge des Philippistes au sein du FN. *Car on est bien d'accord que l'histoire de l'absence de démocratie interne est connue de tous depuis des années. Je cite: "J’ai défendu Sahra Wagenknecht et son mouvement Aufstehen, que nous avions pourtant appelé de nos vœux." Je me demande si tout ce petit monde va rester divisé ou se retrouver à terme dans un nouveau parti, ou bien chez Dupont-Aignan.
  10. De là deux tactiques: -essayer de convaincre les manifestants les plus ouverts à la discussion de la nocivité d'une partie de leurs revendications. -gueuler avec les autres mais uniquement sur la partie qui nous intéresse. (l'ordre précédant n'a pas besoin d'être chronologique). De l'entrisme libéral en somme.
  11. Si tu veux du rouge tu prends ça :p
  12. Ni plus ni moins que n'importe quel pouvoir, donc que n'importe quelle organisation (entreprise, église, etc.), donc que n'importe quel homme de pouvoir (« C'est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; il va jusqu'à ce qu'il trouve des limites. » -Montesquieu, De l'Esprit des lois, 1748), donc que tout homme -voire même que tout être vivant (Nietzsche dirait que la vie est croissance/agression/absorption). Le propre de l'Etat est donc ailleurs.
  13. Dans l'anarcho-primitivisme, il y a au moins deux problèmes, notamment le primitivisme... J'avais lu ce compte-rendu sinon: https://laviedesidees.fr/Zomia-la-ou-l-Etat-n-est-pas.html
  14. Un bon paquet des progrès civilisationnels acquis par le Royaume-Uni ont eu lieu avant qu'il devienne cet immense empire colonial à la fin du 19ème. Et ont d'ailleurs survécu à sa liquidation relativement rapide.
  15. Pas vraiment en fait: les fonctionnaires sont structurellement irresponsables, les entreprises publiques sont artificiellement préservées de la faillite, l'Etat peut fonctionner en se passant largement des sanctions du marché. On peut imaginer un Etat bien mieux "géré" si tous les individus aux leviers de commande se trouve être profondément vertueux, pénétrés d'une éthique mystique du service public, dévoués au bien public, etc. Mais vu qu'on ne peut pas créer de "structures" d'incitations au cas où cette vertu ne surgit pas spontanément, il sera purement exceptionnel et conjoncturel que l'Etat soit bien géré et efficient. Conclusion: sur une base strictement utilitaire, il faut le moindre Etat possible. Sinon on gâche des ressources. Notamment l'argent du contribuable.
  16. 1): Vu que la redistribution implique l'impôt qui est un vol, la réponse est dans la question. Et Rothbard n'est pas le seul (ni le premier) à avoir mis le doigt dans la plaie. Mais on peut bien considérer que c'est une agression paradigmatique. Y a que le premier pas qui coûte* ; une fois qu'on a "justifié" de violer la propriété au nom du "besoin", on peut profiter du flou qui entoure généralement l'usage de la notion pour aller très loin. *ça suffit entre autres pour poser une incompatibilité entre des choses, vues de loin/ superficiellement, pas éloignées, comme le libéralisme et la doctrine social catholique: https://www.doctrine-sociale-catholique.fr/quelques-themes/88-propriete, 2): Y a des tâches de sang intellectuelles qui se lavent mieux que d'autres.
  17. Ce qui est injuste c'est de violer le principe de non-agression, fusse pour des motifs de redistribution et d'achat de la paix sociale. Je ne sais pas si c'est à dessein mais tu nous ré-invente les thèses du liberal Lippmann: « Un libéral comme Lippmann s'appuie sur Aristote pour montrer le caractère politiquement funeste de fortes inégalités. » -Serge Audier, Machiavel, conflit et liberté, Librairie philosophique J. Vrin, coll. Contextes, 2005, p.26. « Lippmann était un ami très proche de Keynes. [...] C'est d'ailleurs en grande partie Lippmann qui introduira auprès d'un large public américain la pensée de Keynes. [...] A partir de 1919, Keynes commence en effet à collaborer à la revue de Lippmann, The New Republic, pointe avancée de la gauche progressiste américaine. Et c'est aussi dans une collection de The New Republic, alors toujours dirigée par Lippmann, que l'économiste anglais publie un texte en 1926, Laissez-faire and Communism, qui reprend des passages entiers de son célèbre essai, La Fin du laissez-faire, pour dresser un bilan négatif du libéralisme économique du XIXe-XXe siècle, auquel il ajoute certaines analyses mitigées de l'expérience communiste en URSS. [...] Tout indique que la sorte de troisième voie qu'esquissait alors ce membre éminent du Parti libéral anglais séduisait son correspondant américain. [...] Brillant étudiant socialiste dans sa jeunesse -il