Aller au contenu

Johnathan R. Razorback

Yabon Nonosse
  • Compteur de contenus

    11 906
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    46

Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. 1min32. Et puis stop, parce qu'à ce niveau-là de non-conceptualisation, d'affirmations gratuites, etc, autant écouter Soral hein. Lui au moins il ne fait pas jouer une légitimité scientifique.
  2. ? Que vient faire Tocqueville dans cette histoire ?
  3. Je suis d'accord avec @Extremo ; @Mégille ton argumentaire est basé sur une prémisse sceptique que bien des gens n'admettront pas ; et même en l'admettant, tu commets un non sequitur. Car on peut renverser l'argument: Si je ne sais pas absolument ce qui est bon, mon rejet de la coercition n'est peut-être qu'une réaction émotive non-fondée. Je ne peux pas justifier la violence mais pas non plus la critiquer adéquatement.
  4. On peut dire la même chose de toute philosophie à prétention systémique (et dont l'auteur à eu le temps de détailler les parties du système). Par exemple le platonisme est à la fois une métaphysique (dualisme / idéalisme), une morale (de type socratique), une philosophie politique (le totalitarisme la République en tant que société de castes naturalisée), une esthétique (ou une anti-esthétique, vu que l'art plastique donne un aperçu falsifié de la réalité de la chose, elle-même forme imparfaite du concept. Mais la musique jouit d'un statut privilégié justifié philosophiquement). Idem d'Aristote, de Hegel et de quelques autres (auxquels on pourrait joindre Nietzsche si on aime la provocation).
  5. D'où le pluriel à "cerveaux" Disons que je tacle (gentiment) le dualisme de @Kassad. Il n'y a pas deux mondes disjoints, les idées aussi sont matérielles et par suite périssables, non-éternelles.
  6. ça n'est jamais qu'un cas particulier du paradoxe des conséquences cher à Weber (et Aron): https://www.scienceshumaines.com/le-paradoxe-des-consequences-essai-sur-une-theorie-weberienne-des-effets-inattendus-et-non-voulus-des-actions_fr_15227.html
  7. Plato was wrong, you know ? Désolé pour les fans de V for Vendetta, mais on peut parfaitement "tuer une idée". Tout simplement parce qu'elles ne se baladent pas nues dans la rue, elles sont instanciées dans des cerveaux. Les idées au sens platonicien n'existent pas.
  8. J'ai visité un musée sur Dali en Espagne, je ne sais plus lequel. Ce qui est sûr c'est que ça ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Même cette histoire de montres fondantes (qui est un peu drôle) m'a paru surfaite en regardant les œuvres directement.
  9. En ce moment je travaille entre autres choses sur la doctrine maurrasienne et l'opposition classique / romantique dans le nationalisme intégral (antithèse qui remonte au moins à Proudhon). Donc de toute évidence des conceptions esthétiques peuvent découler de conceptions politiques. Néanmoins ce n'est pas obligatoire, l'esthétique jouit d'une autonomie telle qu'on ne peut pas disqualifier une esthétique* en montrant qu'une doctrine politique est fausse. *A supposer que ça ait un sens de parler de vérité en matière de jugements esthétiques, débat que j'ai essayé d'introduire ici:
  10. J'ai vu des œuvres d'art contemporain de François Pinault au Palazzo Grassi de Venise, je vois par le rapport (des œuvres, pas du palais) avec le bon goût. D'ailleurs il paraît que les Vénitiens aimeraient tout jeter dans le Grand Canal. Il y a une "œuvre" qui consiste en un cheval grandeur nature mais sans la tête de @poney, encastré dans le mur à trois mètres de hauteur. Y a aussi des citernes d'eau en métal. Sans rien. Bêtes. Et puis des bouées-tortues multicolores injectées de ciment et transpercées par du grillage. Parce que. Le plus drôle ce sont les plaquettes de présentation. Et après on ose douter des vertus créatives de la drogue
