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Johnathan R. Razorback

Yabon Nonosse
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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. C'est-à-dire que la compassion se mérite, comme tout le reste. Comme dirait Rand, la base de l'existence morale est d'échanger une valeur contre une autre. Je peux avoir l'empathie nécessaire pour saisir les motifs qui poussent à vandaliser, mais je ne vois a priori aucune raison d'avoir de la compassion pour les vandales. De plus et au risque de me faire tout de suite repérer comme INTJ, je souligne que la compassion en tant que telle n'a jamais résolue aucun problème. Et que les discours unanimistes et impolitiques à base de dénonciations du "mépris" et du "manque de dialogue" sont bien souvent une manière de ne pas réfléchir et de pas poser les problèmes politiques sérieusement.
  2. Manque de sens de la vie et/ou d'intégration sociale qui conduit à un romantisme pseudo-révolutionnaire et à des identités appauvries de substitution ("ensemble contre l'Etat policier", variante identitaire de gauche "ensemble contre l'Etat néo-colonial", etc). Sans doute un déficit d'éducation en amont et éventuellement un manque d'infrastructures sportives où il pourrait dépenser toute cette énergie de manière constructive. Pour la frange réellement paupérisée, manque d'intégration par le travail en contexte d'Etat-providence = chômage obligatoire.
  3. Bienvenue Qu'est-ce que tu aimes ou cherche à faire, en peinture ?
  4. J'ai l'immodestie de penser que ça fait une moyenne avec d'autres homo sapiens
  5. Je ne comprends pas ce que la revendication et même la notion d'égalité de genre (que je croise de plus en plus souvent, même si ça reste encore relativement marginal) peut bien vouloir dire. L'égalité entre les sexes, je vois ce que ça signifie (et ce quelle que soit la dimension égalitaire retenue: morale, politique, économique, etc.). Mais l'égalité de genre (moi qui en suis resté à l'idée académiquement admise que genre = "sexe" social, normes attendues en fonction du sexe, etc.), ça a tout les aspects d'une contradiction dans les termes. Ou bien il n'y a qu'un seul genre (c-a-d, les attendus sociaux sont strictement identiques pour tous les individus quelque soit leur sexe biologique -objectif qui soit dit en passant ne me paraît pas forcément réalisable voire souhaitable). Ou bien il existe plusieurs genres au sein d'une société, mais alors ils ne peuvent par définition par être égaux...
  6. Autant qu'il est bon signe que "progressiste" ou "partisan du progrès social" soit historiquement devenu un synonyme implicite de communiste... Les mots ont un sens. Réformer veut juste dire changer les lois et institutions en vigueur ; ça n'implique aucune orientation politique déterminée.
  7. Exemple d'élément de langage* qui m'énerve: l'équivalence sous-entendue entre réforme et réforme libérale: "Cela fait des décennies, depuis la mise en place du modèle social du CNR juste après la guerre que l’on n’a fait aucune réforme. 73 ans à ne faire qu’augmenter les dépenses publiques sans jamais chercher une seule fois à les diminuer." (cf: https://www.contrepoints.org/2018/12/08/331926-gilets-jaunes-la-faillite-de-letat-providence ) *Qu'on retrouve régulièrement sur certains média "pro-business", genre BFM business. Le procédé à l'immense "avantage" de permettre d'éviter d'assumer une opinion politique et de se réfugier derrière un soi-disant "bon sens" et/ou l' "expertise". (Par parenthèse, le reste de l'article est riche de vocable unanimiste (donc impolitique), du genre " Tout le monde a bien compris que", etc.)
  8. Très intéressant ; on dirait du Jaurès. Proudhon semble anticiper sur le rapprochement entre les classes moyennes "progressistes" et le mouvement ouvrier qui intervient avec l'affaire Dreyfus. C'est en tout cas une anticipation beaucoup mieux fondée que la prédiction marxiste d'un antagonisme toujours plus tranchée entre deux classes bien distinctes.
  9. Mise à jour avec de nouvelles entrées:
  10. Sans oublier Blum et quelques autres réfractaires qui ont passé la guerre en tôle.
  11. Je vois que la mayonnaise "populisme libéral" a bien prise
  12. https://www.lemonde.fr/international/article/2018/12/05/prudente-sur-l-ukraine-l-otan-met-la-russie-au-pied-du-mur-sur-le-traite-fni_5392896_3210.html J'ai reçu la suite de l'article, on peut y lire que: "Tous les pays membres étaient donc unanimes pour adresser un ultimatum de 60 jours à la Russie afin qu'elle se conforme aux obligations du traité FNI." Pour Jean-Yves Le Drian, "La Russie menace directement la sécurité transatlantique." Il affirme en outre que le développement de l'Europe de la Défense "contribue à renforcer l'OTAN, pas à l'affaiblir". L'UE n'entend pas "se substituer aux USA". (C'est schizophrénique parce que les mêmes européistes nous expliquent depuis des décennies qu'il faut "faire l'Europe pour peser face aux grands blocs USA / Chine / Russie". Enfin bon, la contradiction est connue). On lit aussi que le ministre ukrainien Pavlo Klimkine (qui participe aux réunions alors que son pays n'est pas dans l'OTAN, chercher l'erreur) est "dépité" parce que les pays de l'UE ne donne pas suite à sa revendication d’arraisonnement des navires russes...
