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Johnathan R. Razorback

Yabon Nonosse
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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. Moi si: la définition de la morale sous-jacente à ladite position m'a tout l'air d'être n'importe quoi.
  2. Qui tu traites de hippie ? nonmého !
  3. Si l'Etat a décidé de te tuer, individuellement, à moins d'un miracle, tu te feras tuer, même avec un arsenal de guerre dans ton garage et un entraînement de super-warrior. Autant dire qu'il n'est pas rationnel de parer à ce risque-là. Si l'Etat décide de massacrer un type de population et que tu en fais partie, la question devient différente mais la lutte armée n'est pas pour autant nécessairement la meilleure option, fuir ou se planquer en espérant un changement de politique peuvent aussi être des options, éventuellement nettement préférables selon le contexte.
  4. On parle beaucoup de la droite/extrême-droite états-unienne dans ce fil, mais l'extrême-droite française semble beaucoup plus productive en matière idéologique quand il s'agit d'attaquer le libéralisme (enfin, productive... ça reste la bouillie qui circule de l'extrême-gauche à l'extrême-droite, à peine modifiée ; ça devient lassant en fait):
  5. Oui. J'en ai entendu parler, mais je ne connais pas les références précises. La question fondamentale sous-jacente revient à déterminer si l'ordre social trouve son principe moteur en lui même (modèle "horizontal commercial") ou si c'est une bouillie chaotique qui a besoin d'être subordonné à un principe transcendant (modèle "vertical étatique"). Aux extrêmes politiques, l'anarcho-capitalisme et le totalitarisme communiste (plus de marché du tout). Avec plein de synthèses possibles entre les deux. De manière intéressante, on retrouve, par "analogie de structure", la même opposition en métaphysique (la réalité n'est elle qu'auto-organisation de la matière, ou bien la matière est elle fondamentalement passive et inféconde et doit-elle trouver son principe de mouvement depuis une extériorité transcendante ?).
  6. 1): +10, la réduction du premier au second est une confusion fatigante. 2): C'est déjà ce que soutient Hobbes avec sa théorie de l'état de nature. Pour maximiser ma sécurité, il faudrait mieux que j’asservisse / contrôle autrui et que je prenne l'initiative de tuer mes ennemis potentiels, mais si tout le monde joue à ça continuellement, la société devient impossible et la vie inhumaine.
  7. Quelles sont tes sources ?
  8. Si, et en ce qui me concerne je suis plutôt contre. D'autant que porter une arme n'est pas un droit naturel, à la différence de la sécurité. Être soi-même armé est un moyen qu'il faut évaluer à l'aune de sa capacité à remplir cette fin ; soit une approche "utilitaire".
  9. Ah, je me disais aussi. En fait je croyais que tu orthographiais mal celui-là: https://fr.wikipedia.org/wiki/Childéric_Ier
  10. La religion peut être liberticide au moyen de violences autre que la violence d'Etat. Le cramage de sorcières ou d'hérétiques au Moyen-âge n'était pas nécessairement le fait de la puissance publique, mais parfois l'initiative de foules en colère menées par un clerc fanatique. Le contre-argument que c'est le rôle de l'Etat d'empêcher les violences individuelles (et que donc la religion n'est pas seule en cause) est pertinent pour la période actuelle mais pas pour le Moyen-âge.
  11. Et comme les gauchistes prennent les paroles pour le réel -cf le fil sur le féminisme- ils peuvent dénoncer Valls ou Macron qui disent "aimer les entreprises" -signe évident d'ultralibéralisme ravageur- tandis que le pays se soviétise continuellement. Magique. 2): Des quoi ?
  12. De mauvaises langues diraient que c'est valable pour plein d'autres professions intellectuels que diplomates
  13. Me semble pas que les territoires concernés le réclament significativement.
  14. Les rendre à qui, sans indiscrétion ?
  15. Bush et Obama. Et leurs innombrables collaborateurs, fonctionnaires, etc.
  16. C'est excellent. Bien écrit, plein d'esprit, drôle, juste. La lumière de la raison dissipant les ténèbres. A diffuser massivement.
  17. ça dépend où. Et le Royaume-Uni a été un empire colonial plus longtemps que d'autres pays, comme ceux des forces de l'Axe par exemple.
  18. Lutte des classes as usual. Sinon, si le secteur de la grande distribution est "verrouillé", c'est notamment parce que l’État verrouille les possibilités de construction et limite par-là la concurrence (ce qui influence à la suite le nombre des emplois, leur qualité et le niveau des rémunérations).