  11. J'en profite pour redire que je fais partie des liborgiens qui seraient fort intéressés d'avoir des analyses du sujet (qui me semble une excellente porte d'entrée pour argumenter contre toute espèce de "politique culturelle" en général). Il y a bien des gauchistes comme Franck Lepage qui critiquent le marché de l'art contemporain, mais alter-compréhension oblige on aurait affaire à de l'ultra-capitalisme... Il y a aussi Aude de Kerros mais il me semble que sa critique est esthétique (tel truc est très moche, etc.), chose légitime mais impolitique.
  12. Et crotte. De quoi redonner du souffle aux amateurs du pseudo-concept "libéral-libertaire"... (j'ai du reste eu la méchante surprise de trouver une entrée portant ce nom dans le Dictionnaire historique de la liberté paru chez " Nouveau Monde éditions"...).
  13. Impossible si Macron est candidat à sa propre succession.
  14. C'est tout à fait juste. Mais une bonne pédagogie devrait permettre de rendre nos propositions plus intuitives.
  15. A la relecture j'ai hésité entre "sortisme" et hémorragie, mais ce dernier a une connotation dramatique qui paraît un brin excessive.
  16. Le libéralisme ne souffre pas d'entrisme, mais de "sortisme", et de vol de l’appellation (mais ça, les gauchistes nous y ont déjà habitué).
  17. C'est pas grave. La condamnation te confère la prime de sympathie "romantique-révolutionnaire". A fortiori si l'accusation est bornée et antipathique.
  18. Plus on étudie le socialisme pré-marxiste, moins le "socialisme scientifique" semble original: "Le socialisme, -c'est précisément ce qui à mon sens en définit l' "essence", des sectes romantiques au XXe siècle,- a magnifié, radicalisé, "fatalisé" cette idée du progrès imperturbable conduisant à brève échéance à un aboutissement, à un état indépassable, à une fin de l'histoire. [...] Le socialisme est "fatal", expose-t-on déjà vers 1830, parce qu'il est le seul ordre possible, moralement et pratiquement concevable au-delà de la gabegie criminelle du capitalisme (c'est Pierre Leroux qui baptise le système de ce nom)." -Marc Angenot, L'Histoire des idées. Problématiques, objets, concepts, méthodes, enjeux, débats, Presse Universitaires de Liège, coll. Situations, 2014, 392 pages, p.137. Noter aussi qu'Angenot contredit Braudel. En effet, selon Braudel, le mot de capitalisme serait initialement apparu en allemand, au 20ème siècle, sous la plume de https://fr.wikipedia.org/wiki/Werner_Sombart
  19. C'est plutôt une bonne nouvelle ; ça permettra de faire réfléchir le public en abordant le fond du problème.
  20. Godefridi n'est plus libéral ? J'ai raté un épisode on dirait.
  21. Tu lui as demandé la permission ?
  22. 1): https://fr.wikipedia.org/wiki/Sortie_du_nucléaire_civil#Allemagne 2): Rien. Je n'ai rien contre le nucléaire. Mais ce fil est un fil pour parier, et j'estime que la France aura bien du mal à mener à bien les investissements nécessaires au renouvellement de son parc nucléaire, et que les résistances idéologiques seront l'un des principaux obstacles sur cette voie.
  23. Dans ce cas, pour aller plus loin que l'ouvrage de R. Dawkins (qui est très bien dans son ordre), je te recommande vivement la première partie (environ 250 pages) du Système de la Nature d'Holbach, la "bible du matérialisme" français du siècle des Lumières. Pour être radicalement athée il prendre les choses à la racine, et la racine en philosophie, c'est l'ontologie. Inutile de rejeter l'idée de Dieu si c'est pour admettre des métaphysiques transcendantalistes (qui finissent du reste généralement par ré-introduire du divin par la porte de derrière -le bergsonisme l'illustre bien). Il y a aussi quelques flèches contre le concept de Dieu dans la partie ontologique de Objectivism - The philosophy of Ayn Rand de L. Peikoff, mais ce n'est pas le cœur du propos. D'une manière générale, la lutte contre la religion n'est qu'un aspect de la lutte contre l’irrationalisme. Il y a des philosophies (et des doctrines politiques) tout aussi irrationnelles et dangereuses que les religions, voire davantage. Et au-delà de tout contenu positif erroné, l'ignorance reste la cause numéro de la misère du monde.
  24. Comme en Allemagne (où les écolos ont gagné, pour des raisons historiques assez profondes sans doute) ?
×
×
  • Créer...