  13. La différence est que les bolcheviks avaient un argument pour faire venir à eux les militaires: nous, on arrêtera la guerre impérialiste. Là ce sont juste des vandales idiots. Il est cependant assez aisément devinable que la communication gouvernementale met l'accent sur les groupes extrémistes pour dissuader les gens de continuer à manifester. Entre la peur et l' "annulation" des hausses de taxes, ils espèrent toujours couler le mouvement à moindre frais.
  14. Excellent article sur la redistribution "inversée" (ou pourquoi les pauvres n'ont pas intérêt à l'Etat-providence): https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/Quand-l-Etat-force-les-pauvres-a-payer-pour-les-riches
  15. L'Europe c'est la paix, tralalalère...
  16. Ce que tu dis est intéressant mais vous vous battez avec des arguments utilitaires là ("efficacité économique" de l'impôt). C'est le terrain de la macronie et du gestionarisme "pragmatique" (si la situation politique impose des revirement, on va "découvrir" que la suppression de l'ISF n'était pas "économiquement utile", pour pouvoir le remettre en essayant de sauver la face). Alors que le terrain libéral c'est de dire que l'impôt n'est justifié (et encore..) que comme contrepartie du financement d'activités indispensables à la défense de la liberté individuelle. L'impôt n'a pas du tout pour finalité d'essayer de "remplir des objectifs" de dynamisme économique -objectif définis en terme d' "intérêt général" plutôt qu'en terme d'intérêts réels des personnes imposées. Ce genre d'approche utilitaire est viciée dès le départ.
  17. Ah bon ? Nathalie Saint-Cricq a annoncé en direct sur France 2 que la hausse était annulée. J'étais déjà en train de célébrer la fuite en rase campagne de l'étatisme devant le mécontentement des masses prolétarisées
  18. Sauf que comme je disais l'abstention pourra facilement atteindre un niveau record, donc ils peuvent parfaitement ne pas se sentir concernés par le résultat. Et réclamer a contrario une démocratie directe (ce qu'ils font déjà un peu). Vu comme ça c'est même dangereux pour la République de dissoudre (ou du moins ça le serait s'il y avait un parti fasciste désireux d'instrumentaliser ensuite le mécontentement devant le compromis partisan boiteux qui s’avérait nécessaire pour reformer un gouvernement). Par contre je suis d'accord avec @Fagotto: il y a des choses moins absurdes et logiquement première par rapport à la dissolution. Macron a une avant-dernière cartouche: changer de premier ministre (et de politique dans la foulée). Solution qui reste compliquée vu le poids politique du centre-droit dans sa majorité.
  19. Ok mais ça ne règlera pas la question du pouvoir d'achat donc je doute que ça puisse mettre fin au mouvement.
  20. Sauf que MLP / Wauquiez et Mélenchon ne gouverneraient pas ensemble (on est pas en Italie). Donc ce serait soit les uns (ou un gouvernement soutenu par eux), soit l'autre. Et à la fin du mandat le tiers exclu du pouvoir pourra dénoncer à la fois Macron et la nouvelle tendance gouvernementale, et se présenter comme l'unique recours. Ou pire (on n'est pas à l'abri d'une bonne nouvelle): le nouveau gouvernement de coalition ramène le calme, gère convenablement le pays, et son leader se pose en successeur de Macron. Dans tous les cas il se suicide politiquement s'il dissout.
  21. C'est absurde. (Pourquoi l'Assemblée plutôt que la démission du président d'ailleurs ? Les deux ont une légitimité démocratique comparable) Si on fait voter les français maintenant, je pense qu'il y aura une abstention très élevée (Macron est impopulaire mais les autres partis également) ; on se retrouverait sans doute avec une situation complètement bloquée où les "extrêmes" auront un peu progressé et où aucune majorité claire n'émergerait. Il s'ensuivrait des tractations un peu obscures et au final on aurait un nouveau gouvernement, mais il serait toujours confronté aux mêmes alternatives que le gouvernement actuel. Donc Macron n'a vraiment aucun intérêt à donner satisfaction à ses opposants en décidant de dissoudre.
  22. Grosse dissonance cognitive chez eux: ils viennent de découvrir qu'ils sont le 1% qui opprime les pauvres
  23. Du coup ce serait quoi la cause ? Encore un coup de : ?
  24. Non mais là il y a une dimension citoyenne bienvenue conscientisée et sacrificielle. La planète c'est une cause qui te dépasse tu vois (on a les grandes causes qu'on peut). Aller au café c'est un petit plaisir de la vie, c'est très bien mais je ne vois pas ce que ça aurait de sérieux ou de très importants...
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