Aller au contenu

Johnathan R. Razorback

Yabon Nonosse
  • Compteur de contenus

    11 906
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    46

Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. Mais qu'on leur coupe les vivres subventions ! Au scrabble de la liberté ça compte double: tu soulages le contribuable étranglé (#gilets-jaunes) et tu endigues le communisme. Remarque les conneries étatistes façon Le Monde sont probablement encore plus dangereuses, le vernis de "sérieux" et de "modération" aidant à leur propagation.
  2. Même si j'ai 10 à 15% de divergences avec les thèses défendues, je trouve ce compte-rendu de Renou vraiment très remarquable: http://aristidebis.blogspot.com/2019/01/liberons-nous-du-feminisme-oui-mais-pas.html
  3. Moui alors c'est bcp compliqué que ça
  4. Pas vraiment, l'explication réside dans les guillemets que tu mets toi-même autour de "grec". Ni la culture ou la philosophie grecque ne sont dépourvus de tensions ou de courants divergeants. Par exemple ça me semble net que le stoïcisme est à bien des égards pré-chrétien ou intrinsèquement facilement soluble dans le christianisme (comme la suite de l'histoire le prouve). On peut aussi trouver des éléments de désespérance vis-à-vis d'une justice en ce monde (et je ne défends pas exactement le contraire) dans des œuvres grecques, dans l'Iliade notamment. « Je le vois trop: on ne gagne pas de reconnaissance à se battre avec l'ennemi obstinément, sans trêve: la part est la même pour qui reste chez lui et pour qui guerroie de toute son âme ; même estime attend le lâche et le brave ! Que me revient-il à la fin d'avoir tant pâti en mon cœur, à jouer chaque jour ma vie au combat ? » -Homère, Iliade, chant IX.
  5. Bienvenue ! @Lysander @Mégille, ta culture laisse manifestement à désirer ! tu as oublié:
  6. Je prédis une suite de glissements gélatineux du type: Machin ex-ministre dit une connerie qui n'engage que lui = [étape de la généralisation abusive] => un fait révélateur de la mentalité des élites françaises = [étape de la désignation de l'ennemi à la vindicte populaire] => Macron mondialiste ultralibéral apatride.
  7. Le papier de Marianne est surtout factuel*. Évidemment les tenants de la thèse du "Grand remplacement" vont enrober le truc de leur interprétation fumeuse. *Soit dit en passant je trouve que Marianne est clairement dans ce que la presse mainstream peut faire de moins mauvais.
  8. C'est intéressant, l'idée eudémoniste que je défend, suivant laquelle la moralité serait une condition du bonheur (ou inversement, que l'immoralité garantit de ne pas pouvoir mener une vie heureuse), semble contredit à angle droit par ce passage de la Bible (qui est du coup très en phase avec le sens commun): "Tout est pareil pour tous ; il y a un même sort pour le juste et l’injuste, le bon et le mauvais, le pur et l’impur, pour qui sacrifie ou ne sacrifie pas. Il en va du bon comme du pécheur, de celui qui prête serment et de celui qui craint de le faire." -L’Ecclésiaste, chapitre 9, verset 2. D'où la "nécessité" d'une rétribution des âmes post-mortem, pour ne pas virer totalement désespéré. ça illustre une fois de plus l'antinomie entre les éthiques grecques (de Socrate à Épicure), ou certaines éthiques matérialistes modernes, d'avec les religions du Livre. Je le signale à @Extremo vu qu'on en parlait dernièrement.
  9. Excessif et caricatural par rapport à quoi ? Les méchants de Rand me semble assez fidèles à des comportements observables et bien réels. Quant aux héros, ils sont idéalistes (et encore, pas tous au même degré), mais je ne vois pas très bien par rapport à quel idéalisme ils seraient une caricature.
  10. Article haineux mais surtout d'une sottise absolue, à l'encontre de Ayn Rand: https://www.les-crises.fr/le-service-marketing-du-capitalisme-a-propos-de-ayn-rand-femme-capital-de-stephane-legrand/ L'auteur a manifestement fermement décidé de rien piger du sujet.
  11. Bordel, mais il y a vraiment des éditeurs qui ont les moyens pour imprimer du non-sens par paquet de 300 pages ? : https://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1998_num_96_3_7110_t1_0548_0000_2 Et le comble c'est que ce sont les mêmes nihilistes dégénérés qui chouinent comme quoi la "philosophie" n'intéresse pas le grand public. On se demande pourquoi. Par contre on ne se demande pas pourquoi ils "défendent le service public" et les aides à la "culture"...
