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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback
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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
On va dire que je m'acharne mais ce parti est devenu une boussole à indiquer le Sud. -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Un projet dans les cartons depuis les années 1920 (cf La Grande dissimulation). Personne ne pourra dire qu'on a pas été prévenu: "La construction programmée d'une nouvelle pyramide bureaucratique à l'échelle du continent ouvre à nos fonctionnaires-politiques des perspectives de carrière et de pouvoir autrement séduisantes que celles d'un Etat national soumis à la concurrence et qui doit réduire son emprise sur l'économie et ses frais de fonctionnement. Elles correspond aussi à la volonté de puissance des dirigeants allemands, plus d'ailleurs qu'à celle de leurs électeurs eux-mêmes peu désireux d'abandonner le deutsche Mark, et à leur souci de regagner un rôle politique international, ce qui suppose l'accord de la France." -Jean-Jacques Rosa, L'erreur européenne (1998). -
Les droitards, quelle plaie
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Politique, droit et questions de société
J'hésite entre celui-là, celui de Roger Scruton, celui d'Oakeshott (Du Conservatisme), et celui de Russell Kirk (The conservative mind). Sans oublier que j'ai dis qu'à l'occasion je me remettrais dans du Burke. Et on aurait encore pas fait le tour. Le problème étant que tout ces textes sont plutôt des essais ou des manifestes et non une étude académique du sujet (certes éclectique).- 3 507 réponses
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Les droitards, quelle plaie
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Politique, droit et questions de société
Cette judicieuse observation de Raico montre que les choses sont beaucoup plus confuses (on parle ainsi de "bourgeoisie de culture", fonctionnarisée, pour l'Allemagne classique. La philosophie politique de Hegel exprime à merveille les ambitions de cette classe). « En Europe continentale... le terme bourgeoisie n‘est pas nécessairement connecté au marché : il peut tout aussi bien faire référence à la classe de "serviteurs de l'État" et rentiers aux crochets de la dette publique, qu'à la classe d'hommes d'affaires productifs. » (Ralph Raico) Le terme est donc en général vague. Si on l'associe à une tranche supérieure des revenus (ce qui est une méthode courante), on ne peut y lier aucune valeur précise, du fait de la disparité des conditions de vie au sein de la tranche comme de la pluralité des genres de vie possibles à niveau de revenu égal, de la pluralité des professions, etc. Si on prend une définition marxiste, beaucoup moins obscure ("sont bourgeois les propriétaires des moyens de production"), on ne peut pas non plus arriver à des valeurs très identifiables. Entre le capitaliste-entrepreneur schumpeterien et le capitaliste-rentier consumériste (pour prendre des archétypes commodes), on n'a pas du tout le même genre de vie et une pluralité de valeurs, y compris politiques, est certaine*. Et même réduit au seul premier archétype, on n'aura pas forcément affaire à un héros randien, parce que la classe sociale ne détermine qu'imprécisément le comportement politique** ou les vertus manifestées. Et même si on arrivait à des valeurs identifiables à une période donnée, tout laisse penser qu'elle varient dans le temps et l'espace. *On peut par exemple être à la fois un capitaliste et un révolutionnaire communiste, comme Engels. Certes ce n'est pas le cas le plus fréquent **Plus exactement: c'est une détermination rigoureuse mais le résultat reste difficilement prévisible car elle s'entrecroise avec d'autres déterminations.- 3 507 réponses
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Les droitards, quelle plaie
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Politique, droit et questions de société
Une vrai définition générale du conservatisme et une typologie de ses courants internes ne serait vraiment pas du luxe. Vu que c'est une catégorie qui n'a jamais eu de succès dans l'histoire des idées politiques en France, il faudrait commencer à théoriser à partir d'études de pays étrangers et rechercher ensuite s'il y eu en France au cours des deux derniers siècles quelque chose qui s'en rapproche.- 3 507 réponses
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Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Politique, droit et questions de société
*dubite* Quelles seraient-elles ?- 3 507 réponses
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Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Politique, droit et questions de société