  19. Tout à fait, je tiens juste à souligner que la discussion (qui a d'ailleurs déjà son fil consacré si ça t'intéresse @cedric.og) serait beaucoup plus claire si on qualifie les codes moraux en vigueur comme de la culture ou des normes sociales. Bien sûr admettre cette décision terminologique revient à admettre implicitement que la morale est autonome par rapport à la culture et qu'elle relève donc, plus ou moins complètement, d'un autre ordre de choses que serait la nature (c'est déjà la distinction grecque entre ce qui relève de la physis et ce qui relève du nomos).
  20. "Seul, l'homme qui n'a pas besoin d'argent, celui qui est capable de faire fortune par lui-même, est digne d'en recevoir en héritage. L'argent sert l'héritier qui en est digne, mais détruit celui qui ne l'est pas. Dans ce dernier cas, vous direz que l'argent l'a corrompu. Vraiment ? Et s'il avait plutôt corrompu son argent ? N'enviez pas un héritier qui ne vaut rien. Sa fortune n'est pas la vôtre et vous n'en auriez pas fait meilleur usage. Ne pensez pas que cet argent aurait dû être distribué. Faire proliférez cinquante parasites au lieu d'un seul ne ressusciterait pas cette valeur défunte qu'était sa fortune. L'argent est une énergie, quelque chose de vivant qui ne peut survivre privé de sa source. L'argent ne peut pas se mettre au service d'un cerveau qui n'en est pas digne. Est-ce pour cette raison que vous pensez que c'est le mal absolu ? L'homme survit grâce à l'argent. Votre jugement sur votre source de revenus est le même que celui que vous portez sur votre vie. Si cette source est corrompue, c'est votre existence que vous condamnez. Votre argent a été mal acquis ? Vous l'avez obtenu en flattant les bas instincts et la bêtise des hommes ? En profitant de la naïveté d'autrui pour obtenir davantage que ce que vos compétences méritaient ? En manquant d'exigence ? En effectuant un travail que vous méprisez pour des clients que vous ne respectez pas ? Si c'est le cas, alors votre argent ne vous apportera rien, pas la moindre joie, pas un instant de plaisir. Rien de ce que vous achèterez ne sera récompense, mais reproche. Alors, vous clamerez que l'argent est le mal absolu. Mal absolu, parce qu'il ne pourra jamais se substituer au respect de soi ? Mal absolu, parce qu'il ne vous laissera pas jouir de vos turpitudes ? Est-ce pour cette raison que vous haïssez l'argent ? L'argent restera toujours un effet, qui ne pourra jamais se substituer à la cause que vous êtes. Il faut de la vertu pour produire de l'argent, mais l'argent n'apportera pas la vertu et ne rachète pas le vice. L'argent ne vous apportera pas ce que vous n'avez pas gagné, sur le plan matériel ou spirituel. Est-ce pour cela que vous haïssez l'argent ?" -Ayn Rand, La Grève (1957).
  21. Je ne vois pas comment être surpris: comme si le fait d'être bombardé technocrate transnational sans contrepouvoirs pouvait transformer des cadres socialistes en ultralibéraux en puissance. Bon non, il n'y a que dans les fantasmes des gauchistes hurlant à la social-traîtrise que ça arrive. Ils reproduisent juste au niveau continental leur idéal de redistribution. Ce qui a le mérite de la cohérence -et c'est bien le seul...
  22. Bien sûr que non. On ne peut pas déduire de la relativité des codes moraux en circulation la preuve que la morale (ce qu'il est bon de faire) est subjective (même si c'est un fait que les relativistes mettent en avant à l'appui de leur thèse). C'est tout simplement oublier que le bien d'un être dépend nécessairement de sa nature* et secondairement (rationalisme moral) ou pas du tout (réalisme moral fort) de son adhésion aux lois de la tribu (ou de la norme qu'il voudrait se donner arbitrairement à lui même). La loi ou la culture peut être conforme au bien mais elle n'en est pas la source première. (*Finalement, le réaliste moral occupe en philosophie morale une position plus qu'analogue au jusnaturaliste en philosophie politique: universalisme, anti-positivisme...).
  23. c'est en gros ce que pense Aristote (mais il ne le formule pas si clairement).
  24. L'inculture est un problème, mais le problème number one c'est de voir des gens qui ne connaissent rien expliquer doctement ce qu'il conviendrait de faire. Ils sont incultes et immodestes.
  25. En parlant de ça, j'ai cru voir dans les commentaires de son dernier billet comme une lueur de raison dans les ténèbres:
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