  12. Oui, du coup ce n'est pas la neutralité de l'article qui te choque.
  13. Et qu'est-ce qui t'hérisse le poil ? Moi ça me fait toujours rire les socialistes qui se réclament de Robespierre (coucou Jean-Luc et Étienne Chouard), alors que: « Robespierre venait justement se poser sous un aspect nouveau, "en guillotinant l'anarchie". C'est ainsi qu'il appelait les premiers socialistes, Jacques Roux, etc. Au cœur de Paris même, dans les noires et profondes rues ouvrières (des Arcis, Saint-Martin), fermentait le socialisme, une révolution sous la Révolution. Robespierre s'alarma, frappa et se perdit. [...] Extraordinaire méprise. Dans ses douze volumes, Louis Blanc prend Robespierre pour un apôtre et un symbole du socialisme, qu'il frappait et qui le tua. » -Jules Michelet, Histoire de la Révolution française.
  14. J'ai l'impression que tu réduis le socialisme à sa forme (mainstream) étatico-planificatrice, alors que l'un des mérites éminents* du Socialisme de Mises est de montrer que toutes les variantes imaginables du phénomène (anarchisme, syndicalisme, etc.) sont ou impossibles, ou sous-productives par rapport au capitalisme, et/ou contradictoires avec les objectifs affichés des socialistes (ce qui ramène entre autre au point précédent, mais pas que ; Mises montre aussi implicitement comme un socialisme autogestionnaire reproduirait in fine une société de classes inégalitaire). * En tout cas c'est ce qui m'a le plus chamboulé à l'époque où je l'ai lu, quand j'étais anarchiste. Il n'y aurait eu que la critique de la planification soviétique, je serais sans doute encore de gauche.
  15. Hum, cette interprétation me paraît trop machiavélique pour être vraie, mais l'hypothèse est intéressante...
  16. L'UE était tendanciellement protectionniste, en matière agricole en particulier, dès le traité de Rome. Quant à l'aspect régulationniste, il est inhérent à la construction européenne elle-même parce que ça permet de forcer la lettre des traités pour étendre continuellement les pouvoirs des institutions communautaires (le but avoué des fédéralistes étant de créer un Etat fédéral continental). Il n'y a pas de "bon projet européen" caché quelque part et qui aurait mal tourné. Thatcher a peu à peu viré souverainiste en le comprenant.
  17. Que l'euro a facilité l'endettement des Etats membres les plus dépensiers / irresponsables: "À quoi sert une monnaie forte sinon à abaisser le coût des emprunts à l'étranger? Avec une monnaie forte, les prêteurs se disent qu'ils ne seront pas volés au moment du remboursement, si bien qu'ils n'exigent pas de taux d'intérêt élevés. En revanche, avec une monnaie faible, les prêteurs exigeront des taux majorés pour compenser par avance une éventuelle perte de capital. La conclusion à en tirer est qu'une monnaie unique et forte est une redoutable machine à emprunter parce qu'elle abaisse le coût de l'emprunt. Le cas espagnol illustre parfaitement l'aspect pervers de cette facilité. Avec 6% d'inflation environ dans le pays et un taux d'intérêt fixé par la BCE à 2%, les ménages et investisseurs locaux empruntent au taux réel de -4%. D'où une frénésie d'investissement immobilier qui a provoqué un déséquilibre complet de l'activité nationale et de la position patrimoniale des emprunteurs. Ils sont allés beaucoup trop loin, puisqu'ils étaient subventionnés pour emprunter... Globalement, au niveau européen, il ne faut pas non plus se cacher que ces facilités de financement ont exonéré certains gouvernements des efforts nécessaires en termes de réformes structurelles et de réduction des dépenses. Au lieu d'imposer une libéralisation de l'économie, l'euro a encouragé le statu quo et a paralysé les réformes véritables." -Jean-Jacques Rosa, "L'euro est un contresens économique", Le Figaro, 14/06/2011: http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2011/06/10/01006-20110610ARTFIG00817-l-euro-est-un-contresens-economique-il-faut-s-en-debarrasser.php
  18. Ce qui relativement cohérent avec le fait qu'ils soient souvent socdem (Delors, Mitterrand, Hollande, etc.). Du coup, l'UE c'est bien quand ça règlemente, permet de se déresponsabiliser de la décision, ou encore pour envisager des facéties style "harmonisation sociale et fiscale" des pays membres ou mutualisation des dettes (déjà accomplie en partie de facto avec la dimension de trappe à endettement de l'euro). Par contre, quand de temps à autre la Commission a des velléités de faire respecter le traité de Maastricht sur l'endettement, c'est austéritaire-vilain. Tout ça se simplifie considérablement si on saisit que la construction européenne vise à créer un super-État continental (le très grand Etat comme disait Jean-Jacques Rosa). A partir de là, on retombe sur du connu: https://www.google.com/search?q=bastiat+l'etat&client=firefox-b&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwi15-PKvM3fAhW0VBUIHXUiARAQ_AUIECgD&biw=1366&bih=621#imgrc=UyCkoS6taXKxXM:
  19. Tu es dur. Macron peut quand même faire valoir la libéralisation des transports par bus... En tout cas ça va nous faire commencer l'année sous de bons auspices.