1): La liberté, au niveau tant individuel que collectif, exige certainement un certain degré de puissance (assez pour empêcher autrui de nous opprimer) et donc une accumulation préalable et continu. Mais ce n'est pas suffisant, il faut aussi la moralité pour se retenir d'user de sa puissance pour asservir autrui, ce qui finit toujours par avoir des effets de retour néfastes et donc révèle l'immoralité de la volonté de domination (distincte donc de la volonté de puissance, elle-même neutre). 2): La société libérale n'est certainement pas neutre et sans exigence, elle implique de respecter la liberté d'autrui, ce qui implique certains vertus comme la tolérance ; et c'est déjà trop exigeant pour bon nombre de nos contemporains, hélas. Le libéralisme n'est pas "axiologiquement neutre", comme le répète les imbéciles, mais pluraliste, en cela qu'il admet une diversité de modes de vies, dans les limites des droits individuels (diversité qui fait grogner les communautariens et grimacer les romantiques et autres nostalgiques de l'unité fantasmé des sociétés pré-modernes). 3): C'est une excellente question mais elle constitue la question de la philosophie morale ("Que dois-je faire ? Qu'est-qu'une vie bonne ?") et non la question de la philosophie politique ("Quel est le meilleur régime politique ?").- 3 507 réponses
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Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Politique, droit et questions de société
Tout libéralisme n'est pas un contractualisme, y compris dans les premiers siècles de la modernité (17ème-18ème). Voir notamment le Traité politique de Spinoza.- 3 507 réponses
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Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Politique, droit et questions de société
La volonté est inaliénable.- 3 507 réponses
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Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Politique, droit et questions de société
1): Le chef de secte aussi. Il peut exercer un contrôle consenti de ses adeptes, il peut même exercer un pouvoir tyrannique s'il acquiert des moyens de contrainte physique, mais tant qu'il n'a pas l'appareil d'Etat, la technique moderne et le projet de s'en servir d'une certaine manière, il n'y a pas totalitarisme. 3): L'essence du libéralisme n'est pas là, ne serait-ce que parce que l'aveu d'ignorance existe à peu près partout à des degrés divers*. Les nihilistes, les relativistes, les existentialistes, les sceptiques et donc une bonne part des post-modernes peuvent aussi et bien plus volontiers dire "qu'ils ne savent pas" ou qu'il n'y a pas de vérité. Et certains arrivent à être cohérents avec les implications d'une telle "pensée" en se réfugiant dans l'impolitique et l’abstention. Une part des abstentionnistes lambda peut en dire autant sans justifications intellectuelles plus ou moins subtiles. * "Si construire l'avenir et dresser des plans définitifs pour l'éternité n'est pas notre affaire, ce que nous avons à réaliser dans le présent n'est que plus évident, je veux dire la critique de tout l'ordre existant, radicale en ce sens qu'elle n'a pas peur de ses propres résultats, pas plus que des conflits avec les puissances établies." -Karl Marx, Lettre à Ruge, mai 1843.- 3 507 réponses
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Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Politique, droit et questions de société
Prescrire de ne rien faire ou dire que les individus n'ont qu'à s'organiser pacifiquement entre eux est autant une prescription politique que de dire qu'il nous faut vite un grand ministère de machin. Le libéralisme a autant réponse à tout qu'une autre doctrine, et même plus que certaines ou que ceux qui pataugent politiquement sans doctrine (il laisse beaucoup moins de flou susceptible d'être "comblé pragmatiquement en fonction du contexte"). Caractériser le libéralisme par son dénuement c'est accepter implicitement le point de vue de ses adversaires.- 3 507 réponses
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Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Politique, droit et questions de société
L'idée qu'une visée totalisante est totalitaire est une des plus grandes âneries intellectuelles que nous a légué la Guerre Froide. On peut penser que tout système est par nature incomplet et donc "faux", c'est ce qu'on pu penser des anti-hégéliens comme Nietzsche. Mais même si c'était vrai, être faux et être totalitaire sont deux choses bien différentes. Par ailleurs et j'ai déjà eu l'occasion de le dire, aucune pensée, aussi complète et systématique qu'elle se veuille (aristotélisme, thomisme, spinozisme, hégéliano-marxisme, que sais-je) n'est totalitaire. Seul le régime politique qui tenterait d'imposer cette pensée par un certain type de violence et de moyens (le totalitarisme, la violence d'un Etat totalitaire) peut être dit totalitaire. Phénomène purement moderne et fort circonscrit dans le temps et l'espace.- 3 507 réponses
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Le féminisme
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Taranne dans Politique, droit et questions de société