devait s'impliquer aussi, brièvement, dans le Parti socialiste américain- il est d'abord profondément marqué par le socialiste fabien Graham Wallas, par George Santayana et par le philosophe du pragmatisme William James. Intellectuel phare de l'ère du progressisme (progressivism), il contribue à formuler les "quatorze points" du président Wilson pour la Société des Nations. C'est alors un intellectuel situé très à gauche, militant du progrès social: avec Herbert Croly et Walter Weyl, il fonde en 1914 The New Republic, journal qui attirera de nombreux esprits proches du socialisme, comme John Dewey, et qui formulera un certain nombre de perspectives et de projets qui anticipent l'interventionnisme économique et social sans précédent du New Deal. » (p.72-73) "Dans les années 1960, [Lippmann] sera dans l'ensemble, et précocement, un soutien de la "nouvelle frontière" puis de la "nouvelle société" de Kennedy et de Johnson -des expériences socio-économiques audacieuses des démocrates que nombre de membres de la Société du Mont Pèlerin exécraient comme autant de résurgences dangereuses de l'esprit du New Deal. On le voit même parmi les principaux invités de Kennedy lors de la cérémonie d'inauguration, le 20 janvier 1961, de sa présidence." (p.209) "[Entre Walter Lippmann d'un côté, Hayek et Mises de l'autre] nous avons affaire à deux visions de l'économie et du social." (p.214) -Serge Audier, Néo-libéralisme(s). Une archéologie intellectuelle, Paris, Éditions Grasset et Fasquelle, 2012, 631 pages.
  18. Pourtant ça n'était pas l'avis d'Aron.
  19. 1): So what ? Rawls n'est pas libéral, il est liberal. C'est-à-dire Social-démocrate. Socialiste light. Collectiviste mou- du-genou (à cause d'erreurs en dernière analyse métaphysiques, cf: http://michel-terestchenko.blogspot.com/2014/11/le-merite-merite-t-il-detre-recompense.html ). 2): Je ne trouve pas convainquant qu'accepter un peu de collectivisme soit la bonne voie pour en éviter davantage. Parce qu'en fin de compte c'est que signifie le raisonnement social-conservateur: "achetons la paix sociale avec les pauvres pour éviter le communisme". On ne peut pas défendre ce genre de thèse lorsqu'on est libéral.
  20. Baisse de la TVA dans les secteurs du livre et du spectacle (promesse de campagne n°44.4). Loi sur le non-cumul des mandats.
  21. Je pense que si on allait expliquer aux manifestants que le futur "service civique national" va coûter au grand minimum 1 milliard / an de plus (et ne servir à rien du tout), ils seraient pour le dézinguer. D'ailleurs il faut vraiment dézinguer ce "dispositif" avant sa naissance.
  22. Je le pensais aussi (sur la forme) mais depuis ses propos racistes au moment du "plan Borloo", il est en chute lutte libre. Avec des regains de qualité épisodiques. Par exemple son discours du 11 novembre était bien (mais en même temps c'est du discours de commémorations*, pas de la politique intérieure au là où s'agit d'agir sur les événements). *Commémorations dont on abuse depuis quelques années, pour maquiller le fait que le pays est de plus en plus tendu, malheureux et abstentionniste.
  23. Non non, c'est une vraie conviction. Le point 133 du programme présidentiel de MLP 2017 prévoyait de: "Pour maintenir, moderniser et sécuriser la filière nucléaire française, engager le Grand Carénage, et garder le contrôle de l’État sur EDF, en lui redonnant une véritable mission de service public. Refuser la fermeture de la centrale de Fessenheim". J'incline à penser que la faible pénétration du FN / RN dans les couches urbaines* / classes moyennes supérieures / classes supérieures, imprégnées d'écologisme**, le tient à l'écart de certaines sottises. *Assoiffées de "nature vierge" parce qu'elles n'y vivent pas = idéalisation. C'est une grande constante dans le rapport à la nature depuis au moins le 18ème siècle. Mises notait déjà à propos des romantiques qu'aller s'extasier sur la beauté vierge des montagnes, c'est un truc de "riche" urbain en promenade, les gars du coin ont autre chose à f*** et connaissent les inconvénients du milieu rural / sauvage. **Surtout si on peut faire payer le coût de la transition aux autres. "L'Etat c'est la grande fiction", etc.
  24. Quand on est aussi cultivé on n'a pas le droit de raconter autant d'âneries sur le libéralisme: http://oratio-obscura.blogspot.com/2018/11/remarques-sur-la-critique-de-lideologie.html
  25. Il y a plusieurs chapitres sur Nietzsche sous le 3ème Reich dans Steven E. Aschheim, The Nietzsche Legacy in Germany (1890-1990) -mais je ne l'ai pas encore lu.
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