  20. Parce que ce n'est pas conforme aux mœurs françaises. En Finlande, comme ça été dit, ça causerait beaucoup plus difficilement des troubles à l'ordre public.
  21. Bon, indépendamment des réactions bien bêtes que cet article à susciter (cf: https://www.contrepoints.org/2018/12/30/333545-vive-limmigration ), à base de "l'immigration peut-être, mais il faut trier et laisser dehors les musulmans", il faut quand même souligner qu'il pose plusieurs problèmes sérieux. Déjà, comme le titre le laissait craindre, ce n'est pas un point de vue libéral (reposant sur la défense de la libre-circulation), mais un article immigrationniste ("l'immigration c'est bien et nécessaire, ceux qui ne l'admettent pas sont des émotifs intellectuellement retardés"). Et même pire, un article social-immigrationniste et multiculturaliste ("progressiste" en somme): D'abord on a des arguments utilitaires en faveur de l'immigration, tout à fait loufoques et improbables ("si les autorités canadiennes refoulent cette mère et son enfant, celui-ci va retrouver en Amérique centrale la pauvreté, la misère et les maux qui s’ensuivent : drogue, petits larcins, grand banditisme, embrigadement fanatique, crime ; et qu’il risque de devenir un terroriste, qui viendra semer la terreur… au Canada. ") ou dénués de chiffres ou d'éléments pour faire avancer la démonstration ("la France, comme les autres États occidentaux, est globalement assez riche pour intégrer les immigrants toujours plus nombreux dans des capacités institutionnelles d’accueil et de promotion toujours plus grandes, évolutives et étendues à tous les centres territoriaux de population, petits et grands, et non pas seulement réduites aux places disponibles dans des centres"). On nous refait aussi du jacque-attalisme en expliquant que l'immigration est nécessaire pour pallier à la démographie française (argument utilitaire idiot). Ensuite on a ce passage ébouriffant: "si, au delà de mesures visant à remédier aux difficultés de personnes, — les réfugiés — , considérées individuellement, l’État travaillait à construire une véritable politique sociale, et remédiait aux malheurs subis du fait du système économique libéral imposé à des groupes sociaux entiers, qui profite à d’autres groupes sociaux, il donnerait une vraie place aux immigrés." Heureusement, un peu plus d'étatisme inégalitaire va arranger tout ça: "des mesures de discrimination positive en faveur des nouveaux arrivants seront à mettre en place, en toute clarté et limitées dans le temps et dans l’espace." Bref, un article à oublier rapidement.
  22. Quelqu'un qui envoie balader Benbassa en la menaçant d'un coup de light-saber ne peut pas être fondamentalement mauvais
  23. Comme l'ont dit les précédents intervenants, c'est long et dense comme période (mais passionnant) Là tout de suite je pense à des titres comme: Les origines culturelles de la Révolution française (Roger Chartier). Sur les Lumières et la Révolution, la biographie de Condorcet par les Badinter est pas mal du tout. La République souveraine (1879-1939) de Réné Rémond -un peu technique à cause des chapitres sur les modes de scrutin mais le reste est très facile à lire. De la Belle Époque à la Grande Guerre. Le triomphe de la République (1893-1918), de Michel Leymarie. Là je suis dans son "équivalent" dans la nouvelle série: Le triomphe de la République (1871-1914), d'Arnaud-Dominique Houte, c'est plein de remarques fines. Tu peux aussi trouver pour pas chère l'Histoire de France de Bainville et regarder les chapitres qui t'intéresse. Si tu n'as pas peur de lire un texte d'époque et partisan sur la Commune (mais aussi les périodes précédentes), tu peux trouver gratuitement sur le net La guerre civile en France de Karl Marx (et son livre sur le coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte). Dans le même genre mais avec une perspective, les Souvenirs de Tocqueville sur la 2ème République sont très intéressants.
  24. http://descartes-blog.fr/2018/12/28/laffaire-du-siecle/
×
×
  • Créer...