Pourtant l'Académie n'est rien d'autre que cela: une autorité, pas un pouvoir (elle ne peut pas t'obliger à suivre ses recommandations). Soit une chose qui a de la valeur pour ceux qui décident qu'elle en a. -
Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
Je fais bien m'occuper de la scénarisation -
Réforme du droit du travail, esclavagimse & mineurs de fond
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
C'est métaphysiquement impossible ça -
Éthique et tac
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Lancelot dans Philosophie, éthique et histoire
Le reste occupe pourtant une part immense de nos vies, en particulier pour les gens qui se sentent peu concernés par la politique. "Ne pas nuire" ne répond que partiellement (et d'une manière comme par hasard négative) à Que dois-je faire ? Et je ne parle pas d'une simple absence de réponse globale et profonde ("voilà le sens que tu dois donner à ta vie pour qu'elle soit riche et réussie"), mais de multiples déficits locaux, qui portent sur des dilemmes réels (et pas sur des dilemmes fictifs à base de tramways et de gens qu'on ne peut pas tous sauver): ça va de choses encore assez générales comme: le mensonge est-il toujours immoral, ou "envers qui dois-je tenir les promesses que je fais ?", jusqu'à "est-ce ma vie professionnelle ne prends pas trop de place par rapport à ma vie familiale ?" (le genre de questions qu'on adresserait de nos jours à un psy, mais qui pouvait relever dans l'antiquité du leader de secte philosophique et encore avant de l'oracle). Ogien lui-même dévoile que ce genre d'interrogations excède une éthique minimale (cf Philosopher ou faire l'amour). Il y a plein de branches de l'éthique qu'on imagine à peine ! : "L'éthique de la sexualité est [...] la réflexion critique sur le principe qui devrait nous permettre de distinguer les actes sexuels moralement licites de ceux qui ne le sont pas." -Norbert Campagna, L'éthique de la sexualité, La Musardine, coll. Attrape-corps, 2012 (2011 pour la première édition), 260 pages. -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
"La rigueur intellectuelle des savants ne doit rien à un amour natif et pur de la vérité, mais tout à la surveillance mutuelle des savants par les savants, qui ne louperont pas le déviant et, par là, incitent chacun à se tenir à carreau avec les règles de l'argumentation scientifique. La vertu scientifique n'est donc en rien une propriété individuelle mais un effet de champ infusé en chacun des individus. Comme l'expérience l'a suffisamment montré, il suffit de sortir un savant de son univers scientifique, et de le plonger dans un univers à contrôle intellectuel plus lâche, comme l'univers médiatique, pour le voir à brève échéance se mettre à tenir des discours d'une médiocrité qu'il n'aurait jamais osé exposer au regard de ses pairs. La vertu n'appartient donc pas aux individus, elle est l'effet social d'un certain agencement des structures et des institutions telles qu'elles configurent des intérêts affectifs au comportement vertueux." -Frédéric Lordon, La Société des affects. Pour un structuralisme des passions, Éditions du Seuil, coll. L'ordre philosophique, 2013, 284 pages, p.259-260. (Remarques fines qu'on pourra appliquer à Lordon lui-même) -
Les droitards, quelle plaie
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Politique, droit et questions de société
C'est soit l'un soit l'autre, et visiblement tu penses plutôt que c'est un point fort. Le libéralisme prétend beaucoup plus avoir réponse à tout que les opportunistes pour lesquels "il faut être pragmatique et s'adapter au contexte" ou les utopistes qui veulent faire table rase du passé sans avoir d'idées de quoi mettre à la place.- 3 507 réponses
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Éthique et tac
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Lancelot dans Philosophie, éthique et histoire
1): A moins que ce but ne soit nécessaire (fin ultime, non susceptible de choix. Telos). J'ai cité Aristote et un passage génial de Pascal dans les pages précédentes, je ne sais plus si j'ai cité Épicure: "Aussi le jeune homme doit-il, comme le vieillard, philosopher: de la sorte, le second, tout en vieillissant, rajeunira grâce aux biens du passé, parce qu'il leur vouera de la gratitude, et le premier sera dans le même temps jeune et fort avancé en âge, parce qu'il ne craindra pas l'avenir. Il faut donc faire de ce qui produit le bonheur l'objet de ses soins, tant il est vrai que, lorsqu'il est présent, nous avons tout et que, quand il est absent, nous faisons tout pour l'avoir." -Épicure, Lettre à Ménécée, in Daniel Delattre & Jackie Pigeaud (éds), Les Épicuriens, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, 2010, 1481 pages, p.45. Notons d'ailleurs que Mises utilise consciemment des concepts épicuriens lorsqu'il analyse l'action comme "orientée en vue de produire un état de moindre insatisfaction", d'ataraxie comme résultat d'une suite d'action efficientes. Kant ne dit d'ailleurs pas autre chose (sauf que pour lui c'est un problème, car du coup l'action devient entachée de vils motifs empiriques et non guidé par le devoir pur): "Il y a cependant une fin que l'on peut supposer réelle chez tous les êtres raisonnables [...] un but qui n'est pas pour eux-mêmes une simple possibilité, mais dont on peut simplement admettre que tous se le proposent effectivement en vertu d'une nécessité naturelle et ce but est le bonheur." -Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs. 2): Personnellement je ne dis pas que l'homme doit chercher le bonheur, je dis que c'est ce qu'il fait et qu'il ne peut pas en être autrement. Sur la base de quoi j'affirme que la moralité n'est rien d'autre que l'ensemble des règles adéquates pour remplir cette finalité pré-existante. L'efficience par rapport à la recherche du bonheur (individuel) sera donc le critère pour discriminer entre les règles justes et injustes. Ce qu'on appelle un eudémonisme téléologique: https://www.britannica.com/topic/teleological-ethics (un sous-type de conséquentialisme, mais je n'en suis pas sûr). 3): Je propose comme définition par provision: Bonheur: "état intensément plaisant et exempt d'insatisfactions, tel que je puisse en souhaiter la prolongation indéfini, et dont la cessation ne tient pas à des causes internes à la production dudit état" (la deuxième partie de la définition vise à exclure des objections triviales du style: "le drogué est heureux durant son trip", etc.). Je pense qu'on pourrait encore améliorer cette définition. 4): Tout à fait. La métaphysique c'est dur et je n'aime pas vraiment l'épistémologie, mais il faut en faire quand même pour pouvoir passer à des questionnements plus pratiques et plus intéressants (du moins à mes yeux). Que puis-je savoir ? se répercute par exemple à l'évidence sur Que dois-je faire ? -
Éthique et tac
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Lancelot dans Philosophie, éthique et histoire
J'aime bien Spinoza, maintenant je pense qu'il pousse l'anti-aristotélisme trop loin ; on peut être finaliste vis-à-vis de l'être humain et pas des autres êtres en ceci que celui-ci produit de l'action, et non ceux-là. Il ne faut pas juste regarder les causes motrices, même si c'est essentiel aussi. Du coup, ce problème des fondements moraux fragilise la philosophie politique libérale de Spinoza, à mon humble avis. On retrouve le même problème chez Nietzsche et ce syncrétisme invraisemblable du nietzschéisme de gauche: le bien c'est la maximisation de la puissance*. Sauf que non, à un moment il faut se poser la question de l'usage de la puissance, et ça suppose que le critère ne peut pas être la puissance elle-même. *Nietzsche est cependant beaucoup plus soucieux que ses partisans "libertaires" de donner une forme, une discipline, à la puissance accumulée. -
Éthique et tac
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Lancelot dans Philosophie, éthique et histoire
1): Non, ça c'est du subjectivisme, ce qui est précisément ce que j'attaque (je t'invite à lire mes posts des pages précédentes). Je soutiens au contraire que ce qui est bon est objectif et indépendant de l'idée qu'on s'en fait. 2): Et non, car les conséquences négatives excèdent le seul risque d'être un jour découvert et puni. Il est donc irrationnel de voler même si je porte l'Anneau de Gygès (cf: https://fr.wikipedia.org/wiki/Anneau_de_Gygès ). Là encore voir les Maximes capitales et Sentences vaticanes. 3): ça, ce serait plutôt la position de @Neomatix, que j'appelle moralité inter-subjective. Je la trouve douteuse. Dans le meilleur des cas, on n'obtiendra qu'une éthique minimaliste, ce qui ne me satisfait pas. 4): Ben oui, quand même, on ne peut guère réduire le bien au désir immodéré, sauf à tomber dans le nihilisme. -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Ah non, ça se défend. C'est un meilleur candidat que Hobbes en tout cas. -
Le droit de propriété à la francaise
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Rusty dans Politique, droit et questions de société
Je dubite grandement. -
Allemagne, Übermensch und Kartoffel
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Adrian dans Europe et international
Je parlerais du Parti Libéral-démocrate la prochaine fois qu'un guignol m'explique que l'ultralibéralisme dirige le monde. Faudrait m'expliquer comment on dirige le monde en faisant 10% aux élections. Bien sûr ça n'arrêtera pas les conspis mais on ne peut pas sauver tous le monde. -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Il y a quelques temps j'ai parcouru l'anthologie Les Libéraux de Pierre Manent. C'est très bien fait, on apprend que Milton est le premier libéral de l'histoire, et il y a même un chapitre (hélas très court) sur Spinoza. Mais à un moment de son long et dense avant-propos, il dit un truc comme quoi les socialistes ont eu raison "de mettre en cause la prédominance du consommateur dans la représentation libérale de l'homme".
